Claudia Cardinale
Claudia Cardinale (/klodja kaʁdinal/[alpha 1] ; en italien : /ˈklaudja kardiˈnale/[alpha 2]), est une actrice et mannequin italienne[2] francophone, née le à La Goulette (Tunisie).
Pour les articles homonymes, voir Cardinale (homonymie).
Ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO |
---|
Naissance | |
---|---|
Nom de naissance |
Claude Joséphine Rose Cardinale |
Surnom |
C. C |
Nationalité | |
Domiciles | |
Formation | |
Activités | |
Période d'activité |
Depuis |
Conjoint |
Franco Cristaldi (de à ) |
Taille |
1,73 m |
---|---|
Cheveux | |
Yeux |
Bruns (d) |
Genre artistique |
Western (en) |
Site web | |
Distinctions | Liste détaillée Commandeur des Arts et des Lettres Golden Orange Best Actress Award David di Donatello de la meilleure actrice principale Prix Flaiano Commandeur de la Légion d'honneur Steiger Award (en) Ruban d'argent de la meilleure actrice dans un second rôle Ruban d'argent de la meilleure actrice ( et ) Lion d'or pour la carrière () Commandeure de l'ordre du Mérite de la République italienne () David di Donatello pour la carrière () Ours d'or d'honneur () Grand officier de l'ordre du Mérite de la République italienne () |
Films notables | |
Archives conservées par |
Véritable sex-symbol des années 1960, elle a joué dans de nombreux films à succès, notamment dans les films Le Pigeon (1958), Le Guépard (1963) et Il était une fois dans l'Ouest (1968).
Biographie
Jeunesse et débuts
Claude Joséphine Rose Cardinale[3] naît à Tunis à l'époque du protectorat français, dans un immeuble de l'avenue Jules-Ferry (aujourd'hui avenue Habib-Bourguiba), le « Foyer du combattant », derrière le quartier de la Petite Sicile. Son père, François, est ingénieur technique à la compagnie des chemins de fer de Tunis[4]. Elle est l'aînée d'une fratrie de quatre enfants avec Blanche, Bruno et Adrien élevés par sa mère Yolande Greco[4]. Ses grands-parents paternels et maternels sont originaires de Sicile[3].
Garçon manqué et enfant sauvage, elle est fascinée comme beaucoup d'adolescentes de sa génération par Brigitte Bardot, et admire Marlon Brando[4],[2]. Elle étudie au lycée Cambon, rue de Marseille. Le sicilien est la langue parlée dans sa famille et le français la langue apprise pendant sa scolarité, de sorte que, bien qu'étant de nationalité italienne[2], elle n'apprend l'italien qu'à l'âge adulte, afin de pouvoir tourner[3].
Ses premiers contacts avec le cinéma ont lieu en 1955 à Venise, durant la Biennale, au cours d'un voyage qui lui a été offert après qu'elle a gagné, à 17 ans, l'élection de « la plus belle Italienne de Tunis », concours de beauté organisé par l'office du cinéma italien[3]. Cependant, désirant être institutrice, elle décline toutes les propositions qui lui sont faites et ne fait qu'une brève apparition dans un court métrage, Anneaux d'or[5] de René Vautier, où elle joue le rôle d’une Arabe, et une autre, Goha de Jacques Baratier, avec Omar Sharif débutant, où elle est également une Arabe voilée[2].
Violée à l'âge de 19 ans[alpha 3], elle refuse de se faire avorter et c'est ce qui la pousse à s'engager dans le cinéma pour gagner sa vie et être indépendante dans le but de pouvoir élever son fils Patrick[2].
Ses véritables débuts dans un long métrage se font en 1958 dans Goha de Jacques Baratier et surtout Le Pigeon de Mario Monicelli, sous l'égide du producteur Franco Cristaldi, qu'elle épouse en 1966.
Révélation internationale (années 1960)
Dans les années 1960, on la retrouve à l'affiche de nombreux succès critiques et publics. De célèbres et nombreux réalisateurs tiennent à sa présence devant leurs caméras. Ce sont notamment Mauro Bolognini, Abel Gance, Luchino Visconti, Henri Verneuil, Philippe de Broca, Luigi Comencini, Federico Fellini, Blake Edwards, Henry Hathaway et Sergio Leone. Avec le drame La Fille à la valise de Valerio Zurlini, elle devient « la petite fiancée de l'Italie[6] ».
