Combat d'animaux
Les compétitions entre animaux, d'une même espèce (compétition intraspécifique) et/ou entre espèces (compétition interspécifique), existent sans intervention humaine. L'intervention humaine, dans une intention de spectacle de divertissement, relève souvent de cruauté envers les animaux, sans doute à l'exception des courses.
Les combats d'animaux désignent ici principalement des combats d'animaux domestiques ou semi-domestiques organisés par les êtres humains (réputés en être les propriétaires et avoir le droit d'en disposer). Ces combats peuvent être l'occasion de paris sur le vainqueur. La lutte peut aller jusqu'à la mort de l'un des deux adversaires. Au moins dans les pays occidentaux, fortement dénoncés par les sociétés de protection animale, les combats d'animaux sont interdits dans de nombreux pays, mais continuent parfois à être pratiqués.
Prédation
Les animaux, êtres vivants hétérotrophes (se nourrissant de substances organiques), vivent de capture, mise à mort, et consommation d'autres êtres vivants (végétaux, animaux). Les êtres humains sont le plus souvent au sommet de la chaîne alimentaire, ou réseau trophique.
Chez les humains, la pêche et la chasse, toutes méthodes confondues (dont piégeage animal, chasse à la glu, chasse à la palombe), ont longtemps relevé de cette problématique. Elles impliquent souvent la participation d'autres animaux : appât, appelant, appeau, poursuite (Chien de chasse), vénerie, fauconnerie... Le coup de grâce est la mise à mort, par accélération de la fin de la souffrance animale.
Parmi les formes de prédation tenant du zoosadisme :
L'anthropisation (développement des activités humaines), essentiellement par socialisation des animaux, domestication et élevage, a transformé les pratiques, entre autres alimentaires.
La chasse aux œufs est le dernier rappel d'un ancien système de cueillette ou collecte (humaine) de production animale, par recueil de tout ce qui peut occuper un nid ou un terrier.
La consommation d'animaux vivants demeure une pratique alimentaire restreinte.
Protection
La lutte biologique des humains contre les prédateurs ravageurs des cultures : acarien, insecte , puceron, chenille, blatte, criquet pèlerin, rongeurs, lapins, sangliers... Pour défendre les cultures contre les espèces envahissantes (liste des ravageurs des plantes cultivées par type de culture, liste de ravageurs de plantes cultivées, liste des espèces susceptibles d'occasionner des dégâts en France), les humains ont développé des méthodes de contrôle des populations animales par l'humain, dont les plus radicales ou visibles (pour les habitations nhumaines) sont la lutte contre les moustiques et les rongeurs. Cela relève plus globalement des problématiques de commensalisme, agriculture, écosystème, biosphère, écosphère, etc.
Les médecines luttent contre maladies, épidémies, pandémies, où un contexte animal (micro-biologique) est fréquent.
Destruction
Les sacrifices d'êtres vivants (animaux, mais aussi humains) se réalisent lors de rituels religieux de purification, particulièrement funéraires, depuis des millénaires[1],[2] : bouc émissaire, suovetaurile, sacrifice du cheval, taurobole, hécatombe, funérailles Toraja, holocauste, pharmakos.
Dans les temps modernes, la destruction ostentatoire reste limitée, folklorique :
Spectacles
Un certain nombre de spectacles, de performances animalières, plutôt de cirque ou de foire, impliquent des animaux soumis, par une forme de dressage ou domptage : aras et perruches, autruches, chameaux et dromadaires, chats, chiens, colombes, éléphants, grands félins, girafes, lamas, otaries, ours, serpents, singes...
- Spectacle équestre,
- Puces savantes,
- Charmeur de serpents,
- Montreur d'ours,
- Souris danseuses,
- Volière - Parc ornithologique - spectacles d'oiseaux - démonstration de fauconnerie (spectacle de rapaces),
- Parc zoologique - Parc d'attractions et animalier - Parc safari - Plaine africaine : (voir la liste des parcs zoologiques et aquariums de France),
- Delphinarium - Oceanarium,
- (de)Théâtre de singes (et autres (de)animaux sur scène),
- Performances en acrobatie animale ((en)cat training,(en)The Amazing Acro-Cats)...
Il peut s'agir aussi de concours : concours de chants de pinsons (Vinkensport).
Courses
Les courses font partie des compétitions qui n'impliquent pas la mise à mort, et ouvrent à une forme de pari sportif (jeu de pronostics en France).
