Colombier-Fontaine
Colombier-Fontaine est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Colombier-Fontaine | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Pays de Montbéliard Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Matthieu Bloch 2020-2026 |
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Code postal | 25260 | ||||
Code commune | 25159 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Les Cros [1] | ||||
Population municipale |
1 220 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 159 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 27′ 12″ nord, 6° 41′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 298 m Max. 474 m |
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Superficie | 7,66 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montbéliard (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bavans | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | www.colombierfontaine.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Cros.
Géographie
Colombier-Fontaine se trouve à 14 km de Montbéliard, 36 km de Belfort et 70 km de Besançon.
Communes limitrophes
Lougres, Bavans | ||||
Longevelle-sur-Doubs | N | Étouvans | ||
O Colombier-Fontaine E | ||||
S | ||||
Saint-Maurice-Colombier | Villars-sous-Écot | Écot |
Urbanisme
Typologie
Colombier-Fontaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Colombier-Fontaine, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 2 032 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,3 %), zones agricoles hétérogènes (25,4 %), zones urbanisées (10,3 %), prairies (6,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), eaux continentales[Note 3] (2,4 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Histoire
Premières traces d'habitation
De nombreuses trouvailles archéologiques ont été faites sur le territoire communal depuis le XIXe siècle ; celles-ci montrent que ce lieu a été colonisé par l'homme depuis plus de 2000 ans.
- Au pied des Roches, au sud du village, on découvrit en 1876 divers objets de l'époque néolithique (silex taillés, pointe de flèche) avec un site probablement d'abri sous roche.
- La période romaine a donné des vestiges plus abondants aux Neufs Prés le long de la voie romaine (Vesontio – Epomanduodurum : Besancon-Mandeure). Cette voie est portée sur les cartes dès le XVIIIe siècle (Cassini) et sur les cartes d’état-major. Les premiers témoignages furent trouvés lors du creusement du canal du Rhône au Rhin en 1825, près du village (restes de construction, tuileaux, lacrymatoire en verre contenant un anneau d’or, objets en bronze, fer et médailles). Vers 1885, sur le chemin d'Etouvans, à 1 km, des fouilles ont révélé de nouvelles constructions (avec chaudière en terre, une monnaie de l’empereur Antonin et une petite amphore - musée de Montbéliard).
- En 1870, près du moulin Rayot (usine de filature), on découvrit quelques sépultures barbares isolées, éléments d’un cimetière mérovingien - burgonde probablement plus vaste.
L'origine du nom
Colombier-Fontaine est d'abord nommé Colombier (Colombir et Colombeur dans les chartes du XIIe siècle), Colombier-Supérieur puis Colombier-Savoureux (qui signifie « habitations sur l'eau ») et enfin Colombier-Fontaine à partir du XVIIe siècle tout ceci pour le différencier de Colombier-Châtelot[12]. Il semble que les premiers habitants de Colombier-Fontaine, ainsi que ceux de Villars-sous-Écot soient originaire des tribus bourguignonnes qui s'étaient installées dans la plaine de Mathay[12].
Première mention du village
Selon les historiens, la plus vieille charte mentionnant Colombier-Fontaine serait datée de 1141. Nous n'avons pas retrouvé ce document, mais il parait sûr qu'à cette époque, le village a été du ressort du comté de Montbéliard fondé aux IXe et Xe siècles. Par ailleurs, le 8 janvier 1147, l’archevêque de Besançon, par une charte, y confirme les possessions du prieuré de Lanthenans de l’ordre de saint Augustin[12]. Cette maison religieuse est située entre Colombier-Châtelot et le Lomont, à une distance de 8 km au sud-ouest. Le document dit ceci : « terram de Colombeyr superiori cum molendino », attestant de plus l'ancienneté des moulins sur le petit ruisseau. Un peu plus tard, le 4 mai 1177, une bulle du pape Alexandre III assure les mêmes possessions au même prieuré et désigne « ecclesiam de Colombier cum capella sua de Villar », c'est-à-dire l'église de Colombier avec sa chapelle de Villars-sous-Écot[12]. Il en ressort que Villars-sous-Ecot était à cette époque un hameau peu considérable, dépendant de Colombier-Fontaine[12]. Et il semble bien qu’une paroisse était constituée à Colombier, Villars en était la filiale et l’église-mère devait avoir une certaine importance dès le XIIe siècle, d'ailleurs le patronage de celles-ci bénéficiait aux seigneurs de Neuchâtel qu'ils transmirent en 1316 à Girard et Jacques de Guemonhans, aujourd'hui Goumois (Doubs), puis en 1370 au nouvel hôpital de Blamont[12].
