Chermizy-Ailles

Chermizy-Ailles est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Chermizy-Ailles

Mairie.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté de communes du Chemin des Dames
Maire
Mandat
Johnny Moglia
2020-2026
Code postal 02860
Code commune 02178
Démographie
Gentilé Chermizyacois(es)
Population
municipale
106 hab. (2019 )
Densité 9,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 28′ 09″ nord, 3° 43′ 34″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 198 m
Superficie 10,95 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Laon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-sur-Aisne
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Chermizy-Ailles
Géolocalisation sur la carte : France
Chermizy-Ailles
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Chermizy-Ailles
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Chermizy-Ailles

    Géographie

    Localisation

    Cartographie (cliquer pour afficher)

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes

    Chermizy-Ailles se situe au centre-est du département de l'Aisne.

    La commune se trouve à 13,2 km au sud-est de la ville préfecture, Laon[1], à 113,3 km au sud-est de la capitale régionale, Amiens[2], à 32,2 km au nord-ouest de Reims[3], et à 120,9 km au nord-est de la capitale, Paris[4].

    Relief et géologie

    Le territoire de la commune se situe dans la vallée de l'Ailette. La partie sud du territoire se situe sur le flanc nord du plateau du Chemin des Dames.

    L'altitude maximale du territoire est de 198 m, au sud-ouest de la commune sur le plateau du Chemin des Dames, et l'altitude minimale est de 78 m, à l'ouest de la commune au niveau de la rivière l'Ailette.

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est traversé d'est en ouest par la rivière l'Ailette, affluent de la rive gauche de l'Oise et qui se déverse dans le lac éponyme à la limite ouest de la commune. Ce réseau hydrographique est complété par le Ruisseau de Moulin Midesse et le Ruisseau Bievre, de débit modéré.

    Voies de communications et transports

    L'entrée Nord de Chermizy-Ailles.

    Les principales voies de desserte de Chermizy-Ailles sont les suivantes :

    • la route départementale D 19, traversant la commune d'ouest en est et reliant Chermizy-Ailles à Neuville-sur-Ailette (à l'ouest) et à Bouconville-Vauclair (à l'est) ;
    • et par deux routes communales, l'une au nord en provenance de Bièvres et Ployart-et-Vaurseine, l'autre au sud en provenance de la route départementale D 18CD (le Chemin des Dames).

    Les voies de circulation douce comprennent :

    • la voie verte de l'Ailette, une piste cyclable sécurisée de 17 km reliant le lac de Monampteuil à l'abbaye de Vauclair, en passant par Chermizy.
    • le chemin de Grande Randonnée GR12 traversant Chermizy-Ailles avec différentes variantes.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 729 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Martigny-Courpierre », sur la commune de Martigny-Courpierre, mise en service en 1987[11] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 744,9 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 52 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[15] à 10,3 °C pour 1981-2010[16], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Chermizy-Ailles est une commune rurale[Note 6],[18]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 106 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,8 %), terres arables (40,1 %), prairies (15,2 %), zones urbanisées (2,3 %), eaux continentales[Note 8] (0,6 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Les première traces du nom Chermizy datent du Moyen Âge avec Kermisi et Kermesium (XIIe siècle), utilisant le préfixe breton "kêr" du vieux-breton « caer », d'origine gauloise et apparenté au gallois "caer". Il signifie à l'origine "lieu fortifié", forteresse, château, citadelle » sens qu'il a conservé en gallois. On trouve trace ensuite de Calmisiacus en 1145 , Chermisiacus en 1183[réf. nécessaire].

    La présence d'un village à Ailles est attestée dans les textes dès 1224 sous la forme d'« Aquila » (signifiant la petite eau), tirant son nom de la rivière l'Ailette qui le borde non loin de là[réf. nécessaire].

    Histoire

    Le chanoine Flodoard (894-966), rapporte dans son Historia remensis ecclesiae (Histoire de l'église de Reims) que saint Remi, évêque de Reims de 459 à 533, faisant la visite des paroisses de son diocèse, s'arrêta à Chermizy et y rendit la vue à une aveugle. L'église de Chermizy a pour saint patron Évence[25].

    En l'année 948, les troupes d'Hugues le Grand, duc des Francs, passant dans ce village, s'y portèrent à de grands excès et tuèrent plus de 40 habitants[réf. nécessaire].

    Le domaine d'Ailles était placé sous le patronage de St Martin, il appartenait au IXe siècle à Didon, évêque de Laon, lequel en mourant le donna, en l'année 893, au chapitre de la cathédrale de cette ville qui l'a conservé jusqu'à la Révolution. Ailles ne paraît pas avoir eu de seigneurs laïques, étant toujours resté dans les mains du chapitre de Laon. Cependant nous connaissons un Etienne d'Ailles, en 1156.

    L'exploitation des carrières de Chermizy est très ancienne. En 1205, le chapitre de Laon exploita ces pierre calcaire, notamment pour édifier la cathédrale Notre-Dame de Laon[25]. Ces blocs de pierre furent tirés par des bœufs jusqu'à Laon (13 km) et 16 statues réparties sur les tours principales de la cathédrale leur rendent hommage[réf. nécessaire].