À cause de sa voix rauque et de son italien alors approximatif, l'actrice est systématiquement doublée dans ses films, jusqu'à Huit et demi[7]. Dans la version italienne originale du film Le Guépard, elle est doublée par Solvejg D'Assunta (it). Sur le tournage, Claudia Cardinale parle le français dans les scènes avec Alain Delon, l'anglais avec Burt Lancaster et l'italien dans ses autres scènes. Ces doublages ont eu une conséquence négative au début de sa carrière, car pour le film La Fille à la valise, elle reçoit le ruban d'argent de la meilleure actrice, qui lui est aussitôt retiré, le jury s'étant rappelé après coup que le règlement interdit aux lauréats d'être doublés[7].
Sa présence aux côtés d'Alain Delon dans Rocco et ses frères et dans Le Guépard de Visconti, et aux côtés de Jean-Paul Belmondo dans Cartouche la font connaître du public français, alors que le succès aux États-Unis et la renommée internationale lui viennent en 1963 avec Huit et demi de Federico Fellini puis, en 1964, avec Le Plus Grand Cirque du monde d'Henry Hathaway ; ils se confirment en 1968 par Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Leone (où elle joue le rôle de Jill McBain).
Diversification et confirmation (années 1970-1980)
Les années 1970 et 1980 la voient alterner les rôles : réalisations italiennes avec Marco Ferreri, Luigi Comencini, Franco Zeffirelli, Marco Bellocchio, Luchino Visconti (sous la direction duquel elle a joué quatre fois) et surtout avec son compagnon (à partir de 1974), le réalisateur et scénariste Pasquale Squitieri ; réalisations françaises avec Christian-Jaque, José Giovanni, Michel Lang, Nadine Trintignant, Diane Kurys ou Robert Enrico ; réalisations internationales avec Jerzy Skolimowski, Mikhaïl Kalatozov, George Cosmatos, Alan Bridges, Werner Herzog ou Blake Edwards.
Sur le tournage difficile des Aventures du brigadier Gérard, elle empêche le renvoi du réalisateur polonais Jerzy Skolimowski en menaçant de quitter le film[8].
Durant les années 1970, elle se prête aussi à une parenthèse discographique qui lui vaut des succès discos en Europe et au Japon avec plusieurs passages télévisés et une large diffusion sur les ondes des radios périphériques en France de titres comme Love affair (classé no 16 au hit-parade), et Sun... I love you[9],[10] en 1977 et en 1978.
Seconds rôles (années 1990-2010)
À partir de la fin des années 1990, Claudia Cardinale réduit le nombre de tournages de films pour se consacrer davantage au théâtre ou à l'écriture.
Dans les années 2000, elle monte sur scène à Paris, interprétant, en 2000, La Vénitienne (anonyme du XVIe siècle) et Doux oiseaux de jeunesse de Tennessee Williams en 2005.
En 1993, elle est membre du jury de la sélection officielle au Festival de Cannes. Par ailleurs, à la Mostra de Venise 1993, elle reçoit un lion d'or saluant sa contribution au patrimoine cinématographique mondial. Cette année marque le début d'une succession de récompenses saluant l'ensemble de sa carrière cinématographique.
L'Italie continue à la saluer : elle reçoit en 1997 un David di Donatello, en 1998 un Prix Flaiano, en 2000 le ruban d'argent d'honneur du Syndicat national des journalistes cinématographiques italiens.
En 1999, elle donne la réplique à Hélène de Fougerolles et à Grégory Fitoussi dans le court-métrage de Félicie Dutertre et François Rabes Un café... l'addition.
Elle enchaîne avec des prix européens : en 2002, l'ours d'or d'honneur au Festival de Berlin mais aussi le prix Platinum du Viareggio EuropaCinema. En 2003, elle est lauréate du prix des acteurs européens au Festival du Film de Ludwigsburg.
Puis c'est la France qui prend le relais : en 2006, elle est lauréate du Prix Henri-Langlois puis en 2008 reçoit l'ordre national de la Légion d'honneur. En 2013, à la 18e cérémonie des prix Lumières 2013, elle est lauréate du prix pour l’ensemble de sa carrière. Son pays d'origine suit rapidement : en 2009, elle reçoit les insignes du grand cordon de l'ordre national du Mérite (Tunisie).
Jusqu'en 2015, elle reçoit une dizaine d'autres récompenses dans des festivals internationaux à travers le monde.