Dix ans après, en 1187, le pape Grégoire VIII confirme également par une autre bulle les biens de l'abbaye de Lieu-Croissant (près de L'Isle-sur-le-Doubs) sur la demande de l'archevêque bisontin Humbert et en particulier des terres « terras in territorio de Colombiers »...
Le fief de Colombier-Fontaine
Colombier-Fontaine fit partie en 1282 du démembrement du comté de Montbéliard qui constitua la seigneurie du Châtelot jusqu'en 1790[13].
À la différence de Colombier-Châtelot qui n’avait pas de fief. Colombier-Savoureux a été très convoité durant le Moyen Âge par les vassaux des Neuchâtel-Bourgogne, et un château y existait qui fut démoli après 1587[12]. Mais, avant eux, avant la formation de la seigneurie du Châtelot, Thierry et Renaud de Trémoins (70) fils de Guillaume, tenaient déjà un fief comtal à Colombier-Fontaine en 1273. En 1298, Wuillemin de Trémoins tenait toujours ce fief, malgré la formation de la seigneurie du Châtelot en faveur des sires de Neuchâtel-Bourgogne en 1282.
On sait aussi que Richard de Neuchâtel-Bourgogne, fils aîné de Thiébaud Ier épousa Marguerite de Montfaucon qui possédait déjà en 1273 Lougres, Etouvans et Colombier-Fontaine. Il est possible que ces terres formèrent sa dot.
En 1284, Humbert de Longevelle écuyer, fils d'Eudes, chevalier, reprit de Thiébaud III de Neuchâtel-Bourgogne un fief à « Colombier-Saveroux » qu'il avait acquis de Simon de Falon, et ce qu'il tenait en fief de Perrin de Montbéliard. Un peu plus tard, en 1299, Villemenet, fils de Joly de Trouvans, reprit du même sire de Neuchâtel ce qu'il avait à « Logres » à « Colombier Saveroux » et à Etouvans. D'autres vassaux des Neuchâtel apparaissent au XIVe siècle avec les seigneurs de Saint-Maurice[14]. Ainsi Jean Sauvageot de Saint-Maurice, chevalier, reprit de Thiébaud IV ce qu'il avait à Colombier-Savoureux, Saint-Maurice, Montussaint et Villars-sous-Ecot, en 1336[12]. Un autre document le mentionne en 1340 et on suit sa descendance en 1380 avec un Jean de Saint-Maurice qui confirma au XIVe siècle l'achat des terres qu'il avait fait auprès du seigneur de Neuchâtel pour Saint-Maurice et colombier-Fontaine[12]. Mais la branche mâle de la famille s'éteignit en 1490 et l’héritage échut à deux filles qui transmirent leurs biens à leurs héritiers.
En 1368, il y avait aussi la famille de Vaîtes. Jehan de Vaîtes et sa femme Marguerite, fille de Thiébaud de Roches, vendirent le meix qu’ils possédaient à Colombier-Fontaine à Thiébaud VI de Neuchâtel[12]. Catherine de Dampierre, épouse de Richard de Scey, donna toutes ses dîmes qui lui revenaient de l'église de Colombier-Fontaine à la chapelle de la Vraie-Croix à L'Îsle[12]. Au début du XVe siècle, deux vassaux des Neuchâtel, les nobles Henri de Villers et Thiébaud Berchenet tenaient des biens à Colombier. D’autres seigneurs en bénéficièrent encore aux XVe et XVIe siècles avant leur réunion au domaine direct du comte de Montbéliard dans le cadre de la seigneurie du Châtelot en 1561.
La réforme
Le XVIe siècle fut marqué par l'introduction de la Réforme, ainsi en 1602 le duc Frédéric de Montbéliard institua Daniel Barthol pasteur à Colombier[13], et par la terrible invasion des Guise pendant l'hiver 1587-1588. D'horribles excès par le pillage, l’incendie et la torture, furent commis par les reîtres du duc de Lorraine. Les mêmes horreurs se répétèrent de 1633 à 1637 pendant la guerre de Trente Ans et durant 3 ans de 1635 à 1638, la peste anéantit la population du village, tant et si bien que la paroisse de Colombier mais aussi celles de Belverne et de Goumois (Doubs) furent supprimées faute d'une population suffisante[13].
