Combat de Cacabelos
Le combat de Cacabelos se déroule le 3 janvier 1809 à Cacabelos, pendant la guerre d'Espagne. L'arrière-garde de l'armée britannique du général Moore, commandée par le général Edward Paget, y repousse les attaques françaises. Le soir, les Anglais peuvent poursuivre leur retraite vers La Corogne. C'est au cours de cet engagement que le général Colbert-Chabanais est tué.
Date | 3 janvier 1809 |
---|---|
Lieu | Cacabelos, Espagne |
Issue | Retraite britannique |
Empire français | Royaume-Uni |
Auguste François-Marie de Colbert-Chabanais † | Edward Paget |
6 000 hommes | 3 000 hommes |
190 tués et blessés | 120 tués et blessés 48 prisonniers |
Batailles
- Durango (10-1808)
- Balmaseda (11-1808)
- Burgos (11-1808)
- Roses (11-1808)
- Espinosa (11-1808)
- Tudela (11-1808)
- Bubierca (11-1808) (es)
- Somosierra (11-1808)
- Cardedeu (12-1808)
- Saragosse (12-1808)
- Sahagún (12-1808)
- Benavente (12-1808)
- Molins de Rei (12-1808)
- Mansilla (12-1808)
- Castelló d'Empúries (01-1809)
- Cacabelos (01-1809)
- Lugo (01-1809)
- Zamora (01-1809)
- Astorga (01-1809)
- La Corogne (01-1809)
- Gérone (05-1809)
Contexte
Après avoir tenté une offensive sur le corps de Soult dispersé au nord-ouest de l'Espagne, l'armée de Moore craint de se faire envelopper par Napoléon qui traverse la sierra de Guadarrama en plein hiver[1]. L'armée britannique amorce alors sa retraite vers la Galice le 24 décembre 1808[2].
Soult et Napoléon font leur jonction à Astorga le 1er janvier 1809[2]. L'Empereur décide de confier la poursuite de l'armée anglaise, qui emprunte la grande route vers La Corogne, au duc de Dalmatie et retourne vers Valladolid puis la France[2].
Forces en présences
Armée britannique
Le général Edward Paget commande l'arrière-garde de l'armée britannique. Il dispose de cinq bataillons d'infanterie[3], tirés des 28e, 52e, 95e, 20e et 91e régiments d'infanterie[4], et d'une batterie d'artillerie[3],[4]. Pigeard indique également la présence d'un régiment de cavalerie[3]. L'ensemble se monte à environ 3 000 hommes pour Smith[4].
Armée française
Les forces françaises arrivent de manière progressive sur le champ de bataille. Dans un premier temps, c'est la brigade de cavalerie légère du général Auguste François-Marie de Colbert-Chabanais (3e hussards et 15e chasseurs), forte d'environ 600 hommes[4], qui engage le combat. Elle est ensuite renforcée par la division de dragons du général Étienne Heudelet de Bierre (17e, 18e, 19e et 27e régiments de dragons), forte d'environ 1 000 hommes et par l'infanterie de la division du général Pierre Hugues Victoire Merle, qui rassemble environ 4 500 hommes[4].
Conséquences
Les Anglais comptent 48 prisonniers et 120 tués et blessés[3],[4]. À la nuit, ils peuvent évacuer le champ de bataille et retraiter sans être inquiétés[4].
Dans le premier assaut, les Français perdent 70 tués et blessés, dont le général Colbert[3], auxquels s'ajoutent environ 120 tués et blessés lors de l'assaut du soir[4].
Notes et références
- Hulot 2003, p. 119
- Gotteri 2000, p. 282
- Pigeard 2004, p. 165
- Smith 1998, p. 277
Bibliographie
- Nicole Gotteri, Le Maréchal Soult, Charenton, Bernard Giovanangeli Éditeur, , 805 p. (ISBN 2-909034-21-6)
- Frédéric Hulot, Le Maréchal Soult, Paris, Pygmalion, , 253 p. (ISBN 2-85704-881-5)
- Alain Pigeard, Dictionnaire des batailles de Napoléon, Tallandier, (ISBN 2-84734-073-4)
- (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book : Actions and Losses in Personnel, Colours, Standards and Artillery, 1792-1815, Londres, Greenhill Books, , 582 p. (ISBN 1-85367-276-9)
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