Daghestan
La république du Daghestan[alpha 1] (en russe : Республика Дагестан, Respoublika Daguestan) est une république russe fédérée, selon la traduction officielle un sujet de la fédération de Russie. On rencontre aussi les graphies Daguestan[1] (favorisée par le dictionnaire Larousse) ou Dagestan (comme en anglais)[2]. Il s'agit de la principale république de Ciscaucasie, aussi bien pour sa superficie que par sa population.
République du Daghestan (ru) Республика Дагестан | |
Armoiries du Daghestan |
Drapeau du Daghestan |
Administration | |
---|---|
Pays | Russie |
Région économique | Caucase du Nord |
District fédéral | Caucase du Nord |
Statut politique | République |
Création | 20 janvier 1921 |
Capitale | Makhatchkala |
Chef | Sergueï Melikov |
Premier ministre | Artiom Zdounov |
Démographie | |
Population | 3 085 738 hab. (2019) |
Densité | 61 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 03′ 26″ nord, 46° 54′ 55″ est |
Superficie | 50 270 km2 |
Autres informations | |
Langue(s) officielle(s) | Russe, 13 autres langues locales |
Fuseau horaire | UTC+3 |
Code OKATO | 82 |
Code ISO 3166 | RU-DA |
Immatriculation | 05 |
Liens | |
Site web | www.e-dag.ru |
Géographie
Le Daghestan est situé dans les montagnes du Caucase du Nord-Est. La république s'étend sur 50 270 km2. C'est la partie la plus au sud de la Russie. Dans le Caucase, le Daghestan occupe essentiellement la partie orientale des hauts plateaux que prolonge, au nord, une plaine au climat semi-aride.
Frontières
Le pays possède des frontières internes avec la Kalmoukie (au nord), la Tchétchénie (à l'ouest) et le kraï de Stavropol (au nord-ouest) ainsi que des frontières internationales avec la Géorgie (au sud-ouest) et l'Azerbaïdjan (au sud).
Hydrographie
Le Daghestan compte plus de 1 800 cours d'eau, dont le Samour, le Soulak, le Terek, l'Andi-Koïssou, l'Avar-Koïssou, le Kara-Koïssou et le Guioul Guerionaï.
- Le Soulak coule dans un des canyons les plus profonds du monde.
Littoral
Le Daghestan est bordé par la mer Caspienne à l'est sur plus de 400 km.
Montagnes
La majeure partie du territoire de la république est montagneuse. Les hautes montagnes du Caucase couvrent le sud, comme les monts du Samour. Le point culminant est le pic de Bazardüzü (4 466 m).
- Le pic de Bazardüzü (4 466 m).
- L'Albouri-Lam (2 177 m).
- Montagnes de Yourt-Aoukh.
Ressources naturelles
Le sol du Daghestan est riche en pétrole, gaz naturel, charbon et autres.
Climat
Le climat est chaud et sec en été, mais les hivers sont rudes dans les régions montagneuses.
- Température moyenne en janvier : +2 °C
- Température moyenne en juillet : +30 °C
- Précipitations annuelles moyennes : de 200 (plaines du Nord) à 800 mm (montagnes).
Histoire
L'un des premiers habitats du Néolithique du Caucase a été trouvé dans l'est du Daguestan. Il est daté d'environ 8 000 ans. La continuité culturelle entre le mésolithique et le néolithique de la région suggère que ce dernier s'est diffusé essentiellement sans remplacement de population. Par la suite, la région voit l'arrivée de populations de langues indo-iraniennes au début du second millénaire av. J.C., les déplacements des groupes turcs bulgares et khazars vers le milieu du premier millénaire ap. J.C., et enfin l'arrivée des Turcs kipchaks à la fin du premier millénaire ap. J.-C..
Longtemps dans l'orbite perse, la région est progressivement islamisée à partir du VIIIe siècle. À la suite des conquêtes russes des XVIIIe et XIXe siècles, le Daghestan devient un oblast russe en 1860 avec Temir-Khan-Choura pour capitale.
Il est remplacé en 1921 par la république socialiste soviétique autonome du Daghestan dont la capitale est Makhatchkala. Le Daghestan est devenu une république de la fédération de Russie en 1991.
L'effondrement de l'URSS a porté un coup très dur à l'économie du Daghestan, les nouvelles frontières tracées au Sud coupant des routes commerciales très utilisées à l'époque soviétique[3]. La production industrielle de Makhatchkala a été divisée par 2,7 entre 1991 et 1999, les secteurs les plus sinistrés étant l'armement, la pêche, l'agriculture et le tourisme[3].
