Coivrel

Coivrel est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Coivrillons et les Coivrillonnes.

Coivrel

Église Saint-Martin
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Plateau Picard
Maire
Mandat
Aline Larue
2020-2026
Code postal 60420
Code commune 60158
Démographie
Gentilé Coivrillons, Coivrillonnes
Population
municipale
244 hab. (2019 )
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 33′ 12″ nord, 2° 33′ 28″ est
Altitude Min. 95 m
Max. 150 m
Superficie 6,11 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Coivrel
Géolocalisation sur la carte : France
Coivrel
Géolocalisation sur la carte : Oise
Coivrel
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Coivrel

    Géographie

    Description

    Coivrel est une commune rurale du Plateau picard dans le nord de l'Oise, limitrophe de Maignelay-Montigny située à 11 km au sud de Montdidier, 62 km au sud-ouest de Saint-Quentin, 25 km au nord-ouest de Compiègne et à 36 km au nord-est de Beauvais.

    L'ancienne route nationale 38 (actuelle RD 938) reliant Beauvais à Noyon, passe au nord du village. La station de chemin de fer la plus proche est la gare de Tricot, desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares Amiens et de Compiègne.

    Au début du XIXe siècle, Louis Graves indiquait que le « territoire de Coivrel comprend, une plaine à périmètre presque ovale, et une butte centrale, du, plateau de laquelle le chef--lieu domine tout le pays. Il n'y a point d'eau courante dans son étendue, mais les pentes du coteau donnent naissance à quelques sources[1] »


    Géologie et relief

    La butte de Coivrel est une masse de sable traversée par quelques lits d'argile plastique à lignite pyriteux : la colline présente sur ses bords les découpures arrondies des coteaux tertiaires. Le sable est, en général, de couleur vert jaunâtre ou jaune mêlé de grains verts : il contient des blocs isolés de grès blanc lustré, coquiller brun à écorce rougeâtre ; quelques fragments sont très ferrugineux. Le lignite est apparent sur la pente orientale de la butte, où on l'exploite : il consiste en plusieurs lits terreux alternant avec des argiles jaunâtres et grises et recouverts d'un banc de coquilles lacustres ou littorales[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 690 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Godenvillers », sur la commune de Godenvillers, mise en service en 1937[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 34 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Coivrel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), zones urbanisées (5,4 %), forêts (1,9 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 119, alors qu'il était de 115 en 2013 et de 113 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 88,2 % étaient des résidences principales, 5,9 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,8 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Coivrel en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,9 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,8 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Coivrel en 2018.
    Typologie Coivrel[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 88,2 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,9 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 5,9 7,1 8,2

    Toponymie

    La localité a été désignée comme Cayvrel et Coevrel[1].

    Histoire

    Au XVIe siècle, Coivrel dépend du duché-pairie d'Halluin[1].

    Un manoir seigneurial, fortifié, dont il ne subsiste aucune trace, se trouvait au nord du village[1].

    Sous l'Ancien Régime, Coivrel relevait de la généralité d'Amiens, de l'élection ou subdélégation de Montdidier. La paroisse faisait partie du bailliage de Vermandois, puis, au démembrement de ce dernier, vers 1516, du bailliage de Montdidier. Les justiciables y étaient jugés suivant la coutume de Péronne qui différait de celles de Beauvais, de Senlis,ou d'Amiens, différences qui compliquaient les procès déjà si longs à l'époque. Les habitants relevaient du gouvernement de Picardie et, depuis 1420, du gouvernement particulier de Péronne, Roye et Montdidier[2].

    Pendant la Révolution française, 17 parcelles ayant appartenu à la paroisse sont vendues comme biens nationaux, ainsi que quelques terres ayant appartenu au duc de la Rochefoucault-Liancourt après son émigration[2].

    En 1839, la commune était propriétaire du presbytère et d'une promenade plantée sur la grande place. On y trouvait une cendrière , une briqueterie et un moulin à vent. De nombreuses femmes vivaient de la couture des gants de peau, activité introduite dans le canton en 1828, et une partie de la population travaillaient dans les bois voisins[1]. La cendrière permettait l'exploitation de cendres pyriteuses utilisées comme engrais et avait été concédée en 1808 à M/ Lancry puis, en 1824, à M/ Marty. L'exploitation s'étendait alors sur 5 hectares, employait 35 hommes, 7 femmes et 4 enfants qui produisaient 14 000 hectolitres d'engrais utilisés dans les communes avoisinantes. Cette activité, après avoir cessé, est reprise en 1892, exploitant une veine de 2,5 m d’épaisseur située vers 7 à m de profondeur L'entreprise produisait également du sable et de l'argile à poterie. Deux autres sablières étaient également exploitées en 1909[2].

