Driencourt

Driencourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Ne doit pas être confondu avec Briancourt.

Driencourt

La mairie-école.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC de la Haute Somme
Maire
Mandat
Cathy Ondicana-Mauguin
2022-2026
Code postal 80240
Code commune 80258
Démographie
Gentilé Driencourtois
Population
municipale
87 hab. (2019 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 57′ 33″ nord, 3° 00′ 38″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 139 m
Superficie km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Péronne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Péronne
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Driencourt
Géolocalisation sur la carte : France
Driencourt
Géolocalisation sur la carte : Somme
Driencourt
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Driencourt

    Géographie

    Localisation

    Ce village rural est situé à environ km à l'est de Péronne. Il n'est arrosé par aucun cours d'eau ; la nappe souterraine est malgré tout peu profonde, Driencourt étant située dans une vallée[1].

    Vue panoramique du village.

    Voies de communication et transports

    La localité est desservie par la ligne d'autocars no 48 (Épehy - Villers-Faucon - Péronne) du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Driencourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,6 %), forêts (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Le nom du village pourrait provenir de Adrien-court, un nommé « Adrien » en ayant été le premier maître[1].

    Histoire

    Des traces de villa gallo-romaine y ont été retrouvées, ainsi que des souterrains refuges (muches)[10].

    À la fin du XIXe siècle, l'exploitation du phosphate à Templeux-la-Fosse fait croître la population du village[1].

    Le village a été détruit pendant la Première Guerre mondiale.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981   Octave Jacob    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2014 Hilde Mascre[11]    
    2014[12] mai 2020 Jean-Luc Coste    
    mai 2020[13] mars 2022 Gaston Widiez   Retraité. Démission.
    avril 2022[14] En cours Cathy Ondicana-Mauguin    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

    En 2019, la commune comptait 87 habitants[Note 3], en diminution de 13 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    360394415446491475486461429
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    426439392352325301288261303
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    302299284148184141131122127
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    12711997887885888898
    2017 2019 - - - - - - -
    9287-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    En septembre 2017, les écoliers du syndicat intercommunal du secteur de Tincourt-Boucly (Templeux-la-Fosse, Longavesnes, Driencourt, Aizecourt-le-Bas, Marquaix-Hamelet) sont accueillis dans le pôle scolaire, nommé « La Voie verte »[19].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Après la destruction pendant la guerre de 1914-1918, les projets de reconstruction de la commune furent étudiés par l'architecte parisien Jacques Debat-Ponsan.

    • Reconstruction de la mairie-école
      Le 1er projet est un rectangle orienté nord-sud, implanté à l'emplacement de l'école antérieure, à l'angle des rues d'Aizecourt et de Tincourt, sur un îlot où se trouvait l'église provisoire et une mare.
      En 1923, un nouvel emplacement est choisi pour la reconstruction de la mairie-école, en accord avec le plan d'alignement en cours d'établissement. La commune acquiert une parcelle appartenant à M. Gustave Lemaire afin de construire le nouvel édifice. Le projet définitif tenant compte de ce nouvel emplacement (dessins et devis, septembre et octobre 1924) propose la même organisation avec la grande salle carrée du conseil de 7,10 m de côté et 2 grandes baies au 1er étage, mais orientée est-ouest parallèlement à la rue. Ce projet reçoit le 11 août 1924, puis le 7 mars 1925, les autorisations préfectorales pour une dépense de travaux de 161 148,55 F. L'adjudication attribue le chantier à l'entreprise générale Hubert Durlet (Driencourt).
      La réception définitive des travaux a lieu en 1927[20].
    • Reconstruction de l'église Sainte-Radegonde
      Construite durant les années 1920, elle est aussi le travail de l'agence Debat-Ponsan[21].
    • Constructions particulières
      Le village possède un certain nombre de maisons et fermes dont la reconstruction pourrait être attribuée, de par leur style, à l'agence de Jacques Debat-Ponsan qui réalise la plupart des dossiers de dommages de guerre dans la commune.
    • Bois du Larris de Binard, bois de Buire.

    Personnalités liées à la commune

    • Gustave Devraine (1880-1958), écrivain picard[22].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Andrieux, 1898, Archives départementales de la Somme, Amiens Lire la notice en ligne sur le site des archives départementales.
    2. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. « Driencourt »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur 10 août 2008, le site du quid.
    11. Réélue pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    12. « Liste des maires de la Somme » [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    13. « Premier mandat pour Gaston Widiez à Driencourt », Le Courrier picard, « Le maire sortant, Jean Luc Coste, ne se représentant pas (...) Élus dès le premier tour, les sept membres, parmi lesquels cinq nouvelles têtes, ont choisi pour maire, Gaston Widiez, retraité de 71 ans, dont c’est le premier mandat électif. ».
    14. « Cathy Ondicana-Mauguin élue maire », Courrier picard, , p. 16 C
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    19. Le Courrier picard, 30 juin 2017, « Le nouveau pôle scolaire de Tincourt-Boucly est prêt ».
    20. « Mairie-école à Driencourt (80) », sur le site de Patrimoine de France (consulté le ).
    21. « église paroissiale Sainte-Radegonde à Driencourt (80) », sur le site de Patrimoine de France (consulté le ).
    22. Panneau communal d'informations.
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