Élincourt-Sainte-Marguerite

Élincourt-Sainte-Marguerite est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Élincourtois et les Élincourtoises.

Ne pas confondre avec Élincourt, une autre commune française.

Élincourt-Sainte-Marguerite

Église Notre-Dame et Sainte-Marguerite

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC du Pays des Sources
Maire
Mandat
Annie Menard
2020-2026
Code postal 60157
Code commune 60206
Démographie
Gentilé Élincourtois, Élincourtoises
Population
municipale
857 hab. (2019 )
Densité 78 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 31′ 35″ nord, 2° 49′ 08″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 182 m
Superficie 10,98 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thourotte
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Élincourt-Sainte-Marguerite
Géolocalisation sur la carte : France
Élincourt-Sainte-Marguerite
Géolocalisation sur la carte : Oise
Élincourt-Sainte-Marguerite
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Élincourt-Sainte-Marguerite
Liens
Site web https://www.elincourtsaintemarguerite.fr/

    Géographie

    Entourée par les communes de Marest-sur-Matz, Mareuil-la-Motte et Vandélicourt, Élincourt-Sainte-Marguerite est située à 12 km au nord-ouest de Compiègne, la plus grande ville des environs, à 55 km au nord-est de Beauvais, 55 km au sud-est d'Amiens, 24 km au sud-est de Montdidier et 15 km au sud-ouest de Noyon.

    Elincourt-Sainte-Margueritte, desservie par plusieurs routes départementales, est aisément accessible depuis l'autoroute A1 et l'ancienne route nationale 32 (actuelle RD 1032). Le chemin de grande randonnée GR123 passe dans la commune.

    Le village se situe à 80 mètres d'altitude.

    Louis Graves indiquait en 1850 qu'Élincourt-Sainte-Catherine était une « Grande commune qui occupe le versant septentrional de la vallée du Mats, et qui est couronnée au nord par des coteaux garnis de bois. Le village est assis sur la déclivité dè ces coteaux, près de leur base; il est formé de six rues principales qui partent de la place, près de laquelle est l'église paroissiale : ces rues sont pavées. La rivière du Metz traverse la région inférieure de la commune, et le ruisseau du Roue descend des coteaux vers le lit de cette rivière : plusieurs vallons à bords escarpés divisent .l'ensemble du territoire[1] ».

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le Matz et le ruisseau du Rhosne sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune.

    Ils confluent dans la commune voisine de Marest-sur-Matz.

    Le Matz, dont les bras passent en limite sud du territoire communal, est un sous-affluent de la Seine par l'Oise.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 727 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribecourt », sur la commune de Ribécourt-Dreslincourt, mise en service en 1976[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 738,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 43 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Élincourt-Sainte-Marguerite est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,5 %), terres arables (23,1 %), zones urbanisées (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), prairies (4,5 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 409, alors qu'il était de 399 en 2014 et de 378 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 85,3 % étaient des résidences principales, 10,2 % des résidences secondaires et 4,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,9 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Élincourt-Sainte-Marguerite en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10,2 %) supérieure à celle du département (2,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,2 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Élincourt-Sainte-Marguerite en 2019.
    Typologie Élincourt-Sainte-Marguerite[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 85,3 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 10,2 2,4 9,7
    Logements vacants (en %) 4,5 7,1 8,2


    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Aquilinicurtis en 923, Aquilinicurt en 936[22], Elencurt en 1118, Aelicurt en 1206, Eslencourt vers 1517[23].

    Il s'agit d'un type toponymique médiéval en -court au sens ancien de « cour de ferme, exploitation rurale » (calque du germanique -hof « cour, ferme »), précédé du nom de personne germanique Agilin[24], autrement noté Agilenus[25].

    Remarque : Aquilinicurtis est une latinisation fallacieuse inspirée d'une forme hypothétique *Aiglincurt, *Eglincurt, *Aillincurt dans lequel l'élément *Aiglin-, *Eglin-, *Aillin- a été perçu comme un dérivé du mot aigle (anciennement eigle, egle et aille qui sont des formes médiévales du mot aigle). En effet, ce dernier est issu du latin aquila, dont le dérivé est précisément aquilinus « courbé en bec d'aigle », d'où la latinisation Aquilini- (aquilin est un emprunt savant au latin XVe siècle). L'anthroponyme germanique Agilin a régulièrement donné *Aiglin-, puis *Ail(l)in- (> Aeli[n]curt en 1206, amuïssement du [g] dans certains contextes phonétiques en langue d’oïl), d'où Élin-. En outre, les toponymes en -court sont presque exclusivement composés avec des anthroponymes germaniques.
    Ni cette latinisation, ni l'étymologie populaire n'ont altéré le nom d'Élincourt, contrairement à ce qui s'observe dans Aiglemont (Ardennes).

