Guran

Guran est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.

Guran

Le pont de Guran sur la Pique.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Haut Garonnaises
Maire
Mandat
Bernard Mora
2020-2026
Code postal 31440
Code commune 31235
Démographie
Gentilé Guranais
Population
municipale
44 hab. (2019 )
Densité 8,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 53′ 27″ nord, 0° 37′ 01″ est
Altitude Min. 551 m
Max. 1 740 m
Superficie 5,28 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bagnères-de-Luchon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bagnères-de-Luchon
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Guran
Géolocalisation sur la carte : France
Guran
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Guran
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Guran

    Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Pique et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « haute vallée de la Garonne » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Guran est une commune rurale qui compte 44 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 323 habitants en 1856. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon. Ses habitants sont appelés les Guranais ou Guranaises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1977.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Guran se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 104 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 26 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 11 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bagnères-de-Luchon[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Bachos (0,9 km), Burgalays (1,1 km), Binos (1,2 km), Lège (1,5 km), Cazaux-Layrisse (2,0 km), Signac (2,0 km), Baren (2,4 km), Cierp-Gaud (3,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Guran fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].

    Guran est limitrophe de cinq autres communes, dont une dans le département des Hautes-Pyrénées.

    Carte de la commune de Guran et de ses proches communes.
    Communes limitrophes de Guran[6]
    Bachos
    Sost
    (Hautes-Pyrénées)
    Burgalays
    Lège Baren
    Le pont sur le ruisseau de Hourquets et des maisons d'habitation

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 525 hectares ; son altitude varie de 551 à 1 740 mètres[7].

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Pique, le ruisseau de Hourquets et le ruisseau des Canaus, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[9],[Carte 1].

    La Pique, d'une longueur totale de 32,9 km, prend sa source dans la commune de Bagnères-de-Luchon et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Chaum, après avoir traversé 17 communes[10].

    Réseaux hydrographique et routier de Guran.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 159 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mauléon-Barousse », sur la commune de Mauléon-Barousse, mise en service en 1995[16] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 121,4 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 43 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 12,3 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[22].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].

    Un site Natura 2000 est défini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux, que de la directive habitats, la « haute vallée de la Garonne »[24]. Occupant une superficie de 11 134 ha, il s'agit d'une vallée profonde, marquée par l'érosion glaciaire, avec une végétation essentiellement acidiphile caractérisée par des landes à Callune, une forte étendue du manteau boisé, une présence ponctuelle de formations alpines et la présence d'Ours liée à une réintroduction expérimentale[25]. Ce site héberge une avifaune de montagne bien représentée avec bon nombre d'espèces de l'annexe I qui s'y reproduisent, parmi lesquelles sept espèces inféodées aux milieux forestiers[26].

    Un autre site relève de la directive habitats[24] : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ». Occupant une superficie de 9 581 ha, ce réseau hydrographique est favorable pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[27].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[28] :

    • « chaînon du sommet d'Antenac au cap de Pouy de Hourmigué » (5 751 ha), couvrant 22 communes dont 16 dans la Haute-Garonne et six dans les Hautes-Pyrénées[29] ;
    • le « massif du Burat-Bacanère » (8 318 ha), couvrant 15 communes du département[30],
    • la « rivière de la Pique, entre Luchon et la Garonne. » (143 ha), couvrant 16 communes du département[31] ;

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 7],[28] :

    Urbanisme

    Typologie

    Guran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[35],[I 2],[36].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (85,9 %), zones agricoles hétérogènes (12,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[37].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication et transports

    Accès par l'autoroute A64 sortie no 17 puis la route nationale 125 et avec le réseau liO Arc-en-Ciel ainsi qu'en gare de Marignac - Saint-Béat située sur la ligne de Montréjeau à Luchon.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 0 et 99, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de sept[38],[39].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Guran faisait partie de l'ex-canton de Saint-Béat) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Béat.

    Tendances politiques et résultats

    La mairie

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 Georges Travère    
    mars 2008 En cours Bernard Mora   Retraité Fonction publique

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[41].