Elle continue de tourner, mais dans des productions beaucoup moins exposées médiatiquement, et souvent pour des seconds rôles.
Vie privée
Après un viol, elle donne naissance discrètement à Londres à un garçon, Patrick, le , alors qu’elle est âgée de vingt ans. Son producteur, Franco Cristaldi, lui conseille de le faire passer pour son petit frère pour ne pas nuire à sa carrière[2],[11]. Alors que son fils a 6 ou 7 ans, elle révèle ce secret pesant à un journaliste[2],[alpha 4]. Le père de l'enfant lui aurait envoyé de nombreuses lettres, toutes déchirées par Cristaldi sans qu’elle le sache[2], et souhaitera des années plus tard le reconnaître, ce que Patrick refusera[2],[12].
Après un mariage malheureux de 1966 à 1975 avec Cristaldi (lequel a adopté Patrick[alpha 4]) qui organise lui-même la cérémonie[alpha 5] sans l'avertir[14], elle est la compagne de 1974 à 2011 du réalisateur Pasquale Squitieri (1938-2017), avec lequel elle a une fille, Claudia. Celle-ci aura un fils, Milo, avec l'artiste plasticien Samon Takahashi.
Les rumeurs sur sa relation, à l'époque, avec Rock Hudson sont en réalité fausses, l'actrice révélant plus tard avoir fait croire à cela pour protéger la carrière de l'acteur car l'homosexualité était plutôt mal perçue[2].
Prises de position
Elle est engagée dans la lutte contre le sida, dans la défense des droits des femmes et des homosexuels. Elle apporte sa contribution à plusieurs causes humanitaires. En 1999, l'UNESCO la désigne « ambassadrice de bonne volonté »[réf. nécessaire].
En 2004, le président français Jacques Chirac la fait nommer présidente du comité créé en vue de la « panthéonisation » de l'écrivaine George Sand (1804-1876) à l'occasion du bicentenaire de sa naissance, ce qui ne se réalisera pas à cause de la forte mobilisation locale (elle est inhumée dans le Berry), nationale et même internationale contre ce projet[réf. nécessaire].
Elle est membre du comité de soutien à la candidature de la socialiste Anne Hidalgo aux élections municipales de 2014 à Paris[15].
Filmographie
Cinéma
- 1958 : Les Anneaux d'or (court métrage) de René Vautier
- 1958 : Goha de Jacques Baratier : Amina
- 1958 : Trois Étrangères à Rome (Tre straniere a Roma) de Claudio Gora : Marisa
- 1958 : Le Pigeon (I soliti ignoti) de Mario Monicelli : Carmelina
- 1959 : Vent du sud (Vento del Sud) de Enzo Provenzale : Grazia Macri
- 1959 : Meurtre à l'italienne (Un maledetto imbroglio) de Pietro Germi : Assuntina
- 1959 : Nous sommes tous coupables (Il magistrato) de Luigi Zampa : l'épouse d'Orlando
- 1959 : Hold-up à la milanaise (Audace colpo dei soliti ignoti) de Nanni Loy : Carmela Nicosia
- 1959 : Les Noces vénitiennes (La prima notte) d'Alberto Cavalcanti : Angelica
- 1959 : Entrée de service (Upstairs and Downstairs) de Ralph Thomas : Maria
- 1960 : La Fille à la valise (La ragazza con la valigia) de Valerio Zurlini : Aïda Zepponi
- 1960 : Les Dauphins (I delfini) de Francesco Maselli : Fedora Santini
- 1960 : Rocco et ses frères (Rocco e i suoi fratelli) de Luchino Visconti : Ginetta
- 1960 : Le Bel Antonio (Il bell'Antonio) de Mauro Bolognini : Barbara Puglisi
- 1960 : Austerlitz d'Abel Gance : Pauline Bonaparte
- 1961 : Le Mauvais Chemin (La viaccia), de Mauro Bolognini : Bianca
- 1961 : Les lions sont lâchés d’Henri Verneuil : Albertine
- 1961 : Auguste de Pierre Chevalier : elle-même (apparition)
- 1962 : Cartouche de Philippe de Broca : Vénus
- 1962 : Quand la chair succombe (Senilità) de Mauro Bolognini : Angiolina Zarri
