Diant

Diant est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Diant

Vue de Diant depuis la sortie sud.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Montereau
Maire
Mandat
Isoline Garreau Millot
2020-2026
Code postal 77940
Code commune 77158
Démographie
Gentilé Darniots
Population
municipale
199 hab. (2019 )
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 16′ 57″ nord, 2° 59′ 37″ est
Altitude Min. 93 m
Max. 155 m
Superficie 10,94 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nemours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Diant
Géolocalisation sur la carte : France
Diant
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Diant
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Diant
Liens
Site web diant.fr

    Géographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
    Avec les communes environnantes
    1 : localisation dans le département de Seine-et-Marne. ; 2 : avec les communes environnantes.

    La commune est située à environ 14,6 km par la route[1],[Note 1] au sud de Montereau-Fault-Yonne, et est proche du parc naturel régional du Gâtinais Français[Carte 1].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    L'altitude de la commune varie de 93 mètres à 155 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 99 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].

    Hydrographie

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Diant.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 3,75 km[7].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,4 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,7 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 738 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -1,7 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -3,4 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[10]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 43 km à vol d'oiseau[11], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[12] à 11,6 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

    Un espace protégé est présent sur la commune : la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[16],[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Diant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[18],[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].

    Lieux-dits et écarts

    La commune compte 136 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[23] (source : le fichier Fantoir) dont Les Bons Ménages - Cornoy - Epigny - La Haie-au-Roi - Les Joncheries - Les Noues - La Tasse[24].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,9% ), forêts (24,3% ), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[25].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[26],[27],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    Planification

    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[28].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[29]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 124 dont 99,2 % de maisons[Note 6].

    Parmi ces logements, 69,8 % étaient des résidences principales, 19,9 % des résidences secondaires et 10,3 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 92,1 % contre 3,4 % de locataires et 4,5 % logés gratuitement[30].

    Transports

    La commune est desservie par la ligne d’autocars No 19 (BlennesÉgreville) du réseau de cars Transdev[31].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Dedenz au XIe siècle[32] ; Parrochia de Dian en 1206[33] ; Diant en 1220[34] ; Apud Diantem vers 1250[35] ; Dominus de Diante en 1290[36] ; Diens en Gatinais en 1349[37] ; Prior de Dyante en 1369[38] ; Tyant en Gatinois en 1505 [copie du XVIIIe siècle][39] ; Dyans au XVIe siècle[40] ; Dians en 1793[24],[41].

    Histoire

    Au XIIe siècle le domaine de Diant appartient au domaine des vicomtes de Sens dont le château principal est à Vallery. Lors du démembrement définitif de la vicomté, Diant rejoint le lot des seigneurs de Chaumont (Yonne) issus d'Héloïse (+1253), fille de la dernière vicomtesse Ermensent, et de son époux Eudes des Barres (+1233).

    La seigneurie de Diant apparaît en 1264. Guillaume des Barres, petit-fils aîné d'Héloïse, tient la seigneurie. En 1269, il vend sa part des droits de la vicomté à l'archevêque de Sens. Son fils homonyme a ensuite la seigneurie, qui va ensuite à la sœur de ce dernier, Marguerite des Barres, mariée en 1293 à Hugues de Bouville, chambellan du roi et seigneur de La Chapelle-la-Reine.

    Dès 1396, la seigneurie est achetée par François Chanteprime. Ce très grand bourgeois de Sens est trésorier général des Aides, impôt consacré au financement de la guerre sous Charles V. Les Chanterpime sont écartés (en tant que Marmousets) par les oncles de Charles VI désireux de perpétuer les prélèvements fiscaux massifs devenus injustifiés (la France avait pratiquement réglé le cas de l'intrusion anglaise) pour s'en adjuger une bonne part. Dès lors, la descendance Chanteprime détient des charges à la Cour écartées du pouvoir réel.

    Circonscriptions d'Ancien Régime

    Intendance : Paris - Élection : Montereau - Subdélégation : Montereau - Grenier à sel : Montereau - Coutume : Melun - Parlement : Paris - Bailliage : Moret-sur-Loing - Gouvernement : Ile-de-France - Diocèse : Sens - Archidiaconé : Sens - Doyenné : Marolles[24].

    Politique et administration

    La mairie.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Lors de sa création par la Révolution française, elle était rattachée à l'arrondissement de Fontainebleau, puis en 1926 à celui de Melun, et à nouveau, en 1988, à celui de Fontainebleau[41]. Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le l'arrondissement de Provins[42].

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Lorrez-le-Bocage-Préaux[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Nemours.

