Famille Prudhomme de La Boussinière

La famille Prudhomme de La Boussinière, anciennement Prudhomme, est originaire de Mareil-en-Champagne dans la Sarthe. Sa filiation suivie débute au XVIIe siècle.

Prudhomme
de La Boussinière

Armes

Blasonnement D'azur à deux épées d'argent, la garde d'or, en sautoir, au chef d'argent chargé de trois merlettes de sable
Devise « In Deo spes Mea »
Période XVIIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Sarthe (Mareil-en-Champagne)
Fiefs tenus Brains, les Touches, les Grandes-Métairies, la Gravelle, Vauguyon, Saint-Christophe, Monceau, La Barberie, Mésimon, la Grande-Buchaille, le Grand Aulnay et autres lieux[ouv 1],[ouv 2].
Demeures Château des Touches
Château de Bénéhard
Château de la Poulatière
Château du Tilleul
Manoir de Follet
Manoir du Tromeur
Manoir de Monceaux
Hôtel Prudhomme de La Boussinière
Charges Notaire royal
Procureur du roi au Grenier à Sel
Échevin
Secrétaire du roi
Maire
Fonctions militaires Lieutenant-colonel
Lieutenant
Contrôleur ordinaire des Guerres
Fonctions ecclésiastiques Évêque
Prêtre
Prieur
Récompenses militaires Ordre de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918 (France)
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
Croix de guerre 1939-1945
Médaille commémorative de la guerre 1870-1871

Cette famille compte parmi ses membres plusieurs notaires royaux, un procureur du roi au grenier à sel de Loué, échevin et conseiller du roi à l'hôtel de ville du Mans, membre en 1787 de l'Assemblée provinciale consultative de la Généralité de Tours, un conseiller-secrétaire du roi auprès du parlement de Grenoble, deux députés à la Chambre ecclésiastique des décimes auprès de l'évêque d'Orléans, l'un d'eux sera nommé évêque constitutionnel de la Sarthe en 1791, une personnalité politique républicaine du Mans et trois membres de la Légion d'honneur.

La branche aînée obtint des lettres de noblesse du roi Charles X en 1825, à la fin de ce siècle elle compte deux fils, l'un mort sans descendance en 1885, l'autre laisse un fils naturel reconnu. Quant à la branche cadette, sa situation fait débat parmi les experts en droit nobiliaire.

Histoire

Situation géographique du département de la Sarthe en France.

Étymologie

Le patronyme Prudhomme est courant, il arrive au 804e rang des noms les plus portés, en particulier en Normandie et dans le Nord de la France, désignant un « homme sage », prudent[ouv 3]. Comme nom commun, il vient du bas latin prodis signifiant « profit, avantage », associé à homo, et apparaît dans la Chanson de Roland (1080) sous la forme prodom (prod hom) avec le sens de « homme de valeur »; au milieu du XIIIe siècle, époque de la formation des noms de famille, sa forme devient preudhome et désigne un « homme expert dans un métier ». En 1690, Furetière désigne « un artisan nommé pour assister les jurés d'un métier »[ouv 4],[ouv 5]. Louis IX (Saint Louis) sera surnommé "Le Prudhomme"[1].

Sous l'Ancien Régime

Panneau du lieu-dit de La Boussinière
Seigneurie de La Boussinière - Mareil en Champagne (72000)
Logis seigneurial de Monceaux - Saint Christophe en Champagne (72000)

La filiation suivie débute avec Jacques Prudhomme et Mathurine Luisné[EC 1], mentionnés dans l’acte de mariage de leur fils Guillaume Prudhomme qui épouse le Louise Houdebert[ouv 6]. Guillaume est « marchand et paroissien de Mareil-en-Champagne » (Sarthe) en 1674[ouv 6].

Leur fils Guillaume Emmanuel Prudhomme (1674-1764), marié à Joué-en-Charnie à Marie Cryé, devient notaire, ce qui pouvait être à cette époque un moyen de s'enrichir en prêtant de l'argent et en rachetant les biens des débiteurs insolvables. Le troisième fils de Guillaume Emmanuel, René Prudhomme (1701-1788), eut le même sens des affaires que son père; propriétaire de fief dès 1719 il débute en 1722 comme greffier de la châtellenie de Loué, se marie en 1727 avec Jeanne Bainville, fille du contrôleur du grenier à sel de Bonnétable, et devient procureur du grenier à sel de Loué. Continuant sur la voie de son père, il peut ainsi racheter plusieurs seigneuries[ouv 7], devient échevin et conseiller du roi à l'hôtel de ville du Mans. Son fils, René-Jean-François Prudhomme de la Boussinière (1735-1800), achète une charge anoblissante de secrétaire du roi en 1782, il est l'ancêtre commun des porteurs du nom actuels; ses deux frères figurent parmi les sept députés à la Chambre ecclésiastique des décimes[alpha 1] auprès de l'évêque d'Orléans, l'un des deux devient évêque constitutionnel de la Sarthe de 1791 à 1794.

Guillaume Emmanuel Prudhomme, notaire à Mareil-en-Champagne

Guillaume Emmanuel Prudhomme (1674-1762), fils d'« honnête Guillaume Prudhomme »[EC 2], marchand à Mareil-en-Champagne[ouv 6], devient notaire royal dans la même paroisse et exerce son office pendant soixante ans[ouv 8]. Son épouse, née Marie Crié ou Cryé, décède en 1721[ouv 9].

Le couple a cinq enfants, deux filles et trois fils dont les deux premiers continuent dans le notariat : Louis qui se titre sieur du Perray lui succède dès 1748 dans sa charge notariale de Mareil-en-Champagne, et Joseph. Ces derniers ne laissent aucune trace de descendance connue. Pour illustrer l’avantage financier de leur office notarial, André Bouton dans le chapitre qu’il consacre aux Prudhomme notaires dans Le Maine XVIIe siècle et XVIIIe siècle précise que « les notaires de cette époque s’enrichissaient avec les biens de leurs débiteurs insolvables et, étant les seuls praticiens dans les paroisses trouvaient le moyen de payer fort peu d’impôts, surtout celui de la taille »[ouv 7].

Guillaume-Emmanuel sera sieur du Rocher en 1721[2], signe d'acquisition d'un fief et du début d’une ascension sociale. Cette ascension continue avec le troisième fils, René Prudhomme (1701-1788), sieur[ouv 10] ou seigneur de La Boussinière, seigneur des Touches, etc., à Brains près de Loué, procureur du grenier à sel de Loué[ouv 11], et qui est à l'origine de la famille actuelle.

René Prudhomme de la Boussinière, un bourgeois influent au Mans

Le château des Touches à Brains-Sur-Gée.
Blason au fronton du château des Touches.
À gauche sépulture de Jacques-Guillaume Prudhomme de la Boussinière (1728-1812) et à droite celle de son père René (1701-1788).

Né en 1701[3], dès 1719 René Prudhomme est qualifié de sieur de La Boussinière[ouv 12]. On le retrouve en activité dès 1713 comme signataire d'un acte de baptême au nom du parrain et de la marraine absents[ouv 13].