En 1999, un groupe de fondamentalistes musulmans venant de Tchétchénie, sous le commandement de Chamil Bassaïev, ainsi que des convertis locaux, déclenchèrent une insurrection ratée au Daghestan. Cela pressa la décision russe d'envahir la Tchétchénie plus tard dans l'année.
Le chef musulman Imam Chamil était originaire du Daghestan et de l'ethnie avare[4].
En raison des guerres de Tchétchénie, république russe frontalière en proie à plusieurs insurrections islamistes et indépendantistes, de nombreuses opérations antiterroristes ont secoué le Daghestan dont 85 % de la population est musulmane et majoritairement sunnite chafiite de tradition soufie[5]. Entre 2010 et 2018, ces violences ont fait près de 3 600 victimes au Daghestan[5], tandis qu'en 2016, le Daghestan fournissait au groupe État islamique son plus gros contingent russophone[6].
Néanmoins, le Daghestan n'a, contrairement à la Tchétchénie, jamais exprimé de velléités sécessionnistes, du fait notamment de sa population (une mosaïque d’une trentaine d’ethnies et de langues), qui a fait preuve d’unité face à la déstabilisation du pays par les militants tchétchènes[5].
Divisions administratives
Population et société
Le terrain montagneux rendant difficiles les voyages et les communications, le Daghestan est d'une diversité ethnique peu commune, et encore largement tribal. Contrairement aux autres parties de la Russie, la population du Daghestan augmente rapidement, notamment du fait de l'immigration et de son fort taux de natalité. La population du Daghestan est caractérisée par une diversité ethnique et linguistique particulièrement riche.
Démographie
Fécondité
Année | Fécondité | Fécondité urbaine | Fécondité rurale |
---|---|---|---|
1990 | 3,07 | 2,57 | 3,52 |
1991 | 2,94 | 2,36 | 3,45 |
1992 | 2,70 | 2,12 | 3,21 |
1993 | 2,46 | 1,81 | 3,00 |
1994 | 2,45 | 1,84 | 2,96 |
1995 | 2,41 | 1,77 | 2,92 |
1996 | 2,19 | 1,62 | 2,66 |
1997 | 2,10 | 1,50 | 2,58 |
1998 | 2,05 | 1,51 | 2,49 |
1999 | 1,87 | 1,39 | 2,25 |
2000 | 1,82 | 1,41 | 2,16 |
2001 | 1,79 | 1,39 | 2,12 |
2002 | 1,85 | 1,47 | 2,19 |
2003 | 1,81 | 1,40 | 2,19 |
2004 | 1,76 | 1,37 | 2,14 |
2005 | 1,70 | 1,31 | 2,06 |
2006 | 1,65 | 1,29 | 1,98 |
2007 | 1,81 | 1,41 | 2,17 |
2008 | 1,93 | 1,52 | 2,30 |
2009 | 1,91 | 1,52 | 2,28 |
2010 | 1,92 | 1,51 | 2,31 |
2011 | 1,98 | 1,39 | 2,58 |
2012 | 2,03 | 1,44 | 2,63 |
2013 | 2,02 | 1,40 | 2,65 |
2014 | 2,08 | 1,50 | 2,68 |
2015 | 2,02 | 1,51 | 2,55 |
2016 | 1,98 | 1,46 | 2,50 |
2017 | 1,91 | 1,42 | 2,40 |
Données socio-économiques de l'évolution démographique
- Population : 2 576 531 (2002)
- Urbains : 1 102 577 (42,8 %)
- Ruraux : 1 473 954 (57,2 %)
- Hommes : 1 242 437 (48,2 %)
- Femmes : 1 334 094 (51,8 %)
- Femmes pour 1000 hommes : 1 074
- Âge moyen : 25,2 ans
- Urbains : 25,1 ans
- Ruraux : 25,2 ans
- Hommes : 24,0 ans
- Femmes : 26,3 ans
- Nombre de foyers : 570 036 (avec 2 559 499 habitants)
- Urbains : 239 338 (avec 1 088 814 habitants)
- Ruraux : 330 698 (avec 1 470 685 habitants)
Groupes ethniques
Le Daghestan est la république culturellement la plus hétérogène de la Russie et aucun groupe ethnique n'y forme une majorité.