- 1963 : Huit et demi (Otto e mezzo) de Federico Fellini : Claudia
- 1963 : Le Guépard (Il gattopardo) de Luchino Visconti : Angelica Sedara/Bertiana
- 1963 : La Panthère rose (The Pink Panther) de Blake Edwards : la princesse Dala
- 1964 : Le Cocu magnifique (Il magnifico cornuto) d'Antonio Pietrangeli : Maria Grazia
- 1964 : Les Deux Rivales (Gli indifferenti) de Francesco Maselli : Carla
- 1964 : Le Plus Grand Cirque du monde (Circus World) de Henry Hathaway : Toni Alfredo
- 1964 : La ragazza (La ragazza di Bube) de Luigi Comencini : Mara
- 1965 : Sandra (Vaghe stelle dell'Orsa) de Luchino Visconti : Sandra
- 1965 : Les Yeux bandés (Blindflod) de Philip Dunne : Vicky Vincenti
- 1966 : Les Ogresses (Le fate) de Mauro Bolognini : Armenia
- 1966 : Les Centurions (Lost Command) de Mark Robson : Aïcha
- 1966 : Les Professionnels (The Professionals) de Richard Brooks : Mrs. Maria Grant
- 1967 : Comment réussir en amour sans se fatiguer (Don't Make Waves) d'Alexander Mackendrick : Laura Califatti
- 1967 : Une rose pour tous (Una rosa per tutti) de Franco Rossi : Rosa
- 1968 : La amante estelar d'Antonio de Lara (court-métrage)
- 1968 : La Mafia fait la loi (Il giorno della civetta) de Damiano Damiani : Rosa Nicolosi
- 1968 : Tous les héros sont morts (The Hell With Heroes) de Joseph Sargent : Elena
- 1968 : Il était une fois dans l'Ouest (C'era una volta il West) de Sergio Leone : Jill McBain
- 1968 : Un couple pas ordinaire (Ruba al prossimo tuo) de Francesco Maselli : Esmeralda Marini
- 1969 : Les Conspirateurs (Nell'anno del Signore) de Luigi Magni : Giuditta Di Castro
- 1969 : La Tente rouge (Красная палатка) de Mikhaïl Kalatozov : l'infirmière Valeria
- 1969 : Certes, certainement (Certo, certissimo anzi probabile) de Marcello Fondato : Marta Chiaretti
- 1970 : Les Aventures du brigadier Gérard (The Adventures of Gerard) de Jerzy Skolimowski : Téresa, comtesse de Moralès
- 1971 : L'Audience (L'udienza) de Marco Ferreri : Aïche
- 1971 : Bello, onesto, emigrato Australia sposerebbe compaesana illibata de Luigi Zampa : Carmela
- 1971 : Popsy Pop de Jean Herman : Popsy
- 1971 : Les Pétroleuses de Christian-Jaque : Marie Sarrazin
- 1972 : La Scoumoune de José Giovanni : Georgia Saratov
- 1973 : Liberté, mon amour ! (Libera, amore mio...) de Mauro Bolognini : Libera Valente
- 1973 : Lucia et les Gouapes (I guappi) de Pasquale Squitieri : Lucia Esposito
- 1973 : Avril rouge (Il giorno del furore) d'Antonio Calenda : Anya
- 1974 : Violence et Passion (Gruppo di famiglia in un interno) de Luchino Visconti : l'épouse du professeur
- 1975 : Histoire d'aimer (A mezzanotte va la ronda del piacere) de Marcello Fondato : Gabriella Sansoni
- 1975 : Une blonde, une brune et une moto (Qui comincia l'avventura) de Carlo Di Palma : Claudia
- 1976 : Pudeurs à l'italienne (Il comune senso del pudore) d'Alberto Sordi : Armida Ballarin
- 1977 : L'Affaire Mori (Il prefetto di ferro) de Pasquale Squitieri : Anna Torrisi
- 1978 : Goodbye et Amen (Goodbye e Amen) de Damiano Damiani : Aliki
- 1978 : Corleone de Pasquale Squitieri : Rosa Accordino
- 1978 : Homicide volontaire (L'arma) de Pasquale Squitieri : Marta Compagna
- 1978 : La Part du feu d'Étienne Périer : Catherine Hansen
- 1978 : Bons Baisers d'Athènes (Escape to Athena) de George Cosmatos : Eleana
- 1979 : La Petite Fille en velours bleu (Little Girl in Blue Velvet) d'Alan Bridges : Francesca Modigliani
