Marquaix
Marquaix est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Marquaix | |||||
Église Saint-Éloi. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Péronne | ||||
Intercommunalité | CC de la Haute Somme | ||||
Maire Mandat |
Claude Celma 2020-2026 |
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Code postal | 80240 | ||||
Code commune | 80516 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
194 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 56′ 45″ nord, 3° 04′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 65 m Max. 142 m |
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Superficie | 5,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Péronne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Péronne | ||||
Législatives | 5e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Marquaix est une commune rurale picarde.
Située à 60 km à l'est d'Amiens et à 130 km au nord de Paris, limitrophe de Roisel, la commune est desservie par la route départementale 6 (RD 6).
En 2019, elle est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 44, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel et ligne no 49, Péronne - Roisel - Saint-Quentin)[1].
Communes limitrophes
Hameaux et écarts
Outre le chef-lieu, Marquaix, la commune compte un hameau, Hamelet, sitié au sud de la Cologne.
Hydrographie
La Longue Viole, venant de Roisel, conflue avec la Cologne, affluent du fleuve côtier la Somme à Marquaix.
Géographie physique
Le territoire de Marquaix est pratiquement plat, simplement quelques reliefs au nord et la vallée peu « marquée » de la Cologne animent la plaine[2]. .
Le sol est majoritairement argileux malgré quelques hectares de terres calcaires[2].
En 1898, la localité compte 137 habitants et élit trois conseillers municipaux[2].
L'écart de Hamelet, situé sur la rive gauche de la Cologne, comportant deux fermes et une quinzaine de maisons, est rattaché à Marquaix.
Urbanisme
Typologie
Marquaix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Dès 1145 et 1147, la forme latinisée de Marceium est citée dans un cartulaire d'Homblières, pour le pape Eugène. Un titre de Mont Saint-Quentin donne Marchais par le pape Alexandre. Marquais apparait en 1214 dans un dénombrement de Philippe-Auguste[10].
En 1787, Marquais-Hamelet est cité[10].
Le nom du village pourrait venir de pays de marais[2].
Histoire
Quelques « cabanes » retrouvées dans les marais laissent supposer une occupation remontant à l'époque mérovingienne[2].
La Révolution française apporte au village comme dans d'autres localités son lot d'anecdotes.
À la fin du XIXe siècle, une petite industrie de tissage et de broderie est présente. Le pèlerinage à la chapelle Notre-Dame de Moyenpont est encore très actif[2].
- Première Guerre mondiale
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[11],[12] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [13].
L'ancienne halte de chemin de fer de Marquaix-Hamelet
Marquaix a possédé une halte sur la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai, portion comprise entre Péronne et Roisel ; la gare la plus proche était celle de Tincourt-Boucly en direction de Péronne et celle de Roisel. Elle était située sur la rive gauche de la Cologne sur la route reliant Marquaix à Hamelet. De nos jours, il ne reste que quelques vestiges de cette halte ferroviaire. Ouverte en d'abord à voie unique, doublée en 1908, cette ligne de chemin de fer a cessé d'être exploitée dans les années 1970. Le tracé est aujourd'hui une voie verte.
- Les vestiges de la halte de nos jours.
- Carte de la section
Péronne - Roisel
vers 1910. - Horaire des trains
en 1910.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Roisel [14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription territoriale administrative a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Péronne
Pour l'élection des séputés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme.
Intercommunalité
La commune était membre de la petite communauté de communes du canton de Roisel, créée fin 1994.
Celle-ci a fusionné le au sein de la communauté de communes de la Haute Somme, dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
Politique de développement durable
Le parc éolien de la Boule bleue, inauguré en 2019, compte 6 génératrices implantées sur les communes de Marquaix-Hamelet (4), Roisel, Longavesnes (1) et Tincourt-Boucly (1), pour une puissance totale de 14 mégawatts[19].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 194 habitants[Note 3], en diminution de 11,42 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Pour la scolarité primaire, la commune relève du regroupement pédagogique intercommunal basé à Tincourt-Boucly qui regroupe six communes : Aizecourt-le-Bas, Driencourt, Longavesnes, Marquaix, Templeux-la-Fosse et Tincourt-Boucly.
