Contay

Contay est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Contay

La place du marché, le monument aux morts et la mairie

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC du Territoire Nord Picardie
Maire
Mandat
Valérie Deneve
2020-2026
Code postal 80560
Code commune 80207
Démographie
Gentilé Contaysiens
Population
municipale
364 hab. (2019 )
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 00′ 19″ nord, 2° 28′ 38″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 133 m
Superficie 8,41 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Corbie
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Contay
Géolocalisation sur la carte : France
Contay
Géolocalisation sur la carte : Somme
Contay
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Contay

    Géographie

    Description

    Arrêt d'autocar de la Place du marché.

    Contay est un village rural picard de l'Amiénois situé à une vingtaine de kilomètres au nord-est d'Amiens, à une douzaine à l'ouest d'Albert et une quarantaine au sud-ouest d'Arras, sur l'ancienne route nationale 319, actuelle RD 919 reliant Amiens à Arras.

    La localité est desservie en 2019 par les autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[1].

    Le sol et le sous-sol de la commune sont composés de trois ensembles à peu près de même taille, un ensemble argileux situé dans les bas-fonds de la commune, un ensemble siliceux et un ensemble calcaire[2].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Contay
    Hérissart Toutencourt
    Bavelincourt Vadencourt
    Baizieux

    Hydrographie

    La commune est arrosée par l'Hallue, affluent du fleuve côtier la Somme qui s'y jette au niveau de Daours.

    Sur la commune, se trouvent les sources de la Butteresse, affluent de l'Hallue[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Contay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

    La Grande rue.

    Contay est un village rue construit de part et d'autre de la route reliant Amiens à Mailly-Maillet et Arras. Son bâti, ayant échappé aux destructions des deux guerres mondiales, est assez ancien. On y retrouve un riche patrimoine bâti, comme en témoignent les nombreux corps de fermes et les anciens cafés[8],[9].

    Des constructions récentes de maisons individuelles sont venues renforcer l'agglomération.

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83 %), forêts (10,7 %), zones urbanisées (3,9 %), prairies (2,4 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    Les textes anciens nous fournissent Contey (1147), Conttaium (1227), Contai (1174), Contaium (1227), Contiacum (1343)[12],[13]

    Histoire

    En 1471, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, venant faire le siège d'Amiens, passe à Contay avec 30 000 soldats[12].

    En 1507, la descendante de Robert Le Josne, Françoise de Contay épouse Jean d'Humières, gouverneur de Péronne.

    En 1526, le roi de France François Ier séjourne au château de Contay après sa défaite à Pavie[8].

    Lors des Guerres de Religion, vers 1588, après l'assassinat du duc de Guise, les ligueurs de la région picarde, exaspérés, envoyèrent des troupes et des munitions à Contay[12].

    En 1595, la seigneurie de Contay passe à Louis de Crevant, vicomte de Brigneul, gouverneur de Ham et de Compiègne[14].

    Le , sur les ordres du gouverneur de Doullens, le capitaine Pagès commandant la cavalerie de Péronne et monsieur Fay commandant les Volontaires de la Tour de Contay attaquent de nuit le fort d'Hébuterne occupé par les Espagnols[2].

    En 1649, le camp volant[C'est-à-dire ?] du vidame d'Amiens arriva dans la vallée de Contay[12].

    En 1785, un incendie brûle 52 maisons[12].

    Le arrive à Contay le docteur Trannoy pour soigner une fièvre gastro-dynamique qui sévissait depuis deux mois[2].

    Une loi de germinal an X, accorde aux protestants le droit d'exercer leur culte, et de fait, d'avoir des pasteurs et des temples. La présence de la foi réformée est attestée dès le XVIe siècle à l’est d’Amiens, et à la fin du siècle des Lumières à Contay même, mais la communauté se révéla assez importante au XIXe siècle pour qu'on construise un temple (1828), un cimetière (1823), et qu'on organise une école (créée par le conseil académique de la Somme en 1851, et supprimée en 1886)[15],[16]. L'importante population protestante de Contay explique que le premier pasteur officiel du département, Laurent Cadoret, se soit installé à Contay plutôt qu'à Amiens.

    Une première école communale est construite en 1831-1832 sur la place du village par le maçon Augustin Lenoel, sur les plans de l'ingénieur architecte Charles Sordi, pour un coût de 3200 francs de l'époque environ. Elle se dote également en 1852 d'une école de filles, dirigée par une sœur de la Sainte-Famille. Les élèves protestants sont scolarisés à l'école publique lors de la suppression en 1886 de l'école réformée dont disposait leur communauté[17].

    Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, le , le général Faidherbe donne à Contay ses instructions à son état-major à la veille de la bataille de l'Hallue[18].