    Bellinglise est une formation toponymique médiévale composée avec un autre nom de personne germanique, voir Bellinglise.

    Histoire

    Élincourt a une origine ancienne : on a, en effet, découvert sur son territoire des instruments (1873, hache de pierre dans le jardin du sieur Devillers) et des sépultures au lieu-dit le Rosier datant de l’époque celtique (1842), ainsi que différents objets de la période gallo-romaine (des tuiles et un sarcophage) près du château de Bellinglise (1861) et en 1875, au lieu-dit le Jonquoy , un chapiteau de pierre parfaitement conservé, monument chrétien des premiers siècles[réf. nécessaire].

    Élincourt est mentionnée pour la première fois dans une charte de 922, dans laquelle il est stipulé que le village, ainsi que la chapelle de Sainte-Marguerite « et autres religieux de Saint-Corneille de Compiègne, étaient dotés d’un presbytère et des revenus nécessaires aux frais du culte et aux besoins d’un prêtre qui le desservait. Le prieuré de Sainte-Marguerite, établissement social en 1119 et prieuré conventuel à partir de 1245, puis la maladrerie, créée à la suite des croisades (XIIIe siècle), dépendait de l’évêché diocésain et « rendit de grands services »[réf. nécessaire].

    Louis Graves indique qu'il « y avait à Elincourt un prieuré de l'ordre de S. Benolt, dépendant du monastère de Lihons en Santerre , fondé vers 1245 par Raoul de Condun, soixante-troisième évêque de Soissons. Cet établissement, sous le titre de Sainte-Marguerite (Sancta Margarita de Elincuria), était conféré par l'abbé de Cluny, et était placé au-dessus du village, sur la montagne du côté de Mareuil. Il devait contenir douze moines qui acquirent avec le tems une grande aisance ; les fermes de Porte , de Reverie,. de Revenne, d'Attiche, d'Orval, leur furent successivement données, ainsi que les dîmes de Remy, Welles-Pérennes, Lécouvilton, Ressons, Margny-sur-Matz, Ecuvilly, la carrière de Ville, etc., etc., (...) L'église et les cloîtres, vendus, dans la révolution, ont été démolis (...)
    On trouvait encore à Élincourt une Maison-Dieu ou hospice, et une maladrerie dont la chapelle fut dotée en 1207 par le comte de Saint-Pol, et à laquelle nommait l'évêque diocésain.
    Le Château de Bellinglise, domaine moderne avec parc et étang, forme un écart au nord du 'chef-lieu, dans un vallon entre les montagnes d'Élincourt et de Jérémie. [1]».

    En 1850, la commune était propriétaire de son presbytère. On comptait dans le territoire communal une carrière, une cendrière, une tuilerie, un moulin à vent et deux moulins à eau. Une partie de la population tissait des tissus de conton[1].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Lassigny[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Thourotte

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Élincourt-Sainte-Marguerite est membre de la communauté de communes du Pays des Sources, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[27]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1799 1804 Pierre Margantin
    '1747-1821)
      Notaire à Paris, propriétaire du château de Bellinglise
    1804 1808 Antoine Génard
    (1759-1824)
       
    1808 1809 Antoine, vicomte de Héricourt
    (1781-1856)
      Devient ultérieurement maire de Machemont puis de Lassigny
    1809 1820 Pierre Margantin
    (1747-1821)
      Notaire à Paris, propriétaire du château de Bellinglise
    1820 1838 Jacques Nicolas Defrenois
    (1764-1849)
      Garde des bois du château de Bellinglise
    1840 1871 Alexandre Barrillon[28]
    (1801-1871)
    Centre droit Avocat, chef de bataillon de la Garde nationale
    Député de l'Oise (1837 → 1839, 1842 → 1846, 1848 → 1851, 1865 → 1870)
    Conseiller général de Lassigny (1833 → 1833)
    Conseiller d'arrondissement (1833 →  ?)
    Commissaire du gouvernement dans l'Oise (1848 → 1848)
    Décédé en fonction
    1871 1907 François-Ernest Dutilleul[29]
    (1825-1907)
    Centre-droit Inspecteur des finances, gendre d'Alexandre Barrillon
    Ministre des Finances (1877 → 1877)
    Président de la Banque de Paris et des Pays-Bas (1877 → 1894)
    Grand-officier de la Légion d'honneur
    Décédé en fonction
    1907 1917 François Georges Augustin Collart-Dutilleul
    (1841-1917)
      Frère du précédent
    Conseiller référendaire à la Cour des Comptes
    Mort en fonction
    1919 1925 Eugène Gourlet
    (1859-1944)
       
    1925 1929 Bernard Louis Collart-Dutilleul[30]
    (1870-1952)
      Fils de François Georges Augustin Collart-Dutilleul
    Ancien élève de l'école militaire de Saint-Cyr, Capitaine de cavalerie
    Chevalier de la Légion d’Honneur
    1929 1933 Eugène Gourlet
    (1859-1944)
       
