Godenvillers
Godenvillers est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Godenvillers | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Clermont | ||||
Intercommunalité | CC du PLateau Picard | ||||
Maire Mandat |
Alain Fournier 2020-2026 |
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Code postal | 60420 | ||||
Code commune | 60276 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Godenvillérois(es) | ||||
Population municipale |
215 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 42 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 35′ 23″ nord, 2° 33′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 75 m Max. 117 m |
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Superficie | 5,18 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Estrées-Saint-Denis | ||||
Législatives | 1re circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Localisation
Godenvillers est un village-rue du plateau picard, situé à 7 km au sud de Montdidier, 39 km au nord-est de Beauvais et 39 km au sud-est d'Amiens.
Le territoire a une forme grossièrement triangulaire, et constitue une plaine traversée par une vallée sèche vers celle de la rivière les Trois Doms.
Fodenvillers est traversée par la ligne d'Ormoy-Villers à Boves, dont la station la plus proche est la gare de Montdidier.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1937 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 0,4 | 2,5 | 3,9 | 7,5 | 10,1 | 12 | 11,8 | 9,4 | 6,8 | 3,5 | 1,3 | 5,9 |
Température moyenne (°C) | 3,3 | 3,9 | 7 | 9,5 | 13,3 | 16,1 | 18,4 | 18,4 | 15,2 | 11,3 | 6,7 | 3,8 | 10,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 6 | 7,3 | 11,4 | 15,1 | 19,1 | 22,2 | 24,9 | 24,9 | 20,9 | 15,8 | 10 | 6,3 | 15,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−21,5 17.01.1985 |
−13,1 18.02.1969 |
−11 08.03.1971 |
−4,5 07.04.13 |
−2 03.05.1967 |
−0,5 01.06.1975 |
3,3 05.07.1964 |
2 28.08.1974 |
−2 25.09.1972 |
−5 29.10.03 |
−9,5 23.11.1998 |
−15 31.12.1970 |
−21,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,1 09.01.15 |
19,9 27.02.19 |
26,5 31.03.21 |
29 20.04.18 |
32 28.05.17 |
37,6 27.06.11 |
43 25.07.19 |
40,4 06.08.03 |
36,5 15.09.20 |
30 01.10.11 |
21,4 01.11.14 |
16,5 17.12.15 |
43 2019 |
Précipitations (mm) | 58 | 47,5 | 55,3 | 50,6 | 61,6 | 58,8 | 60,2 | 58,8 | 55,7 | 67 | 58,8 | 68,6 | 700,9 |
Urbanisme
Typologie
Godenvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (97,5 %), forêts (2,5 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Toponymie
Le village a été attesté sous les noms de Codenviller, Gandainviller en 1208, Gandanvilers, Godeinvillé, Godainviller, (Godeinvillà en 1201)[15],
Histoire
Le patronage de la paroisse, sons l'invocation de saint Lucien, appartenait à l'abbaye Saint-Martin-aux-Jumeaux d'Amiens, selon la confirmation faite en 1147 par l'évêque Thierry[15].
Le village a dépendu du duché-pairie d'Halluin[15].
Vers 1839, l'activité du village était essentiellement agricole, et on notait l'existence d'un moulin à vent. Quelques femmes vivaient de la couture de gants[15].
- Première Guerre mondiale
À la fin de la guerre, le village a subi d'importantes destructions[16] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [17].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la première circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Maignelay-Montigny[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton d'Estrées-Saint-Denis.
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté de communes du Plateau Picard, créée fin 1999.
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2019, la commune comptait 215 habitants[Note 5], en augmentation de 9,14 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 14,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 114 hommes pour 107 femmes, soit un taux de 51,58 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Lucien : le clocher et le chœur datent du XVIe siècle, la nef fut construite au XVIIe siècle. Sur la voûte du chœur, ciel peint avec la colombe du Saint Esprit. Un chemin de croix est peint sur les murs de la nef, et les vitraux sont de Barillet et Lechevalliers.
- L'église Saint-Lucien.
- La mairie.
- Le monument aux morts.
- Une croix de chemin.
- Une autre croix de chemin.
Personnalités liées à la commune
Modèle:Eric Zemmour
Héraldique
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Les armes de Godenvillers se blasonnent ainsi [réf. nécessaire] : par deux écus accolé : 1 de gueules aux trois bandes cousues de sable et 2 burelé d'argent et d'azur aux trois chevrons de gueules, dont le premier est écimé, brochant sur le tout.
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Dossier complet : Commune de Godenvillers (60276) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- « Godenvillers », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- Godenvillers sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Fiche du Poste 60276001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Maignelay : Arrondissement de Clermont (Oise) : Extrait de l'Annuaire de 1839 (lire en ligne), sur Google Books.
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 30 mars 1922, p. 34505.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Annuaire des Mairies de l'Oise (60), EIP (ISBN 978-2-35258-160-4, lire en ligne).
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Plateau picard : voici le visage de vos nouveaux élus », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3283, , p. 21.
- « Alain Fournier repart également », Le Bonhomme picard, édition Breteuil Crèvecœur, no 3589, , p. 12.
- « Ils sont vous nouveau élus », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3606, , p. 24.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Godenvillers (60276) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
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