    Au XIXe siècle, Contay est le siège d'un important marché, notamment pour les bestiaux. L'ampleur de la place du marché et sa dénomination témoignent encore de cette activité commerciale.

    Après la Seconde Guerre mondiale, la commune est décorée de la Croix de Guerre 1939-1945 avec étoile de bronze[19].

    Circonscriptions d'Ancien Régime

    Dans l'ordre religieux, la paroisse catholique de Contay relevait du doyenné de Mailly, archidiaconé et diocèse d'Amiens.

    En ce qui concerne l'administration civile, fiscale et militaire, le village relevait de la prévôté de Beauquesne et du bailliage d'Amiens jusqu'en 1748, puis du bailliage et siège présidial d'Amiens ; une partie du village relevait de la prévôté de Fouilloy, bailliage d'Amiens. L'ensemble faisait partie de l'élection de Doullens, intendance de Picardie; grenier à sel de Corbie[12].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Villers-Bocage[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Contay est désormais rattachée au canton de Corbie.

    Intercommunalité

    Contay était membre de la communauté de communes Bocage Hallue, créée fin 1999.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes du Territoire Nord Picardie, dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1798 1798 Louis François Renard    
    octobre 1800 janvier 1801 Jean-Baptiste Pluvion    
    février 1802 février 1805 Augustin Ernault    
    1858 1876 Auguste Renard    
    1878 décembre 1880 Eloi Octave Dhaille    
    1881 décembre 1887 Marie Joseph Boulanger    
    1889 avril 1894 Arthur Langlet    
    1901 décembre 1906 François Darras    
    juillet 1908 1912 Eugène Boivin    
    1913 1945 Amédé Anatole Flament    
    1945 1947 Virgile Devauchelle    
    juin 1948 1995 Arthur Alfred Henri Carnoy    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mai 2020 Gérard Boivin   Réélu pour le mandat 2014-2020[21],[22]
    mai 2020[23] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Valérie Deneve    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

    En 2019, la commune comptait 364 habitants[Note 3], en augmentation de 2,82 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6304817337659699851 0231 0461 042
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    940910770699645594574567519
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    483445420377358331317339287
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    294301285294333353374365366
    2019 - - - - - - - -
    364--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune fait partie du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) du Mont-Fay qui rassemble les enfants de Warloy-Baillon et de Contay. Il comptait 4 classes en 2016, deux dans chaque commune[27],[28].