Le pays tenta de se reconstruire mais de nouvelles menaces apparaissaient à l'horizon avec la conquête par la France de la Franche-Comté en 1674. Cela entraîna pour Colombier-Fontaine et la seigneurie du Châtelot des tribulations à la fois politiques et religieuses et qui se traduisirent de toute manière par une annexion française « de facto » en avril et mai 1700[15]. Dès lors, sur le plan administratif et souverain, le droit du roi prévalut sur le droit du prince de Montbéliard qui, après une période de séquestre jusqu’en 1748, ne retrouva que les droits utiles, mineurs, d’un vassal vis-à-vis d’un suzerain tout puissant.
L'annexion à la France
En 1789, le prince de Montbéliard, seigneur du Châtelot, perdit tous ses droits seigneuriaux avec leurs revenus. En 1790, la seigneurie fut également supprimée et la commune de Colombier-Fontaine entra dans le département du Doubs et dans le canton de Mathay. Ce canton fut transféré à Écot en 1800, celui-ci fut supprimé le 19 octobre 1801 et remplacé par le canton de Pont-de-Roide. Les biens ecclésiastiques qui demeuraient à Colombier-Fontaine ceux de l’hôpital de Valentigney, ceux du prieuré de Lanthenans, furent vendus comme biens nationaux vers 1793-94.
Les invasions de 1814 et de 1815 furent néfastes à Colombier-Fontaine qui dut satisfaire à de nombreuses réquisitions et au logement de troupes chez l’habitant. Par contre la guerre de 1870 causa moins d’ennuis au village. Le pont sur le Doubs, construit en pierre en 1863, sauta (3 arches) comme tous les autres de la région en 1870, ce qui protégea d’une certaine manière Colombier-Fontaine et les villages de la rive gauche du Doubs où les Prussiens ne passèrent pas et où restèrent jusqu’en janvier-février 1871 des soldats français. Le pont fut rebâti par l’État en 1873.
La Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Colombier-Fontaine fut marqué par plusieurs faits de résistance en relation avec la « bataille du rail ». Entre Voujeaucourt et Colombier, la ligne de chemin de fer fut plusieurs fois coupée par le maquis en juillet et août 1944. Le pont sur le Doubs sauta encore au moment de la Libération, les 15 et 16 novembre 1944, à la suite des durs combats de Saint-Maurice. Il ne fut reconstruit qu’en 1950.
Héraldique
Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2019, la commune comptait 1 220 habitants[Note 4], en diminution de 10,03 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- L'église Saint-Jean-l'Évangéliste.
- L'église protestante.
Personnalités liées à la commune
- Jean Messagier, peintre, a vécu dans la commune voisine de Lougres, dans un ancien moulin au lieu-dit les Trois Cantons au pied du pont de la combe Charrot qui enjambe le Doubs.
- Matthieu Messagier, poète et fils du précédent, est né à Colombier-Fontaine puis a vécu de 1972 à sa mort dans le moulin de ses parents.
- Arthur Vichot, Champion de France de cyclisme sur route 2013 et 2016, y est né.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- https://www.habitants.fr/doubs-25
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Colombier-Fontaine », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- recherches historiques et statistiques sur l'ancienne seigneurie de Neuchâtel
- Précis historique de la réformation
- Nobiliaire universel de France
- Histoire des diocèses de Besançon
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Voir aussi
Bibliographie
- Histoire des diocèses de Besançon et de saint-Claude, volume 2, Jean-François Nicolas Richard, 1851, p. 380.
- Nobiliaire universel de France ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, volume 6, Nicolas Viton de saint-Allais, Bureau du nobiliaire universel de France, 1815, p. 180.
- Précis historique de la réformation et des églises protestantes dans l'ancien Comté de Montbéliard et ses dépendances, Georges-Frédéric Goguel, 1841, p. 81, 92, 168.
- Recherches historiques et statistiques sur l'ancienne seigneurie de Neuchâtel, au comté de Bourgogne, Jean François N.Richard, 1840, p. 66, 67, 69, 122, 138, 160, 167, 168, 182, 400, 426.
Articles connexes
Liens externes
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