Panorama (peinture)
Un panorama (du grec pan, tout, et horama, spectacle) parfois aussi appelé cyclorama, est une peinture à 360 degrés de grande dimension, dont la production s'étend essentiellement entre la toute fin du XVIIIe et le début du XXe siècle, développée sur le mur intérieur d'une rotonde et donnant l'illusion de la réalité par des effets de perspective et de trompe-l'œil. Le bâtiment qui l'abrite a été également appelé panorama ou parfois cyclorama et comprend un dispositif d'immersion (estrade, plancher, système d'éclairage, faux terrain au premier plan, etc.). Par extension, bâtiment et procédé tendent à se confondre.
Pour les articles homonymes, voir panorama.
Caractéristiques
Les panoramas se présentaient sous la forme suivante : le spectateur était invité à entrer dans la rotonde en empruntant un tunnel plongé dans l'obscurité. Il débouchait alors au milieu d'une peinture circulaire dont il ne pouvait voir ni le haut, caché par un paravent, ni le bas, à cause d'une rambarde qui le maintenait à distance du tableau. La source de lumière était de même masquée par le paravent[1]. La toile, d'au moins 7 mètres de haut et couvrant des murs circulaires de 17 à 50 mètres de diamètre[2], était exposée le plus souvent lors d'expositions et circulait d'une ville à l'autre, voire d'un pays à l'autre.
Problématique rencontrée
Au XIXe siècle, les panoramistes furent confronté à une problématique. Par souci de réalisme, un panorama doit être peint en respectant la hiérarchisation des détails visuels et les règles de la peinture réaliste afin d'être le plus immersif possible. Cependant, avec cette méthode, des repères emblématiques (monuments, bâtiments importants, etc.) peuvent être réduits à des détails de l’arrière-plan notamment à cause de la technique picturale de la perspective atmosphérique.
Une des solutions trouvées fut de peindre les lointains avec une précision extrême.
L'autre solution fut de produire des descriptifs textuels et des plans de visite. Ainsi, le panoramiste Robert Barker produisit des projections horizontales à l'intention des visiteurs de ses panoramas qui indiquaient tous les points d’intérêts de la vue[3].
Les peintres panoramistes
L'inventeur
Le , le peintre britannique Robert Barker fait breveter son invention, une peinture circulaire qui absorbe l’observateur dans la scène représentée grâce à sa circularité et à l'éclairage particulier[4]. Il ouvre une première rotonde à Leicester Square qui présente des centaines de vues jusqu'à sa fermeture en 1861.
Les autres peintres
Le premier grand panoramiste français est Pierre Prévost (1764-1823)[5].
En , Robert Fulton obtient un brevet d'exploitation pour la France de l'invention de Barker et fait construire la première rotonde panoramique à Paris dans les jardins de l'hôtel de Montmorency-Luxembourg où il expose une toile de Prévost intitulée Vue de Paris depuis les Tuileries[6] qu'il compose avec l'aide des peintres Constant Bourgeois, Jacques-Michel-Denis Delafontaine (1774-1851) et Jean Mouchet[7].
Revendant le brevet à James William Thayer (1763-1835), celui-ci embaucha Prévost, entre autres, pour concevoir les grands panneaux, et fit construire deux rotondes au même endroit. Des dizaines de lieux d'exposition ouvrirent à Paris et en France tout au long du XIXe siècle sous forme de rotonde dont les armatures furent d'abord en bois, puis en fonte. Des panoramas peints ont été exécutés par exemple durant le règne de Napoléon pour représenter ses faits militaires.
Jean-Charles Langlois (1789-1870), dit « Le Colonel », connut également le succès avec ses peintures panoramiques. Il fut l'un des premiers à inclure des objets réels pour faire la transition entre la toile et le spectateur[8]. Théophile Poilpot (1848-1915) fut réputé pour ses panoramas de batailles. Édouard Detaille et Alphonse de Neuville réalisent deux grands panoramas des batailles de Champigny et de Rezonville, qui sont découpés et vendus en tableaux.
En Allemagne, Louis Braun (1836-1916) est le peintre du panorama de Sedan, présenté à Francfort-sur-le-Main. Anton von Werner présente un panorama de la bataille de Sedan à Berlin, sur l'Alexanderplatz en 1881.