- 1980 : Si salvi chi vuole de Roberto Faenza : Luisa
- 1981 : La Salamandre (The Salamander) de Peter Zinner : Elena Leporello
- 1981 : La Peau (La pelle) de Liliana Cavani : la princesse Consuelo Caracciolo
- 1982 : Fitzcarraldo de Werner Herzog : Molly
- 1982 : Le Cadeau de Michel Lang : Antonella Dufour
- 1983 : Le Ruffian de José Giovanni : la baronne
- 1984 : Claretta de Pasquale Squitieri : Clara « Claretta » Petacci
- 1984 : Henri IV, le roi fou (Enrico IV) de Marco Bellocchio : Matilda
- 1985 : La donna delle meraviglie d'Alberto Bevilacqua : Maura
- 1985 : L'Été prochain de Nadine Trintignant : Jeanne
- 1986 : La storia (it) de Luigi Comencini : Ida
- 1987 : Un homme amoureux de Diane Kurys : Julia Steiner
- 1989 : La Révolution française de Robert Enrico et Richard T. Heffron : Yolande-Gabrielle de Polastron, duchesse de Polignac
- 1989 : Hiver 54, l'abbé Pierre de Denis Amar : Hélène
- 1989 : Acte d'amour (Atto di dolore) de Pasquale Squitieri : Elena
- 1990 : Les Cavaliers de la gloire (La batalla de los tres reyes) de Souheil Ben Barka et Outchkoune Nazarov (ru) : Roxelane
- 1991 : Mayrig d'Henri Verneuil : Araxi (Mayrig)
- 1991 : 588, rue Paradis d'Henri Verneuil : Araxi (Mayrig)
- 1993 : Le Fils de la Panthère rose (Son of the Pink Panther) de Blake Edwards : Maria Gambrelli
- 1994 : Elles ne pensent qu'à ça... de Charlotte Dubreuil : Margaux
- 1996 : Un été à La Goulette de Férid Boughedir : elle-même
- 1997 : Sous les pieds des femmes de Rachida Krim : Aya
- 1997 : Riches, belles, etc. de Bunny Godillot (alias Bunny Schpoliansky) : la baronne Mitsy
- 1999 : Un café... l'addition de Félicie Dutertre et François Rabes (court-métrage) : Madame Gigi
- 1999 : Li chiamarono... briganti! de Pasquale Squitieri : Donna Assunta
- 2001 : And Now... Ladies and Gentlemen de Claude Lelouch : madame Falconetti
- 2005 : Le Démon de midi de Marie Pascale Osterrieth : Claudia Cardinale
- 2007 : Cherche fiancé tous frais payés d'Aline Issermann : Elisabeth
- 2009 : Le Fil de Mehdi Ben Attia : Sara
- 2010 : Un balcon sur la mer de Nicole Garcia : la mère de Marc
- 2010 : Sinyora Enrica ile Italyan Olmak d'Ali Ilhan : Signora Enrica
- 2011 : Father de Pasquale Squitieri : Elvira
- 2012 : Gebo et l'Ombre de Manoel de Oliveira : Doroteia
- 2012 : L'Artiste et son modèle de Fernando Trueba : Léa
- 2013 : Joy de V. de Nadia Szold : Signora Morosini
- 2014 : Silent Mountain d'Ernst Gossner : Nuria Calzolari
- 2014 : Effie Gray de Richard Laxton : la vicomtesse
- 2014 : Ultima fermata de Giambattista Assanti : Rosa
- 2014 : Les Francis de Fabrice Begotti : Mina
- 2015 : L'Aveugle et la Cardinale de Frédérick Laurent (court-métrage) : la Cardinale
- 2015 : Twice upon a Time in the West de Boris Despodov : Claudia
- 2015 : Tous les chemins mènent à Rome (All Roads Lead to Rome) de Ella Lemhagen : Carmen
- 2017 : Niente di Serio de Laszlo Barbo : Angela
- 2017 : Nobili bugie de Antonio Pissu : Duchessa
- 2017 : Una gita a Roma de Karin Proia : Marguerite
- 2020 : L'Île du Pardon de Ridha Béhi : Agostina
- 2020 : Bronx d'Olivier Marchal : Catarina Bastiani
Box-office
Film | Années | Réalisateurs | Entrées France |
---|---|---|---|
Il était une fois dans l'Ouest | 1969 | Sergio Leone | 14 862 831 entrées |
Les Centurions | 1966 | Mark Robson | 4 294 756 entrées |
Le Guépard | 1963 | Luchino Visconti | 3 649 498 entrées |
Cartouche | 1962 | Philippe de Broca | 3 610 402 entrées |
Austerlitz | 1960 | Abel Gance | 3 452 012 entrées |
