Courcelles-sur-Seine

Courcelles-sur-Seine est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.

Pour les articles homonymes, voir Courcelles.

Courcelles-sur-Seine

La mairie fleurie en été.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Seine-Eure agglo
Maire
Mandat
Joël Le Digabel
2020-2026
Code postal 27940
Code commune 27180
Démographie
Gentilé Courcellois
Population
municipale
2 098 hab. (2019 )
Densité 384 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 11′ 01″ nord, 1° 21′ 34″ est
Altitude Min. 8 m
Max. 127 m
Superficie 5,47 km2
Unité urbaine Gaillon
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gaillon
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Courcelles-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : France
Courcelles-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : Eure
Courcelles-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Courcelles-sur-Seine
Liens
Site web http://www.mairie-courcelles-sur-seine.fr/

    Les habitants sont des Courcellois.

    Géographie

    Localisation

    OpenStreetMap Limite communale
    Communes limitrophes de Courcelles-sur-Seine[1]
    Villers-sur-le-Roule Bouafles
    Le Val d'Hazey (comm. dél. d'Aubevoye) Port-Mort
    Le Val d'Hazey (comm. dél. d'Aubevoye) Gaillon (sur quelques dizaines de mètres) Port-Mort

    Hydrographie

    La commune est riveraine de la Seine.

    Voies de communication et transports

    Le sentier de grande randonnée 2 (GR2) passe par la commune.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 733 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louviers », sur la commune de Louviers, mise en service en 1960[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 723,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 19 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Courcelles-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gaillon, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[19] et 17 362 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (27,4 %), forêts (18,2 %), terres arables (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), prairies (12,8 %), eaux continentales[Note 8] (9,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Corceles en 1265 [26], Courcellæ en 1265 (charte de Raoul de Chevry, évêque d’Évreux), Chouceiles en 1275[27], Corcellæ en 1400[27].

    Courcelle est un nom commun formé de cōrtem (forme médiévale du mot latin (cohors) avec le suffixe diminutif -icella qui désigne une « petite cour » ou « un petit jardin[28] ». Cohors désigne en latin une « cour » ou un « enclos[29] ».

    La commune est riveraine de la Seine.

    Histoire

    • Au XIIe siècle, l'abbaye Saint-Laurent de Beaubec possède le fief de Courcelles (dont l'ancienne église Saint-Martin [30]) pour ses vignes. Les appellatifs Beau Bec se rapportent à deux quartiers contemporains de la commune.
    • 1583 : Bernardin Guere, seigneur local, vend aux chartreux d'Aubevoye une partie de sa seigneurie.
    • 1789 : La commune est créée par deux décrets respectifs de décembre 1789 et janvier 1790.

    Il est possible que la famille champenoise et bourguignonne de Courcelles ait eu son berceau à Courcelles-sur-Seine.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
             
    1804 1815 Martin Yvelin    
             
    vers 1816   Amette    
             
    1926 1931 Charles Riberpray    
             
    après 1944 1961 Georges André    
             
        Henri Gohier    
             
    mars 2001 mars 2008 Laurence Bove SE[31]  
    mars 2008 mars 2014 Raymond Bourblanc SE Retraité de la fonction publique
    mars 2014
    Réélu en mars 2020
    En cours Joël Le Digabel SE Retraité
    7e vice-président de la CC Eure-Madrie-Seine (2014 → 2019)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

    En 2019, la commune comptait 2 098 habitants[Note 9], en augmentation de 9,33 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    214208211222263257258251261
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    260277270257253260257257256
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    247263259324343371383292363
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    6769471 0981 2411 5691 5031 5831 5891 731
    2015 2019 - - - - - - -
    2 0042 098-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Pont de Courcelles-sur-Seine suivant illustration

    Site classé

    Personnalités liées à la commune

    • Désiré Carré (1923-2014), international français de football, y est né.

    Héraldique

    Ces armes peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

    d'or (d'argent) à trois fleurs de lys d'azur, au bâton en bande de gueules brochant sur le tout


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Molkhou, Courcelles-sur-Seine - Eure - Un pont entre deux terres, Pierre Molkhou - "Histoire et Municipalités",

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Louviers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Courcelles-sur-Seine et Louviers », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Louviers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Courcelles-sur-Seine et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Gaillon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    26. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 379.
    27. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 65.
    28. Page du mot « Courcelle » du site du CNRTL, cnrtl.fr.
    29. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, réédition Guénégaud, 1978, p. 210 sous « Corcelles ».
    30. « Église Saint-Martin. », notice no IA00017527, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    31. Annuaire des mairies .
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    36. « Chapelle Notre-Dame de Bon-Secours », notice no IA00017528, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    37. « La boucle de la Seine dite de Château-Gaillard à Les Andelys, Aubevoye, Bernières-sur-Seine, Bouafles, Courcelles-sur-Seine, Muids, La Roquette, Le Thuit, Tosny, Venables, Vézillon, Villiers-sur-Le-Roule », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).
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