Chaux (Côte-d'Or)

Chaux est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Chaux.

Chaux

Église.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté de communes de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges
Maire
Mandat
Philippe Balizet
2020-2026
Code postal 21700
Code commune 21162
Démographie
Population
municipale
483 hab. (2019 )
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 07′ 51″ nord, 4° 54′ 24″ est
Altitude Min. 265 m
Max. 432 m
Superficie 7,04 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nuits-Saint-Georges
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Chaux
Géolocalisation sur la carte : France
Chaux
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Chaux
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Chaux

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Chaux est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,5 %), forêts (33,5 %), zones urbanisées (6,9 %), cultures permanentes (5,1 %), mines, décharges et chantiers (5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Provient d'un terme d'origine ibérique anté-romaine calmis ou calma « plateau désert ou pâturage élevé », d'après une étude de MM. Berthoud et Matruchot[8].

    Histoire

    Le nom de « Chaux » apparaît pour la première fois en l'an 1120, dans le Cartulaire de Citeaux, sous sa forme ancienne « Chaus ».

    Ce n'est qu'à la fin du Moyen Âge que Chaus devient Chaux, forme qui se généralise dans la plupart des écrits dès 1492.

    Tous les textes certifient l'existence de Chaux à la fin du XIIe siècle, mais des vestiges d'habitat gallo-romains et mérovingiens attestent d'une installation bien plus ancienne de la population.

    Le village et les bois alentour ont servi de refuge aux francs-tireurs du colonel Bourras lors de la guerre de 1870.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2018 Jean-Claude Bellini PS  
    septembre 2018 En cours Philippe Balizet    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

    En 2019, la commune comptait 483 habitants[Note 3], en augmentation de 6,15 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    277284284290295299312304345
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    355360376371393409428350372
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    358386325265291325251260256
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    280247230276347348379388448
    2015 2019 - - - - - - -
    482483-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Evolution de la population de l'an 1377 à l'an 1460 (d'après l'étude des "Cerches des Feux" du Duché de Bourgogne) puis de 1598 à 1690 extraits des documents conservés aux Archives de Bourgogne, Dijon.

    En l'an 1377 12 feux serfs payables et 2 impayables soit environ 70 personnes
    En l'an 1379 10 feux soit environ 50 personnes
    En l'an 1391 12 feux dont 1 franc et 11 serfs soit environ 60 personnes
    En l'an 1393 6 feux serfs soit environ 30 personnes
    En l'an 1400 4 feux serfs payables et 4 misérables soit environ 40 personnes
    En l'an 1423 6 feux serfs et 6 insolvables soit environ 60 personnes
    En l'an 1431 6 feux serfs et 3 feux mendiants soit environ 45 personnes
    En l'an 1433 4 feux serfs payables, 2 feux impayables et 2 feux mendiants soit environ 40 personnes
    En l'an 1442 1 feu payable, 5 feux misérables, 5 feux mendiants soit environ 55 personnes
    En l'an 1450 14 feux abonnés soit environ 70 personnes
    En l'an 1460 17 feux soit environ 85 personnes
    En l'an 1598 24 ou 25 feux soit environ 120 personnes
    En l'an 1624 25 feux soit environ 125 personnes
    En l'an 1634 21 habitans (chefs de famille) soit environ 105 personnes
    En l'an 1644 18 habitans soit environ 90 personnes
    En l'an 1658 22 habitans soit environ 110 personnes
    En l'an 1690 14 habitans soit environ 70 personnes

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Monument commémorant des combats avec les Prussiens sur les hauteurs qui dominent Nuits-Saint-Georges.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Paul Bonnaire, comédien, est né à Chaux (Côte d'Or) le 2 octobre 1943 et décédé à Paris le 28 mars 2013. Il est inhumé dans le cimetière de Chaux.
    • Colette Radix, aquarelliste, (exposition au Grand Palais 2015, 1er prix d'aquarelle Bruges 2016).
    • Michèle Bonnaire (épouse Rignault), championne de France d’heptathlon et participation au championnat d’Europe à Budapest en 1966, est originaire de Chaux.

    Héraldique

    Blasonnement :
    Parti d'azur et d'argent à la vire de trois pièces brochant de l'un en l'autre.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L. Berthoud et L. Matruchot, Étude historique et étymologique des noms de lieux habités (villes, villages et principaux hameaux) du Département de la Côte-d'Or, vol. 1 : I. — Période anté-romaine (étude), Semur-en-Auxois, Bordot, , 119 p. (lire en ligne), chap. 1 (« Noms d'origine ibère »), p. 21-24. .
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Liens externes

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