Templeux-la-Fosse
Templeux-la-Fosse est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Templeux-la-Fosse | |||||
La mairie-école. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Péronne | ||||
Intercommunalité | CC de la Haute Somme | ||||
Maire Mandat |
Benoît Mascré 2020-2026 |
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Code postal | 80240 | ||||
Code commune | 80747 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
136 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 58′ 05″ nord, 3° 01′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 73 m Max. 152 m |
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Superficie | 7,23 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Péronne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Péronne | ||||
Législatives | 5e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://templeux-la-fosse.mairie.pagespro-orange.fr | ||||
Géographie
Description
Village picard du Santerre, situé à 8 km au nord-est de Péronne, à 59 km d'Amiens, à proximité de l'ancienne route nationale 17 (actuelle RD 917) et aisément accessible par les autoroutes A1 et A26.
En 2019, il est desservi par la ligne d'autocars no 748 (Épehy - Villers-Faucon - Péronne) du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[1].
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Templeux-la-Fosse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,7 %), forêts (17 %), zones urbanisées (4,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Templois est relevé en 1174 dans un cartulaire d'Arrouaise, émanant de Baudoin, évêque de Noyon. Un dénombrement de la terre de Nesle nous fournit Templous en 1230. Templues est mentionné en 1236 dans un cartulaire de Noyon mais aussi en 1251 avec le sceau d'Adam de Templeux. La forme définitive se trouve sur une carte de Cassini en 1757[9]. Les templiers ont très probablement été présents sur le territoire. La situation du village dans un profond vallon l'a fait nommer la Fosse[10],[11].
Histoire
Dès 1150, Mathieu de Templeux est cité dans l'ouvrage de l'abbé Paul Decagny[11].
Au début du XVIIe siècle, la seigneurie appartient aux d'Estournel de Surville[11].
L'église paroissiale de Templeux-la-Fosse est desservie de 1254 jusqu'à la Révolution française par les Trinitaires qui s’appelaient aussi Mathurins ou chanoines réguliers de la Sainte Trinité, de la Rédemption des captifs (d'où leur nom de Trinitaires). Un de ces religieux prenait le titre de curé[11].
- Première Guerre mondiale
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[12] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [13].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2019, la commune comptait 136 habitants[Note 3], en diminution de 4,9 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
L'école de Templeux-la-Fosse fait partie en 2017 du regroupement pédagogique intercommunal de Tincourt-Boucly qui regroupe six communes :
- Aizecourt-le-Bas,
- Driencourt,
- Longavesnes,
- Marquaix-Hamelet,
- Templeux-la-Fosse
- et Tincourt-Boucly[20].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château.
- Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, reconstruite après la Première Guerre mondiale.
- L'église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge.
Détail du portail de l'église. - Monument aux morts.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Dossier complet : Commune de Templeux-la-Fosse (80747) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Templeux-la-Fosse », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 13 SO, Cambrai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, tome 2, p.330, vue 168/267, Archives départementales de la Somme, Amiens. Lire en ligne, sur le site des archives.
- Site communal.
- Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865 – réédition, Chaulnes et ses environs, Paris Res Universis 1992, Rassort Lorisse, 2006 (ISBN 2-87760-916-2).
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
- « Benoît Mascré candidat à sa succession à Templeux-la-Fosse », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Benoît Mascre en route pour un 3e mandat à Templeux-la-Fosse », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Élu une première fois en cours de mandat en 2012, après la démission d’Annick Henry, Benoît Mascre est reparti pour un 3e mandat d’édile de Templeux-la-Fosse ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « « Le nouveau pôle scolaire de Tincourt-Boucly est prêt » », Le Courrier picard, (lire en ligne).
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