Le recensement russe de 2014 donne la répartition ethnique suivante[7] :
- Peuples du Caucase — 80 % comprenant :
- Avars— environ 758 438
- Darguines — 425 526
- Koumyks — plus de 365 804
- Lezguiens — plus de 336 698
- Laks — environ 139 732
- Tabassarans — environ 110 152
- Routouls — environ 24 298
- Agouls — environ 23 314
- Tsakhours — environ 8 168
- Nogaïs — environ 38 168
- Azéris — environ 111 656
- Tchétchènes — environ 87 920
- Russes — 9 %, environ 120 875
- Autres — 8 %, comprenant :
- Tatars — moins de 4 659
- Ukrainiens — environ 2 869
- Juifs des montagnes — probablement moins de 1 478
Dans ces chiffres, les groupes ethniques numériquement faibles n'apparaissent pas : ils sont assimilés à l'un ou l'autre des peuples daguestanais mentionnés. C'est le cas notamment des Akhvakhs, des Andis, des Botlikhs, des Didos, des Ginoukhs (ces derniers, par exemple, ne sont qu'au nombre de 200), etc.
Langues
On y parle une quarantaine de langues appartenant à quatre familles linguistiques distinctes[8] :
- Famille nord-caucasienne :
- Groupe du Centre-Nord : bats, ingouche et tchétchène
- Groupe du Nord-Est :
- Groupe du Nord-Ouest : kabarde
- Famille sud-caucasienne :
- Famille altaïque :
- Famille indo-européenne :
Selon la constitution du Daguestan, ses langues d'État sont le russe (langue véhiculaire ou en russe : язык межнационального общения - « langue de communication interethnique ») et localement treize langues locales (коренные языки) du Daghestan : avar, agul, azéri, dargwa, koumyk, lak, lezguien, nogaï, routoul, tabassaran, langue tat, tsakhur et tchétchène.
Principales villes
Ville | Nom en cyrillique | Population (01.01.2020) |
---|---|---|
Makhatchkala | Махачкала | 603 518 |
Khassaviourt | Хасавюрт | 145 109 |
Derbent | Дербент | 125 832 |
Kaspiisk | Каспийск | 123 988 |
Bouïnaksk | Буйнакск | 65 658 |
Izberbach | Избербаш | 60 453 |
Kizliar | Кизляр | 52 006 |
Kiziliourt | Кизилюрт | 48 719 |
Daguestanskie Ogni | Дагестанские Огни | 29 716 |
Religion
On pratique au Daghestan les trois religions monothéistes. Les trois quarts des habitants professent l'islam sunnite. Les Azéris et une partie des Lezguiens (à majorité sunnites) professent l'islam chiite. La minorité russe et les très petites minorités de Géorgiens et d'Ossètes professent le christianisme orthodoxe ; la très petite minorité arménienne est fidèle aux Églises des trois conciles[9]. Ensemble, les chrétiens avoisinent les 11% de la population. Il existe aussi une minorité résiduelle de juifs des montagnes de souche perse, distincts des deux principaux groupes juifs, les ashkénazes et les séfarades, dont la plupart ont quitté le pays pour Moscou, Saint-Petersbourg, Odessa, Israël ou les États-Unis.
Politique
Le Daghestan est dirigé par le président puis par le chef de la république à partir de janvier 2014.
Le , Magomedali Magomedovitch Magomedov (forme russe de Mahomet-Ali Mahomet, fils de Mahomet) qui avait dirigé le Daghestan pendant plus de quinze ans, démissionne de ses fonctions de président du Conseil d'État. Moukhou Aliev (forme russe de Mohou Ali) est nommé président de la république par le président Poutine et confirmé par l'Assemblée populaire de la république du Daghestan le 20 février. Il est remplacé le par Magomedsalam Magomedov (Mahomet-Salam Mahomet, fils de Mahomet-Ali Mahomet), proposé par le président russe Dmitri Medvedev puis confirmé par l'Assemblée populaire. Il est lui-même remplacé en janvier 2013 par Ramazan Abdoulatipov (Ramazan Abdoul-Latif), dont la nomination est approuvée le 8 septembre suivant. En fin d'année 2017, le gouvernement russe lance une purge sans précédent contre le gouvernement du Daghestan, et fait emprisonner pour corruption plusieurs ministres et élus de Makhatchkala[5]. La démission d'Abdoulatipov est acceptée le par le président Poutine qui nomme Vladimir Vassiliev pour lui succéder à titre intérimaire[10]. Enfin, Sergueï Melikov est nommé chef de la république à titre intérimaire par Vladimir Poutine en octobre 2020 avant d'être confirmé par un vote de l'Assemblée populaire le .
Économie
Répartition des secteurs dans le PIB du Daghestan
Le Daghestan est la république la moins urbanisée du Caucase.
En 2000, l'économie du Daghestan se répartit ainsi :
- industrie : 24 % ;
- agriculture : 35 % ;
- bâtiment : 26 % ;
- transport et communications : 5 % ;
- commerce et services : 9 % ;
- autres : 1 %.
