Civray (Cher)
Civray est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Civray.
Civray | |||||
Église Saint-Pierre, XIIe, XVIIe et XIXe. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Bourges | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes FerCher - Pays Florentais | ||||
Maire Mandat |
Sonia Pazos-Monvoisin 2020-2026 |
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Code postal | 18290 | ||||
Code commune | 18066 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
906 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 58′ 05″ nord, 2° 10′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 125 m Max. 162 m |
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Superficie | 40,87 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bourges (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chârost | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Géographie
Appartenant au Pays florentais, la commune de Civray est constituée de cinq villages : Bois-Ratier, Civray bourg, Entrevins, la Chapelle du Puits et le Coudray[1].
La commune fait partie du canton de Chârost, même après 2015[2].
La culture de la lentille verte du Berry[3] est présente dans la commune.
Localisation
Chârost | Plou | Villeneuve-sur-Cher | ||
Saugy | N | Saint-Florent-sur-Cher | ||
O Civray E | ||||
S | ||||
Saint-Ambroix | Primelles | Lunery |
Urbanisme
Typologie
Civray est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,3 %), forêts (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), zones urbanisées (1,4 %)[9].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Civray est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].
Risques naturels
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[12]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 514 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 501 sont en en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[10].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].
Transport
Bus
La commune est desservie par la ligne TER Centre-Val de Loire : Châteauroux ↔ Bourges et par la ligne V du Réseau de mobilité interurbaine[15].
Toponymie
Le nom de la localité est attestée sous les formes Civraicum[16] et de Civraico en 1163[17], Sivray en 1180, Syvriacum et de Syvriaco entre 1185 et 1217[17], Sevrae le Champenois en 1228, Civray le Campanoix en 1534.
Ce toponyme semblerait dériver de l'anthroponyme gallo-romain Severius[17].
Histoire
Ce village était situé sur la voie romaine reliant Bourges à Argenton-sur-Creuse.
Héraldique
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Les armoiries de Civray se blasonnent ainsi :
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Politique et administration
Liste des maires
Démographie
La communauté de Civray est en crise démographique au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 136 feux en 1709 à 126 en 1726[20]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2019, la commune comptait 906 habitants[Note 3], en diminution de 10,12 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre, XIIe, XVIIe et XIXe siècles, romane. L'église est un édifice du XIe siècle et est de style roman. La nef et le chœur ont été restaurés au XVe siècle, le clocher-porche est du XIIe. Cette église était autrefois sous le patronage de l'abbaye de Saint-Sulpice de Bourges. Une petite pièce à l'entrée de l'église aurait servi de dormitorium (dortoir) aux pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1661, le clocher a été frappé par la foudre et a alors été remplacé par l'humble clocheton actuel. Avant la Révolution, l'église possédait trois autels, de Notre-Dame, de saint Pierre et de saint Eloi.
- Grange des Dîmes, XVe siècle. Possession de l'abbaye Saint-Sulpice, la grange des Dîmes de Civray est un vaste bâtiment à porte charretière simple, sans auvent.Certaines fenêtres à meurtrières des extrémités sud-ouest et nord-est, ainsi qu'une porte en plein cintre, datent peut-être du XVe siècle. Bien que l'édifice possède des murs porteurs d'une épaisseur de 1,40 mètre, plusieurs jambes de force de la charpente prennent appui sur des corbeaux ou des colonnes baguées en pierre.
- Chapelle Notre-Dame de Sérigny, inscrit dans sa presque intégralité monument historique depuis 2006, était une chapelle annexe à l'église Saint-Pierre. La nef a été construite au XIIe siècle et restaurée au XVe siècle[26].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Fiche de la commune », sur www.cc-fercher.fr (consulté le ).
- Décret no 2014-206 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Cher
- Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Lentilles vertes du Berry, consulté le 11 novembre 2014.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Civray », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
- Dans les archives de l'abbaye de Saint Sulpice.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 494 - (ISBN 2600028838).
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (n° 114), p. 168
- Zeller, op. cit., p. 145 et 153
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Monuments historiques : Chapelle Notre-Dame de Sérigny, Culture.gouv.fr, 26 mars 2010
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Site de la commune :
- Portail du Centre-Val de Loire
- Portail des communes de France