Panorama et cyclorama
Panorama et cyclorama tendent à devenir synonymes vers 1880 : le deuxième terme est courant chez les auteurs anglophones, tandis qu'en France, par exemple, il tend à définir de préférence un dispositif propre à la scénographie théâtrale (voir cyclorama (théâtre)).
On relève que le cyclorama de Jérusalem (Panorama de Jérusalem au moment de la crucifixion du Christ, 1883) de l'artiste Paul Philippoteaux est l'un des plus grands du monde, mesurant 13 m de haut sur 115 m de long (Sainte-Anne-de-Beaupré, Québec) ; un autre panorama de Philippoteaux, le Gettysburg Cyclorama, fut traduit en quatre versions, dont une longtemps exposée dans la ville de Boston, dans le Cyclorama Building (en), un bâtiment construit à cet effet en 1884. Une dizaine d'années plus tôt, Philippoteaux avait commencé à réaliser des peintures en cyclorama avec son père en s'inspirant des événements militaires entre autres de la guerre de 1870 et de la guerre de sécession[9]. Il ne fut pas le seul : Lucien-Pierre Sergent et Joseph Bertrand illustrèrent également de cette façon certaines batailles de la guerre civile américaine qui eurent un gros succès et furent exposées à New York, Chicago, San Francisco et Tokyo (1891) dans des installations démontables et itinérantes. En 1885, Eugen Bracht présentait dans une rotonde à Philadelphie et à Kansas City la Bataille de Chattanooga.
Durant l'exposition universelle de 1900 à Paris, fut présenté le Cinéorama qui s'inspire de ce dispositif.
Panoramas subsistants
Des centaines de panoramas ont été réalisés, et seulement une trentaine est parvenue jusqu'à nous. L'un des plus récents est celui de la Bataille de Stalingrad exposée à Volgograd, mesurant 16 m de haut sur 120 m de long, la plus grande peinture existante en Russie.
Bâtiments
- La rotonde abritant le Panorama du Caire était située dans le parc du Cinquantenaire[10]. La construction s'étant détériorée et la restauration jugée trop coûteuse, le bâtiment a été offert par le roi Baudouin au roi Fayçal lors de sa visite officielle en Belgique de 1967 aux fins d'être transformé en mosquée, la Grande Mosquée de Bruxelles. Le Panorama du Caire a été l'attraction vedette de l'Exposition universelle de 1897.
- Un autre bâtiment existe toujours dans le centre de la ville et a été transformé en parking, le Parking Panorama, entrées 10 boulevard Maurice Lemonnier et 19 rue Van Helmont. Le bâtiment, connu à l'époque sous le nom de rotonde Castellani, a été construit en 1879 sur les plans de l'architecte Henri Rieck et a été utilisé comme panorama jusqu'en 1924. La charpente métallique d'origine est visible depuis le troisième étage du parking.
- à Waterloo
La toile du panorama de la bataille est toujours accrochée dans le bâtiment originel de 1912, au pied de la butte du Lion.
- à Paris
- L'ancien Panorama National (1860, diamètre 20 m), œuvre de Gabriel Davioud, troisième rotonde construite pour le peintre Langlois (après la démolition de celle bâtie par Hittorff) à l'ouest du Palais de l'Industrie (également disparu) et ultérieurement transformée en Palais des Glaces subsiste encore. Il abrite actuellement le Théâtre du Rond-Point.
- La Rotonde Marigny (1882), construite par Charles Garnier dans le carré Marigny dans la partie nord des Jardins des Champs-Élysées a également survécu. Elle a subi des transformations pour accueillir le Théâtre Marigny.
- en Allemagne
- Panorama Kreuzigung Christi, à Altötting
Peinture
- En Belgique
- Panorama de la bataille de Waterloo, par Louis Dumoulin à Braine-l'Alleud, sur le site de la bataille de Waterloo.
- Le Panorama du Congo[11], peint par Alfred Bastien et Paul Mathieu en 1911 sur instigation du roi Albert et destiné à l'Exposition universelle de Gand de 1913. Trois esquisses de petite dimension sont conservées au Musée royal de l'Afrique centrale à Tervuren.