    Sports

    La commune dispose d'un terrain de football.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La mairie.
    • Mairie de Contay, important bâtiment en briques à étage carré, sur solin de grès. La façade, ornée de deux bandeaux et d'une corniche denticulée, est couronnée par un fronton triangulaire. Sur le toit se dressent deux épis de faîtage.
    Elle est construite de 1877 à 1882 comme mairie-école par Adolphe Dufossé, entrepreneur à Saint-Gratien, sur les plans de l'architecte amiénois Alphonse Sévin. En cours de chantier, le conseil municipal décide d'augmenter l'emploi de la pierre afin de ne pas être en reste du presbytère voisin. Une partie du coût est financée par la commune de Vadencourt, réunie à Contay pour le service de l'instruction primaire. Un préau et une buanderie sont ajoutés en 1906 par l'architecte amiénois Alfred Cuvillier. Les réparations consécutives aux dommages de guerre sont menées de 1920 à 1923 par l'entrepreneur Tant, selon le devis de l'architecte Mézelle, tous les édifices de la place ayant souffert des explosions. En 1966, un petit bâtiment est ajouté au sud pour relier l'ancienne dépendance à la mairie-école, l'ensemble formant actuellement un logement[17].
    • Château de Contay, 4 rue du Château[29] :
      Le château de Contay se trouve en bordure de la route d'Amiens à Arras qui constitue la rue principale du village. Il est entouré d'un parc de cinq hectares, délimité par un mur d'enceinte en calcaire et en brique.
    En 1595, le château se trouvait en bordure de l'Hallue, plus près de l'église que l'édifice actuel. Il aurait été détruit vers 1636, au moment du siège de Corbie. En 1702, le domaine fut acheté par Barthelemy d'Amiens. Cette famille le fit construire le château actuel en 1753 pour Barthélémy d'Amiens, ou pour son gendre Gilbert Morel de Bécordel. Les chambres au premier étage conservent encore des boiseries du XVIIIe siècle, d'un style assez dépouillé. Les pièces d'apparat en revanche, ont été redécorées sous le Second Empire
    L'édifice actuel est donc un exemple d'architecture du XVIIIe siècle. Le corps de logis présente un plan en U. À l'ouest du corps de logis s'élève un corps de ferme dont l'entrée est marquée sur la rue par un porche en craie. Cette ferme comporte plusieurs bâtiments du XVIIIe siècle : le logis du fermier[30], une écurie et un pigeonnier de plan octogonal[14],[31],[32]. La façade et les toitures sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2010 puis en 2015. Une collecte est organisée pour la rénovation de la ferme du château[33]
    • Église paroissiale Saint-Hilaire
      L'église est dédiée à saint Hilaire. Elle se compose d'une nef à deux vaisseaux, d'un transept et d'un chœur avec abside à trois pans. La tour du clocher est accolée au portail, du côté nord. La façade est formée d'un mur pignon dont le portail est surmonté d'une large fenêtre. Les remplages flamboyants de celle-ci et quadrilobes de la balustrade, au-dessus du portail, sont des réfections effectuées en 1862. À la même date, la partie supérieure du clocher alors « surchargée d'une masse de briques aussi pesante que disgracieuse » a été remplacée par une flèche[34].
    • Temple protestant
    Le temple est édifié en 1829, grâce à une subvention de Charles X, sur un terrain acquis par la communauté protestante en 1828. La dédicace a lieu le . En 1867, des réparations urgentes doivent être effectuées, car les fondations se sont affaissées, occasionnant des lézardes. Ainsi, la porte d'entrée est murée en 1868. Elle se trouvait alors sur le pignon ouest de l'édifice. En 1870, le temple est restauré par Jules Vérité, menuisier de Contay, sur les plans de l'architecte amiénois Leullierelle, l'entrée primitive est remplacée par une rosace ornée d'un pentagramme inversé, et l'on crée une nouvelle entrée en construisant un porche à péristyle, avec un petit fronton triangulaire, sur la façade donnant sur la Grand-Rue, donnant ainsi au temple l'allure appropriée à un culte reconnu par l'Etat[35].
    Le temple est un édifice néo-classique de plan rectangulaire, en briques, comportant un soubassement en grès. On peut y lire la date de 1828, portée en fers d'ancrage[36],[37],[38],[39].
    Le temple protestant.
    • Cimetière protestant, chemin rural de Daours à Vadencourt, près de l'Hallue, face au cimetière catholique.
      Contay est la seule commune de l'ancien canton de Villers-Bocage à disposer d'un cimetière protestant.
    En application du décret du 23 prairial an XIII, les maires de Contay s'opposèrent à partir de 1805 à l'inhumation des protestants dans le cimetière communal, un terrain leur ayant été attribué au nord du village. Mais ce site ne satisfaisait pas la communauté, et les tensions étaient vives. Le cimetière actuel fut finalement créé en 1823, sur un terrain accepté par le pasteur Cadoret et la communauté protestante de Contay.
    C'est un enclos triangulaire entouré de haies, comportant plusieurs tombes où sont gravés des versets bibliques[40]
    • Cimetière militaire britannique, à l'entrée du village de Contay sur la D23 en venant d'Amiens. Il abrite la sépulture de 1133 soldats, dont 698 du Royaume Uni, 414 canadiens, 29 australiens et 1 d'Afrique du Sud[41],[42].
    • Monument aux morts[43].
    • Maison de maître, 1 rue Neuve, construite à la fin du XIXe siècle pour Arthur Langlet, ancien maire de Contay, décédé en 1898[44].
    • Ancienne auberge, 15, Grande rue, construite vers 1820[45]
    • Statue Notre-Dame de la Route
      Édifiée en 1955, sous l'impulsion du curé du village, l'abbé Léon Wattiez[46].

    Personnalités liées à la commune

    • Le plus ancien seigneur connu est Raoul de Contay, en 1138[8].
    • Laurent Cadoret, s'installa à Contay en 1822, premier pasteur protestant officiel du département[47]
    • Paul-Barnabas Cadoret, son fils, né le à Contay, mort le à Montmeyran (Drôme). Aumônier en chef protestant de la défense de Paris en 1870-71, chevalier de la Légion d'honneur en 1871[48].

    Contay dans les arts

    Le Sire de Contay est cité dans le roman de Walter Scott Anne de Geierstein, souvent traduit en français sous le titre de Charles le Téméraire[49].

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
    fascé d'argent et de gueules à la bordure d'azur.


    Pour approfondir

    Bibliographie

    • E. Héren et L. Ledieu, « Contay », dans Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, t. III : Arrondissement d'Amiens, cantons d'Oisemont, Picquigny, Poix el Vtllers-Bocage, Paris, A. Picard, (lire en ligne), p. 573-579, lire en ligne sur Gallica.
    • François Ansart, Histoire des églises de la vallée de l'Hallue, Amiens, Édité à compte d'auteur, , 74 p. (BNF 37173925), consultable à la bibliothèque municipale d'Amiens Louis Aragon, cote 18568 Pic 6318.

