Grane
Grane est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Grane (homonymie).
Grane | |||||
L'hôtel de ville | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Drôme | ||||
Maire Mandat |
Jean-Paul Xatard 2020-2026 |
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Code postal | 26400 | ||||
Code commune | 26144 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Granois, Granoises | ||||
Population municipale |
1 961 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 43′ 56″ nord, 4° 55′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 113 m Max. 505 m |
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Superficie | 44,84 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Crest | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Localisation
La commune de Grane est située au nord-est de Montélimar.
Relief et géologie
Sites particuliers[1] :
- Col de la Pierre Sanglante (423 m)
- Courcousat (443 m)
- la Mourière (347 m)
- le Pibaudin (363 m)
- Mont Brian (474 m)
- Petit Brian (454 m)
- Serre Avolas (331 m)
- Serre Charlon (
- Serre Cognet (365 m)
- Serre de Chabanas (446 m)
- Serre de Darne
- Serre de Lubas
- Serre des Ratiers (426 m)
- Serre de Trémoulet (466 m)
- Serre Gealat (444 m)
- Serre la Lauze (363 m)
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- la Drôme ;
- la Teysonne ;
- le Canal des Moulins ;
- le Canal du Moulin ;
- le Filan ;
- le Ravin de Montchaud ;
- le Ravin de Serrelong ;
- le Ravin de Taillat ;
- le Ruisseau de Balastier ;
- le Ruisseau de Beaunette ;
- le Ruisseau de Chardouan ;
- le Ruisseau de la Gardette ;
- le Ruisseau de la Grenette ;
- la Grenette est un ruisseau qui a sa source sur la commune de La Répara-Auriples, d'Autichamp, de La Roche-sur-Grane et de Grane, pour se jeter dans la Drôme après un cours de 14,4 kilomètres. En 1891, sa largeur moyenne était de 6,50 m, sa pente de 164,47 m, son débit ordinaire de 0,40 m3, extraordinaire de 80 m3[2] :
- 1309 : Aqua de Graneta (Trans. touchant les limites de Grane et de Marsanne, archives de Grane) ;
- 1448 : Grannete (Trans. touchant les limites de Grane et de Marsanne, archives de Grane) ;
- 1891 : Grenette ;
- le Ruisseau de la Motte ;
- le Ruisseau de Merdaris ;
- le Ruisseau de Pizette ;
- le Ruisseau de Riosset ;
- le Ruisseau des Pensions ;
- le Ruisseau des Ponchottes.
Climat
Urbanisme
Typologie
Grane est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,8 %), zones agricoles hétérogènes (27,9 %), terres arables (14 %), prairies (7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %), zones urbanisées (1,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
En rive gauche de la Drôme, Grane semble se cacher en tournant le dos à la vallée. De la grande route, on n'en voit que les quartiers les plus récents. Le vieux village ne se laisse deviner que lorsqu'on arrive vers le Champ de Mars. Au-dessus des dernières maisons, un sentier conduit aux Trois-Croix. De là, on domine tout le village et les ruines de son château[réf. nécessaire]. Grane correspond à un habitat collectif de hauteur, regroupé au pied d'un château.
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Archinard (nord)
- Archinard (sud)
- Argençon
- Avenas
- Bajemon
- Barnier
- Barreau
- Beaune
- Bergaille
- Berthouly
- Besse
- Bichet
- Blanchon
- Bois de l'Abbé
- Bois de la Dame
- Bois des Sensouzes
- Bois Griol
- Boisset
- Boucherle
- Bouret
- Bouvier
- Boyer
- Bramart
- Bret
- Brian
- Brisquan
- Bruchon
- Buffières
- Catinel
- Chabanas
- Chabriol
- Chaliac (nord)
- Chaliac (sud)
- Chastel
- Combemaure (ou Combe Maure)
- Condon
- Coste
- Coucourde
- Dansage
- Dartaise
- Degot
- Donis
- Du Pont
- Essartaire
- Fallier
- Faure (nord)
- Faure (sud)
- Ferme Courtin
- Ferme Rigal
- Ferme Turquat
- Fourniol
- Gary
- Gauthier
- Genthier
- Gential
- Gerland
- German
- Girard
- Godemard
- Gouste Soulet
- Guerby
- Hugon
- Jacamons
- Jacquamet
- Joyet
- la Chapelle Saint-Julien
- la Coste