- Le Panorama de l'Yser d’Alfred Bastien existe toujours mais est en mauvais état de conservation (la toile a été rabotée, découpée, pliée et a subi des dégâts causés par l'humidité)[12].
- Panorama de la Meuse d’Alfred Bastien, réalisé en 1936 et 1937 évoque la bataille de la Meuse en 1914, retrouvé en 2011[13].
- En France :
- Intérieur de l'abbaye de Westminster, par Jean-Pierre Alaux (1783-1858), réserve du musée du Louvre.
- Intérieur de la basilique de Saint-Pierre de Rome, par Jean-Pierre Alaux, réserve du musée du Louvre.
- Aux Pays-Bas
- La Haye : panorama Mesdag réalisé en 1880. Ce panorama sur la mer, les dunes et l’ancien village de pêcheurs et la station balnéaire émergente Scheveningen a été peint par l’un de peintres les plus connus de l’École de La Haye, Hendrik Willem Mesdag. Ses dimensions sont de 120 mètres de développement sur 14 mètres de hauteur.
- En Suisse :
- Le panorama de Thoune, réalisé entre 1809 et 1814 par Marquard Wocher (1760-1830) est la première œuvre suisse de ce type et le plus ancien panorama conservé au monde.
- Le panorama Bourbaki à Lucerne, représentant la douleur de soldats blessés et témoignant de l'action humanitaire de la Croix-Rouge suisse.
- En Europe orientale
- Panorama de la Bataille de Racławice à Wrocław, en Pologne
- Panorama de la Bataille de Stalingrad à Kourgane Mamaïev, en Russie[14].
- Panorama du Siège de Sébastopol (1905), représentant le siège de 1854-1855 par Franz Roubaud[15].
- Panorama la Bataille de Borodino (1911) par Franz Roubaud à Poklonnaïa Gora (Moscou)
- Le Panorama de Pleven à Pleven, en Bulgarie évoque le siège de Pleven en 1877
- Le Musée Panorama 1453, à Istanbul, dépeint la chute de Constantinople en 1453
- En Amérique du Nord.
- La Charge de Pickett durant la bataille de Gettysburg à Gettysburg (Pennsylvanie).
- Le panorama des Jardins et du Palais de Versailles au Metropolitan Museum of Art à New York
- Le cyclorama de la Bataille d'Atlanta à Atlanta en Géorgie (États-Unis).
- Panorama de Jérusalem au moment de la mort du Christ, par Paul Philippoteaux, exposé à Sainte-Anne-de-Beaupré, dans la banlieue de Québec.
- Au Proche-Orient.
Panoramas disparus
Bâtiments
- à Paris
- Seul le nom du passage des Panoramas témoigne encore de l'existence de deux rotondes d'exposition qui se trouvaient autrefois de part et d'autre de l'entrée située sur le boulevard Montmartre ;
- le panorama de la rue des Marais-Saint-Martin (1831, diamètre extérieur 38 m, intérieur 35 m, hauteur 15 m), aujourd'hui Rue Albert-Thomas, fut la première salle exploitée par Jean-Charles Langlois ;
- la rotonde des Panoramas des Champs-Élysées (1839, diamètre 40 m, hauteur 15 m), seconde salle bâtie pour Jean-Charles Langlois par l'architecte Jacques Hittorff dans le grand carré des Champs-Élysées (aujourd'hui Jardins des Champs-Élysées) a été miraculeusement épargnée par le grand chantier ouvert pour la construction du Palais de l'Industrie (1855). Située plus au sud, elle fut annexée à ce dernier pour la durée de l'Exposition universelle de 1855, puis finalement démolie l'année suivante pour permettre l'aménagement d'un chemin d'accès à la Seine[16]. Elle n'est pas à confondre avec le troisième des panoramas dirigés successivement par Langlois, connu sous le nom de Panorama national (voir ci-devant le paragraphe sur les panoramas subsistants).
- Le panorama de Reichshoffen ou Panorama Français (ou encore Panorama Valentino), construit en 1881 au 251 rue Saint-Honoré Paris 1er, par Charles Garnier ; transformé en cirque en 1886, le Nouveau Cirque, fermé en 1926.