André Bouton écrit à son sujet « ayant un sens remarquable des affaires, il débuta dans la carrière en 1722, où il se titrait déjà de la Boussinière, comme greffier de la châtellenie de Loué et procureur du grenier à sel de cette petite ville »[ouv 7]. Il épouse Jeanne Bainville, fille du contrôleur du grenier à sel de Bonnétable qui a fait une belle fortune. Il achète ainsi plusieurs seigneuries, accédant ainsi à la classe des seigneurs propriétaires, propice à l'élévation sociale : « La propriété d'une seigneurie est une dignité sociale »[4],[ouv 14],[ouv 15].

Il vient habiter la paroisse de Gourdaine au Mans et devient procureur de la fabrique, il y fait bâtir vers 1740 un remarquable hôtel particulier[ouv 7]. Bien plus tard, dans un rapport de la Banque de France (créée en 1800), un commentaire évoque « M. Prudhomme de La Boussinière qui fait bâtir un hôtel particulier somptueux afin d’imiter ceux qui bénéficient du prestige aristocratique »[ouv 16].

René Prudhomme de la Boussinière est choisi en 1761 par le roi Louis XV pour être membre du bureau de la société royale d'agriculture du Mans nouvellement créé[ouv 17], il en devient directeur en 1775. Gérard Blanchard, de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe écrit à son sujet : « Sa réussite sociale est éclatante. […] Chargé du canton de Brûlon, au sein du [Bureau de la société royale d'agriculture du Mans], il présente des travaux sur les charrues et le sillonage des terres, sur la façon de fixer et de percevoir les dîmes, sur les dommages causés par les animaux aux cultures… »[web 1].

Ce qui attire l'attention sur René Prudhomme, et lui procure la reconnaissance des Manceaux, c'est le tour de force qu'il réalise lors de la famine de 1770[ouv 7]. Cette année-là, la disette frappe toute la province du Maine et le pain est très cher. Cette crise porte à 4000, le quart de la population totale, le nombre des pauvres de la ville du Mans[ouv 18]. René Prudhomme fut chargé par l'Intendant d'acheter à Nantes une provision de seigle ; il en fit charger quatre grandes gabares et utilisa une hausse extraordinaire de la rivière Sarthe pour amener sa cargaison jusqu'à Bouches-d'Huisne aux portes du Mans alors que la navigation ne dépassait jamais Malicorne, plus de 30 kilomètres plus bas[ouv 19].

En 1775, il devint échevin du Mans et directeur de la Société Royale d'Agriculture[5].

En 1778, il est alors conseiller du roi et devient contrôleur ordinaire des Guerres[ouv 20].

En décembre 1787, il est désigné député du tiers état de l'Assemblée provinciale consultative de la Généralité de Tours mise en place par le roi Louis XVI[web 1],[ouv 21].

Il meurt en 1788 dans son château des Touches[ouv 19] et il est enterré sur ses terres de Brains. Son fils Jacques fait graver sur son caveau : « Cy gist le corps de M. René Prudhomme de la Boussinière, seigneur des Brains, les Touches, les Grandes-Métairies, la Gravelle, Vauguyon, Saint-Christophe, Monceau, La Barberie, Mésimon, la Grande-Buchaille et autres lieux »[ouv 2]. Lors des partages entre les fils sa fortune est estimée à plus de 300 000 livres. À cette époque un ouvrier non nourri peut espérer gagner une livre par jour, et à la fin du XVIIIe siècle 100 000 livres est le prix d'un gros château avec 500 hectares de terres[ouv 22].

René Prudhomme de La Boussinière a trois fils : Jacques-Guillaume-René-François et Pierre, qui entrent dans les Ordres, et René François, qui occupera des fonctions juridico-administratives et poursuivra l'élévation sociale de la famille par l'acquisition de la charge anoblissante de conseiller-secrétaire du roi.

René François Prudhomme de la Boussinière, président en l'élection du Mans, subdélégué, magistrat

Le troisième fils de René Prudhomme est René François Prudhomme de La Boussinière (il porte le nom de Prudhomme des Touches lors de son mariage en 1765[ouv 23],[EC 3] et le nom Prudhomme de La Boussinière en 1789[EC 4]).

En 1753, il étudie au collège de l'Oratoire du Mans où il soutient une thèse en physique et une thèse en morale. Sa thèse de physique sera très applaudie[Bull 1].

Gaspard-César-Charles de Lescalopier, intendant de la généralité de Tours, le nomme président au siège de l'élection du Mans en 1761 et son subdélégué au Mans en 1764[Bull 2],[ouv 24],[web 1].

L’historien Paul Bois écrit « Il existe des cas gênants où la précision même des documents ne peut faire foi. C'est ainsi qu'un acte est passé en 1775 à Brains-sur-Gée (bureau de Crannes) au nom de « Prudhomme de La Boussinière, bourgeois du Mans, seigneur des Touches en Brains ». Or ledit Prudhomme figurera sur la liste des nobles pour les élections aux États généraux. Noblesse officiellement acquise dans l'intervalle ou usurpée ? Peu importe. En tout cas noblesse de fait sinon de droit (…) aussi a-t-il paru correct de porter ledit Prudhomme de la Boussinière parmi les acheteurs nobles »[ouv 25].

Cette nomination sur la liste des nobles s'explique grâce à l'historien André Bouton qui dit au sujet de René François : « il se fait anoblir en 1782 en achetant une charge honorifique de secrétaire du roi »[ouv 7]. L'exercice de cette charge donne la noblesse au premier degré, dès l'entrée en fonction, pour son acquéreur et sa descendance[ouv 26], devenant définitive à l'issue de vingt ans d'exercice ou d'une mort en charge[ouv 27]. La Révolution française abolit cependant la noblesse le 23 juin 1790 puis les charges de secrétaire du roi le 27 avril 1791. De cette situation née un désaccord entre experts en droit nobiliaire : certains affirmant que la noblesse ayant été abolie avant les charges, René François et ses enfants sont nobles lors de l'abolition de la noblesse et jouissent donc de fait et de droit de la réhabilitation de leur "noblesse ancienne" lorsque celle-ci est réhabilitée en 1814[6] ; d'autres que les vingt ans d'exercice seraient nécessaires pour prétendre à la récupération de la noblesse en 1814[7].

D'après les archives, René François Prudhomme est effectivement pourvu le 16 octobre 1782 de l’office de « conseiller secrétaire du roi, Maison Couronne de France en la chancellerie près le parlement de Grenoble au lieu de Charles-Pierre Cureau, sieur de Roullée »[ouv 28],[ouv 29]. Il prête serment au Mans le 24 octobre 1782[ouv 30]. Selon Régis Valette il conserve cette charge de 1782 à 1790[ouv 31].

En juin 1789, René François Prudhomme de La Boussinière se présente comme « René François Prudhomme, écuyer, conseiller du roi, son président en l’élection et subdélégué de l’intendant de Tours pour la ville et élection du Mans »[ouv 32].

Toujours en 1789, René François Prudhomme de la Boussinière est indiqué « président de l’élection du Mans »[ouv 33] (composée de membres élus qui jugent les contestations relatives à l’assiette des tailles ou des aides)[ouv 33].

Enfin, en 1819, lors de son mariage le 29 septembre à La Flèche (Sarthe) Jacques Prudhomme de La Boussinière déclare son père comme « feu Monsieur René François Prudhomme de La Boussinière, de son vivant président à l’élection de la dite ville du Mans et subdélégué à Monsieur l’intendant »[ouv 34].

