Estrée (Pas-de-Calais)

Estrée est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour l’article homonyme, voir Estrée (Saint-Denis).

Pour les articles ayant des titres homophones, voir Estrées.

Estrée

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité CA des Deux Baies en Montreuillois
Maire
Mandat
Marc Briet
2020-2026
Code postal 62170
Code commune 62312
Démographie
Gentilé Estréens
Population
municipale
292 hab. (2019 )
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 30′ 00″ nord, 1° 47′ 26″ est
Altitude Min. 6 m
Max. 116 m
Superficie 4,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Berck
Législatives 4e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Estrée
Géolocalisation sur la carte : France
Estrée
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Estrée
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Estrée

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois qui regroupe 46 communes et compte 66 119 habitants en 2018.

    Géographie

    Localisation

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :

    Communes limitrophes d’Estrée
    Montcavrel
    Estréelles Aix-en-Issart
    Neuville-sous-Montreuil

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversée par la Course, un cours d'eau d'une longueur de 24,72 km, affluent droit du fleuve côtier la Canche. La Course prend sa source dans la commune de Doudeauville et se jette dans La Canche au niveau de la commune d'Attin. Elle traverse les communes d'Attin, Beussent, Bezinghem, Doudeauville, Enquin-sur-Baillons, Estrée, Estréelles, Inxent, Montcavrel, Neuville-sous-Montreuil, Parenty et Recques-sur-Course[1].

    Paysages

    La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[2]. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy[3].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : la vallée de la Course à l'aval d'Enquin-sous-Baillon. Le périmètre de la ZNIEFF présente un réseau hydrographique complexe associant plusieurs cours d’eau (Course, Bimoise, Baillons, rivière des Fontaines…) et de nombreuses sources, ainsi que des plans d’eau d’origine artificielle (ballastières, cressonnières, piscicultures, mares de chasse)[4].

    Et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la vallée de la Course. Elle se situe dans le pays de Montreuil et plus précisément dans l’entité paysagère des ondulations montreuilloises[5].

    Urbanisme

    Estrée et Estréelles.

    Typologie

    Estrée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[6],[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,2 %), prairies (6,7 %), zones urbanisées (4,4 %), forêts (0,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Voies de communication et transports

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Stratae (1224), L'Estrée (1257), Estrées (1260), Straitae et Estrées-en-Estrailes (1298), Estrées-emprès-Monsterueil (XIVe siècle), Destrées-sur-Canche (1430), Estrées supra Cantiam (vers 1512), Étrée (1725), Estré (XVIIIe siècle), Estrée (1789)[13].

    Le nom Estrées est un terme d'ancien français, issu du latin strata (via), qui désignait une « voie couverte de pierres plates », par opposition à rupta (via) > route. Il s'est conservé dans la plupart des langues romanes (cf. l'italien et le roumain strada) et a été emprunté par le germanique (cf. l'anglais street, l'allemand Straße et le néerlandais straat[14]). Le mot estrée a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il demeure dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine[15].

    Histoire

    Estrée est située sur la voie romaine allant d'Amiens à Boulogne-sur-Mer ou via Agrippa de l'Océan[16].

    Estrée, Recques-sur-Course, Cormont sont citées dans une donation faite à l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer par un riche héritier de la noble famille des Steneland dans une charte du 28 mars 857[17].

    Une des grandes familles du Boulonnais provenait d'Estrée. Elle avait pour armes : « d'argent fretté de sable, au chef d'or chargé de trois merlettes de sable ». Estrée était parfois dénommée Estrée Noire pour la distinguer d'Estrée-Blanche. Jean d'Estrée était sénéchal et premier baron du Boulonnais en 1576[16].

    Le panneau d'information.

    Un panneau émaillé destiné au public est installé à proximité de l'église Saint-Omer. Voici l'essentiel du texte qui y figure :

    « Estrée

    Strata

    Le village d'Estrée est le jumeau de celui d'Estréelles. Tous deux sont situés dans la vallée de la Course et ont la même origine étymologique. Les premières traces écrites mentionnant Estrée remontent au IXe siècle. En 857, le cartulaire de Saint-Bertin cite le nom de Strata qui signifie «route». Le village est en effet situé sur une ancienne voie romaine, qui reliait Lyon a Boulogne sur-Mer. L'archéologie a mis au jour des constructions et des objets du IIe au IVe siècle au nord et au sud du village suggérant la présence d'une agglomération d'importance. Cette position particulière sur une voie romaine et une rivière fait d'Estrée un vicus c’est a dire un point de halte d'une cité à l'autre.
    Au Moyen Age, le village relève de l'abbaye audomaroise Saint Bertin. Cette dépendance explique peut-être le patronage de l’église paroissiale dédiée a saint Omer. Cet édifice ouvert sur la rue est de style néogothique. Il succède à une église plus ancienne transformée en grange à la Révolution. L'église actuelle est érigée par l’architecte Clovis Normand à partir de 1869 avec le concours financier des paroissiens et de l'abbé Herlin, prêtre de la paroisse. Elle est ornée d'un mobilier en accord avec le parti architectural, réalisé par des artisans locaux sur des plans de l'architecte.
    Le passé féodal du-village se traduit par la présence de fermes seigneuriales disséminées sur le territoire communal. L’une d’elle[sic] située a proximité de l’église était la propriété des seigneurs d'Estrée. Les bâtiments actuels ne sont pas antérieurs au XVIIIe siècle. A l’est d’Estrée, Hurtevent a conservé son logis du XVIe siècle ouvert sur une cour rectangulaire entourée de granges monumentales et d'étables. Un pigeonnier en brique de forme cylindrique surmonté d'une toiture en poivrière occupe le centre de la cour. Au bord de la route menant à Neuville-sous-Montreuil le lieu-dit Monchy est attesté depuis le XIIe siècle sous la forme de fiefs aux religieux de Saint-Josse -au-Bois. La ferme actuelle est élevée au cours de l'hiver rigoureux de l'année 1740 par les chanoines Prémontrés de l'abbaye de Dommartin pour donner du travail aux ouvriers désœuvrés. »