    Chermizy fut encore le théâtre d'une action sanglante en 1656. Une partie des troupes de Henri-Jules de Bourbon-Condé, prince de Condé, s'étant présentée devant ce village, commença par y mettre le feu, puis attaqua l'église fortifiée, dans lequel les habitants s'étaient réfugiés ; s'en étant emparé, elles se saisirent de 37 d'entre eux pour les conduire à Rocroy. Le reste des habitants exaspérés de voir emmener leurs concitoyens, se ruèrent sur l'ennemi et le mirent en fuite ; mais ayant eu l'imprudence de le poursuivre dans la campagne, ils tombèrent dans une embuscade où ils furent tous tués ou faits prisonniers[réf. nécessaire].

    La bataille de Craonne (1814)

    La commune d'Ailles est placée au pied de la montagne où se livra, le 7 mars 1814, la bataille de Craonne, entre les Français et les troupes alliées, conduites par Napoléon contre les armées russes et prussiennes du maréchal Gebhard Leberecht von Blücher (armée de Silésie). Les Français enlevèrent ce village de vive force, et gravissant la montagne sous un feu terrible, parvinrent à couronner le plateau et à en chasser l'ennemi. Une statue de Napoléon se dresse actuellement sur le plateau de Californie en mémoire de cette victoire.

    La commune d'Ailles comportait 150 habitants au début du XXe siècle, comme toutes les communes du canton de Craonne, elle est touchée par l'exode rural et ne compte plus que 120 habitants à la veille de la Première Guerre mondiale (369 pour Chermizy en 1856). La petite commune d'Ailles était alors renommée pour son orme, un arbre remarquable planté en souvenir de la bataille de Craonne du à proximité de l'église Saint-Martin, qui faisait la fierté des villageois. Ailles fut occupé par l'ennemi dès septembre 1914 jusqu'à la fin du mois d'octobre de l'année 1917, un cimetière provisoire est aménagé au ncord du village ; les combats, qui en achevèrent la destruction, furent particulièrement violents en avril 1917. Les Français s´en rendent ensuite détenteurs jusqu'au . Ailles fut de nouveau investi par les Allemands jusqu'à la mi-. Les ruines d'Ailles redeviennent françaises lors du repli allemand sur l'Ailette, le 2 novembre.

    À l'issue de la guerre, par décision ministérielle du 10 juillet 1922, l'État classa 73 % de sa surface en Zone Rouge, soit 342 hectares sur 469. Le territoire, alors exproprié par l'État dès 1922, fut en partie rétrocédé en 1929. Totalement détruit, le village d´Ailles n'est pas reconstruit.

    Mémorial en souvenir du village d'Ailles, édifié en 1932 par le Touring-Club de France.
    Première Guerre mondiale (1914-1918)

    Chermizy reste en possession des Allemands, tandis que les ruines d’Ailles (dont les habitants ont été évacués dans la région de Fourmies) redeviennent françaises d'avril à mai 1917, puis lors du repli allemand sur l'Ailette, le 2 novembre. L'armée française bombarde les deux villages avant le 16 avril (début de l'offensive Nivelle) puis pendant plusieurs semaines dans le courant de l’été 1917. De nouveaux combats ont lieu en 1918, notamment en septembre lors de la contre-offensive alliée[26],[27].

    À l'issue de la Première Guerre mondiale, les alentours du Chemin des Dames sont détruits en quasi-totalité[28] ; c'est ainsi que le 9 septembre 1923, la commune de Chermizy absorbe le village voisin d'Ailles entièrement rasé[29] et situé en zone rouge, et devient Chermizy-Ailles[30]. Chermizy-Ailles récupère alors les dommages de guerre de la commune disparue et la reconstruction est confiée à la Société coopérative d’Aizelles, Aubigny, Sainte-Croix, Chermizy et Bouconville, avec l'aide de Monaco et de la Tunisie. Mais les travaux, menés par l'architecte A. Bonnet et l'entreprise Gaston Bernard[31] ne seront pas totalement achevés et quelques projets ne sont pas menés à bien avant la deuxième guerre[26].

    Des projets d’édification d’une chapelle puis d’un calvaire sont abandonnés face aux besoins financiers nécessaires à l’adduction d’eau à Chermizy. Seul un monument édifié par le Touring-Club de France (1932) rappelle l’existence du village d’Ailles ; ce mémorial édifié à l'endroit de l'ancien bourg rappelle cet événement par ces mots « ICI FUT AILLES, détruit en 1914-1918 pendant l'invasion allemande »[32]. Quelques traces de fondations des maisons sont encore visibles dans les champs.

    Chermizy et Ailles ont été décorées de la Croix de guerre 1914-1918 le [33].