De son mariage le à Saint-Pierre-du-Lorouër avec Françoise Lefebvre[ouv 23],[EC 3],[ouv 35] il avait eu deux fils qui ont assuré la descendance familiale jusqu’à nos jours : René-Jean-François Prudhomme de La Boussinière (1766-1863) qui après avoir émigré en Angleterre trouva une place chez un négociant de Londres (ou des environs) dont il épousa la fille en 1801[ouv 36],[ouv 37] ; et Jacques-François Prudhomme de La Boussinière (1773-1853)[ouv 37].

Le magistrat et homme politique René Négrier de la Crochardière[ouv 38], dans son manuscrit inédit Observations sur la ville du Mans et la province du Maine rédigé entre 1798 et 1816, liste René-Jean-François Prudhomme de la Boussinière (et ses deux fils) dans ce qu'il appelle « les anoblis à prix d'argent » de la ville du Mans dans un chapitre dédié à « la noblesse qui existe dans la ville du Mans »[ouv 39],[ouv 40],[web 2].

Deux frères ecclésiastiques que la Révolution oppose

André Bouton écrit que Jacques-René Prudhomme de la Boussinière venait d'une « bourgeoisie riche et libérale qui aspirait à monter »[ouv 41].

Jacques-Guillaume-René-François, curé du Crucifix et docteur à la Sorbonne, a étudié au collège de l'Oratoire du Mans, et a soutenu en 1744 une thèse en logique et une thèse en métaphysique. En 1745 il soutient une thèse de morale et une thèse de philosophie, avec éloges[Bull 1].

Il est élu évêque constitutionnel de la Sarthe, son ordination épiscopale se déroulera à Paris le . Il démissionne en 1793 lors de l'instauration du Culte de la Raison et de l'Être suprême et se démet officiellement le .

Acte d'abdication de Mgr Jacques-Guilllaume-René-François Prudhomme

Pierre est religieux à Saint-Vincent au Mans en 1750, en 1771 il devient prieur de Noyers en Touraine puis à Saint-Calais en 1774 et à Vendôme en 1781. Refusant la Constitution civile du clergé il sera incarcéré à Angers en 1792, déporté en Espagne et débarqué à La Corogne le , il achève sa vie en exil à Saint-Jacques-de-Compostelle le . Il s'était complètement désolidarisé de son frère[ouv 42].

Jacques-Guillaume-René-François et Pierre Prudhomme de La Boussinière figurent parmi les sept députés à la Chambre ecclésiastique de l'évêque d'Orléans[ouv 43].

En 1791, après l’émigration de Mgr de Jouffroy-Gonsans, évêque du Mans, Jacques-René-Guillaume Prudhomme de La Boussinière, curé du Crucifix, est élu évêque constitutionnel du Mans[ouv 44].

En 1792, le sous-prieur Pierre-Jacques Prudhomme de La Boussinière, frère de l'évêque constitutionnel, est lui incarcéré à Angers et déporté en Espagne où il meurt en 1798[ouv 45].

État des biens et opinions politiques de la famille Prudhomme de la Boussinière

Sous la Révolution les Prudhomme de La Boussinière achètent 75 hectares de biens d’église[ouv 44].

Le fils aîné de René-Jean-François Prudhomme de la Boussinière, alors propriétaire du château du Follet, fuit la Révolution et émigrera de nuit en Angleterre[ouv 46]. Son père refuse de reconnaître pour sienne la voiture qu'il avait envoyé de Paris[ouv 46]. Il obtient un certificat attestant qu’il « a dans toutes les occasions donné des preuves du plus pur civisme, agissant et s’expliquant de la manière la plus prononcée en faveur de la Révolution »[ouv 46]. « Sur un avoir de 153 000 livres, la nation lui prend 39 000 livres dont un quart de bien nationaux achetée en 1791 et 1792, à sa femme 60 000 livres sur un avoir de 141 000 livres »[ouv 46].

Ainsi à l'époque de la Révolution la totalité des biens de René-Jean-François Prudhomme de la Boussinière est estimée à 294 000 livres. Le gouvernement lui en saisira 99 000[ouv 18].

Tous les revenus de René-Jean-François Prudhomme de la Boussinière lui sont toutefois rendus car il « a fait tous ses efforts pour empêcher l’émigration de son fils, et un autre fils sert la République et s’est toujours bien conduit »[ouv 47]. En effet, pendant la Révolution « René-Jean-François (sic) Prudhomme de la Boussinière eut un fils qui émigre de nuit en Angleterre ce qui provoque le pillage de la maison du subdélégué et la disparition de ses titres »[ouv 7].

Depuis le XIXe siècle

Au XIXe siècle cette famille poursuit son ascension sociale : le fils aîné de la famille reçut des lettres de noblesse en 1825[8], mais elle compte également des alliances nobles, des officiers, et une personnalité au sein du département de la Sarthe en la personne d'Édouard Prudhomme de La Boussinière (1811-1902).

René-Jean-François Prudhomme de La Boussinière (1766-1863), fils du secrétaire du roi et auteur de la branche aînée, émigra pendant la Révolution à la grande désapprobation de son père[ouv 18]. Il est le maire de la commune de Moncé-en-Belin[9], et reçut des lettres de noblesse du roi Charles X en date du [ouv 35],[8] . Il a lui aussi deux fils : le premier mourra sans postérité en 1885, tandis que le second, décédé en 1886, laissera un fils naturel reconnu, d'où postérité[ouv 37].

Sur le statut social de Jacques-François Prudhomme de La Boussinière (1773-1853), deuxième fils du secrétaire du roi et auteur de la branche cadette, également subsistante de nos jours, les auteurs sont divisés. Ainsi, le statut de cette branche fait l'objet d'interprétations différentes : soit noble[ouv 48],[ouv 49],[ouv 50],[ouv 51], soit qu'elle est de "noblesse inachevée" par suite d’une charge de secrétaire du roi à la fin du XVIIIe siècle[ouv 52],[ouv 53]. En effet, il n'y a pas de consensus quant aux conditions de transmissibilité de la noblesse pour les charges anoblissantes interrompues par la Révolution française[alpha 2],[alpha 3]. De fait, René François Prudhomme de La Boussinière avait acheté en 1782 une charge anoblissante de secrétaire du roi et l'Assemblée nationale a supprimé la noblesse par décret signé par le roi Louis XVI le puis les charges anciennement anoblissantes par décret du 27 Avril 1791[10].

En 1983, le CNRS publie une étude des 280 personnes vivantes les plus notables de la Sarthe en 1809 d'après une liste établie cette année là sous le Premier Empire par Louis-Marie Auvray. Parmi ces 280 notables figurent René-Jean-François fils et son frère Jacques « très honnête homme » ainsi que leur oncle évêque émérite du Mans. Il y est dit que les deux frères font partie des 60 propriétaires (personnes vivant des revenus de leurs terres) du département[ouv 18].

