Charmois-devant-Bruyères
Charmois-devant-Bruyères est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Charmois.
Charmois-devant-Bruyères | |
L'église Sainte-Gertrude. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté de communes Bruyères - Vallons des Vosges |
Maire Mandat |
Patrick Moulin 2020-2026 |
Code postal | 88460 |
Code commune | 88091 |
Démographie | |
Gentilé | Chorbolantes, Chorbolants |
Population municipale |
387 hab. (2019 ) |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 10′ 09″ nord, 6° 35′ 38″ est |
Altitude | Min. 385 m Max. 503 m |
Superficie | 6,61 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Épinal (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bruyères |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Localisation
Village essentiellement agricole situé entre Bruyères et Épinal, on y trouve une scierie de bois. Le village, d'ailleurs traversé par le Ruisseau d'Argent, possède deux écarts principaux : la Plaine et le Pont Bresson.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau d'Argent et le ruisseau de l'Etang Didon[1],[Carte 1].
Le ruisseau d'Argent, d'une longueur totale de 11,2 km, prend sa source dans la commune de Roulier et se jette dans la Moselle dans la commune d'Archettes, en limite avec Arches, après avoir traversé cinq communes[2].
Urbanisme
Typologie
Charmois-devant-Bruyères est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,7 %), prairies (23,2 %), terres arables (20,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), zones urbanisées (4,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
Charmois (du latin Carpinetum) est une ancienne seigneurie du chapitre de Remiremont. Charmois-devant-Bruyères et Le Roulier formaient une seule commune jusque 1830.[réf. souhaitée]
En 1815, 3 000 cosaques ont campé dans la plaine de Charmois. L'avant-garde y fut surprise par une compagnie de cuirassiers sous le commandement du capitaine Dardenne. Les paysans mobilisés par cet officier pourchassèrent les ennemis en avant des Français. La bataille ne fut cependant guère sanglante[réf. souhaitée]
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2019, la commune comptait 387 habitants[Note 3], en diminution de 5,15 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Sainte-Gébétrude (couramment nommée sainte Gertrude, petite-fille de saint Romaric) fut construite en 1818 et dépendait initialement de celle de Deycimont.
- Les archives commencent en 1692.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- INSEE, « Brû : chiffres clés publiés par l'Institut national de la statistique et des études économiques. Dossier complet », sur Insee.fr (consulté le ).
- IGN, « Charmois-devant-Bruyères sur le site de l'Institut géographique national », sur IGN.
- INPN, « Inventaire du patrimoine naturel de la commune », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Charmois-devant-Bruyères » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
Références
- « Fiche communale de Charmois-devant-Bruyères », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
- Sandre, « le ruisseau d'Argent »
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Épinal », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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