Le Ruffian | 1983 | José Giovanni | 3 392 258 entrées |
Les Professionnels | 1966 | Richard Brooks | 3 213 539 entrées |
Télévision
- 1977 : Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli (mini-série) : la femme adultère
- 1983 : Princesse Daisy de Waris Hussein (téléfilm) : Anabelle de Fourdemont Valenski
- 1986 : Naso di cane de Pasquale Squitieri (téléfilm) : Laura
- 1986 : La storia de Luigi Comencini (téléfilm) : Ida
- 1988 : Blu elettrico de Elfriede Gaeng : Tata
- 1991 : Flash, le reporter-photographe (série télévisée) : Gilda Ricci/Monica Ricci
- 1993 : Mayrig d'Henri Verneuil (série télévisée) : Araxi
- 1997 : Nostromo d'Alastair Reid (série télévisée) : Teresa Viola
- 1997 : Le Désert de feu (Deserto di fuoco) d'Enzo G. Castellari (série télévisée) : Laila
- 1997 : Mia, Liebe meines Lebens (Mia per sempre) de Giovanni Soldati (série télévisée) : Mary O'Sullivan
- 2000 : Elisabeth - Ils sont tous nos enfants de Pasquale Squitieri (téléfilm) : Claude Barde
- 2008 : Hold-up à l'italienne de Claude-Michel Rome (téléfilm) : Cécile
- 2011 : Belmondo, itinéraire… de Vincent Perrot et Jeff Domenech (documentaire) : témoignage
- 2017 : La Loi de Julien de Christophe Douchand : Irène Delamarche
- 2020 : Bulle d'Anne Deluz : Marthe
Voix françaises
Alors qu'elle parle le français, il est arrivé à Claudia Cardinale de se faire doubler par d'autres comédiennes. Par ailleurs, dans sa jeunesse, ne parlant pas très bien italien, elle fut doublée par d'autres actrices dans la version italienne de ses films. Par exemple Le Guépard où sa voix est doublée par la comédienne Solvejg D'Assunta (it).
- Michèle Bardollet dans :
- Autres
- Claire Guibert dans Austerlitz
- Françoise Fechter dans La Panthère rose
- Régine Blaess dans La Tente rouge
- Béatrice Delfe dans La Peau
Théâtre
- 2000 : La Vénitienne, adaptation de René de Ceccatty, mise en scène Maurizio Scaparro, Théâtre du Rond-Point
- 2002 : Comme tu me veux de Luigi Pirandello, mise en scène Pasquale Squitieri, tournée italienne
- 2005 : Doux Oiseau de jeunesse de Tennessee Williams, mise en scène Philippe Adrien, Théâtre de la Madeleine
- 2006 : La Ménagerie de verre de Tennessee Williams, mise en scène Andrea Liberovici, tournée italienne
- 2017 : La strana coppia de Neil Simon, un projet de Pasquale Squitieri, tournée italienne
Distinctions
Décorations
- Grand officier de la Légion d'honneur[16] (France, 2019 ; commandeur en 2008).
- Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (France, 1992)[17].
- Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne[18] (Italie, 2016 ; grand officier en 2002).
- Chevalier de l'ordre du Mérite du Portugal (2001).
- Grand-cordon de l’ordre national du Mérite[19] (Tunisie, 2009).
Récompenses
- David di Donatello 1961 : meilleure actrice dans un drame romantique pour La Fille à la valise (1960).
- Festival du film de Taormine 1961 : lauréate du Prix Golden Orange.
- 1964 : Golden Goblets de la meilleure actrice dans un drame pour La ragazza (La ragazza di Bube) (1963).
- Syndicat national des journalistes cinématographiques italiens 1965 : meilleure actrice principale dans un drame pour La ragazza (La ragazza di Bube) (1963).
- David di Donatello 1968 : David di Donatello de la meilleure actrice dans un thriller pour La Mafia fait la loi (1968).
- David di Donatello 1972 : David di Donatello de la meilleure actrice dans une comédie pour Bello, onesto, emigrato Australia sposerebbe compaesana illibata (1971).