Édouard Prudhomme de la Boussinière, un républicain engagé

L'un des personnages marquants de la famille est Édouard Prudhomme de La Boussinière, républicain engagé et à ce titre personnalité du département de la Sarthe. Il naît au Mans le . Les auteurs des Archives historiques du Maine indiquent que Édouard Prudhomme de la Boussinière (1811-1902) est « d'une ancienne famille bourgeoise du Mans »[ouv 56]. Il passe par le Prytanée de la Flèche puis entre à l'école de Saint-Cyr. Promu lieutenant en 1830, il démissionnera de l'armée pour se consacrer à la politique. Attaché aux valeurs de liberté et de progrès, il souhaitait que les ouvriers et paysans prennent conscience de leurs droits politiques dans la République, le régime idéal à ses yeux. Ami de Ledru Rollin, il est le trésorier du Comité sarthois et directeur du "cercle de lecture des ouvriers" ainsi que cofondateur du "Bonhomme manceau", journal à prix modique accessible aux travailleurs peu fortunés[web 3].

En 1851, le prince Louis Napoléon Bonaparte fait son coup d'état. Tout opposant au régime est chassé et réprimé. Édouard de La Boussinière sera arrêté et écopera de 3 mois de prison[11]. À sa sortie Édouard de La Boussinière gagnera Genève à pied[12] accompagné d'un curé et d'un menuisier. « A nous trois, disait-il, nous représentions le clergé, le tiers et la noblesse. »[13].

Il se fera connaître du grand public par l'« Affaire du testament de La Boussinière » (1891) qualifiée de « complexe et charpentée comme un roman de Balzac » par un chroniqueur juridique de Gil Blas, concerne un faux testament olographe d'Adolphe Prudhomme de La Boussinière (mort en 1885) en faveur de son frère Édouard alors que les deux frères se détestaient et qu'Adophe de La Boussinière avait par ailleurs légué par testament la fortune hérité de sa femme au comte de Bréon, parent de sa femme; et sa fortune personnel à son cousin, Olivier de La Boussinière. Ce faux testament a d'abord été reconnu comme véritable par des experts, jusqu'à ce que le faussaire ne dénonce Maître Guyard, notaire d'Édouard de La Boussinière, comme étant à l'origine du faux document et comme ayant abusé son client. Le notaire est condamné à dix ans de réclusion et Édouard de La Boussinière dut rendre l'héritage au comte de Bréon et à Olivier de La Boussinière, véritables héritiers testamentaires d'Adolphe de La Boussinière[ouv 57],[Bull 3].

Des militaires qui se distinguent au combat

Louis Ferdinand Prudhomme de la Boussinière (1814-1855).

Un autre personnage qui marque l'histoire de la famille est le lieutenant-colonel Louis-Ferdinand Prudhomme de La Boussinière, officier de la Légion d'honneur, « modèle de courage, de feu sacré, auquel l'avenir réservait de hautes destinées », d'une « intrépidité chevaleresque »[ouv 58]. Il participera entre autres à la conquête de l'Algérie par la France, aux batailles d'Inkerman, de l'Alma et enfin de Malakoff, où il sera tué au combat.

Deux membres de cette famille, Joseph et son fils Christian, participent à la Première Guerre mondiale, notamment aux combats de Verdun. Joseph, lieutenant-colonel d'artillerie, commande le 61e régiment d'artillerie et il est promu officier de l'ordre national de la Légion d'honneur le [Leonore 1]. Son fils Christian, lieutenant, est décoré de la croix de guerre 1914-1918, de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs et nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur[Leonore 2]. Tous deux sortent vivants de ce conflit.

Christian de Prudhomme de La Boussinière sera administrateur des ciments Lafarge[web 4].

Possessions et demeures

Par date d'acquisition :

Généalogie simplifiée

  • Jacques Prudhomme, marié à Mathurine Luisné.
    • Guillaume Prudhomme, marchand et paroissien de Mareil-en-Champagne dans la Sarthe, épouse le 24 avril 1673 Louise Houdebert dont[ouv 6] :
      • Joseph Prudhomme, avocat au siège de Loué[EC 5], sans informations sur une descendance potentielle
      • Guillaume Emmanuel Prudhomme, notaire royal de Mareil-en-Champagne, né le à Mareil-en-Champagne « fils d'honorable Guillaume Prudhomme, marchand »[EC 2] et mort le , marié à Marie Cryé, fille de René Cryé, syndic de Joué-en-Charnie et de Marguerite Pichard[ouv 6] dont :
        • Marie Prudhomme, mariée à Pierre Le Roy sieur de La Valette[EC 6], sans informations sur une descendance potentielle ;
        • Louis Prudhomme qui se titrait sieur du Perray qui succède, dès 1748 à son père, dans sa charge notariale de Mareil[ouv 7], sans informations sur une descendance potentielle ;
        • Anne Prudhomme, née le 18 Décembre 1713[EC 7], sans informations sur une descendance potentielle ;
        • Joseph Prudhomme, né le 13 Février 1736[EC 8], sans informations sur une descendance potentielle ;
        • René Prudhomme, sieur[ouv 35]/seigneur de La Boussinière, seigneur des Touches[ouv 60], Saint-Christophe, Monceau, la Barberie, la Grande-Buchaille, etc. Né en 1701 et mort à Brains le [EC 9], bourgeois du Mans, procureur du roi au grenier à sel de Loué en 1736, puis conseiller du roi à l'hôtel de ville du Mans, directeur de la Société d'agriculture du Mans en 1775, membre du Tiers état à l'assemblée provinciale de la Généralité de Tours en 1787, marié au Mans le , à Marie-Jeanne Bainville, mort le , a plusieurs enfants dont:
          • Jacques-Guillaume-René-François Prudhomme (né en 1728), curé du Crucifix puis nommé évêque constitutionnel de la Sarthe de à [Bull 4] ;
          • René François Prudhomme des Touches[ouv 23],[EC 3] puis Prudhomme de La Boussinière[ouv 6],[ouv 35], seigneur[ouv 25] des Touches en Brains et autres lieux. Président au siège de l'élection du Mans (en 1761), subdélégué au Mans de l'intendant de Touraine (en 1764)[Bull 2],[web 1], conseiller-secrétaire du roi de 1782 à 1790 (selon Régis Valette) en la chancellerie établie près le parlement de Grenoble[ouv 61]. En 1789 il se qualifie « écuyer, conseiller du roi, son président en l’élection et subdélégué de l’intendant à Tours »[EC 4]. Il figure sur la liste des acheteurs nobles pour les élections aux États généraux de 1789[ouv 25], marié en 1765 à Françoise Lefebvre[ouv 23],[EC 3], il meurt au Mans le . Il a deux fils :
            • René-Jean-François Prudhomme de La Boussinière, né le 20 octobre 1766 et mort le 8 janvier 1863, marié le 3 décembre 1796 à Élisabeth Burrows[ouv 6]. Il est anobli par lettres patentes du 16 avril 1825[ouv 35],[ouv 37] dont :
              • Marie-Élisabeth-Françoise Prudhomme de La Boussinière, mariée à Charles du Hardaz de Hauteville[ouv 6];
              • Adolphe-Jacques-François-Marie Prudhomme de La Boussinière, marié le 25 novembre 1832 à Henriette-Matilde de Lancrau de Bréon, mort sans postérité le 10 février 1885[ouv 6];
              • Édouard Prudhomme de La Boussinière, mort en 1902, d’où postérité[ouv 6],[ouv 37],[ouv 62] ;
            • Jacques-François Prudhomme de La Boussinière, né au Mans le 17 novembre 1773 et mort aux Touches en Brains en 1853, marié 1° le à Lucie-Louise-Gabrielle-Marie Goislard ; 2° à la Flèche le à Henriette- Augustine-Marie de Kermel, dont[ouv 6],[ouv 35] :
              • (1°) Louis-Ferdinand Prudhomme de La Boussinière (1814-1855), officier de la Légion d'honneur, lieutenant-colonel, tué à la bataille de Malakoff le , marié en 1851 à Marie-Léonie Godard de Rivocet, dont une fille[ouv 35];
              • (1°) Sidonie Prudhomme de La Boussinière[ouv 35] ;
              • (1°) Thérèse Prudhomme de La Boussinière[ouv 35] ;
              • (2°) Olivier Prudhomme de La Boussinière, épouse sa cousine Marie de Kermel (nièce d'Henriette), d'où[ouv 35] ;
                • Joseph Olivier Marie Prudhomme de La Boussinière, né en 1864, épouse Amicie du Dresnay, lieutenant-colonel d'artillerie, diplômé de l'École Polytechnique (X 1884), combat à Verdun[alpha 4], officier de la Légion d'honneur[Leonore 1],[ouv 58].
                  • Christian Marie de Prudhomme de La Boussinière (1895-1973), épouse Louise Pavin de Lafarge, administrateur de sociétés, chevalier de la Légion d'honneur, lieutenant[Bull 5], combat à Verdun, croix de guerre 1914-1918, croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures[Leonore 2]. La particule devant « Prudhomme » est apparue sans qu'une demande émanant de la famille soit faite, et ce depuis son acte de naissance (erreur de l'officier d'état civil qui lui seul rédige et vérifie l'identité, ou du père ?), on la retrouve aussi sur son diplôme de légionnaire ; d’où postérité.
          • Pierre Jacques Prudhomme de La Boussinière (1723-1798), religieux à Saint-Vincent du Mans en 1750, en 1771 il devient prieur de Noyers en Touraine puis à Saint-Calais en 1774 et à Vendôme en 1781. Il préside aux destinées de l'église de la Couture de 1783 à 1788. Sous-prieur ensuite, il est incarcéré à Angers en 1792, déporté en Espagne et débarqué à La Corogne le 9 octobre 1792, Il achève sa vie en exil à Saint-Jacques de Compostelle le . Il s’était totalement désolidarisé de son frère, l’évêque constitutionnel de la Sarthe[ouv 63].