    Intercommunalité

    La commune a adhéré en 2012 à la petite communauté de communes du Bocage Gâtinais.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité éclate, et certaines de ses communes, dont Biennes, sont rattachées le à la communauté de communes des Deux Fleuves (CC2F)[43], qui prend, lors de cette extension, la dénomination de communauté de communes du Pays de Montereau, dont est membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[44]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1892 1904 Joseph Lamy   Cultivateur
    1904 1912 Léon Dumas   Entrepreneur de battage
    1912 1919 Paulin Alphonse Venet   Cultivateur
    1919 1925 Abel Popelin   Cultivateur
    1925 1929 Cyrille Josse   Cultivateur
    1929 1983[45] Charles-Emmanuel Dijols de Mondot (28/3/1900 - 18/6/1995)   Châtelain du village
    1983 1989 Francis Dupuy   Agriculteur
    1989 1995 Christine Plaut   Agiculteur
    juin 1995 1999 Robert Tourte    
    1999 2008 Francis Dupuy   Agriculteur retraité
    mars 2008   Roland Garmond    
    janvier 2010 avril 2014[45] Freddy Billard SE  
    avril 2014[46],[47] En cours
    (au 25 mai 2018)
    Isoline Millot[48] LR Cadre bancaire
    Conseillère départementale de Nemours (2015 → )
    8ème Vice-présidente du conseil départemental (2015 → )

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [49],[50].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Diant est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) pour la collecte, le transport et la dépollution[51],[52],[53].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[54]. Le SIAAEP du Bocage assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[51],[55].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAAEP du Bocage qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [51],[56],[57].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[58].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Darniots ou les Darnioses[Note 7].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[60].

    En 2019, la commune comptait 199 habitants[Note 8], en augmentation de 8,74 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    334173326294301364384370358
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    353370352363359355351352351
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    329323305243271251225226234
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    191198197188198189206208187
    2017 2019 - - - - - - -
    197199-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les enfants de la commune sont scolarisés par un regroupement pédagogique intercommunal, qui regroupe Blennes, Chevry-en-Sereine et Diant. L'école maternelle est à Chevry-en-Sereine et l'école primaire à Blennes[62].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 87, représentant 196 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 910 euros[63].

    Emploi

    En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 30, occupant 98 actifs résidants (dont 15,3 % dans la commune de résidence et 84,7 % dans une commune autre que la commune de résidence).

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 77 % contre un taux de chômage de 4,9 %. Les 18 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 6,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,4 % de retraités ou préretraités et 4,1 % pour les autres inactifs[64].

    Entreprises et commerces

    Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 9 dont 3 dans la construction, 2 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 1 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 2 étaient relatifs aux autres activités de services[65].

    En 2020, 3 entreprises individuelles ont été créées sur le territoire de la commune.

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[66].

    Agriculture

    Diant est dans la petite région agricole dénommée la « Bocage gâtinais », à l'extrême sud du département[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[67].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[68]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 11 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 89 ha en 1988 à 187 ha en 2010[67]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Diant, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Diant entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[67],[Note 10]
    Nombre d’exploitations (u) 11 8 5
    Travail (UTA) 15 13 10
    Surface agricole utilisée (ha) 976 1 011 935
    Cultures[69]
    Terres labourables (ha) 959 1 011 935
    Céréales (ha) 678 s 559
    dont blé tendre (ha) 486 487 417
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 135 s 33
    Tournesol (ha) 92 s s
    Colza et navette (ha) 95 112 169
    Élevage[67]
    Cheptel (UGBTA[Note 11]) 39 3 2

    Culture locale et patrimoine

    Douves du château de Diant.
    Lavoir sur l'Orvanne.
    Abside et clocher de l'église Sainte-Geneviève.

    Lieux et monuments

    • Le château de Diant,  Inscrit MH (1946, 1989, Tours et murs d'enceinte sur les côtés Est et Ouest ; douves ; portail d'entrée ; rond-point devant l'entrée et allée d'accès en 1946 - Ensemble du château, enceinte médiévale, douves, bâtiments qui composent le corps de logis en 1989)[70],[71].
    Installé sur les bords de l'Orvanne, le château fort a pour origine un ancien manoir féodal. Louis IX et la reine Blanche de Castille y séjournèrent à plusieurs reprises. L'édifice soutient de nouveaux sièges en 1594 sous Henri IV, et en 1714 sous le règne de Louis XIV.
    Proche du bourg, il s'agit d'un monolithe au sommet arrondi d'environ trois mètres de haut. La tradition locale l'a attribué, à tort[74], à une commémoration de la bataille de Dormelles (599)[75].
    Parce-que des silex en pierre taillée ou pierre polie furent retrouvés à proximité, une plaisanterie locale assurait aux enfants qu'en se frappant onze fois la tête contre la Pierre au Couteau, ils en feraient sortir de nouveaux silex taillés ou polis.
    Cette pierre fut prise comme cible de tir par les soldats allemands en exercice pendant la Seconde Guerre mondiale.
    • Le Lavoir, du XIXe siècle : situé sur l'Orvanne, à la sortie sud de Diant, en contrebas du pont, au pied d'une vanne du barrage, il est en brique avec une couverture en tuile plate.
    • L'église Sainte-Geneviève, XIIe siècle, restaurée en 1548[76],[77].
    • Croix de chemin St-Charles, 1783[24]

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De sinople à l'écu parti d'argent et de gueules chargé d'une croix ancrée brochant de l'un en l'autre; au chef ondé d'azur soutenu d'argent, chargé du buste de sainte Geneviève tenant un cierge d'or mouvant de la pointe et accosté de deux fleurs de lis du même[78].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Diant », p. 669–671

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    6. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    7. Voir le site de la mairie.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Localisation de Diant, » sur Géoportail (consulté le 25 mai 2020)..
    2. « Diant - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    4. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. fr.distance.to, consulté le 21 décembre 2021
    2. « Diant » sur Géoportail. Carte IGN classique.
    3. « Plan séisme consulté le 21 décembre 2021 ».
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - L’Orvanne (F4398000) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Orvanne (F4393501) » (consulté le ).
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