Douchy-les-Mines

Douchy-les-Mines est une commune française, située dans le département du Nord (59) en région Hauts-de-France.

Douchy-les-Mines

Le bâtiment de la machine d'extraction de la fosse Boca des mines de Douchy.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Valenciennes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut
Maire
Mandat
Michel Véniat
2020-2026
Code postal 59282
Code commune 59179
Démographie
Gentilé Douchynois
Population
municipale
10 293 hab. (2019 )
Densité 1 110 hab./km2
Population
agglomération
334 571 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 50° 18′ 08″ nord, 3° 23′ 38″ est
Altitude 58 m
Min. 27 m
Max. 80 m
Superficie 9,27 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Valenciennes (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Valenciennes (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Denain
Législatives Dix-neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Douchy-les-Mines
Géolocalisation sur la carte : France
Douchy-les-Mines
Géolocalisation sur la carte : Nord
Douchy-les-Mines
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Douchy-les-Mines
Liens
Site web http://douchy-les-mines.com/

    Situation

    Géographie

    Douchy-les-Mines est située près de l'autoroute A2 entre Valenciennes et Cambrai. C'est une commune faisant partie de l'aire urbaine de Denain communément appelé Denaisis.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Douchy-les-Mines
    Denain Haulchin
    Lourches Thiant
    Neuville-sur-Escaut Noyelles-sur-Selle

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Selle, affluent de l'Escaut.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 719 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 38 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Douchy-les-Mines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[17] et 334 571 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

    Il y a une volonté politique certaine de relancer la région économique du valenciennois. Ceci s'est traduit par la construction d'un tramway à Valenciennes mais aussi par de nombreux travaux dans les villes de Douchy-les-mines et Denain.

    La commune a entrepris des projets comme la rénovation du boulevard de la Liberté et la construction du beffroi et du CAC (Centre des arts et de la culture) appelé Imaginaire.

    Le beffroi regroupe les acteurs sociaux publics existants comme la PMI, les permanences de la CAF, de la CRAM, CPAM… Mais aussi : halte garderie, renforcement d’un point accueil Parents Enfants et le monde associatif autour du centre social, du Point Formation information, et d’un pôle ressource pour les associations.

    Ce projet urbain s’accompagne d’une politique sociale avec la signature de deux chartes de relogement. La première dans le cadre des opérations de démolitions, la seconde suite à l’enquête sociale mettant en évidence une cinquantaine de situations de sur et sous occupations préoccupantes. Elles ont pour objectif de définir la place de chacun dans l’accompagnement des familles tant sur un plan administratif que physique et matériel.

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,9 %), zones urbanisées (30,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,3 %), forêts (4,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,4 %), prairies (2,1 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Dulciaca (937), Dulcus (950), Dulciacus (966), Dulci (1096)[réf. nécessaire], Dulciacum, titre de Saint-Pierre de Gand, 1108. Dulciacus, id. , 966. Dulciaca villa, Dulcetus. Dulcis. Dulci. Dolci. Douci[24].

    La commune est instituée par la Révolution française sous le nom de Douchy les Mines, puis, en 1801, de Douchy. Elle devient Douchies avant de prendre sa dénomination actuelle de Douchy-les-Mines en 1938[25].

    Dulciacus : de Dulcius, nom de personne gallo-romain, suivi du suffixe -acum pour désigner le domaine de Dulcius'[réf. nécessaire].

    Histoire

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    Douchy est située sur l’emplacement d’une ancienne voie romaine[Laquelle ?].

    Les premières traces écrites nous apprennent que vers 946, Arnoult le Vieux, Comte de Valenciennes, rend aux moines de l'abbaye de Saint-Pierre[Quoi ?], fondée par saint Amand, une villa appelée Dulciaca. Le Roi Lothaire Ier confirmera cette restitution.

    Le village comprend alors une église, quelques foyers et le domaine seigneurial.

    Exposée aux incursions et aux violences, cette terre d’Église[C'est-à-dire ?] fut couverte de 966 à 1036 par la protection des Empereurs Othon 1er, Othon II, Othon III et Conrad II.

    En 1593 pillage et mise à sac du village par les soldats de Jean de Montluc de Balagny. Douchy compte alors trois seigneuries : de Gourgechon, de Baillon et du déjà cité St Pierre.