- (en)Combat de criquets
- (en)Course de cafards
- Course d'escargots
- (en)Course de tortues
- Pacu itiak, course de canards
- (en)Course de pigeons
- (en)Course d'hamsters
- (en)Course de souris (ou de rongeurs)
- Kaninhop, course de lapins
- (en)Course de cochons
- Course de chiens de traîneaux
- Course de lévriers
- (en)Course de chèvres
- (en)Course de buffles au Kerala, ou Kala / Pothu poottu matsaram, ou Kambala
- Karapan sapi, course de buffles à Madura (Indonésie)
- (en)Course de yacks
- Course de chevaux - Polo
- Course de dromadaires
- (en)Course d'éléphants
- Course de dromadaires
Combats
Parmi les plus anciens ou plus connus des combats figurent les venationes ou Hetztheater, jeux de cirque avec et/ou entre animaux, dans l'Antiquité romaine, ou en imitation. Les plus performants des combattants, des funérailles ont existé, ce dont témoigne (entre autres) la (de)tombe des animaux de combat.
Insectes
- (en)Combat d'insectes - (en)Combat d'araignées
- (de)Combats de criquets
Reptiles
Oiseaux
- Les combats de coqs (coq doré), d'origines diverses, sont pratiqués dans le nord de la France, en Chine (et par la diaspora chinoise partout dans le monde) : Kaichon;
Poissons
- Les combats de poissons (combattant du Siam), sont d'origine d'Asie du Sud-Est (Thaïlande, Malaisie, Singapour) ;
Mammifères
- Les combats de chiens (canis lupus) étaient pratiqués en Angleterre au XIXe siècle ;
- Ring français
- Les combats d'étalons ;
- Les combats de béliers ;
- Les combats de vaches, appelés combats de reines ou bataille de reines sont pratiqués dans les Alpes, en Suisse et particulièrement en Valais, ainsi qu'en Val d'Aoste et en Haute-Savoie : Vache d'Hérens.
- Le Donkey-baiting, impliquant l'attaque d'un âne par plusieurs chiens, était pratiqué au Royaume-Uni ;
- Le Horse-baiting qui consiste généralement à faire attaquer un cheval par plusieurs chiens, est un ancien type de divertissement londonien ;
- Le Tōgyū est une discipline de lutte originaire du Japon, opposant deux taureaux de gabarit important ;
- Le Bull-baiting (en), consistant à opposer un taureau à un autre animal, généralement un chien ou plusieurs chiens ;
- Des combats d'animaux opposant notamment un taureau sauvage à un bœuf de Hongrie ou opposant deux ours étaient pratiqués tous les dimanches à Budapest (Hongrie), à la fin du XVIIIe siècle[3] : (de)Bear- und Bullbaiting en (de)Beargarden
- (en)Combat de chameaux
Articles connexes
- Éthologie
- (en)Sacrifice d'animal
- (en)Utilisation des animaux par les êtres humains - (en)Usage d'animaux en combat professionnel
- (de)Animaux en sports - Sport canin - Sport équestre
- AnimalOlympic (1980), film d'animation
- Tauromachie - Corrida - Taureau de combat - Rodéo
- (es)Traînée de pierre (en Cantabrie)
- Cruauté envers les animaux - Droits des animaux - Déclaration universelle des droits de l'animal - Zoosadisme
- Douleur chez les animaux - Souffrance chez les animaux sauvages - Bien-être animal
- Mutilation sur les animaux - Cruauté envers les animaux
- (en)Liste des organisations de protection animale
- Combat de coqs au Japon par Kitao Shigemasa (1772)
- Combat entre un chien et un singe, aquatinte de Thomas Sutherland (1826)
- Combat d'un lion et d'un taureau aux arènes de Roubaix ().
- Combat de coqs à Cuba (vers 1908)
- Un combat de chiens par Thomas Rowlandson (Grande-Bretagne, 1811)
- Bull-baiting en Espagne (1813-1814)
- Combat entre un buffle et un tigre à Java (1868)
- (en)Bull-baiting (Angleterre, XIXe siècle)
Références
- https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01449691/document
- https://www.persee.fr/doc/pica_0752-5656_1998_num_1_1_2282
- Robert Townson, Travel to Hungary, I, G. G. and J. Robinson, London, 1797 ; trad. française intitulé Voyage en Hongrie, paru Chez Poignée, imprimeur-libraire, Paris, 1803, p. 113 (lire en ligne).
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