- aux États-Unis
Peintures
- Panorama de Londres : sans doute le premier panorama réalisé en 1796 par Robert Barker, le Panorama de la Bataille de Paris (1814) à Leicester Square (Londres) par Henry Aston Barker.
- Panorama de la bataille de Waterloo de Charles Castellani, qui était exposé à Bruxelles dans la rotonde de la rue Van Helmont jusqu'en 1920, date à laquelle le Panorama de la Bataille de l’Yser de Bastien le remplaça.
- Panorama du Caire d'Émile Wauters.
- Panorama de Rio de Janeiro (14,50 m x 115 m) par Victor Meirelles et Henri Langerock, auquel fut décerné la Médaille d'Or dans la Catégorie "Applications usuelles des arts du dessin et de la plastique" à l'Exposition universelle de Paris de 1889. Ce panorama était présenté dans une rotonde spécialement construite à cet effet au 80, avenue de Suffren[18],[19],[20].
- Panorama de La Bataille de Champigny (1882) d'Édouard Detaille et Alphonse de Neuville, exposé de 1882 à 1887 à la Rotonde nationale, rue de Berri à Paris avant d'être découpé par Detaille en 65 fragments qui furent revendus et dont plusieurs se trouvent aujourd'hui dans différents musées français.
- Panorama de Notre Dame de Lourdes à Lourdes.
- Pierre Prévost :
- Amsterdam,
- Anvers,
- Athènes,
- Boulogne,
- Toulon,
- Jérusalem,
- Londres,
- Lyon,
- Naples,
- Rome,
- Tilsitt,
- Wagram.
- Jean-Charles Langlois :
- La bataille de la Moskova (1835), panorama exposé dans la salle de la rue des Marais-Saint-Martin,
- L'Incendie de Moscou (1839), panorama exposé dans la salle de la rue des Marais-Saint-Martin,
- La bataille d'Eylau (1843), panorama exposé dans la salle du grand carré des Jeux,
- Le Siège de Sébastopol (1860), panorama représentant le siège de 1854-1855 ;
- La bataille du Nil,
- La bataille de Montereau,
- La bataille de Wagram.
Panoramas au XXIe siècle
- Yadegar Asisi a réalisé plusieurs panoramas :
- le Panorama XXL, à Rouen, inauguré en 2015 ;
- le Panomètre de Leipzig ;
- le Panorama de Berlin ;
- le Panomètre de Dresde.
- Staufer-Rundbild de Hans Kloss.
- le Panorama de la Guerre des paysans.
Notes et références
- G. Bapst, p. 1-6
- G. Bapst, p.8
- [PDF] Hélène Ibata, Le proche et le lointain : peinture panoramique et regards londoniens à l’aube du dix-neuvième siècle (thèse), (lire en ligne), p. 8-9 (112-113)
- G. Bapst, p. 7
- Louis du Chalard & Antoine Gautier, Les panoramas orientaux du peintre Pierre Prévost (1764-1823), in Orients, Bulletin de l'association des anciens élèves et amis des langues orientales, juin 2010, p. 85-108.
- Le titre proposé à l'époque fut : Le Panorama ou tableau sans bornes, représentant une superbe vue de Paris et de ses environs, prise du haut du Palais des Tuileries, l'adresse était au Jardin dit d´Apollon, boulevard de Montmartre et le prix d´entrée de 1,50 francs par personne.
- (en) Don Herweck, Robert Fulton: Engineer of the Steamboat, Minneapolis, Compass Point Books, 2008, 40 p. (ISBN 978-0-75653-961-0), p. 17
- G. Baps, p. 22
- (en) Dean S. Thomas, The Gettysburg Cyclorama: A Portrayal of the High Tide of the Confederacy Gettysburg, Pennsylvania: Thomas Publications, 1989, pp. 17–19.
- En 1906, on lui donna le sobriquet de Sordide verrue
- "Le Panorama du Congo est resté dans un bon état, qui permettrait en tout cas d’envisager une restauration et une exposition" Éric Deffet, L’incroyable histoire du Panorama de la Meuse. Le Soir, 23 avril 2011 page 25.