Les industries importantes incluent la transformation des produits alimentaires, la production d'électricité, l'extraction du pétrole, la fabrication de machines, la chimie, et la fabrication d'instruments. Les exportations principales du Daghestan sont le pétrole et le carburant. Les produits agricoles importants incluent les poissons de la mer Caspienne, le vin et les liqueurs, et divers fruits.
L'élevage des ovins est essentiel à l'économie du Daghestan : la laine sert à la confection des tapis et la viande se consomme en brochettes.
Depuis deux mille ans, les Daghestanais martèlent l'argent. Orfèvres réputés, ils incrustent leurs bijoux d'ambre et de turquoises. Le costume national festif ainsi décoré pèse plus de 25 kilos.
Production pétrolière
Le potentiel en pétrole du Daghestan est assez modeste, constitué de nombreux petits puits avec de faibles réserves alors qu'il n’y a pas de gros gisements suffisamment rentables pour développer des infrastructures comme des raffineries[5]. La production diminue depuis 1991 tandis que les géants russes Rosneft et Gazprom, gardent la mainmise sur les exploitations de taille moyenne[5].
Les réserves de gaz sont estimées beaucoup plus importantes, et pourraient permettre au Daghestan d’atteindre l’autosuffisance pendant plusieurs décennies[5].
Un carrefour stratégique
Le Daghestan est traversé par des voies de transport de matières premières, dont Moscou dépend, comme les gazoducs Mozdok (Ossétie du Nord) et Kazi Magomed (Azerbaïdjan), et l’oléoduc Bakou-Novorossiisk de 1330 km, qui relie depuis 1997 la capitale de l’Azerbaïdjan à la côte russe de la mer Noire, en passant par Makhatchkala[5]. Concurrencé depuis 2006 par l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) à destination de l’Europe, le gouvernement russe lui a donné un second souffle en 2010 en le reliant au gisement offshore de Yuri Korchagin, le premier exploité par la Russie dans la mer Caspienne[5].
En sortie de ces pipelines, le port de Makhatchkala est un maillon essentiel pour accueillir les tankers et assurer l’acheminement vers l’ouest des hydrocarbures extraits de Russie, Turkménistan et Kazakhstan[5].
Conjoncture économique récente
A la fin des années 2010, l'économie du Dagestan est peu diversifiée et souffre de la désindustrialisation[5]. Dans ce contexte, le Daghestan se repose essentiellement sur les transferts budgétaires fédéraux, alors que 70 % du budget annuel de la République, soit environ 1 milliard de dollars par an, sont alloués par Moscou[5]. Certains experts estiment que le Kremlin a freiné l’émancipation économique du Daghestan et favorisé sa dépendance aux transferts budgétaire, afin d’éviter tout risque d’indépendantisme[5].
Le taux de chômage à la fin des années 2010 était d’environ 25 %[5]. L'industrie et le tourisme sont considérées comme des investissements d'avenir pour revitaliser la région, auxquels doivent s'ajouter la lutte contre la corruption et une refonte de la fiscalité[5].
Sport
Football
Le club de football de la ville de Makhatchkala est l'Anji Makhatchkala. Après son rachat en 2011 par le milliardaire local Suleyman Kerimov, le club change de dimension et investi dans des joueurs de renommé internationale, notamment les internationaux brésilien et camerounais Roberto Carlos et Samuel Eto'o[11]. L'équipe reconstituée connaît de bonnes performances pour sa première saison avec une cinquième place en championnat et une qualification en Ligue Europa. Le club est à nouveau renforcé en février 2012 par la nomination de Guus Hiddink au poste d'entraîneur[12] et en août par l'arrivée de l'international français Lassana Diarra[13].
Le club connaît un très bon début de saison 2012-2013 qui le voit se placer deuxième du championnat russe à l'issue de la phase aller et se qualifier pour les seizièmes de finale de la Ligue Europa[14]. La deuxième partie de saison est plus compliquée en championnat tandis que l'Anji décroche petit à petit par-rapport aux autres concurrents au titre et termine la saison à la troisième place avec onze points de retard sur le CSKA Moscou tandis qu'il est éliminé en huitièmes de finale de la Ligue Europa par Newcastle United[14].
Arts martiaux
En , Khabib Nurmagomedov, originaire du Daghestan, remporte le titre de champion du monde des poids légers de l'Ultimate Fighting Championship (UFC), plus grande organisation mondiale d'arts martiaux mixtes (MMA), en battant l'irlandais Conor McGregor[15]. Il est acclamé à son retour par près de 10 000 fans au stade de l'Anji Makhatchkala[15].