    L'activité de Coivrel était facilitée par deux gares situées à km du village : celle de Maignelay-Montigny, sur la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai et la Gare de Tricot sur celle d'Ormoy-Villers à Boves. 37 personnes avaient des ruches qui produisaient de la cire et du miel vendus à des marchands habitant hors de la commune[2].,

    En 1909, l'activité agricole était effectuée par 18 cultivateurs, dont l'un cultivait 150 hectares, quatre de 20 à 40 hectares et les autres moins de 20 hectares. La plupart détenaient au moins une partie de leurs terres dans le cadre d'un bail rural. Les cultures, principalement exploitées en assolement triennal comprenaient blé, avoine et prairies artificielles ou betteraves. La production de pommes et de poiriers complétait l'activité agricole et permettait la fabrication de cidre et de poiré. En 1899, on comptait au village 78 chevaux, 9 annes et 200 vaches, et, en 1900, environ 500 moutons ainsi qu'environ 70 porcs[2],

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Maignelay-Montigny[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Estrées-Saint-Denis

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Coivrel est membre de la communauté de communes du Plateau Picard, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[24]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    9 novembre 1834   Jules Masson   cultivateur
    20 août 1848   Charles Balligny   propriétaire
    1870   Louis Cappon   cultivateur
    14 mai 1871   Maxime Boucher   propriétaire,
    démissionnaire
    4 février 1873   Xavier Masson   cultivateur,
    démissionnaire
    17 janvier 1880   Alphonse Balny   cultivateur,
    maire par intérim
    30 janvier 1881   Louis Cappon   rentier
    18 mars 1884   François Lemaire   démissionnaire
    13 août 1884   Xavier Masson   cultivateur,
    maire par intérim
    5 juillet 1885   François Lemaire    
    14 octobre 1888   Xavier Masson   cultivateur
    15 mai 1892   François Lemaire   rentier,
    démissionnaire
    12 novembre 1896   Alphonse Balny   cultivateur
    17 mai 1896   Xavier Masson   cultivateur
    16 mai 1912   Louis Hubler    
    11 décembre 1919   Charles Trioux    
    13 février 1928   Henri Oger    
    16 mai 1929   Henri Lefebvre    
    11 octobre 1930   Emile Hannesse    
    9 mai 1938   Ferdinand Balny    
    1945   Albert Lherminier    
    1947   Ferdinand Balny    
    1953   Jacques Sant    
    1963   Cyrille Delormel    
    1971   Marcel Lherminier    
    1983   Paul Boulland   agriculteur
    1989 En cours
    (au 2 décembre 2021)
    Aline Larue UMP[25] agricultrice
    Réélue pour le mandat 2020-2026[26],[27]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

    En 2019, la commune comptait 244 habitants[Note 7], en diminution de 3,56 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    210395428388417429399415427
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    393378352326348341345342312
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    290268254265240237207223176
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    206193166168223232251256253
    2018 2019 - - - - - - -
    248244-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 118 hommes pour 130 femmes, soit un taux de 52,42 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    2,5 
    90 ou +
    2,3 
    5,1 
    75-89 ans
    8,5 
    10,2 
    60-74 ans
    15,4 
    31,4 
    45-59 ans
    20,8 
    16,9 
    30-44 ans
    16,9 
    17,8 
    15-29 ans
    17,7 
    16,1 
    0-14 ans
    18,5 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,3 
    75-89 ans
    7,5 
    15,1 
    60-74 ans
    15,8 
    20,9 
    45-59 ans
    20,1 
    19,5 
    30-44 ans
    19,4 
    17,9 
    15-29 ans
    16,5 
    20,8 
    0-14 ans
    19,4 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Martin - Cloche de l’église sonnant la demie :
    • Église Saint-Martin (XVIe siècle) : elle est consacrée le par l'évêque de Riom.
      La nef est rectangulaire, de deux bas-côtés, est longue de quatre travées. Le chœur polygonal et sans transept. La façade occidentale est percée d'un portail mouluré dans le tympan duquel se trouve une sculpture en pierre du XVIe siècle représentant saint Martin partageant son manteau. Le portail est surmonté d'une rose polylobée. Le clocher carré en bois recouvert d'ardoise est ajouté au XVIIe siècle.
      On y trouve un bâton de procession ancien XVIIe siècle) et un bas-relief de saint Martin de 1671 en bois ainsi qu'un ensemble de 52 bancs classés monument historique (XVIIe et XIXe siècles)[33].
    • Le Castelet : il s'agit des vestiges d'un fortin gallo-romain dont il ne reste qu'une butte de terre de 100 sur 90 mètres, située au nord du village.

    Personnalités liées à la commune

    Sous l'Ancien Régime, la Seigneurie de Coivrel a été possédée par[1] :

    • Guy de Rouvroy, dont le fils, Mathieu le Borgne qui s'allie vers 1332 à la maison de Saint-Simon et possédait les terres du Plessier-sur-Saint-Just et de Coudun ;
    • Mathieu II , petit-fils du précédent et surnommé le Borgne comme son père et son aïeul, est tué en 1415 à la Bataille d'Azincourt. Il avait vendu Coivrel et Le Plessier-sur-Saint-Just à Arnaud de Corbien chancelier de France.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • E. Cabois, « Monographie agricole et historique de la commune de Coivrel », Bulletin de la Société d'études historiques & scientifiques de l'Oise, t. III, no 1, , p. 239-251 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica..

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Coivrel », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .


    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Maignelay, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 122 p. (lire en ligne), p. 33-34.
    2. E. Cabois, Monographie agricole et historique de la commune de Coivrel, article cité en Bibliographie.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    9. « Station Météo-France Godenvillers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Coivrel et Godenvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Godenvillers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Coivrel et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. « Les maires de Coivrel », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    25. Annuaire des Mairies de l'Oise (60), EIP (ISBN 978-2-35258-160-4, lire en ligne).
    26. Réélue pour le mandat 2014-2020 : « Plateau picard : voici le visage de vos nouveaux élus », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3283, , p. 21.
    27. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    33. Les objets classés de l'église Saint-Martin sur la base Palissy
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