- "Le Panorama de la Bataille de l’Yser est en pièces. Mais des pièces qui composent malgré tout un témoignage historique important" ibidem.
- Éric Deffet, L’incroyable histoire du Panorama de la Meuse. Le Soir, 23 avril 2011 page 25.
- Vues du Panorama de la Bataille de Stalingrad
- Historique et vues du Panorama du Siège de Sébastopol
- Bernard Comment, The Panorama, Reaktion Books, London, 2003.
- Guiness-Hachette, Le Livre des extrêmes, Paris, Hachette, 1962, page 191.
- Thiago Leitão de Souza, O Panorama : Da representação pictórico-espacial às experiências digitais, Mestrado em Urbanismo, Universidade Federal do Rio de Janeiro, 2007 - 2009
- Makowiecky, Sandra, O tempo de Victor Meirelles e a Cidade de Florianópolis, In 19&20 - A revista eletrônica de DezenoveVinte, 2008; III (4).
- Coelho, Mário César, Os Panoramas Perdidos de Victor Meirelles: aventuras de um pintor acadêmico nos caminhos da modernidade, Tese de Doutorado. UFSC, 2007, p. 94-120.
Annexes
Ouvrages
- Walter Benjamin, Paris, capitale du XIXe siècle. Le livre des passages, trad. Jean Lacoste, Paris, Cerf, 1989
- Jean-Marc Besse, Face au monde. Atlas, jardins, géoramas, Paris, Desclée de Brouwer, 2003 (ISBN 2-220-05166-8)
- Bernard Comment, Le XIXe siècle des panoramas, Adam Biro, Paris, 1993
Articles
- Jean-Marc Besse, « Le panorama : voir et connaître au XIXe siècle », in J’aime les panoramas. S’approprier le monde, L. Madeline, J-R. Bouiller (dir.), Genève, Musées d’art et d’histoire de Genève, 2015, p. 58–66.
- Patrick Désile, Généalogie de la lumière. Du panorama au cinéma, Paris, L'Harmattan, 2000 (ISBN 2-7384-9092-1)
- Claude Lamboley, « Petite histoire des Panoramas ou la fascination de l’illusion », Bulletin de l’Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, 2008, no 38, p. 37‑52 — [PDF] lire en ligne.
- Isabelle Leroy, « La peinture de panorama et son développement en Belgique », sur www.koregos.org, Annales d'histoire de l'art et d'archéologie, no 13, Université libre de Belgique, .
- Laurent Lescop, « Panoramas oubliés : restitution et simulation visuelle », Cahier Louis-Lumière - Revue numérique annuelle de l’ENS Louis-Lumière, 2016, no 10, p. 49‑64 — lire en ligne.
- Patrice Thompson, « Essai d'analyse des conditions du spectacle dans le Panorama et le Diorama », Romantisme, no 12, 1982, p. 47-64 — [PDF] lire en ligne.
- Alice Thomine-Berrada, "Le Panorama au XIXe siècle : retour sur un mythe fondateur de la modernité", in J’aime les panoramas. S’approprier le monde, L. Madeline, J-R. Bouiller (dir.), Genève, Musées d’art et d’histoire de Genève, 2015, p. 30–40.
Écrits d'époque
- Germain Bapst, Essai sur l'histoire des panoramas et des dioramas. Extrait des rapports du jury international de l'exposition universelle de 1889, Paris, Imprimerie nationale, 1891 — lire sur Gallica.
- Charles Castellani, Confidences d’un panoramiste : aventures et souvenirs, Paris, M. Dreyfous et M. d’Alsace, 1895 — sur Gallica.
- Jacques Ignace Hittorff, Description de la rotonde des panoramas élevée dans les Champs-Élysées : précédée d’un aperçu historique sur l’origine des panoramas..., Paris, aux bureaux de la revue générale de l’architecture et des travaux publics, 1842 — lire sur Gallica.
- Max de Nassouty, « Le Panorama de la Compagnie Générale Transatlantique à l’exposition universelle de 1889 », Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères, 10-11-1888, Neuvième année Tome XIV no 2, p. 17-20. (illustration de la structure du panorama en construction p. 17) — lire sur Gallica.
Lien externe
- Article sur le panorama de Rouen sur le site des Cafés géographiques.
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