Arpavon

Arpavon est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Cet article possède un paronyme, voir Arpajon.

Arpavon
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Marc Hamard
2020-2026
Code postal 26110
Code commune 26013
Démographie
Gentilé Arpavonnais, Arpavonnaises
Population
municipale
77 hab. (2019 )
Densité 5,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 22′ 16″ nord, 5° 16′ 07″ est
Altitude Min. 341 m
Max. 1 205 m
Superficie 13,45 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Arpavon
Géolocalisation sur la carte : France
Arpavon
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Arpavon
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Arpavon

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Localisation

    Arpavon est située à 15 km à l'est de Nyons.

    Relief et géologie

    • Paysage tourmenté[1].

    Sites particuliers[2] :

    • Col de Sierry
    • Col des Sept Pommiers
    • Col d'Onglon
    • Combe Belle
    • Combe Fournière
    • l'Aiguillette (793 m)
    • le Colombier (627 m)
    • la Gardette (683 m)
    • Rocher Roux (936 m)
    • Serre Chapeau
    • Serre de l'Adret
    • Serre Notre-Dame

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2] :

    • l'Ennuye
    • Ravin de Charaye
    • Ravin de Font Barrère
    • Ravin de la Chaboite
    • Ravin des Combes
    • Ravin de Somme Longue
    • Ruisseau de Goudon
    • Ruisseau de l'Ubac
    • Ruisseau des Saules

    Urbanisme

    Typologie

    Arpavon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    La commune est hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (63,7 %), zones agricoles hétérogènes (17,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,6 %), forêts (6,5 %), prairies (4,6 %), cultures permanentes (1,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[2] :

    • Ambertrave
    • Bois d'Embrun
    • Charaye
    • Charrière Vieille
    • Clos de Mésouilles
    • Contrat
    • Coullet
    • Ferme de Gros Grains
    • Ferme de la Ramière
    • Ferme de Sauvie
    • Fermes des Viarars
    • Grande Javonière
    • la Buisse
    • la Charbonnière
    • Langueron
    • la Roche Pourrie
    • le Devès
    • le Grand Bois
    • le Grand Ubac
    • le Jas
    • le Moulin
    • le Paissier
    • l'Escarbasse
    • les Combes
    • les Pignièses
    • les Vergers
    • Morimian
    • Mussane
    • Notre-Dame de Consolation
    • Pierrefeu
    • Plan d'Aubres

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    • Ambertrave est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé le Plan des Bertrands en 1615 (terrier du roi)[9].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales D 64 et D 566[2].

    La gare SNCF la plus proche se trouve à Montélimar.

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10].

    • 1216 : castrum Arpaonis (inventaire Morin-Ponce, I, 410) / étudié par Ernest Nègre[11].
    • 1231 : castrum de Arpoun (inventaire des dauphins, 240).
    • 1293 : castrum de Arpaone (Valbonnais, I, 35).
    • 1293 : castrum de Arpeione (inventaire des dauphins, 221).
    • 1340 : castrum de Alpaone (choix de documents, 64).
    • 1378 : Arpahonum (archives de la Drôme, E 1239).
    • 1388 : dominus Arpouni (choix de documents, 215).
    • 1400 : Arpaon (choix de documents, 235).
    • 1891 : Arpavon, commune du canton de Nyons.

    Étymologie

    Le toponyme dériverait peut-être du latin Arpao « paon »[réf. nécessaire].

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    Arpavon est un village médiéval fortifié, perché dans un but défensif.

    La seigneurie[10] :

    • Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) était du fief des barons de Mévouillon.
    • Possession des Agoult.
    • 1242 : possession des Ancezune.
    • 1336 : la terre est donnée aux dauphins.
    • 1341 : elle est vendue aux princes d'Orange.
    • 1378 : repris par les dauphins.
    • Possession des Saluces.
    • 1457 : elle est donnée aux Gruel.
    • 1486 : vendue aux Eschaffin.
    • 1499 : vendue aux Thollon de Sainte-Jalle (par achat) qui s'éteignent vers 1638.
    • Vers 1638 : retour au domaine delphinal.
    • 1638 : vendue aux Pingré.
    • XVIIIe siècle : le territoire est coupé en deux.
      • Une part passe (par héritage) aux Simiane. Ils vendent leur part aux Jullien en 1765.
      • l'autre part passe (par héritage) aux Cheisolme de Crombis, derniers seigneurs.

    1330 (démographie) : 78 maisons[10].

    Avant 1790, Arpavon était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et bailliage du Buis.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Sisteron. Son église, dédiée à saint Étienne, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, qui, dépendant premièrement de l'abbaye de Bodon, puis du prieuré de Saint-May (voir Rémuzat), fut enfin uni à la cathédrale de Sisteron, dont le chapitre était, de ce chef, collateur de la cure et décimateur dans la paroisse d'Arpavon[10].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune est comprise dans le canton de Sainte-Jalle. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) l'attribue à celui de Nyons[10].

    Politique et administration

    Mairie d'Arpavon.

    Liste des maires

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (février 2021). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
    1878 1884  ?    
    1884 1888  ?    
    1888 1892  ?    
    1892 1896  ?    
    1896 1900  ?    
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1971  ?    
    1971 1977  ?    
    1977 1983  ?    
    1983 1989  ?    
    1989 1995  ?    
    1995 2001  ?    
    2001 2008 Jacques Rodari DVG agriculteur
    2008 2014 Jacques Rodari   maire sortant
    2014 2020 Jacques Rodari   maire sortant
    2020 En cours
    (au 27 févr. 2021)
    Marc Hamard[12][source insuffisante]    

    Politique environnementale

    La commune dispose d'une station d'épuration des eaux[2].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

    En 2019, la commune comptait 77 habitants[Note 2], en diminution de 13,48 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    360260288340328339303337346
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    342346320280272256223231219
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    182170160137140110937268
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    696443324461708477
    2019 - - - - - - - -
    77--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Arpavon dépend de l'académie de Grenoble. La commune ne dispose pas d'école. Les élèves se rendent à Curnier ou Sainte-Jalle, puis à Nyons[17].

    Santé

    Il n'y a aucun professionnel de santé sur la commune. Le médecin le plus proche se trouve à Sainte-Jalle. L'hôpital le plus proche se situe à Nyons.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête nationale le 14 juillet[1].

    Loisirs

    • Randonnées (sentiers pédestres)[1] : GRP Tour des Baronnies Provençales[2].

    Cultes

    La paroisse catholique d'Arpavon dépend du diocèse de Valence, doyenné de Sahune[18].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : pâturages (ovins, caprins), lavande (essence), vignes, vergers, oliviers[1].

    Tourisme

    La commune dispose d'un camping (Ubertrop) et d'un gîte d'étape - gîte équestre (Ferme de Gros Grains)[2].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Étienne d'Arpavon.

    Héraldique, logotype et devise

    Arpavon possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.


    Annexes

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 978-2-7399-5026-9), Arpavon.
    2. https://www.geoportail.gouv.fr/
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    9. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Ambertrave).
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 10 (Arpavon).
    11. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 321, (ISBN 2600028838).
    12. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    17. écoles à Arpavon.
    18. paroisse d'Arpavon
    • Portail des communes de France
    • Portail de la Drôme
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.