    1933 1935 Aimé Désiré Monchy
    (1880-1946=
       
    1935 1941 Raymond Hauroy
    (1869-1948
       
    1941 1945 Jacques Le Queré
    (1872-1947)
       
    1945 1959 Jacques Paul Charles Joseph Pierre Lefèbvre
    (1911-1977)
      Croix de guerre 1939-1945
    1959 1965 Jean Meaux   Marchand volailler
    1965 1971 Jacques Paul Charles Joseph Pierre Lefèbvre
    (1911-1977)
      Croix de guerre 1939-1945
    1971 2001 Gaston Pohier
    (1925-2015)
    PS Retraité des postes, militant syndical
    2001 2014 Jean-Claude Hourriez
    (1948- )
    PCF Retraité GDF, militant syndical
    2014 mai 2020[31] Bruno Huygebaert LR Agent de Police
    mai 2020[32] En cours
    (au 2 décembre 2021)
    Annie Ménard
    1954- )
    DVG Greffière retraitée

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Marest-sur-Matz.dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI).

    Les écoles d'Elincourt accueillent les classes de la toute petite section (TPS) au CP/CE1[33]. L'école maternelle date de 2020 et remplace d'anciens préfabriqués[34],[35].

    Marché hebdomadaire

    Un marché hebdomadaire a lieu le lundi en fin d'après-midi[36].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

    En 2019, la commune comptait 857 habitants[Note 8], en diminution de 6,13 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    769792789774866873844817784
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    773794726690675661634633627
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    582562543421417393377426452
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    484512519632681763824907865
    2019 - - - - - - - -
    857--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 450 hommes pour 406 femmes, soit un taux de 52,57 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ou +
    0,5 
    5,5 
    75-89 ans
    4,9 
    16,7 
    60-74 ans
    16,2 
    22,0 
    45-59 ans
    27,2 
    20,4 
    30-44 ans
    20,2 
    14,7 
    15-29 ans
    11,9 
    20,8 
    0-14 ans
    19,1 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,3 
    75-89 ans
    7,5 
    15,1 
    60-74 ans
    15,8 
    20,9 
    45-59 ans
    20,1 
    19,5 
    30-44 ans
    19,4 
    17,9 
    15-29 ans
    16,5 
    20,8 
    0-14 ans
    19,4 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame et Sainte-Marguerite :
      Cette église paroissiale classée au registre des monuments historiques en 1913 reprend partiellement la dédicace de l'ancienne église du prieuré bénédictin détruite lors de la Révolution française et qui abritant des reliques de Sainte Catherine. Cette église a survécu à la Première Guerre mondiale mais résulte d'une restructuration trop radicale achevée en 1876 dans un style néogothique qui a enlevé à l'aménagement intérieur toute authenticité.
      Son plan est constitué d'une nef de trois travées avec bas-côtés, un transept, et un chœur formé d’une travée droite et d’une abside en hémicycle, dont certaines parties datent du XIIe siècle. Le croisillon et le bas-côté sud, ainsi que la façade du croisillon nord, résultent d’une reconstruction effectuée au XVIe siècle. Le clocher a été bâti en remplacement de celui qui s'était effondré en 1745 à la suite d'un incendie.
      L'église dispose d'un magnifique maître-autel en marbre du XVIIIe siècle et du mobilier liturgique (autels secondaires, chaire à prêcher, tribune) néo-gothique[42]
    • Château de Bellinglise
    • Moulin à vent Valois du XVIIIe siècle, au lieu-dit l’Écouvillon et qui surplombe la montagne du Paradis. Il a brûlé pendant la Première Guerre mondiale et il n'en reste que la tour. Acquis par la commune vers 2002, sa restauration est espérée avec l'aide de la Région des Hauts-de-France[43],
    • Monument aux morts
    • Un particulier a construit à partir de 2003 une maison imitant un édifice du Moyen Âge[44]
    • Base nature et randonnée d’Elincourt-Sainte-Marguerite[45].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Parti : au premier de gueules aux deux fasces d’argent, celle en pointe chargée de trois étoiles de sable, au second d’azur à l’épée d’argent garnie d’or, surmontée d’une couronne royale du même et accostée de deux fleurs de lys aussi d’or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Edouard Aubert, « Les reliquaires d'Élincourt », Bulletin de la Société historique de Compiègne, t. II, , p. 347-354 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
    • Albert Peyrecave, Elincourt-Sainte-Marguerite, notice historique et archéologique, réédition de l'ouvrage datant de la fin du XIXe siècle, Ed. le Livre d'histoire, 2006, 142 pages[46].

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Lassigny, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 116 p. (lire en ligne), p. 55-57, sur Google Livres.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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