- Syndicat national des journalistes cinématographiques italiens 1982 : ruban d'argent de la meilleure second rôle féminin dans un drame de guerre pour La Peau (La Pelle) (1981).
- Mostra de Venise 1984 : Prix Pasinetti de la meilleure actrice dans un drame biographique pour Claretta (1984).
- Syndicat national des journalistes cinématographiques italiens 1985 : meilleure actrice principale dans un drame biographique pour Claretta (1984).
- 1985 : Golden Globes de la meilleure actrice dans un drame biographique pour Claretta (1984) (Prix en Italie).
- David di Donatello 1988 : lauréate du Prix Alitalia récompensant la meilleure interprète de l’année.
- Festival des films du monde de Montréal 1990 : lauréate du Prix du Festival de la meilleure œuvre au cinéma dans un drame pour Acte d'amour (1990).
- 1991 : Golden Globes de la meilleure actrice dans un drame pour Acte d'amour (1990) (Prix en Italie).
- Golden Goblets 1992 : lauréate du Prix Goblet pour l’ensemble de sa carrière.
- 1993 : Lion d'or à la Mostra de Venise pour l'ensemble de sa carrière
- David di Donatello 1997 : lauréate du Prix David pour l'ensemble de sa carrière
- Une rose lui est dédiée en 1997 sous le nom de 'Claude Cardinale'.
- Flaiano International Prizes 1998 : lauréate du Prix Spécial pour l'ensemble de sa carrière.
- Syndicat national des journalistes cinématographiques italiens 2000 : lauréate du Prix Ruban d'argent d'honneur.
- Festival de Berlin 2002 : lauréate du Trophée Ours d'or d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.
- Viareggio EuropaCinema 2002 : lauréate du prix Platinum pour l’ensemble de sa carrière.
- Festival du Film de Ludwigsburg 2003 : lauréate du Prix des acteurs européens.
- 2006 : lauréate du Prix Henri-Langlois de Vincennes
- Festival international du film de Transylvanie 2009 : lauréate du Prix pour l’ensemble de sa carrière.
- Festival international du film d'Antalya 2010 : lauréate du Trophée Golden Orange de la meilleure actrice dans une comédie dramatique pour Sinyora Enrica ile Italyan Olmak (2010).
- Festival du film de Telluride 2010 : lauréate du Prix Silver Medallion.
- Festival international du film d'Erevan 2010 : lauréate du Prix pour l’ensemble de sa carrière.
- festival du film de Moscou 2011 : lauréate du Prix Aigle d'or d'honneur.
- Festival international du film de Sofia 2011 : lauréate du Prix Sofia Municipality.
- Festival international du film de São Paulo 2012 : lauréate du Prix Leon Cakoff.
- 18e cérémonie des prix Lumières 2013 : lauréate du Prix pour l’ensemble de sa carrière.
- Lecce Festival of European Cinema 2014 : lauréate du Prix Tribute Plate.
- Festival du film de Taormine 2014 : lauréate du Prix Taormina Arte.
- Festival 2 Cinéma de Valenciennes 2014 : Trophée Coup de Cœur
- Festival international du film de Miskolc 2015 : lauréate du Prix pour l’ensemble de sa carrière.
- Plaque d'honneur à La Goulette (2022)[20].
Nominations
- 1964 : Laurel Awards de la nouvelle meilleure actrice (7e place).
- Syndicat national des journalistes cinématographiques italiens 1992 : meilleure actrice principale dans un drame pour La Fille à la valise (1991).
- 2016 : David di Donatello de la meilleure actrice dans un second rôle dans un drame pour Ultima fermata (2014).
Publication
- Mes étoiles (autobiographie), éditions Michel Lafon,
Notes et références
Notes
- Prononciation en français de France standardisé retranscrite selon la norme API.
- Prononciation en italien standard retranscrite selon la norme API.
- En effet son fils Patrick est né en alors qu’elle avait passé 20 ans depuis de la même année.
- Le documentaire d'Emmanuelle Nobecourt précise que c'est au printemps 1967, après son mariage avec Cristaldi fin 1966 à Atlanta, qu'elle fait cette révélation en appelant un journaliste, voir 42 min 30 s. Son fils est alors âgé de huit ans et vient d'être adopté par Cristaldi.
- L'union a lieu le à Atlanta dans l'État de Géorgie, aux États-Unis[13], mais elle ne sera jamais reconnue en Italie, Claudia Cardinale refusant sa validation.