Alliances

Les principaux mariages au sein de la famille Prudhomme de La Boussinière sont : Luisné (~1650), Houdebert (1673), Cryé, Bainville (1727), Lefebvre (1765)[ouv 23],[EC 3], Burrows (1796), Goislard (1808), de Kermel (1819, 1858), de Lancrau de Bréon (1832), Godard de Rivocet (1851), du Dresnay (1890), de Moucheron, Pavin de Lafarge[Bull 6] (1924), de Froissard, de Sartiges (1954), Le Bègue de Germiny (1984, 1993), du Teilhet de Lamothe, du Hardaz de Hauteville, d'Aboville (2019), de Gourcy (2022), etc.

Armes, devise, titres

Blason de la famille de Prudhomme de La Boussinière.

La famille Prudhomme de La Boussinière a porté successivement les armes suivantes :

  • au XVIIIe siècle, les Prudhomme échevins du Mans portaient : Écartelé, aux 1 et 4, d'azur à deux épées posées en sautoir d'argent, pointées en haut, au chef d'argent chargé de trois merlettes de sable (Prudhomme), au 2 et 3 de gueules à la fasce d'or, au chef dentelé de même, et en pointe un chevron accompagné de 3 quintefeuilles d'or posées 2 et 1[Bull 7] ;
  • au XIXe siècle, la famille Prudhomme de La Boussinière portait : D'azur à deux épées d'or posées en sautoir, accompagnées de 3 merlettes de même, 2 en flans et 1 en pointe[Bull 7] ;
  • la famille Prudhomme de La Boussinière subsistante porte désormais D’azur à deux épées d’argent montées d’or posées en sautoir; au chef d’argent, chargé de trois merlettes de sable[ouv 61]. Ces armes ont été sculptées dans les années 2000 par la famille Prudhomme de La Boussinière sur la façade nord du château de Bénéhard, alors propriété de la famille.

Albert Révérend dans Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle (1905) indique que, lors de son anoblissement en 1825, René-Jean-François Prudhomme de La Boussinière se voit concéder les armoiries « d’azur à deux épées d’argent montées d’or posées en sautoir ; au chef d’argent, chargé de trois merlettes de sable »[ouv 35]. Ces armes sont les mêmes que celles accordées à Charles Prudhomme, contrôleur des guerres en Touraine, lors de son anoblissement en qui donne la famille Prudhomme de Meslay éteinte[Bull 7].

Depuis le XIXe siècle, la devise de la famille est « In Deo spes Mea » qui se traduit par « En Dieu mon espoir »[alpha 5].

Les titres de comte et de vicomte portés par des membres de cette famille ne sont pas des titres réguliers[ouv 64].

Postérité

Au Mans, un quartier dans le secteur Nord-Ouest[web 5], une place et son marché[web 6], une rue et une école sont nommés en hommage à Édouard de La Boussinière. Une statue en bronze à son effigie a été réalisée, mais elle a été fondue par les Allemands en 1941[14],[web 7], la stèle comportait l'inscription suivante, devise d'Édouard de La Boussinière : « Nous devons tout sacrifier à la République, la République ne nous doit rien »[web 3].


Poésie de Jeanne Blin-Lefebvre parue dans le bulletin de la société littéraire du Maine de 1942

Annexes

Bibliographie

  • Paul Blin, rédacteur en chef de la Revue littéraire et artistique du Maine (de L'Académie du Maine) "Un proscrit de l'Empire, Edouard Prudhomme de la Boussinière", Le Mans, 1909. (16 pages dédiées au personnage);
  • André Bouton, Le Maine, histoire économique et sociale, des origines au XIVe siècle, 1962-1976;
  • Pierre-Marie Dioudonnat, Le simili-nobiliaire français, éditions Sedopols, 2012, page 442 (notice famille Prudhomme de La Boussinière);
  • Henri Frotier de La Messelière, Les Filiations bretonnes (1650-1912) t.IV, Paris, réédition 1976 (avec des ajouts de Durant de Saint-Front) (notice généalogique famille Prudhomme de La Boussinière);
  • Henri Jougla de Morenas et Raoul de Warren Grand Armorial de France, T.V, p. 387, réédition 1952 (Armes de la famille Prudhomme de La Boussinière);
  • Fernand de Saint-Simon, Étienne de Séréville, Dictionnaire de la noblesse française, édition La société française au XXe siècle, 1975, page 824 et 1135 (notice famille Prudhomme de La Boussinière);
  • Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, t. 5, Paris, H Champion, (lire en ligne), p. 438-439 (notice généalogique famille Prudhomme de la Boussinière);
  • Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2007, page 159 (notice Famille Prudhomme de la Boussinière);
  • Histoire des évêques du Mans (consacre plusieurs pages à Mgr Prudhomme de La Boussinière)

