La Roche-sur-Grane

La Roche-sur-Grane est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

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La Roche-sur-Grane

Le village.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Drôme
Maire
Mandat
Christian Bonnet
2020-2026
Code postal 26400
Code commune 26277
Démographie
Gentilé Rochois
Population
municipale
164 hab. (2019 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 41′ 00″ nord, 4° 56′ 28″ est
Altitude Min. 198 m
Max. 497 m
Superficie 12,23 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Crest
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Crest
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Roche-sur-Grane
Géolocalisation sur la carte : France
La Roche-sur-Grane
Géolocalisation sur la carte : Drôme
La Roche-sur-Grane
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
La Roche-sur-Grane

    Géographie

    Localisation

    La Roche-sur-Grane est situé à 12 km au sud-ouest de Crest (chef-lieu du canton), à 17 km au sud-est de Loriol et à 26 km au nord-est de Montélimar.

    Relief et géologie

    Sites particuliers :

    • Le pont culminant est la colline du Fayn (497 m), située en limite sud-est de la commune.
    • Col de Deves (panorama)[1].
    • Col de Tartaiguilles (panorama)[1].

    Voies de communication et transports

    La commune dispose d'un héliport[2].

    Urbanisme

    Typologie

    La Roche-sur-Grane est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Crest dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,4 %), zones agricoles hétérogènes (34,3 %), prairies (13,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Village perché[1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[2] :

    • Albrand
    • Baret
    • Benoît
    • Blanc
    • Boiffis
    • Brunel
    • Caille
    • Chaix
    • Chaix
    • Chapelle Saint-Bonnet
    • Courbière
    • Darlande
    • Dupont
    • Gronlier
    • Issartel
    • la Seauve
    • le Berger
    • le Bompart
    • le Chanchaneau
    • le Mouras
    • le Platet
    • le Rang
    • les Amanins
    • les Buis
    • les Charous
    • les Jouves
    • les Plantiers
    • les Brésillons
    • les Chirouzes
    • les Fayes
    • les Micouleaux
    • les Rouins
    • les Treilayes
    • le Terron
    • Maraude
    • Mestron
    • Pelette
    • Pourtier
    • Saint-Étienne
    • Teissier
    • Veyrier

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    • les Amanins est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé herme des Amanens en 1760 (Royanné, notaire à Crest)[9].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :

    • 1279 : Ruppis prope Granam (inventaire de la chambre des comptes).
    • 1332 : Rocha prope Granam (Gall. christ., XVI, 130).
    • XIVe siècle : mention de la paroisse : ecclesia de Ruppe (pouillé de Valence).
    • 1391 : Roche emprès Grane (choix de documents, 214).
    • 1395 : castrum Ruppis supra Granam (archives municipales de Grane).
    • 1498 : castrum de Ruppe Valentinis (Homm. de Clérieu).
    • 1549 : mention de l'église Saint-Jacques et Saint-Christophe : ecclesia Sancti Jacobi prope Granam (rôle de décimes).
    • 1555 : La Roche dessus Grâne (Homm. de Clérieu).
    • 1891 : La Roche-sur-Grâne, commune du canton de Crest-Sud.

    (non daté)[réf. nécessaire] : La Roche-sur-Grane.

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[10] :

    • Au point de vue féodal, La Roche-sur-Grane était une terre du patrimoine des comtes de Valentinois.
    • 1289 : elle est donnée aux Baix en échange de la terre de ce dernier nom.
    • 1381 : passe (par mariage) aux (du) Puy de Rochefort (ou Dupuy-Rochefort).
    • 1628 : passe aux Beaumont, derniers seigneurs.

    Avant 1790, La Roche-sur-Grane était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et sénéchaussée de Crest.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église, dédiée à saint Jacques et saint Christophe, dépendait du prieuré de Grane, dont le titulaire avait la collation de la cure et les dîmes de cette paroisse[10].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune est comprise dans le canton de Chabrillan. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Crest-Sud[10].

    Politique et administration

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
    1878 1884  ?    
    1884 1888  ?    
    1888 1892  ?    
    1892 1896  ?    
    1896 1900  ?    
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1971  ?    
    1971 1977  ?    
    1977 1978  ?    
    1978
    (élection ?)
    1983 Christian Bonnet    
    1983 1989 Christian Bonnet   maire sortant
    1989 1995 Christian Bonnet   maire sortant
    1995 2001 Christian Bonnet   maire sortant
    2001 2008 Christian Bonnet   maire sortant
    2008 2014 Christian Bonnet   maire sortant
    2014 2020 Christian Bonnet   maire sortant
    2020 En cours
    (au 26 février 2021)
    Christian Bonnet[11][source insuffisante],[12]   maire sortant

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune est intégrée à la communauté de communes du Val de Drôme.

    Politique environnementale

    La commune dispose d'une station de traitement des eaux[2].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

    En 2019, la commune comptait 164 habitants[Note 3], en diminution de 5,2 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    301273325394362333336356337
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    329312314272245240213206198
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    210210202171177169171162127
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    119105113118137121150168174
    2019 - - - - - - - -
    164--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : le dernier dimanche de juillet[1].

    Loisirs

    Cultes

    La communauté catholique de La Roche sur Grâne fait partie de l'Unité Pastorale Crestois Diois[17].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : pâturages, lavande[1].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Vestiges de fortifications : tours[1].
    • Château reconstruit au XVIIIe siècle[réf. nécessaire].
    • Fermes fortes[1].
    • Église Saint-Jacques-et-Saint-Christophe de La Roche-sur-Grane, remaniée : parties anciennes, curieux gros clocher[1].
    • Chapelle ruinée de Saint-Bonnet[1].
    • Tunnel de Tartaiguille creusé en 1996-1997 (2,34 km de long) pour la ligne à grande vitesse du LGV Méditerranée[réf. nécessaire].

    Patrimoine culturel

    • Site agro-écologique les Amanins créé en 2004 par Michel Valentin et Pierre Rabhi. Le but (non lucratif) de ce centre et de l'association les Amanins est de travailler autour de trois axes (agriculture, éducation et construction). Son thème est « Quelle planète laisserons-nous à nos enfants, quels enfants laisserons-nous à la planète ? »[réf. nécessaire].

    Patrimoine naturel

    • La Colline du Fayn, point culminant de la commune, tire son nom d'un bouquet de hêtres issu d'un hêtre isolé qui a réussi à pousser sur un lieu qui ne lui était a priori pas favorable. Ces hêtres sont restés en place depuis plusieurs siècles. Ils ont servi de borne permanente à la limite de plusieurs communes (La Roche-sur-Grane, Roynac et La Répara-Auriples[18].

    Héraldique, logotype et devise

    La Roche-sur-Grane possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.


    Annexes

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), La Roche-sur-Grane.
    2. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Les Amanins).
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 313 (La Roche-sur-Grâne).
    11. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr (consulté le ).
    12. , Le Dauphiné Libéré
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    17. http://dioiscrestois.cef.fr/
    18. F. Monteiller, « Enquêtes sur les arbres remarquables de la Drôme », Études drômoises, no 69, , p. 53-55.
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