Ce regroupement compte quatre classes[23].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Mairie.
- Église Saint-Éloi[24], reconstruite après la Première Guerre mondiale.
- Chapelle Notre-Dame-de-Moyenpont. Elle tiendrait son nom du pont qui lui donne accès, entre les deux bras de la Coulonge. La tradition fait remonter sa construction aux croisades, quand un berger découvre une statue de la Vierge sur les lieux[25].
Le sanctuaire a été détruit pendant la Première Guerre mondiale, en 1917. Il n'a été reconstruit qu'en 1925 grâce au mécénat de la baronne Perthuis de Laillevault. Des fresques y représentent la vie des Poilus[26],[27].
- Monument aux morts pour la patrie.
Personnalités liées à la commune
- Pierre, Louis Blondel, né le à Marquaix, soldat au 15e régiment d'infanterie légère de 1808 à 1810, blessé en 1809 pendant la campagne d'Espagne.
- Parfait, Joachim Buire, né le à Marquaix, artificier au 9e régiment d'artillerie de 1813 à 1818, campagne de Saxe et Waterloo en 1815.
- Pierre, Louis Corme, né le à Marquaix, soldat au 100e régiment d'infanterie de ligne en 1813. Grièvement blessé, il meurt à l'hôpital de Metz le .
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Marquaix sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Marquaix (80516) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- « Marquaix », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 13 SO, Cambrai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Poiré et l'élève Ernest Trocmé, 1898, Archives départementales de la Somme, Amiens. Lire la notice en ligne sur le site des archives départementales.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, Archives départementales de la Somme, tome 2, pages 25 et 26. Lire en ligne, vue 16/267.
- Maurice Thiéry (préf. Stephen Pichon), Les Crimes allemands dans la Picardie dévastée : La guerre en 1917, Paris, E. de Boccard, , 158 p. (lire en ligne), p. 134, lire en ligne sur Gallica.
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Avis de décès », Courrier picard, .
- « Le maire de Marquaix-Hamelet ne « veut pas collectionner les mandats », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Élu en 2008 maire de Marquaix-Hamelet, un village de 240 habitants proche de Roisel, Bernard Happe, 76 ans, a décidé de passer la main aux élections municipales de mars 2020 ».
- « Claude Celma, le nouveau maire de Marquaix-Hamelet, sera élu samedi », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Sans surprise, Claude Celma, qui était premier adjoint, succédera à Bernard Happe qui ne se représentait pas ».
- « Claude Celma est le nouveau maire de Marquaix-Hamelet », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Après deux mandats d’adjoint de Bernard Happe, le maire sortant qui ne s’était pas représenté, Claude Celma, âgé de 69 ans (...), est depuis ce samedi matin le nouveau maire de Marquaix-Hamelet. Il a été élu avec dix voix pour et un vote blanc ».
- Vincent Fouquet, « Les anti-éoliens ont gâché la fête de l’inauguration du parc de la Boule Bleue à Marquaix : Le parc éolien de la Boule Bleue, à Marquaix-Hamelet, a été inauguré en grandes pompes samedi 29 juin dans la matinée. Mais pas aussi bien que l’espéraient certains élus et responsables de l’entreprise WPD : environ 80 opposants aux éoliennes sont venus clamer leur colère. Et si le ton est parfois monté, tous ont pu échanger leurs points de vue, chacun restant cependant sur ses positions », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Le regroupement scolaire.
- Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Marquaix d'après nature, 17 juin 1874 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- Histoire de la chapelle de Moyenpont.
- Marc Nadaux, « Marquaix-Hamelet – 80 – Chapelle Notre-Dame de Moyenpont », Iages de Picardie - CanopÉ (consulté le ).
- Abbé Étienne Serpette, Notre-Dame de Moyenpont.
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