Articles connexes

Notes et références

  1. Camille (1860-1933) Auteur du texte Couderc, « Revue historique / dirigée par MM. G. Monod et G. Fagniez », sur Gallica, (consulté le )
  2. « Licence réutilisation - Archives départementales de la Sarthe », sur archives.sarthe.fr (consulté le )
  3. « Licence réutilisation - Archives départementales de la Sarthe », sur archives.sarthe.fr (consulté le )
  4. Roland Mousnier, Les institutions de la France sous la monarchie absolue. 1598-1789, Quadrige manuels, PUF, 2005, page 372.
  5. « 15- René Prudhomme de la Boussinière, 1775 », sur www.sciences-et-arts72.fr (consulté le )
  6. La Noblesse des derniers Conseillers-Secrétaires du Roi (1770-1790), nobiliaire p.204, Editions du Puy, 2022
  7. DNF 1975, p. 824.
  8. Arnaud Clément "La Noblesse Française", 2021
  9. « Licence réutilisation - Archives départementales de la Sarthe », sur archives.sarthe.fr (consulté le )
  10. Fernand de Saint-Simon, Étienne de Séréville, Dictionnaire de la noblesse française, édition La société française au XXe siècle, 1975, p. 1135).
  11. « L'Intransigeant du 23 mai 1892 »
  12. Libre Pensée de la Sarthe - "Républicain, Libre Penseur et proscrit de l'empire : Edouard de la Boussinière" par Gérard Désiles
  13. Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial 1941/04/05 edition Orne
  14. « Enlevé au Mans en 1942, l’histoire et les photos inédites du buste géant du général de Négrier »

Notes

  1. Appelées aussi Bureaux des décimes, ces chambres ont été instituées par des lettres patentes de 1580, puis par un édit de juillet 1616 pour répartir les décimes entre les paroisses d'un diocèse et juger en premier ressors des questions relatives à cette imposition.
  2. Dans l'ouvrage La noblesse (édition 1959), Philippe du Puy de Clinchamps écrit page 70 « Quand fut abolie la noblesse héréditaire [23 juin 1790], des familles occupaient des charges anoblissantes sans avoir encore rempli les conditions de durée d'exercice (vingt ans, deux générations, etc.) pour avoir acquis une noblesse parfaite, c'est-à-dire transmissible » et page 71 « on ne peut guère nier que les familles qui ne pensèrent pas ou ne surent pas faire confirmer leur noblesse inachevée sous la Restauration ne peuvent pas en droit strict être considérées comme des familles nobles ou ayant appartenu à la noblesse »[ouv 54].
  3. Dans l'Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe (1935), L. d'Hortries écrit : « M. de Woelmont avait pris pour argument essentiel les Anoblissements de la Restauration qui prouveraient que celle-ci n'avait pas admis que les Officiers dépossédés eussent fait souche noble. Il y avait deux réponses à faire à cette objection : d'une part il existe des précédents qui établissent le contraire. Il arrivait fréquemment sous l'Ancien Régime que des Secrétaires du Roi ou leurs fils obtinssent des Lettres de Noblesse malgré l'accomplissement des conditions prévues par les Édits. La Roque affirme qu'il y a « un grand nombre de cas » et il en cite quelques-uns. Il conclut que les Lettres de Noblesse ne portent nullement préjudice à la Noblesse antérieure de ces Officiers, bien au contraire, car « la multiplicité des grâces émanées du Souverain sont toujours avantageuses à ceux qui en sont honorés ». D'autre part, s'il y a eu des Anoblissements, il y a eu aussi des Maintenues »[ouv 55].
  4. Son régiment s’illustre particulièrement durant cette phase. Il est cité à l’ordre de l’armée au moins quatre fois, la quatrième en ces termes : « Régiment d’élite qui a pris part aux offensives de la Somme (septembre et ) et de l’Aisne (avril et ) ainsi qu’aux récentes attaques devant Verdun. C’est pendant toute cette dernière période sous le commandement du lieutenant-colonel de La Boussinière, signalé de nouveau par son esprit guerrier, son endurance, sa magnifique tenue sous le feu, la hardiesse de ses observateurs, enfin l’ardeur de tous les officiers à chercher la liaison. A su inspirer à l’infanterie de sa division une confiance absolue réalisant ainsi l’unité d’arme. »
  5. La devise de la famille apparaît pour la première fois lors du mariage de Adolphe Prudhomme de La Boussinière avec Mathilde Henriette de Lancreau de Bréon le