- la Coste
- la Croix de Burdy
- la Fraysse
- la Garenne
- la Motte
- Landon
- Lantheaume
- la Pêtre
- Lapra
- la Rialle
- Laridon
- le Chaffal
- le Creux des Meules
- le Forillon
- le Foron
- le Goureyer
- le Grivier
- le Jas (nord)
- le Jas (sud)
- le Manchet
- le Prieuré
- les Aures
- les Claux
- les Freydières
- les Gourds
- les Limites
- les Mattes
- les Moutiers
- les Plots
- les Pues
- les Radisses
- les Ramières
- les Ratiers
- les Roberts
- les Roures
- les Saveaux (est)
- les Saveaux (ouest)
- Liard
- Malaire
- Maraude
- Martin
- Mathieu
- Meyer
- Montchaud
- Morel
- Moulin Reynaud
- Mourier (est)
- Mourier (ouest)
- Mulatier
- Mure
- Perrier
- Perrinet
- Piney Long
- Plaisance
- Poise
- Portal
- Portier
- Pourchaud
- Pradier
- Puaux
- Querci
- Reboul
- Rey
- Riosset
- Roi
- Roset
- Rouast
- Rouveyre (nord)
- Rouveyre (sud)
- Roynat
- Sabatier
- Sabattier
- Saint-Bardoux
- Saint-Denis
- Saint-Estève
- Saint-Roch
- Savoyens
- Sibourd
- Terras
- Trinquet
- Turqua
- Val Brian
- Val Brian
- Varier
- Verdet
- Verrière
- Violet
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :
- 1163 : Grana (cartulaire de Die, 36).
- 1277 : castrum de Grana (Duchesne, Comtes de Valentinois, 13).
- 1370 : mention de l'église : ecclesia Beati Johannis de Grana (Salvaing de Boissieu, Traité du plait., 49).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Grana (pouillé de Valence).
- 1549 : mention de l'église : cura Sancti Johannis Grane (rôle de décimes).
- 1560 : Grano (archives hosp. de Crest, B 11).
- 1574 : Grayne (Mém. des frères Gay).
- 1650 : locus Granie (reg. de la paroisse de Saou).
- (non daté) : Granne (dict. des postes).
- 1891 : Grâne.
(non daté)[réf. nécessaire] : Grane[10] (sauf exception ou erreur).
Étymologie
Le nom de Grane viendrait du nom du dieu gaulois Grannos, dieu guérisseur associé aux sources thermales et minérales, représenté barbu et moustachu. Son nom signifie d'ailleurs « Le Barbu »[réf. nécessaire] :
- Ce nom se retrouverait dans celui de la rivière qui arrose le village : la Grenette.
- Les noms de Grand (Vosges) et de Granéjouls (hameau de Cahuzac-sur-Vère) dans le Tarn seraient de la même origine.
- Aix-la-Chapelle (Allemagne) s'appelait autrefois « Aquae Granni ».
Histoire
Préhistoire
Des silex et outils témoignent d'une occupation à l'époque préhistorique[réf. nécessaire].
Antiquité : les Gallo-romains
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie[9] :
- Au point de vue féodal, Grane était une terre patrimoniale des comtes de Valentinois qui y avaient une de leurs résidences.
- 1370 : les comtes donnent une charte de libertés municipales à ses habitants.
- 1419 : la terre entre dans le domaine delphinal.
- Comprise dans la dotation de Diane de Poitiers (1499/1500 à 1566).
- Recouvrée par le domaine.
- 1560 : donnée pour dix ans à Benoît Théocrène, précepteur des enfants du roi.
- 1570 à 1578 : possédée (en viager) par Gordes.
- 1593 : aliénée (moyennant finance) au profit de David Reynier.
- 1642 : partie du duché de Valentinois érigé pour les princes de Monaco, derniers seigneurs.
Le château de Grane était l'une des résidences favorites des comtes de Poitiers qui y conservaient leurs archives et leur trésor. Grane est à plusieurs reprises dévastée par les guerres seigneuriales, les pillages des grandes compagnies et les épidémies[réf. nécessaire].
Lambert de Brion, seigneur de Baix cède ses droits sur les terres du Plan-de-Baix en 1289 et devient seigneur de La Roche-sur-Grane[réf. nécessaire].
Le , dans le château de Grane, le dernier comte Louis II de Poitiers, sans héritier mâle légitime, est pris en otage pendant quinze jours par ses cousins, le seigneur de Saint-Vallier et l'évêque de Valence, qui le contraignent à signer un testament en leur faveur. Libéré, le vieux comte essaie d'annuler cette donation en se remariant, mais il n'a pas d'enfants. Le pape finit par casser le testament signé sous la contrainte[réf. nécessaire].