    Le 25 avril 1615, sont données à Bruxelles des lettres de chevalerie pour Louis Grébert, écuyer, seigneur de Douchy et Aissenille, qui a servi dans les dernières guerres à la suite du marquis de Roubaix avec cinq chevaux à ses frais et dépens. Il est fils de feu Émery, seigneur de Douchy, Aissenille et d'Anne de Blondel, et petit-fils d'Émery Grébert, prévôt de la ville de Valenciennes[26].[pertinence contestée]

    En 1712, les alentours douchynois sont le théâtre de la bataille de Denain qui voit le maréchal Villars et ses troupes repousser les Autrichiens. L’année 1718 voit, quant à elle, la découverte du charbon dans la région ; le premier puits de mine s’ouvre dans notre localité en 1880.

    Première Guerre mondiale

    Dans notre histoire tragique récente, rappelons-nous qu’au cours de la Première Guerre mondiale, l’importance des victimes et des barbaries valurent à Douchy la décoration, le , de la croix de Guerre[27].

    Seconde Guerre mondiale

    Enfin, chaque 2 septembre, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Douchynois célèbrent la libération de la ville du nazisme.

    XXIe siècle

    Une centrale solaire photovoltaïque est prévue sur un terrain situé sur les finages d'Haulchin, Thiant et Douchy-les-Mines au début des années 2020[28],[29].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve depuis 1924 dans l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la dix-neuvième circonscription du Nord.

    Elle a fait partie de 1793 à 1886 canton de Bouchain, avant d'intégrer, cette année là, le canton de Denain[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 7 à 18 communes.

    La commune relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut, créée en 2001.

    Tendances politiques et résultats

    Le second tour des élections municipales de 2020 a lieu le . La liste du Rassemblement national perd lors de ce second tour[30]

    Liste des maires

    Maire en 1802-1803 : B. Tréca[31].

    Liste des maires successifs[32]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1813   Alexandre Bouchart    
    1835 1843 Clément Paschal Cartigny    
    1863 1871 Pierre Hubert Rigaut    
    1925   Casimir Joseph Dronsart SFIO Conseiller d'arrondissement
    Les données manquantes sont à compléter.
    1956 1971 Raymond Doille PCF Ouvrier mineur, ancien Président du Comité local de Libération
    mars 1971 mars 1977 Claude Bultez PS  
    mars 1977 mars 2001 Stanislas Soloch[33] PCF  
    mars 2001 14 décembre 2017[34] Michel Lefebvre[35] PCF Salarié d'Usinor Valenciennes et syndicaliste
    Conseiller général puis départemental de Denain (2008 → )
    Vice-président du conseil général du Nord (2008 → 2015)
    Démissionnaire
    14 décembre 2017 En cours Michel Véniat PCF  

    Politique de développement durable

    En 2017, la commune abrite un centre de valorisation énergétique des déchets (Siaved) qui traite notamment les DASRI depuis 1994, avec depuis 2017 un système de traçabilité amélioré ; par puce de radio-identification (RFID) dont les données sont accessibles en temps réel sur une plate-forme dédiée. Le centre peut traiter jusqu'à 400 bacs de 360 à 1 000 litres de DARSI par jour avec pour l'année 2016 environ 6 000 t/an (pour une capacité totale de 88 000 t/an)[36].

    Jumelages

    Jumelages et partenariats de Douchy-les-Mines.
    VillePaysPériode
    MielecPolognedepuis
    MéguetBurkina Faso
    Vila Nova de PoiaresPortugaldepuis

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[37],[Note 8]

    En 2019, la commune comptait 10 293 habitants[Note 9], en diminution de 6,12 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    1 1311 2131 2371 4201 5151 5581 6801 7001 846
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 8971 9681 9672 2492 3932 5912 6502 8153 034
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    3 0743 3553 3193 7213 7403 8223 8943 8645 242
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019
    7 42111 11811 14010 93110 41310 02210 42110 71710 293
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,7 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 4 977 hommes pour 5 334 femmes, soit un taux de 51,73 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ou +
    1,1 
    4,5 
    75-89 ans
    8,4 
    13,5 
    60-74 ans
    15,2 
    18,9 
    45-59 ans
    18,0 
    19,2 
    30-44 ans
    19,4 
    19,2 
    15-29 ans
    17,5 
    24,4 
    0-14 ans
    20,4 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,1 
    75-89 ans
    8,1 
    14,3 
    60-74 ans
    15,6 
    19,2 
    45-59 ans
    18,6 
    19,6 
    30-44 ans
    18,7 
    20,7 
    15-29 ans
    19,1 
    20,7 
    0-14 ans
    18,5 

    Équipements culturels

    La ville possède deux cinémas municipaux (le Cinéma Jean Renoir et plus récemment le Cinéma l'Imaginaire). Elle accueille le Centre régional de la photographie[41].

    Manifestations culturelles et festivités

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    L'association culturelle Escaut et Acier sise à Douchy avenue Julien Renard, est spécialisée dans les arts plastiques.