Références

Ouvrages
  1. MM. Bellée, Moulard, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 Sarthe, Monnoyer, (lire en ligne), p. 340.
  2. Paul Piolin, L'église du Mans durant la Révolution, Leguicheux-Gallienne, (lire en ligne), p. 141.
  3. Albert Dauzat, Dictionnaire des noms et prénoms de France, Paris, 1955, Larousse.
  4. Albert Dauzat, Nouveau dictionnaire étymologique et historique, Paris, 1964, Larousse.
  5. Le nom de famille Prudhomme
  6. Henri Frotier de La Messelière, Les Filiations bretonnes (1650-1912) t.IV, Paris, (lire en ligne), p. 429-430.
  7. André Bouton, Le Maine : XVII et XVIII siècles, Impr. Monnoyer, 1973, p. 303 [lire en ligne].
  8. MM. Bellée, Moulard, Inventaire-Sommaire des archives départementales antérieures à 1790 Sarthe, Monnoyer, (lire en ligne), p. 345.
  9. Archives départementales de la Sarthe, page 369.
  10. MM. Bellée, Moulard, Inventaire-sommaire des archives départementales de la Sarthe antérieures à 1790, Monnoyer, (lire en ligne), p. 61.
  11. Labussière, J. Loir-et-Cher. Dornic, F. Sarthe. Lauvrière, R. Maine-et-Loire. André, B. Morbihan, Grands notables du Premier Empire Loir-et-Cher Sarthe Maine-et-Loire Morbihan, Centre national de la recherche scientifique, (lire en ligne), p. 133.
  12. Archives départementales de la Sarthe, page 349.
  13. Archives départementales de la Sarthe, p.302
  14. André Bouton indique qu'il était seigneur de Brains, les Touches, les Grandes-Métairies, la Gravelle, Vauguyon, Monceaux, Saint-Christophe, La Barberie, Mésimon, la Grande-Buchaille et autres lieux. Certaines sources l'indiquent également « seigneur de La Boussinière » ou encore « René Prud'homme, sieur de La Boussinière, seigneur de Brains, Les Touches, Les Métairies etc. ». Au sujet de la seigneurie de Monceaux, René Prudhomme de La Boussinière l'acheta pour 14 906 livres. L'ensemble comprenait la terre, fief et seigneurie et haute justice de Monceaux avec le fief de Sonnelle, situés sur les paroisses de Saint-Christophe-en Champagne et de Saint-Pierre-des-Bois, ainsi que le bordage de la Poussetière à Mareil en Champagne (La Province du Maine, Société Historique de la Province du Maine., (lire en ligne).).
  15. Le , « Messire Messire » était une qualification noble à l'époque féodale (Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France, t. 1, (lire en ligne), p. 39) mais plus tard des non nobles prirent cette qualification « Un roturier, en effet, pouvait être propriétaire d'un domaine noble pourvu qu'il payât le droit de franc fief; il avait dès lors le droit de s’intituler seigneur de ce domaine et d'en porter le nom. Il faut reconnaître qu'en fait la plupart des seigneurs non nobles ont fini après quelques années par se faire attribuer les qualifications de messire » (Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France, t. 1, 1879 (lire en ligne), p. 231). René Prudhomme, sieur de la Boussinière, bourgeois de la ville du Mans, rend foi et hommage au sieur P. Lefebvre de la Barre, à cause de son domaine fief, seigneurie et haute justice de Monceaux, paroisse de Saint-Christophe, relevant de la terre et seigneurie du Breil » (Julien Rémy Pesche, Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, volume 5, Monnoyer, 1841, p. 544 [lire en ligne].).
  16. Franck Almafitano dans Nobles et titrés de la Sarthe de 1789 à la République des ducs : enracinement d'une aristocratie provinciale et parisienne écrit : « Dans les rapports de la Banque de France on s’inquiète et on se méfie d’un client comme M. prudhomme de La Boussinière qui fait bâtir un hôtel particulier somptueux afin d’imiter ceux qui bénéficient du prestige aristocratique » Franck Almafitano, dans Nobles et titrés de la Sarthe de 1789 à la République des ducs : enracinement d’une aristocratie provinciale et parisienne, Université du Maine, 2010, page 752.
  17. Benoit Hubert, Mémoire de Jean-Baptiste Leprince d’Ardenay, thèse pour le doctorat d’histoire, page 510, 2006.
  18. Guy Chaussinand-Nogaret et Louis Bergeron, historiens, Grands notables du Premier Empire, éditions du CNRS 1983, p. 133.
  19. Nepveu de La Manoullière (1759-1807), Journal d'un chanoine du Mans.
  20. André Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, p. 429 [lire en ligne].
  21. Thomas Cauvin, États du Maine, députés et sénéchaux, 1839, p. 48 [lire en ligne].
  22. Didier Beoutis (président de l'Académie du Maine), Luc Chanteloup (docteur-ès-Sciences), René Despert (docteur en Histoire médiévale), Serge Morin (rédacteur à La Vie Mancelle et Sarthoise), Alain Moro (auteur), Sophie Ravary (doctorante en Histoire médiévale), Thierry Trimoreau (docteur en Histoire), Histoire des Évêques du Mans, Siloë Le Mans, Le Mans, 2018, 368 pages.
  23. La Province du Maine, Société historique de la province du Maine, (lire en ligne), p. 209 : « Le 4 mai 1765, demoiselle Françoise Lefebvre, fille de M. Jean Lefebvre, écuyer, conseiller du Roy, contrôleur ordinaire des guerres, seigneur de Follet, les Exemples, Rambouillet, etc. épousa René-François Prudhomme des Touches ».
  24. Mémoires de Jean Baptiste H.M. Le Prince d'Ardenay, 1880, page 200..
  25. Paul Bois, Paysans de l'Ouest. Des structures économiques et sociales aux options politiques depuis l'époque révolutionnaire dans la Sarthe, Vilaire, (lire en ligne), p. 362.
  26. François Bluche et Pierre Durye dans L'anoblissement par charges avant 1789 écrivent page 31 : « La jurisprudence réunie à cet effet prouve (...) que si le fils d'un secrétaire du roi échappe aux tailles comme noble, il ne s'agit pas là d'un privilège définitif mais qui vaut seulement « tant et si longtemps que son père sera revêtu de la charge de secrétaire du roi, s'il décède en la possession d'icelle, ou obtient lettres de vétéran » » L'anoblissement par charges avant 1789, extrait page 31.
  27. François Bluche et Pierre Durye, L'anoblissement par charges avant 1789, ICC, pages 13 et 70, 1998.
  28. Journal de Paris du 20 octobre 1782 : Mutations enregistrées par le garde des sceaux lors de la séance du sceau du 16 octobre 1782.
  29. Inventaire des archives du département de la Sarthe.
  30. E. Monnoyer, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Sarthe, 1890, page 206.
  31. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2007, page 159. A noter cependant que Regis Valette indique « 1790 » pour toutes les familles possédant une charge anoblissante lors de la révolution, sans faire de distinction entre les charges abolies en 1790 (en majorité) et celles abolies en 1791 (dont les secrétaires du roi font partie).
  32. Archives de la Sarthe, Registres Rouez-en-Champagne 1779-1792 page 190.
  33. Robert Triger, L'année 1789 au Mans et dans le Haut-Maine, G. Fleury et A. Dangin, 1889, page 51.
  34. Archives de la Sarthe état-civil La Flèche, mariages 1813-1842, page 247.
  35. Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, t. 5, Paris, H Champion, (lire en ligne), p. 438-439.
  36. René Pierre Nepveu de la Manouillère, Mémoires, tome 2, Pellechat, 1878, p. 405.
  37. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-nobiliaire français, éditions Sedopols, 2002, page 442.
  38. Ce notable est magistrat, conseiller au présidial du Mans en 1775, maire du Mans de 1800 à 1813, juge de 1813 à 1817.
