Curnier
Curnier est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Curnier | |||||
Fontaine-lavoir de Curnier. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Patrick Ledoux 2020-2026 |
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Code postal | 26110 | ||||
Code commune | 26112 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Curnierois, Curnieroises | ||||
Population municipale |
197 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 23′ 09″ nord, 5° 14′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 313 m Max. 742 m |
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Superficie | 8 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nyons (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Localisation
Curnier est situé à 12 km de Nyons, dans la Drôme provençale.
Eyroles | Sahune | |||
Les Pilles | N | Sahune | ||
O Curnier E | ||||
S | ||||
Montaulieu | Arpavon |
Hydrographie
La commune est arrosée par l'Ennuyé.
Urbanisme
Typologie
Curnier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,6 %), forêts (31,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[7] :
- 1035 : Cornierium (cartulaire de Saint-Victor, 760).
- 1231 : Castrum de Currerio (sic) (Inventaire des dauphins, 240).
- 1297 : Cornerii (Inventaire des dauphins, 221).
- 1300 : Castrum Curnerii (Inventaire des dauphins, 246).
- 1317 : Castrum de Curnierio (Valbonnais, II, 165).
- 1319 : Apud Curnerium (Inventaire des dauphins, 248).
- XVIIIe siècle : Corneyer et Curneyer (inventaire de la chambre des comptes).
- 1891 : Curnier, commune du canton de Nyons.
Histoire
Préhistoire
Oppidum de l'Âge du Bronze[8].
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie[7] :
- Curnier était une terre du fief des barons de Mévouillon.
- 1205 : appartient aux Arcellarii (ou Artillarii) et aux Geranz.
- 1230 : appartient aux Ancezune.
- 1300 : appartient aux Aynard (ou Monteynard).
- 1331 : cédée aux dauphins en échange de la terre de Roac (ou Marcieu) dans la Mateysine.
- 1334 : les dauphins donnent la moitié de Curnier aux Mévouillon de Lachau.
- (non daté) : les dauphins reprennent cette moitié.
- 1342 : les dauphins cèdent toute la terre aux princes d'Orange.
- (non daté) : confisquée par le roi Louis XI qui la donne à son favori Imbert de Bathernay.
- 1484 : les princes d'Orange recouvrent la terre de Curnier.
- 1687 : la terre est engagée.
- 1789 : M. de Raymond-Modène est le seigneur de Curnier.
XVe siècle : une crue de l'Eygues emporte le village[9].
Avant 1790, Curnier était une paroisse du diocèse de Sisteron, formant, avec celui de Sahune, une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et bailliage du Buis, dont l'église était sous le vocable de Notre-Dame[7].
De la Révolution à nos jours
En 1790, Curnier fut compris dans le canton de Mirabel, mais depuis la réorganisation de l'an VIII, il fait partie du canton de Nyons[7].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 197 habitants[Note 3], en augmentation de 4,79 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Le village de Curnier dépend de l'académie de Grenoble. Les écoliers se rendent à l'école publique du village, comprenant une classe de 15 élèves[15]. Les collégiens et lycéens se rendent à Nyons[16].
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Aucun professionnel de santé n'est installé sur la commune. Les services les plus proches se situent à Sainte-Jalle.
Cultes
L'église catholique de Curnier dépend du regroupement de paroisses de Sahune, du diocèse de Valence[17].
Économie
En 1992 : lavande, oliviers, vignes, vergers, ovins, miel[8].
Tourisme
- Site du bourg face au confluent de l'Ennuyé et de l'Eygues[8].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Hauterville : Vestiges de l'ancien chef-lieu médiéval perché sur un interfluve : tour quadrangulaire vers les XIIe – XIIIe siècles, corps de bâtiment et porte des XIVe – XVe siècles[réf. nécessaire].
- Église Saint-Nicolas de Curnier du XIXe siècle : oratoire, pilier percé de quatre niches cintrées[8].
- Fontaine à bulbe et son lavoir.
Héraldique, logotype et devise
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Curnier possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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Annexes
Bibliographie
- Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis.
Article connexe
Liens externes
- Curnier sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 121.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Curnier.
- Raoul Blanchard, « Déboisement et reboisement dans les Préalpes françaises du Sud », Revue de géographie alpine, t. 32, no 3, , p. 344 (lire en ligne).
- Curnier sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 14 novembre 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- école de Curnier
- collège de Nyons
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