    Elle a mis en place, en 2011, une manifestation culturelle itinérante, le Festival de sculptures contemporaines, pour couvrir le Valenciennois, le Cambrésis, le val de Sambre et la région de Mons en Belgique. Sous l'égide de son président Jean-Pierre Roquet et du commissaire général à l'exposition Alain Georges Leduc, elle se veut aussi action populaire, orienté vers des publics très divers, des scolaires aux handicapés, des foyers d'insertion vers les usines et les entreprises.

    Son but est aussi de ne pas se cantonner simplement aux villes mais de s'arrêter le plus possible dans les villages et de créer un climat de confiance pour favoriser le contact entre les artistes, la population et la sculpture contemporaine. Comme le note Alain Georges Leduc dans sa notice de présentation « Escaut, rives, dérives » : « Notre souhait est que l'on puisse dialoguer, échanger, apprendre à travers un parcours commenté et guidé au cœur d'un territoire dont l'Escaut est le trait d'union. [...] Ce festival d'art contemporain entend faire œuvre d'éducation et ce, de la maternelle à l'université. »

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Charles Crauk (1819-1905) peintre
    • Jean-Baptiste Dupilet (1880-1952), homme politique français y est mort
    • Robert Mintkewicz, né en 1947 à Douchy-les-Mines, coureur cycliste professionnel

    Héraldique

    Les armes de Douchy-les-Mines se blasonnent ainsi : « Burelé d'argent et d'azur de dix pièces, à deux bars adossés d'or brochant sur le tout. »


    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Valenciennes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Douchy-les-Mines et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Valenciennes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Douchy-les-Mines et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Valenciennes (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Page 401 - Statistique archéologique du Département du Nord - seconde partie - 1867- Librairie Quarré et Leleu à Lille, A. Durand 7 rue Cujas à Paris - archive du Harvard College Library - numérisé par Google Books
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 27, lire en ligne.
    27. Journal officiel du 6 janvier 1921, p. 333.
    28. Jérémy Lemaire, « À Haulchin, du pétrole à l’énergie solaire, histoire d’une friche », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    29. Jérémy Lemaire, « Le « plus grand » parc solaire de Total sera bien pour Haulchin : travaux en 2021 », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    30. Laurent Decotte et Sébastien Leroy, « Aubry sur le fil, Bruay au RN et autres leçons », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24269, , p. 2-3.
    31. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 278, lire en ligne.
    32. « Les maires de Douchy-les-Mines », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    33. « Douchy-les-Mines. Maire de 1977 à 2001, Stanislas Soloch est décédé à l'âge de 85 ans », L'Observateur du Valenciennois, (lire en ligne, consulté le ).
    34. Valérie Aubert, « Michel Lefebvre démissionne, Michel Véniat pressenti pour lui succéder : La nouvelle a surpris tout le monde vendredi matin. Michel Lefebvre, 70 ans, maire communiste de Douchy depuis 2001, a annoncé qu’il mettait un terme à ses fonctions – mais reste conseiller municipal – dans une lettre publiée sur sa page Facebook et distribuée aux habitants. Pourquoi ce retrait ? Ses explications. », La Voix du Nord, « Il [Michel Lefebvre] entre au conseil municipal en 1983, sous le deuxième mandat du maire PCF Stanis Soloch, son beau-père. Il est adjoint au personnel, puis adjoint à la jeunesse (1989-95) et enfin à la communication et aux grands travaux (1995-2001). En septembre 2000, D. Moloch annonce qu'il ne se représentera pas. Les militants communistes désignent Michel Lefèbvre comme tête de liste. Il sera élu en 2001, réélu en 2008 et 2014. Depuis 2008, il est conseiller général du Nord ; de 2008 à 2015, il était vice-président chargé de la santé. En 2015, il a été réélu avec Isabelle Zawieja-Denizon, adjointe à Rœulx ».
    35. Réélu pour le mandat 2014-2020 : R. S., « Michel Lefebvre : « Ce décret est un transfert de charges » : Le conseil municipal a tranché : il n’y aura pas d’activités relatives aux nouveaux rythmes scolaires à Douchy-les-mines. Avec le soutien de certains parents d’élève. », L'Observateur du Valenciennois, no 709, , p. 8.
    36. Albane Canto (2017), Le Siaved modernise la traçabilité pour les Dasri ; Pour répondre aux obligations du secteur hospitalier, le Siaved a installé des puces RFID sur les bacs de Dasri envoyés dans son unité de valorisation énergétique., Environnement Magazine 17 mars 2017
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Douchy-les-Mines (59179) », (consulté le ).
    40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
    41. « Centre régional de la photographie Hauts-de-France (CRP) », sur Paris Art (consulté le )
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