Cornillac (Drôme)

Cornillac est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

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Cornillac

Église de Cornillac.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Yoann Gronchi
2020-2026
Code postal 26510
Code commune 26104
Démographie
Gentilé Cornillacais, Cornillacaises
Population
municipale
89 hab. (2019 )
Densité 4,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 26′ 38″ nord, 5° 23′ 13″ est
Altitude Min. 471 m
Max. 1 455 m
Superficie 19,44 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription

Rémuzat (avant mars 2015)

Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cornillac
Géolocalisation sur la carte : France
Cornillac
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Cornillac
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Cornillac

    Ses habitants sont dénommés les Cornillacais et les Cornillacaises.

    Géographie

    Localisation

    Le village est situé à 34 km à l'est de Nyons.

    Une autre commune parmi les plus proches est La Motte-Chalancon.

    Géologie et relief

    Montagne de Raton.

    Le site du bourg est établi sur un mamelon de sable[1].

    La montagne du Raton, au sud, culminant à 1 362 m, et les monts Saint-Romans, au nord, à 1 288 m, forment les points les plus élevés de la commune.

    Hydrographie

    • Le Cornillac est un ruisseau affluent de l'Oulle, ayant un cours de 4.5 km sur la commune de Cornillac. En 1891, sa largeur est de 7.5 m, sa pente de 91 m, son débit ordinaire est de 0.50 m3, extraordinaire de 15 m3[2].
    • La rivière Oule arrose la commune, ainsi que l'un de ses affluents, le ruisseau de Cénas[3], dont la vallée forme le relief le plus plat du territoire, ouvert vers l'ouest.

    Urbanisme

    Typologie

    Cornillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,6 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,1 %), cultures permanentes (1,3 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :

    • 1251 : Cornillam (Masures de l'Isle Barbe, 173).
    • 1268 : Castrum de Curnilliano (inventaire des dauphins, 238).
    • 1269 : Cornillanum (inventaire des dauphins, 218).
    • 1891 : Cornillac, commune du canton de Remuzat.

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie :

    • Terre des barons de Mévouillon[10].
    • Vers 1251 : elle est hommagée aux abbés de l'Île-Barbe[10].
      • L'Île-Barbe était un puissant monastère fondé par Charlemagne dans une île de la Saône au nord de Lyon[réf. nécessaire].
      • 1261 : les barons de Mévouillon décident de reprendre les terres que l'abbaye de l'Île-Barbe possédait tout au long de la Vallée de l'Oule (Montmorin, Bruis, Sainte-Marie, La Charce, Pommerol, Cornillac, Cornillon, Rémuzat, Lemps, Saint-May). Cet ensemble pris le nom de Claverie de la Val d'Oule. Son siège était au château de Cornillon. En 1305, la claverie devint la propriété de la Provence et forma une enclave au milieu des terres dauphinoises.[réf. nécessaire].
    • 1270 : Cornillac passe aux Isoard[10].
    • Vendue aux Ancezune[10].
    • 1330 : vendue aux Remuzat[10].
    • 1348 : une partie du fief appartient aux Agoult[10].
    • 1540 : le tout appartient aux Grolée-Mévouillon[10].
    • 1551 : L'enclave de la Val d'Oule prend le nom Terres Adjacentes de Provence. Elle sera intégrée en 1641 à la Provence puis incluse dans la circonscription judiciaire de Sisteron[11].
    • Tout début du XVIIe siècle : Cornillac appartient aux La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs[10].

    Derniers châtelains connus de Cornillac[réf. nécessaire] :

    • Pierre I Pays (1535-1606).
    • Pierre II Pays (1648-1740).
    • Louis Filis Félix Pays (1689-1777).
    • Pierre Païs Pays (1727-1791).

    1787 (démographie) : 360 personnes environ[10].

    Avant 1790, Cornillac était une communauté du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix, viguerie et recette de Sisteron, formant une paroisse du diocèse de Gap, dont l'église était sous le vocable de Sainte-Madeleine et dont les dîmes appartenaient au prieur de Cornillon, qui présentait à la cure[10].

    De la Révolution à nos jours

    Cette commune fait partie du canton de Remuzat depuis 1790[10].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 En cours Georges Combel[12] PS Retraité Fonction publique

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de la Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale. Il s'agit d'une communauté de communes, qui depuis 2017 regroupe 67 communes et s’occupe principalement d’actions sociales, d’associations sportives, du tourisme, entre autres choses[réf. nécessaire].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

    En 2019, la commune comptait 89 habitants[Note 2], en augmentation de 5,95 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    400375382411410391350360383
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    344349354314320303280274248
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    258271242172146143130122108
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1057471597681878685
    2015 2019 - - - - - - -
    8189-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : le 22 juillet[1].

    Loisirs

    • Randonnées[1].
    • Pêche et chasse[1].

    Économie

    En 1992 : pâturages (ovins), lavande[1].

    Arboriculture, élevage de brebis[réf. nécessaire].

    Tourisme

    • Bords de l'Oule[1].
    • La commune est proche du parc naturel régional des Baronnies provençales.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château médiéval en ruine[réf. nécessaire].
    • Village perché ancien[1].
    • Curieuse fontaine (indiquant la hausse ou la baisse du blé)[1].
    • Église paroissiale de style roman[1].
      • L'église Sainte-Marie-Madeleine est une église paroissiale située dans le haut du village. Elle a sans doute été précédée d’un sanctuaire établi dans la campagne. Le curé de Cornillac, qui est mentionné dans les textes dès 1274, dépendait du prieur de Cornillon qui lui-même dépendait de l’abbé de l'Île-Barbe. L'église du XIIIe siècle est de tradition romane tardive, très largement remaniée[17].
    • Chapelles Saint-Roch et Saint-Geniès[1].

    Héraldique, logotype et devise

    D'or à la fasce ondée d'azur chargée d'un poisson d'argent[18]


    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Cornillac.
    2. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 112.
    3. ruisseau de Cénas sur le site du SANDRE
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 111.
    11. « Le temps des seigneurs », sur patrimoinedecornillac.e-monsite.com (consulté le ).
    12. Cornillac sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 14 novembre 2014).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    17. « Cornillac », sur patrimoinedecornillac.e-monsite.com (consulté le ).
    18. Armorial des communes de la Drôme
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