    Un monument allemand en l’honneur du 159e RI et des victimes des deux camps a été construit en 1915 sur le territoire d’Ailles, au-dessus du cimetière provisoire. Bombardé et laissé à l’abandon, il est très dégradé, toutes les sculptures et inscriptions ayant disparu.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Laon du département de l'Aisne (département). Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la première circonscription de l'Aisne.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Craonne[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Villeneuve-sur-Aisne.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes du Chemin des Dames, créée fin 1995. La CCCD comprend actuellement 30 communes pour une population de l'ordre de 5 500 habitants (2016).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs de Chermizy, Ailles et Chermizy-Ailles[34]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790   Sebastien Debacq    
    1799   Charles Warnet    
    1804   M. Mesureur    
    1807   M. Demoury    
    1828   Nicolas Boucher    
    1832   Hubert Saudron    
    1866   Ernest Boucher    
    1890   M. Hubert    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Pierre Dalkowski    
    mars 2008[35] En cours
    (au 12 juillet 2020)
    Johnny Moglia DVD Artisan
    Réélu pour le mandat 2020-2026[36]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].

    En 2019, la commune comptait 106 habitants[Note 9], en diminution de 3,64 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    440480478420452473466453421
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    369339308257256264247251224
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    224207196120123119128122119
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    9780877679708183107
    2017 2019 - - - - - - -
    106106-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La mairie, édifiée en 1925 par l'entreprise J. Hesbert sur les plans de l'architecte A. Bonnet[41]
    • Église Saint-Évence, construite par les entrepreneurs Gaston Bernard et J. Hesbert sur les plans de l'architecte A. Bonnet, achevée en 1927 et située sur les hauteurs du village[26],[42].
    • Nombreuses maisons et fermes datant de la Reconstruction
    • Monument aux morts, édifié en 1925 et décoré par le sculpteur Gustave Maily[43].
    • Monument allemand de 1915 en l’honneur de son 159e RI, ainsi que des victimes des deux camps, construit sur le territoire d’Ailles. Bombardé et laissé à l'abandon, il est en très mauvais état et ses sculptures et inscriptions ont disparu[27],[44].
    • Monument français édifié en 1917 à Ailles à la mémoire du sous-lieutenant du 70e régiment de tirailleurs sénégalais Louis Astoul, porté disparu près du village de Paissy le 16 avril 1917[45],[46].
    • Des croix de chemin aux entrées de Chermizy.
    • Un circuit de randonnée pédestre[47].
    • Pelouse calcicole (ou savart) de Chermizy-Ailles, héritée des anciennes pâtures de chèvres et moutons, ainsi que de l'exploitation à ciel ouvert des carrières à calcaire depuis l'époque médiévale, gérée depuis 1993 par le Conservatoire d'espaces naturels de Picardie. On y trouve sur huit hectares environ, une flore, comprenant notamment sept espèces d'orchidées et une faune riche, avec une dizaine d'espèces rares et protégées[48],[49].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Les archives départementales de l'Aisne conservent un fonds documentaire précieux de ses dessins et croquis représentant les paysages de l'époque ainsi que son cadre bâti (châteaux, églises, fermes, manufactures, ponts... et quelques plans de villages ou de monuments.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Orthodromie entre Chermizy-Ailles et Laon », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. « Orthodromie entre Chermizy-Ailles et Amiens », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
    3. « Orthodromie entre Chermizy-Ailles et Reims », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre Chermizy-Ailles et Paris », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    11. « Station Météo-France Martigny-Courpierre - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Chermizy-Ailles et Martigny-Courpierre », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Martigny-Courpierre - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Chermizy-Ailles et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    19. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Source : Le dictionnaire historique de l'Aisne[réf. incomplète]
    26. Gil Alcaix, « C comme Chermizy-Ailles », Dictionnaire du Chemin des Dames, (consulté le ).
    27. Gil Alcaix, « A comme Ailles », Dictionnaire du Chemin des Dames, (consulté le ).
    28. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    29. Section photographique de l'armée, « Photo aérienne : Ailles (est d') (Aisne) », Fonds des Albums Valois - Photographies aériennes 2, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. « Le village », notice no IA02001784, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. « Monument commémorant l'emplacement du village détruit d'Ailles », notice no IA02001787, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. Journal officiel du 21 octobre 1920, p. 16155.
    34. « Les maires de Chermizy-Ailles », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    35. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    36. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale d'Ailles », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
    41. « La mairie », notice no IA02001791, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    42. « Église paroissiale Saint-Evence », notice no IA02001785, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    43. « Le monument aux morts », notice no IA02001799, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. « Monument aux morts du 159e Régiment d'Infanterie allemande », notice no IA02001786, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    45. « Monument à la mémoire de Louis Astoul », notice no IA02001788, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    46. Alain Pouteau, « Monument à la mémoire de Louis Astoul - Chemin des Dames », Monuments individuels, sur http://www.picardie1418.com, (consulté le ).
    47. Circuit pédestre à Chermizy-Ailles sur le site randonner.fr
    48. « Pelouse calcicole de Chermizy-Ailles », Sorties et divertissements, Tourisme en Soissonnais (consulté le ).
    49. « Les pelouses de Chermizy-Ailles, un savart célèbre ! » [PDF], Conservatoire des sites naturels de Picardie (consulté le ).
    50. Marc Durand, « Nécrologie de Jean-René Courtois », Revue archéologique de Picardie, nos 1-2, , p. 5-6 (ISSN 2104-3914, lire en ligne, consulté le ).
    • Portail de l’Aisne
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.