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    Estrées était membre de la communauté de communes du Montreuillois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois dont est désormais membre la commune.

    Circonscriptions administratives

    La commune faisait partie depuis 1801 du canton d'Étaples[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Berck

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mai 2020 Daniel Jumez[19],[20] DVD Retraité du secteur de l’après-vente automobile
    Réélu pour le mandat 2014-2020
    mai 2020 En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Marc Briet   Médecin[21]

    Équipements et services publics

    → Conseils pour la rédaction de cette section.

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Estréens[22].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

    En 2019, la commune comptait 292 habitants[Note 5], en diminution de 0,68 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    142132153151183191172182178
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    180171203200214173161194201
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    200218234204170168174169156
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    158155137237274276299305294
    2018 2019 - - - - - - -
    291292-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 139 hommes pour 152 femmes, soit un taux de 52,23 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ou +
    0,0 
    3,6 
    75-89 ans
    4,6 
    25,2 
    60-74 ans
    24,3 
    15,1 
    45-59 ans
    15,8 
    20,1 
    30-44 ans
    21,1 
    18,0 
    15-29 ans
    13,2 
    18,0 
    0-14 ans
    21,1 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    5,4 
    75-89 ans
    8,9 
    15,9 
    60-74 ans
    17,3 
    20,2 
    45-59 ans
    19,4 
    19,1 
    30-44 ans
    18,2 
    18,6 
    15-29 ans
    16,3 
    20,3 
    0-14 ans
    18,3 

    Économie

    → Conseils pour la rédaction de cette section.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La lanterne des morts.
    • L'église Saint-Omer : construite pendant la seconde moitié du XIXe siècle, elle est dédiée à saint Omer. Les vitraux du chœur sont l'œuvre de A. Bergès, peintre-vitrailliste à Toulouse dans la seconde moitié du XIXe siècle. La statuaire est typique du style de l'époque.


    • La seigneurie d'Estrée, datant du Moyen Âge, aujourd'hui transformée en chambres d'hôtes, située à côté de l'église.

    Héraldique

    Blason
    De gueules à l'aigle d'argent, becquée et membrée d'or.
    Détails
    Armes des Blondel de Joigny.

    Adopté par la municipalité le 29 mars 1994.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Course ou Canche (E5410640) » (consulté le )
    2. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    3. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages montreuillois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF 310007269 - La vallée de la Course à l'aval d'Enquin-sous-Baillon », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    5. « ZNIEFF 310013724 - la vallée de la Course », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 139.
    14. John Ayto, Dictionary of Word Origins, Arcade Publishing, New York, 1990, 584 pages, pg 506
    15. Stéphane Gendron, La Toponymie des voies romaines et médiévales, éditions errance, Paris, 2006, 200 pages, pg 32
    16. M. Cousin, « Trois voies romaines du Boulonnais », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1858-1859, p. 404, lire en ligne.
    17. M. Cousin, op. cit., p. 406.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Élise Chiari, « Le bilan des maires : à Estrée, Daniel Jumez est « très déçu par l’intercommunalité » : Durant son deuxième mandat, Daniel Jumez a eu la joie de conserver sa troisième fleur, maintenir le cabinet médical, créer un local technique… mais aussi la déception ne voir la téléphonie mobile et les bassins de rétention rester au point mort », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    20. « Projets des maires : «La mission que j’exerce est une passion» : Réaménager le centre, relancer le plan d’urbanisme, maintenir la participation de l’intercommunalité… Pour son troisième mandat de maire, Daniel Jumez a du pain sur la planche », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    21. Julie Ducrocq, « À Estrée, Marc Briet entame son premier mandat en tant que maire : Mardi soir la commune d’Estrée a élu son nouveau maire, Marc Briet, 65 ans, médecin au sein du cabinet médical du village, qui prendra bientôt sa retraite et pourra alors se consacrer entièrement à sa mandature », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « Maire depuis 2001, Daniel Jumez avait fait le choix de ne pas se représenter. Marc Briet lui succède donc ».
    22. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Estrée (62312) », (consulté le ).
    27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
    28. Notice no PM62007327, base Palissy, ministère français de la Culture
    29. Notice no PM62007329, base Palissy, ministère français de la Culture
    30. La partie haute en arc du vitrail est manquante. Elle a été reconstituée numériquement par souci d'esthétique. Le reste de l'oeuvre est intact.
    31. « Le monument aux morts d’Estrée et Estréelles », sur Mémoires de pierres (consulté le )
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