Références
- « http://www.cineressources.net/repertoires/archives/fonds.php?id=cardinale »
- Annick Cojean, « Claudia Cardinale : « Je n’ai eu, dans ma vie, qu’un seul homme » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Aliza S. Wong, Spaghetti Westerns. A Viewer's Guide, Rowman & Littlefield, , p. 118.
- (it) Claudia Cardinale et Anna Maria Mori, Io, Claudia. Tu, Claudia, Frassinelli, , p. 5.
- (en) Anneaux d'or sur l’Internet Movie Database.
- Olivier Rajchman, « Claudia Cardinale, belle du seigneur », sur lexpress.fr, .
- documentaire d'Emmanuelle Nobecourt.
- Jacques Déniel, Alain Keit et Marcos Uzal, Jerzy Skolimowski : signes particuliers, Gennevilliers/Crisnée (Belgique), Yellow Now, 2013?, 256 p. (ISBN 978-2-87340-321-8), p. 103.
- « 45 Tours : Love affair et Sun... I love you », sur encyclopedisque.fr (consulté le ).
- « Classement hit parade français : Love affair », sur infodisc.fr (consulté le ).
- (it) Claudia Cardinale, d'Anna Maria Mori, éd. Frassinelli, 1995, pages 33-4 (ISBN 978-88-7684-337-2)
- « Claudia Cardinale, violée et enceinte à 17 ans : elle se confie sur son secret », sur purepeople.com (consulté le ) — le titre de l’article contient une erreur grossière sur l’âge de l’actrice au moment de son viol car l’enfant est né alors qu’elle avait 20 ans passés.
- documentaire d'Emmanuelle Nobecourt, 42 min 30 s.
- (it) Claudia Cardinale et Anna Maria Mori, Io, Claudia. Tu, Claudia, Frassinelli, , p. 59.
- Bertrand Gréco et Gaspard Dhellemmes, L'Histoire secrète d'une élection capitale, éditions du Moment, 2014, page 154.
- Décret du 13 juillet 2019 portant élévation à la dignité de grand officier
- « Claudia Cardinale », sur lefigaro.fr.
- « Cardinale Sig.ra Claudia », sur quirinale.it, .
- « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 50, , p. 1628 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- « Tunisie : Inauguration de la rue Claudia Cardinale à la Goulette (Photos) », sur kapitalis.com, .
Voir aussi
Articles connexes
Référence littéraire
- Elle est évoquée dans le 161e des 480 souvenirs cités par Georges Perec dans Je me souviens.
Liens externes
- (fr + en + it) Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Ciné-Ressources
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) British Film Institute
- (de + en) Filmportal
- (en) Internet Movie Database
- (en) Rotten Tomatoes
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à plusieurs disciplines :
- (en) Metacritic
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Brockhaus Enzyklopädie
- Deutsche Biographie
- Dictionnaire universel des créatrices
- Enciclopedia De Agostini
- Encyclopædia Britannica
- Encyclopædia Universalis
- Encyclopédie Treccani
- Gran Enciclopèdia Catalana
- Hrvatska Enciklopedija
- Swedish Nationalencyklopedin
- Munzinger Archiv
- Proleksis enciklopedija
- Store norske leksikon
- Visuotinė lietuvių enciklopedija
- Notices d'autorité :
- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
- CiNii
- Bibliothèque nationale de France (données)
- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Service bibliothécaire national
- Bibliothèque nationale de la Diète
- Bibliothèque nationale d’Espagne
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque nationale de Pologne
- Bibliothèque nationale de Pologne
- Bibliothèque nationale d’Israël
- Bibliothèque universitaire de Pologne
- Bibliothèque nationale de Catalogne
- Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale
- Bibliothèque nationale d’Australie
- WorldCat
- Claudia Cardinale en 1961 raconte ses débuts au cinéma (archives de la Télévision suisse romande)
- (en) A Tribute to Claudia Cardinale
- Emmanuelle Nobecourt, « Claudia Cardinale, la créature du secret », documentaire (disponible en ligne du 24/12/2019 au 28/02/2020), sur arte.tv, arte, (consulté le ).
- Portail du cinéma français
- Portail du cinéma italien
- Portail des années 1960
- Portail de l’Organisation des Nations unies
- Portail des femmes et du féminisme
- Portail LGBT