    Liens internes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. Monsieur Boulfroy, instituteur, 1899, Notice géographique et historique sur la commune de Contay (lire en ligne).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « Bienvenue à Contay », Visiter / Communes du territoire, sur https://www.tourisme-territoirenordpicardie.com (consulté le ).
    9. « Maisons et fermes », notice no IA80000125, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. E. Héren et L. Ledieu, op. cit. en bibliographie.
    13. Jacques Garnier, « Dictionnaire topographique du département de la Somme », Mémoire de la Société des antiquaires de Picardie, 3e série, t. I, , p. 252 (lire en ligne [flash], consulté le ), disponible aux archives départementales du département de la Somme, Amiens, microfiche : 130/269.
    14. Itinéraires du Patrimoine, livret no 182 (Direction régionale des Affaires culturelles de Picardie)
    15. Judith Förstel, Sandrine Platerier, « Le canton de Villers-Bocage : le territoire de la commune de Contay », Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
    16. Jacqueline Pluchery-Bion, « Les Protestants de Contay », Histoire et traditions au Pays des Coudriers, no 1, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    17. Judith Förstel, Sandrine Platerier, « Mairie-école de Contay », Région Hauts-de-France - Inventaire général., (consulté le ).
    18. Henry Daussy, Comment le cheval de Faidherbe ne lui fut pas rendu par les Prussiens, Amiens, Yvert, coll. « Extrait des Mémoires de l'Académie d'Amiens », , 24 p. (lire en ligne), p. 4, lire en ligne sur Gallica.
    19. « Communes décorées de la CRoix de Guerre 1939-1945 » [PDF], Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), (consulté le ), p. 44.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    22. « Liste des maires de la Somme » [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    23. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    27. « Warloy-Baillon (80) L’école va perdre une classe : Faute d’effectif suffisant, le RPI s’apprête à perdre une classe à la rentrée prochaine. Un coup dur pour les parents d’élèves et l’équipe enseignante. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    28. « Regrouper les classes pour sauver l’école de Warloy-Baillon : Une réunion doit se tenir la semaine prochaine à l’inspection académique au sujet de l’avenir du RPI du Mont-Fay. Les parents d’élèves restent mobilisés », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    29. (en) Site du château
    30. Ferme.
    31. Förstel Judith, Platerier Sandrine, « Château de Contay », Région Hauts-de-France - Inventaire général., (consulté le ).
    32. « Château », notice no IA80000123, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. « Ensemble, sauvons la ferme du Château de Contay », sur https://dartagnans.fr/ (consulté le ).
    34. « Eglise paroissiale Saint-Hilaire », notice no IA80000124, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. Leullier, architecte, « Temple protestant. Plan d'ensemble du projet de péristyle », Série O (documents numérisés), Archives départementales de la Somme, vers 1870 (consulté le ).
    36. Itinéraires du patrimoine, livret no 181 (Direction régionale des Affaires culturelles de Picardie
    37. Judith Förstel, Sandrine Platerier, « Temple de Contay », Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
    38. Marc Nadaux, « Contay – 80 – Temple protestant », Images de Picardie - CanopÉ de l'académie d'Amiens (consulté le ).
    39. « Le Temple de Contay : construit en 1828-29 », Église réformée de la Somme, (consulté le ).
    40. Judith Förstel, Sandrine Platerier, « Cimetière protestant de Contay », Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
    41. Devillers Bruno et Martine Aubry, « Contay (80560) - Monument militaire - Nécropole », sur https://monumentsmorts.univ-lille.fr, (consulté le ).
    42. « Cimetière britannique de Contay », Mémorial virtuel de guerre du Canada, Anciens combattants Canada, (consulté le ).
    43. Bruno Devillers, « Contay (80560) - Monument aux morts », sur https://monumentsmorts.univ-lille.fr, (consulté le ).
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    46. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, 2003, F. Paillart Éditeur
    47. Anne Ruolt, « Le pasteur Laurent Cadoret (1770-1861) et une de ses œuvres: l'école du dimanche de Luneray », Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français, vol. 158, octobre-novembre-décembre 2012, p. 703-741 (présentation en ligne).
    48. « Pasteur Paul Barnabas Cadoret », base Léonore, ministère français de la Culture.
    49. Walter Scott, Charles le Téméraire : Edition revue et corrigée, Paris, Librairie d'éducation Amable Rigaud, , 324 lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5626183g/f203.item.r=contay, sur lire en ligne sur Gallica.
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