34e corps d'armée (France)

Le 34e corps d'armée est une unité de l'armée française. Il est créé à la suite de la dissolution de l'armée d'Alsace le sous plusieurs noms. Il est chargé de la défense de la région fortifiée de Belfort.

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34e corps d'armée
Pays France
Branche Armée de Terre
Type Corps d'armée
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de la Haute Meurthe
1918 - Bataille du Matz
1918 - 3e bataille de Picardie
1918 - 2e bataille de Belgique

Création et différentes dénominations

  • Groupement des Vosges
  •  : 34e Corps d'Armée
  •  : Détachement d'armée des Vosges
  •  : Groupement Cordonnier
  •  : Renommé Groupement Contades
  •  : Renommé Groupement Demange
  •  : Renommé Région Fortifiée de Belfort
  •  : Renommé 34e Corps d'Armée

Les chefs du 34e corps d'armée

Première Guerre mondiale

1914

 : extension du secteur à gauche jusqu'au nord de la montagne d'Ormont et le nouvelle extension jusqu'à la Chapelotte.
 : attaque française dans la région du bois d'Ormont.
5 -  : contre-attaques allemandes.
 : extension du secteur à gauche jusqu'à la voie ferrée d'Avricourt.
1er décembre : prise d'Aspach-le-Haut.
 : prise de la Tête des Faux.
  •  : le 34e corps d'armée est renommé en détachement des Vosges.

1915 - 1916

  •  : constitution du groupement Cordonnier
  • -  : occupation d'un secteur dans la région sud de Thann jusqu'à la frontière suisse (guerre de mines).
et  : attaques allemandes sur Ammertzwiller.
13 -  : coups de main allemands et contre-attaques françaises.

1917

  • -  : retrait du front. Transport par V.F. dans la région d'Épernay ; repos et instruction.
  • -  : occupation d'un secteur entre les Cavaliers de Courcy et le mont Spin.
 : extension du secteur à droite jusqu'au-delà de Reims.
 : réduction à gauche en deçà du Godat.
 : réduction du front à droite jusqu'à Bétheny.

1918

  • -  : retrait du front, mouvement vers Rethondes.
  • -  : mouvement vers Compiègne, puis à partir du , occupation d'un secteur devant le Plemont, la Berlière.
 : extension du front à gauche vers Orvillers-Sorel.
À partir du , résistance sur le front Belloy, Marquéglise puis aux abords de Wacquemoulin de Gournay-sur-Aronde et d'Antheuil-Portes. Le , légère progression vers Wacquemoulin. Stabilisation et organisation du front, étendu à gauche le vers Courcelles-Epayelles.
 : attaque locale (ferme Porte).
  • 9 -  : engagé dans la 3e bataille de Picardie progression jusqu’au front Plessis-de-Roye, bois des Loges, atteint le , puis organisation des positions conquises.
  • -  : engagé dans la poussée vers la position Hindenburg. Combat dans la région de Lagny, franchissement du canal Crozat. Stabilisation vers Travecy, Vendeuil.
  • -  : retrait du front, mouvement vers Venette. À partir du , transport par V.F. dans les Flandres.
  • 2 -  : mouvement vers Hondschoote. Maintenu en deuxième ligne durant la bataille des Crêtes de Flandre entre le et le .
14 -  : engagé vers Hooglede dans la bataille de Roulers.
  • -  : préparatifs d'offensive. À partir du , participation à la bataille de la Lys et de l'Escaut. Combat et progression suivant l'axe Lichtervelde, Nevele, Eecke. À partir du , combat en vue du franchissement de l'Escaut. Au moment de l'armistice, le 34e corps d'armée atteint la région Paulaethem, abords est de Gavere.

Rattachement

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14 -
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  • Détachement d'armée des Vosges
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  • Groupe d'armée des Flandres
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Notes et références

    Bibliographie

    Liens externes


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