En parallèle, la reconnaissance de la réputation du Daghestan comme place forte pour la formation de combattants ne cesse de s’affirmer[16] avec l’émergence de nombreux professionnels d’arts martiaux reconnus, notamment en lutte et en MMA[17].
Dans le sillage de Khabib Nurmagomedov, d’autres professionnels originaires de cette république du Caucase, comme Islam Makhachev et le Français Nassourdine Imavov[18] se distinguent par de bons résultats dans les plus grandes organisations sportives, notamment à l'UFC.
Notes et références
Notes
- Le mot Daghestan vient du tatar dag qui signifie montagne et du suffixe stan, qui signifie pays.
Références
- Daguestan sur Larousse.fr
- Daghestan ou Dagestan sur Universalis.fr
- « Le Daghestan, république pauvre mais porte stratégique sur la Caspienne », sur Les Echos, (consulté le )
- (en) Avars www.encyclopedia.com
- Arthur Fouchère, « Le Daghestan, plus que jamais sous l’œil de Moscou », sur Orient XXI, (consulté le )
- « Le Daghestan mise sur Internet pour sortir de la crise », sur L'Opinion, (consulté le )
- chiffres du recensement de 2002
- (en) R. Chenciner, Daghestan, Tradition & Survival, New York, St. Martin's Press, 1997.
- (ru) Армяне в Дагестане (Arméniens au Daghestan) http://www.odnoselchane.ru
- « Qui sont les orthodoxes du Daghestan ? », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- « Samuel Eto'o a signé au club russe du FC Anzhi Makhachkala », sur France 24, (consulté le )
- « Guus Hiddink, nouvel entraîneur de Samuel Eto’o en Russie », sur France 24, (consulté le )
- (Sport24.com), « Diarra a signé quatre ans », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
- (ru) « История клуба «Анжи» Махачкала. Часть 2 », sur sports.ru, (consulté le )
- RMC SPORT, « VIDEO. UFC: Khabib accueilli en héros au Daghestan », sur RMC SPORT (consulté le )
- « Le Daguestan, terre de lutteurs à la réputation planétaire », sur LExpress.fr, (consulté le )
- Alexandre Larcan, « Plus qu’un sport: comment le Daghestan est devenu fer de lance des champions en arts martiaux », sur Russia Beyond FR, (consulté le )
- « MMA. Qui est Nassourdine Imavov, ce Français qui cartonne en UFC ? » , sur ouest-france.fr, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- (de) Michael Kemper, Herrschaft, Recht und Islam in Daghestan : von den Khanaten und Gemeindebünden zum ǧihād-Staat, Reichert, Wiesbaden, 2005, 462 p. (ISBN 3-89500-414-6)
- (en) Robert Chenciner, Daghestan : Tradition & Survival, Curzon, Richmond, 1997, 308 p. (ISBN 0-7007-0632-1)
- (en) Moshe Gammer et David J. Wasserstein (dir.), Daghestan and the world of Islam, Academia Scientiarum Fennica, Helsinki, 2006, 125 p. (ISBN 951-41-0945-7) (contributions présentées à une conférence tenue à Tel Aviv en février 2001)
- (fr) Ilya Nikolaevitch Bérézine (1816-1896), Voyage au Daghestan et en Transcaucasie (traduction du russe présentée et annotée par Jacqueline Calmard-Compas), Geuthner, Paris, 2006, XXXI-394 p. (ISBN 2-7053-3778-4)
- (fr) Lesley Blanch, Les Sabres du paradis (traduit de l'anglais par Jean Lambert), Denoël, Paris, 2004, 683 p. (ISBN 2-207-25589-1)
- (fr) Frédérique Longuet-Marx, Tradition et modernité à travers l'analyse des fêtes et des rituels au Daghestan, Institut national des langues et civilisations orientales, Paris, 1992, 487 p. (thèse de doctorat d'ethnologie)
- (fr) Frédérique Longuet-Marx, Le Daghestan : islam populaire et islam radical, 20 février 2006, CEMOTI
- (ru) Ènver Fridovič Kisriev, Islam v Dagestane (Ислам в Дагестане), Logos, Moscou, 2007, 125 p. (ISBN 5-98704-242-9)
Articles connexes
- Caucase, Histoire du Caucase
- Albanie du Caucase, ancienne région aujourd'hui partagée entre Azerbaïdjan, Daghestan et Géorgie.
- Allemands du Daghestan (1880-1941), Colonies mennonites du Terek
- Invasion du Daguestan (1999)
- Scythes, Dahae
Liens externes
- Portail de la Russie
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