Coren

Coren [koʁɛ̃][1], dénommée localement Coren-les-Eaux, est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. En auvergnat, elle se nomme Corin, prononcé Couri, forme relevée sur place en 2004.

Coren-les-Eaux redirige ici.

Coren

L'ancienne gare.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Saint-Flour Communauté
Maire
Mandat
Patricia Roches
2020-2026
Code postal 15100
Code commune 15055
Démographie
Gentilé Corentiens, Corentiennes
Population
municipale
442 hab. (2019 )
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 04′ 41″ nord, 3° 06′ 29″ est
Altitude Min. 854 m
Max. 1 153 m
Superficie 16,86 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Flour
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Flour-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Coren
Géolocalisation sur la carte : France
Coren
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Coren
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Coren

    Géographie

    Localisation

    La commune de Coren se trouve dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes[2].

    Elle se situe à 75 km par la route[Note 1] d'Aurillac[3], préfecture du département, et à km de Saint-Flour[4], sous-préfecture

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Mentières (2,6 km), Andelat (4,1 km), Tiviers (4,4 km), Saint-Flour (5,0 km), Roffiac (6,1 km), Talizat (6,3 km), Rézentières (6,3 km), Vieillespesse (6,5 km).

    Urbanisme

    Typologie

    Coren est une commune rurale[Note 3],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 1],[I 2].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), forêts (10,7 %), terres arables (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), zones urbanisées (2,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 229, alors qu'il était de 213 en 2013 et de 217 en 2008[I 3].

    Parmi ces logements, 81,8 % étaient des résidences principales, 11,6 % des résidences secondaires et 6,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,6 % des appartements[I 4].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Coren en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11,6 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,5 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].

    Le logement à Coren en 2018.
    Typologie Coren[I 3] Cantal[I 6] France entière[I 7]
    Résidences principales (en %) 81,8 67,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 11,6 20,4 9,7
    Logements vacants (en %) 6,7 11,9 8,2

    Toponymie

    Sur des documents anciens, on trouve les toponymes Core, Corentz, Corentum, Couren[10].

    Le nom utilisé localement est Coren-les-Eaux, en référence à une source d’eau ferrugineuse exploitée à l’époque gallo-romaine. Le nom officiel est toutefois Coren[1]. En 2022, la préfecture exerce une pression sur la maire du village pour « exiger le retrait de la mention Coren-les-Eaux du site Internet, de Wikipédia, de la signalétique et de l’annuaire des maires du Cantal »[11].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Coren est membre de l'intercommunalité Saint-Flour Communauté[12], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Flour. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Flour, au département du Cantal, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[12].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Flour-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[12], et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[14].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Coren, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[15] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[16]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les vingt-deux candidats en lice[17], neuf sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 85,38 %. Les deux conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 76,44 %[18]. Patricia Rochès, maire sortante, est réélue pour un nouveau mandat le [19].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[20]. Un siège est attribué à la commune au sein de Saint-Flour Communauté[21].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 André Salles    
    mars 2008 avril 2014 Aline Monteil    
    avril 2014 En cours
    (au 13 août 2020)
    Patricia Rochès ECO,
    proche de l'UDI[22]
    puis En Marche ![23]
    Auteur et éditeur

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

    En 2019, la commune comptait 442 habitants[Note 5], en augmentation de 7,02 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    537428535491590577588602566
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    534509525476448478462475448
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    513465445417388371319306301
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    307262276401419407433437417
    2017 2019 - - - - - - -
    434442-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    La commune, dont la moyenne d'ensoleillement se situe autour de 1900 heures, a l'autorisation de produire les vins suivants : Le Comté Tolosan blanc, Le Comté Tolosan rosé, Le Comté Tolosan rouge.[réf. nécessaire]

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre, construite dans la seconde moitié du XIXe siècle ;
    • Source Font de Vie : son eau minérale naturelle est réputée pour activer les fonctions digestives. Cette fontaine minérale ferrugineuse, très recherchée, débouche au milieu du ruisseau de la Roussière ;
    • Ancienne gare de Coren sur la ligne de Beaumont-Loriat à Saint-Flour ;
    • Col de la Fageole.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Site de l'Insee

    1. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    2. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    3. « Chiffres clés - Logement en 2018 à Coren » (consulté le ).
    4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Coren - Section LOG T2 » (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Coren - Section LOG T7 » (consulté le ).
    6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Oliver Razemon, « Je ne sais plus où j’habite : ces communes qui changent de nom », sur lemonde.fr, .
    2. « Métadonnées de la commune de Coren », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Coren et Aurillac », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Coren et Saint-Flour », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Coren », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. « Patrimoine et curiosité », sur site officiel de la commune (consulté le ).
    11. « Je ne sais plus où j’habite : ces communes qui changent de nom », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
    12. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Coren », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Saint-Flour Communauté - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
    14. « Découpage électoral du Cantal (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    15. Article L. 252 du Code électoral
    16. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur https://www.vie-publique.fr/, (consulté le )
    17. « Candidatures au 1er tour pour Coren », sur site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    18. « Résultats du 1er tour pour Coren », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
    19. « Répertoire national des élus - version du 3 septembre 2020 », sur https://www.data.gouv.fr/ (consulté le )
    20. « Conseillers communautaires : les règles de l'élection », sur https://www.vie-publique.fr/ (consulté le )
    21. « Liste des membres ded ela Communauté de communes », sur saint-flour-communaute.fr (consulté le )
    22. La candidature émancipée de Patricia Rochès., sur lamontagne.fr
    23. Élections législatives de 2017 - Cantal., sur politiquemania.com
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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