Ce n'est qu'en 1447, près d'un siècle après le Dauphiné, que les comtés (Valentinois et Diois) sont rattachés par le roi Louis XI à la France[réf. nécessaire].
En 1548, le roi Henri II donne Grane et les comtés à sa favorite Diane de Poitiers[réf. nécessaire].
Pendant les guerres de Religion, la ville est prise par l'armée royale ; la ville est pillée ; les hommes s'enfuient et les femmes sont violées[12].
En 1642, le roi Louis XIII inféode le Valentinois au prince de Monaco. Les Grimaldi sont de grands seigneurs qui vivent à la cour de Versailles. À Grane, leur châtelain a pouvoir de basse justice et veille à la rentrée des impôts et redevances[réf. nécessaire].
D'autres seigneurs vassaux possèdent de vastes domaines, en particulier les Chabrières de la Roche qui résident dans le nouveau château en bas du village[réf. nécessaire].
L'église Saint-Jean-Baptiste se trouvait à l'emplacement de l'hôtel de ville actuel et de la placette accolée au clocher[réf. nécessaire].
Avant 1790, Grane était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest, dont les causes étaient jugées, en premier ressort, par la sénéchaussée de cette dernière ville. C'était encore une paroisse du diocèse de Valence dont l'église était sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, et dont les dîmes appartenaient, une moitié au prieur de Notre-Dame-d'Andéa, un quart au prieur de Saint-Domnin, et un quart à celui de Beaune[9].
Le prieuré de Notre-Dame-d'Andéa
- 1381 : prioratus de Granna (catal. des prieurés de la Chaise-Dieu).
- Ce prieuré appartenait à l'ordre de Saint-Benoît, filiation de la Chaise-Dieu, dont le titulaire avait la moitié des dimes de Grane[13].
- XIVe siècle : prioratus de Grana (pouillé de Valence)[13].
- XVe siècle : prioratus Grane (pouillé de Valence)[13].
- 1540 : prioratus Beate Marie de Andeaco (rôle de décimes)[13].
- 1549 : prioratus Beate Marie de Andiaco (rôle de décimes)[13].
- 1555 : le prioré de Nostre Dame d'Andeac (inventaire de Saint-Apollinaire [Valence], 804)[13].
- 1645 : le prioré de Nostre Dame d'Andiat (rôle de décimes)[13].
- 1729 : Nostre Dame d'Andéas (insin. eccl.)[13].
- 1891 : Notre-Dame-d'Andéa[9].
Le prieuré de Beaune
- XIVe siècle : ecclesia de Benna (pouillé de Valence).
- Ce prieuré séculier dépendait du chapitre cathédral de Valence. Son titulaire avait un quart des dîmes de la paroisse de Grane[14].
- XVe siècle : prioratus Sancti Stephani de Beaune (pouillé de Valence)[14].
- 1549 : Sanctus Stephanus de Beaunne (pouillé de Valence)[14].
- 1645 : le prioré de Saint-Étienne de Beaune (rôle de décimes)[14].
- 1670 : Saint-Étienne de Beaune lès Grâne (archives de la Drôme, E 307)[14].
- 1795 : Béonne (biens nationaux)[14].
- 1891 : le prieuré de Beaune[9].
Le prieuré de Saint-Domnin ou Saint-Donis
- 1891 : Le prieuré de Saint-Domnin[9].
Il est aussi mentionné sous le nom de Saint-Donis : prieuré d'augustins, qui, dépendant tout d'abord de l'église cathédrale du Puy-en-Velay, fut cédé par elle à l'ordre de Saint-Ruf en 1192, et dont le titulaire avait un quart des dîmes de la paroisse de Grâne[15] :
- 1192 : ecclesia Sancti Domnini que est apud Granam (Repert. Sancti Ruffi).
- XIVe siècle : prioratus Sancti Domnini (pouillé de Valence).
- 1645 : Sainct Dompni de Grâne (rôle de décimes).
- XVIIIe siècle. : Saint Donin (Carte de Cassini).
- 1891 : Saint-Donis.
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune fut comprise dans le canton de Chabrillan. Elle est entrée dans celui de Crest-Sud à la réorganisation de l'an VIII (1799-1800)[9].
Sous la Révolution, les Granois participent aux premières fédérations françaises organisées dans la région ainsi qu'au siège de Toulon sous le commandement du lieutenant Bonaparte. Un arbre de la liberté est planté devant l'église[réf. nécessaire].
