Georges Cloarec

Georges Cloarec (né le à Saint-Lubin-des-Joncherets - fusillé au fort du Mont-Valérien le ) est un résistant français, soldat volontaire des FTP-MOI de la région parisienne.

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Georges Cloarec
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Résistant
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Parti politique
Membre de
Plaque commémorative 19 rue au Maire (Paris).

Éléments biographiques

Né de parents bretons, George Cloarec commence à travailler comme ouvrier agricole dès l'âge de quinze ans.

Lorsque la guerre éclate, il est animé de sentiments patriotiques qui se développent avec le temps. Quand les Allemands occupent Paris et la zone nord, il quitte son travail et passe clandestinement en zone sud, dans l'intention de se rendre en Angleterre et s'engager dans les Forces françaises libres. Les recruteurs le trouvent trop jeune et refusent de l'enrôler.

Vers le début de 1942, il a 19 ans et s'engage à Toulon dans la Marine nationale française. Peu après, avec d'autres camarades, il juge que les ordres donnés par ses supérieurs ne sont pas conformes aux intérêts de son pays, se révolte et crie : « Vive la France ! À bas la collaboration ! ». L'ardent patriote est aussitôt mis aux fers. Après sa libération, il retourne séjourner quelques mois chez ses parents. Il retourne ensuite à Paris pour chercher un contact avec la Résistance [1]. Il se trouve intégré au Troisième détachement des FTP-MOI de la région parisienne, mouvement communiste qui regroupait des étrangers. Il participe à plusieurs actions, notamment le , l'attaque d'un convoyeur de fonds allemand, qui tourne mal et conduit à l'arrestation des membres du groupe, dans le cadre d'un vaste coup de filet des Brigades Spéciales à l'encontre des FTP-MOI de la région parisienne [2].

Il est traduit avec tous ses camarades  les 23 membres de ce qu'on appellera le Groupe Manouchian  devant le tribunal militaire allemand dans un procès qui s'ouvre le . Condamné à mort, il est fusillé, à l'âge de 20 ans, au fort du Mont-Valérien le . Dans la lettre adressée à ses parents, il avait écrit « j'ai fait mon devoir de soldat » [3].

Liste des membres du « groupe Manouchian » exécutés le 21 février 1944

Mémorial de l'Affiche rouge à Valence.

La liste suivante des 23 membres du groupe Manouchian exécutés par les Allemands signale par la mention (AR) les dix membres que les Allemands ont fait figurer sur l'Affiche rouge :

Références

  1. « Le groupe Manouchian », sur ivry94.fr (consulté le )
  2. Stéphane Courtois, Denis Peschanski et Adam Rayski, Le sang de l'étranger, Fayard, 1989, p. 349.
  3. Stéphane Courtois, Denis Peschanski et Adam Rayski, Le sang de l'étranger, Fayard, 1989, p. 368.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Sources et liens externes

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