  39. « La ville du Mans quoique assez considérable par sa population est peut-être une des villes de France ou il y ait aussi peu de ce qu’on appelle vraie et ancienne noblesse. Ce n’est pas que beaucoup de personnes ne veuillent et ne se prétendent même de condition, tel s’y fait appeler marquis que son père n’était pas même gentilhomme, ou s'il l’était ce n’était que par l’acquisition d’une charge donnant la noblesse ; c’est de ces espèces de nobles dont la ville du Mans fourmille. Et pour mettre dans le cas de juger de la vérité de notre confession, nous avons donnés cy après la nomenclature et ceux qui fatigués de se voir confondus avec la roture ou la providence les avait naturellement placés, ont fini par acheter des charges de secrétaires du roi, de conseillers à la cour des monnaies et par la ont prétendu devoir être mis sur les mêmes rangs que la plus ancienne noblesse et marcher sur la même ligne (…) Pour ne rien laisser à désirer et faire connaitre d’un seul coup d’œil le nombre de ces anoblis à prix d’argent, nous allons par le tableau cy après indiquer le nombre des enfants que chacun avait lors de l’acquisition de la charge vulgairement dite savonnette à vilain [nom péjoratif donné à la charge de secrétaire du roi], et le sexe de ces mêmes enfants. Ces nouveaux nobles ne s’aperçoivent pas que les anciens nobles font fi d’eux : 7 – Prudhomme de la Boussinière, président à l’élection (2 garçons) ». Ces propos sur des familles du Mans accompagnent une liste de 27 familles de cette ville anoblies par charge dans le chapitre intitulé « Notice sur la noblesse qui existe dans la ville du Mans ».
  40. [PDF] Mémoires d'un notable manceau au siècle des Lumières par Benoit Hubert, chercheur à l’université du Maine, professeur d'histoire-géographie et docteur en histoire moderne. Publié aux éditions Presses Universitaires de Rennes en 2007, page 281 .
  41. « Il sortait de cette bourgeoisie riche et libérale qui n'aspirait qu’à monter (...). Les Prudhomme, disait la malice populaire, avaient toujours su tirer parti de la gestion des affaires d'autrui » (René Bouton, La Province du Maine, 1960, page 104).
  42. René Pierre Nepveu de la Manouillère, Mémoires, Pellechat, (lire en ligne), p. 177.
  43. Almanach ou calendrier du Maine pour l'an de grâce 1790, pages 24 et 25.
  44. François Dornic, Grands notables du Premier Empire : Loir-et-Cher, Sarthe, Maine-et-Loire, t. 9, CNRS, (lire en ligne), p. 134.
  45. André Bouton, La province du Maine, (lire en ligne), p. 34.
  46. François Dornic, Grands notables du Premier Empire : Loir-et-Cher, Sarthe, Maine-et-Loire, t. 9, CNRS, (lire en ligne), p. 134.
  47. La Révolution dans la Sarthe et les départements voisins, Comité départemental de la Sarthe, (lire en ligne), p. 56, François Dornic, dans Grands notables du Premier Empire Loir-et-Cher, Sarthe, Maine-et-Loire, page 134.
  48. Régis Valette indique en 2007 qu'elle est anoblie par charge de secrétaire du roi (1782-1790) (source Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, édition 2007).
  49. Arnaud Clément indique également cette famille comme étant noble : La Noblesse Française, Academia.edu, 2020, p. 510 [lire en ligne].
  50. Antoine Bachelin-Deflorenne en 1886 liste un membre de cette famille dans un annuaire consacré à la noblesse française (Antoine Bachelin-Deflorenne, État présent de la noblesse française, 1886, p. 1590 [lire en ligne]). En 1959 Joseph Valynseele et Philippe Devillard la classent dans leur carnet mondain parmi les familles nobles avec un titre de vicomte (Joseph Valynseele et Philippe Devillard, Carnet des familles nobles ou d'apparence, édition Philippe du Puy de Clinchamps, 1959).
  51. Aldric Prudhomme de La Boussinière et LasCases (contributeur sur la version française de Wikipédia), La noblesse des derniers conseillers-secrétaires du roi (1770-1790), éditions du Puy, 2022.
  52. F. de Saint-Simon et É. de Séréville (en 1975) (Fernand de Saint-Simon, Étienne de Séréville Dictionnaire de la noblesse française, édition La société française au XXe siècle, 1975, p. 824) indiquent : « Noblesse inachevée par suite d’une charge de secrétaire du roi à la fin du XVIIIe. Anobli définitivement le 16 avril 1825 ». Selon Philippe du Puy de Clinchamps (Charondas) dans À quel titre (1970), la famille porte un titre emprunté de « comte » et fut anoblie par lettres en 1825 (Charondas, À quel titre, volume 37, Les Cahiers nobles, 1970.). D'après Nicolas Guerre cette famille fut anoblie définitivement en 1825.
  53. Pierre-Marie Dioudonnat dans Le simili-nobiliaire français, édition 2002.
  54. Philippe du Puy de Clinchamps, La noblesse, PUF, (lire en ligne), p. 71.
  55. L. d'Hortries, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, (lire en ligne), p. 253.
  56. Abbé Ledru et abbé Dubois, Archives historiques du Maine, Société historique de la province du Maine, (lire en ligne), p. 369.
  57. André Münch, L'expertise en écritures et en signatures, Les éditions du Septentrion, 2000, 233 pages, (ISBN 978-2-89448-145-5), pp. 17-18 [lire en ligne].
  58. César Lecat baron de Bazancourt, L’expédition de Crimée jusqu'à la prise de Sébastopol, 1856, p. 293 [lire en ligne].
  59. La Province du Maine, Société Historique de la Province du Maine, 1968p. 149 [lire en ligne].
  60. La Province du Maine, Société Historique de la Province du Maine, 1960, p. 104 [lire en ligne].
  61. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, Editions Robert Laffont, 2007, p. 159.
  62. Nous pouvons mentionner deux porteurs du nom contemporains de cette branche, à savoir Guy-Georges-Édouard Prudhomme de la Boussinière et Antoine Prudhomme de la Boussinière.
  63. La Province du Maine, Société Historique de la Province du Maine, 1981 [lire en ligne].
  64. Philippe du Puy de Clinchamps (Charondas) dans À quel titre (1970), la famille porte un titre emprunté de « comte » (Charondas, À quel titre, volume 37, Les Cahiers nobles, 1970).
Bulletins et journaux
  1. Commission météorologique, Bulletin de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, 1903 [lire en ligne].
  2. Revue Historique et Archéologique du Maine, t. 50, (lire en ligne), p. 214.
  3. « Texte intégral de l'arrêt du  » publié au Bulletin de la Cour de Cassation, Chambre civile [lire en ligne].
  4. Revue historique et archéologique du Maine, 1910p. 258 [lire en ligne].
  5. Journal officiel de la République française du [lire en ligne].
  6. Le Petit Dauphinois du , [lire en ligne].
  7. Revue historique et archéologique du Maine [lire en ligne].
Registres paroissiaux sur le site des archives départementales de la Sarthe
  1. Registre paroissial de Mareil-en-Champagne 1673-1741, 1MI 1151, p. 5 [lire en ligne].
  2. Registre paroissial de Mareil-en-Champagne 1673-1741, 1MI 1151, p. 20/558 [lire en ligne].
  3. Acte de mariage le de René-François Prudhomme des Touches avec Françoise Lefebvre, Registre paroissial de Saint-Pierre-du-Lorouër 1740-1765, 1MI 851, p. 136/139 [lire en ligne].
  4. Registre paroissial de Rouez-en-Champagne 1779-1792, 1MI 1007, p. 190/273 [lire en ligne].
  5. Registre paroissial de Loué 1736-1749, 1 MI 1172 [lire en ligne].
  6. Registre paroissial de Mareil-en-Champagne 1673-1741, 1MI 1151, p. 371/558 [lire en ligne].
  7. Registre paroissial de Loué 1736-1749, 1 MI 1172 [lire en ligne].
  8. Registre paroissial de Loué 1736-1749, 1 MI 1172 [lire en ligne].
  9. Registre paroissial de Brains-sur-Gée 1780-1792, 1 MI 1162 R1, p. 158/241 [lire en ligne].
Base Léonore
Web
  1. Gérard Blanchard, « 15- René Prudhomme de la Boussinière, 1775 », sur le site de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, (consulté le ).
  2. (« Thèses, taper « Prudhomme » », sur Université du Mans).
  3. Gérard Désiles, « Républicain, Libre Penseur et proscrit de l'empire : Édouard de la Boussinière », sur le blog de la Fédération de la Sarthe de la Libre Pensée, (consulté le ).
  4. « ANNUAIRE DESFOSSÉS 1956 ADMINISTRATEURS DES SOCIÉTÉS COTÉES À LA BOURSE DE PARIS » [PDF], sur le site entreprises-coloniales.fr, (consulté le ).
  5. « Le conseil des quartiers Nord-Ouest », sur le site de la mairie du Mans, (consulté le ).
  6. « La Boussinière, un marché plein de charme », sur le site du quotidien Ouest-France, (consulté le ).
  7. « À nos grands hommes », sur un site du musée d'Orsay (consulté le )

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