En 1792, l'avocat grenoblois Duchesne achète le château et son domaine (il sera député sous le Directoire et président du Tribunat sous le Consulat). Sa fille Philippine Duchesne habite le village pendant la Terreur[réf. nécessaire].
Le XIXe siècle voit le triomphe, puis le déclin de la sériciculture et de l'industrie de la soie. Grane compte quatre « fabriques ». Sa population dépasse les 2 000 habitants en 1851[réf. nécessaire].
À la suite du coup d'État de Louis-Napoléon le 2 décembre 1851, plusieurs centaines de Granois, poussés par la misère et la colère, s'arment et marchent sur Crest. Ils se heurtent à la troupe, deux d'entre eux sont tués. Le soulèvement échoue. Une répression terrible s'abat sur les insurgés (déportation, emprisonnement à la tour de Crest, etc.)[réf. nécessaire].
Soixante-quinze Granois sont tués pendant la Première Guerre mondiale[réf. nécessaire].
En 1944, la libération de Grane est dramatique (dix-neuf morts)[réf. nécessaire].
La population de la commune, tombée à 1067 habitants en 1975, est remontée au-dessus de 1500. Son territoire est très vaste, 4 500 ha dont 2 000 de bois[réf. nécessaire].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2019, la commune comptait 1 961 habitants[Note 3], en augmentation de 6,81 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Manifestations culturelles et festivités
- Les Vendredis de Grane : les vendredis de fin juin à fin août (animations culturelles variées, en plein air, au Théâtre de Verdure, l'amphithéâtre romain du village)[réf. nécessaire].
- Fête : [11] : fête votive : le week-end du (fête foraine, concours de pétanque et de boules lyonnaises, repas défarde, bal et feux d’artifice avec embrasement du clocher)[réf. nécessaire].
- Les Concerts du Temple : les premiers vendredis du mois (et d'autres vendredis ponctuellement) de septembre à juin : des passionnés de musique et de chant présentent dans un registre classique, divers concerts au Temple[réf. nécessaire].
Loisirs
- Pêche et chasse[11].
Sport
- Stade Alfred-Desbrun[réf. nécessaire].
Économie
Agriculture
En 1992 : céréales, fruits, ovins, caprins / foire :
- Marché : le jeudi[11].
Autres[réf. nécessaire] :
- Ail de grande qualité. Plusieurs familles commercialisent de l'ail de semence.
- Maïs.
- Abricots.
- Truffes : de nombreux champs de chênes truffiers ont été plantés.
- Important abattoir de volailles.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Jean-Baptiste de Grane.
- Vestiges antiques[11].
- Ruines du château féodal[11].
- Beffroi (IMH)[11].
- Chapelle de l'ancien prieuré (IMH) du XIIe siècle : clocher-porche antérieur, sculptures romanes[11].
- Clocher du XIVe siècle (vestige de l'ancienne église Saint-Jean-Baptiste)[11].
- Château de Plaisance (ferme)[11].
- Prieuré (ferme)[11].
- Château du XVIIe siècle : boiseries, plafond à la française[11].
- Amphithéâtre dans une ancienne carrière.
- Vue sur les tours du château.
- Clocher de Grane.
- À la base du clocher, tête, hibou ?
- Vieille fontaine.
- Toit du nouveau château.
Patrimoine culturel
- Cinéma : en 1993, une partie du premier épisode de la série L'Instit avec Gérard Klein, intitulé Les chiens et les loups, où figure Benoît Magimel, fut tournée à Grane[réf. nécessaire].
- Gastronomie : « étouffade de sanglier »[11].
Patrimoine naturel
- Réserve naturelle nationale des Ramières du Val de Drôme[21].
- Rives de la Drôme[11].
Personnalités liées à la commune
- Robert Serre (historien) auteur de divers ouvrages (dont un sur la commune de Grane)[réf. nécessaire].
Héraldique, logotype et devise
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Grane possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Grane sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 170 (Grenette).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 167 (Grâne).
- https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-26144 Site INSEE.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Grane.
- Roger Pierre, « Un épisode peu connu des guerres de religion : Les défenseurs de la cause commune et La guerre des Paysans », Bulletin de l'association universitaire d'études drômoises, no 15, 1968, p. 8.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 289 (Notre-Dame-d'Andéa).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 29 (Prieuré de Beaune).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 336 (Saint-Donis).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- https://www.ladrometourisme.com/fiches/reserve-naturelle-des-ramieres-val-de-drome/.
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