    En 2019, la commune comptait 44 habitants[Note 10], en diminution de 8,33 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    257199276162309290311323302
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    323279282291265247231249246
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    207183194174182140134142101
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    816556413045564744
    2019 - - - - - - - -
    44--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[44] 1975[44] 1982[44] 1990[44] 1999[44] 2006[45] 2009[46] 2013[47]
    Rang de la commune dans le département 531 549 550 573 552 540 553 556
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Enseignement

    Guran fait partie de l'académie de Toulouse.

    Culture et festivité

    Activités sportives

    Chasse, randonnée pédestre.

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Pyrénées Haut-Garonnaises[48].

    Protection environnementale

    La zone Natura 2000 de la Haute vallée de la Garonne d'une superficie de 11 134 hectares est classé[49],[50]:

    En zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2008.

    En zone de protection spéciale (en référence à la Directive Oiseaux) depuis 2006.

    Elle s'étend sur une partie de la commune de Guran.

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 5]0 %10 %4 %
    Département[I 6]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entière[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 25 personnes, parmi lesquelles on compte 52 % d'actifs (48 % ayant un emploi et 4 % de chômeurs) et 48 % d'inactifs[Note 11],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 8]. Elle compte emplois en 2018, contre 3 en 2013 et 2 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 14, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 36,6 %[I 9].

    Sur ces 14 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 5 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 92,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et [I 11].

    Activités hors agriculture

    4 établissements[Note 12] sont implantés à Guran au [I 12]. Le secteur des activités immobilières est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (1 sur les 4 entreprises implantées à Guran), contre 4,2 % au niveau départemental[I 13].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations5221
    SAU[Note 13] (ha)54141142

    La commune est dans les « Pyrénées centrales », une petite région agricole occupant le sud du département de la Haute-Garonne, massif montagneux où s’étagent les vallées profondes, la forêt et les zones intermédiaires, les estives[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 42 ha[53],[Carte 5],[Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château de Guran

    Le château de Guran a été construit par la famille de Binos du XVIIe - XIXe siècle[55]. Il fut commencé par Jean Louis de Binos (seigneur de Signan ou Saynhan (en gascon)) et terminé par François de Binos en 1659[55]. Il a été réalisé avec deux tourelles en damier de marbre rose et blanc[56]. Le château et sa chapelle sont inscrits partiellement à l'inventaire des monuments historiques depuis 1977[56].

    Chapelle Notre-Dame du château

    La chapelle est construite en pierre de schiste, elle est datée de 1648[55]. Sur la chapelle est placée l'inscription en ancien français " Chapelle Notre-Dame, bastie par Jehan Lovis de Binos, Seigneur de Saynhan, l'an 1648 "[55]. Une auge cinéraire est placée dans la façade.

    Sur la façade de l'autel est représentée une croix de Malte[57]. Au centre de l'autel est encastrée une pierre en marbre blanc (où sont sculptés en semi-relief deux bustes de saint) qui depuis sert de pierre sacrée[55],[57]. Cette pierre aurait été rapportée par un abbé de Binos de son voyage en Terre sainte et de là à Rome, des catacombes[55],[57]. D'après les écrits de Mgr Mioland, archevêque de Toulouse, le diocèse de Toulouse ne possédait que trois autels de ce genre[57].

    • Plusieurs fontaines, abreuvoirs et lavoirs.
    • Deux fontaines et lavoirs en pierre de schiste datant du XVIIIe - XIXe siècle[55].

    Voir aussi

    articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[52].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Guran » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Guran » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Guran » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Guran » (consulté le ).
    10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Guran » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Guran et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Guran et Saint-Gaudens », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Guran et Bagnères-de-Luchon », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Guran », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 293-296.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    8. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    9. « Fiche communale de Guran », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
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      Lieux de consultation du livre : Médiathèque & Conservatoire Cœur et Coteaux Comminges à Saint-Gaudens - Bibliothèque d'étude et du patrimoine de Toulouse
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