Tours-en-Vimeu

Tours-en-Vimeu est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Tours (homonymie).

Tours-en-Vimeu

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité CC du Vimeu
Maire
Mandat
Olivier Blondel
2020-2026
Code postal 80210
Code commune 80765
Démographie
Population
municipale
809 hab. (2019 )
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 02′ 14″ nord, 1° 40′ 49″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 116 m
Superficie 13,39 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Abbeville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Abbeville-2
Législatives 3e circonscription de la Somme
Localisation
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Tours-en-Vimeu
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Tours-en-Vimeu
Géolocalisation sur la carte : Somme
Tours-en-Vimeu
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Tours-en-Vimeu

    Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

    Géographie

    Paysage de la commune.

    Bourg picard du Vimeu, situé sur le plateau de la rive droite de la Bresle et à 19 km de la Manche, aisément accessible par l'ancienne RN 28 (actuelle RD 928) et l'autoroute A28.

    En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 3 (Gamaches - Woincourt - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1] et la ligne no 21 (Vismes - Abbeville), les jours du marché d'Abbeville, le samedi et le mercredi.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Tours-en-Vimeu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,5 %), prairies (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), zones urbanisées (4,8 %), forêts (0,7 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Hameaux et écarts

    La commune comporte quatre hameaux :

    • Corroy au développement important depuis quelques dizaines d'années ;
    • Houdent ;
    • Longuemort ;
    • Hamicourt.

    Toponymie

    Le nom de Tours-en-Vimeu dériverait du latin « Turma » (escadron) : lieu probable du cantonnement d'un corps d'auxiliaires à l'époque romaine[9].

    Pour Corroy, Cosabrona est une version connue. Un roi aurait été inhumé en cet endroit d'où le nom de Corpus régis, corps du roi, devenu Corroy[10].

    Histoire

    Buste de Cybèle trouvé en 1754 à Tours-en-Vimeu.

    Vers 1754, un buste de Cybèle en bronze est découvert à Tours en Vimeu dans le parc du château de madame de Frières[11]. La statue entre dans la collection du comte de Caylus qui la prenant pour une statue d’Isis la commente dans son tome V d’un Recueil des Antiquités Égyptiennes (1762). À la mort du comte, le buste fut offert au Cabinet des médailles de la BnF de Paris où il est toujours conservé[12].

    En 1853, la Société des antiquaires de Picardie délègue trois de ses membres, messieurs Bouthors, Dufour et Magdelaine pour observer le site, une petite élévation de terre couverte de gravats et de végétation, au château de Tours. Le rapport de monsieur Magdelaine sur le résultat des fouilles opérées par les soins de madame la comtesse de Frières fait état de plusieurs trouvailles[13]. Les trois archéologues amateurs ont repéré un premier quadrilatère de 18 mètres sur 11 correspondant au stylobate d’un fanum (temple romain) et à l’intérieur de ce quadrilatère un autre rectangle inscrit à environ 2 mètres 70 du premier. Ce rectangle correspond à la cella du petit temple.  Les experts décrivent des fragments de poterie gallo-romaine, une médaille romaine en bronze peu lisible, des briques à rebord en terre jaunâtre (30 cm × 40 cm), des dalles circulaires minces en grès siliceux et de la faïence blanche.

    Les cultes à mystère étaient fort appréciés dans l’empire romain et il n’est pas très étonnant de retrouver à Tours le buste d’une déesse phrygienne ayant initié Dyonysos à ses mystères. Le culte à Cybèle était associé chez les Gallo-romains à celui de Cérès et à des fêtes correspondant à des jeux du printemps.

    À Corroy, dans un bois, deux monticules antiques suggèrent un château féodal[10].

    Au cours de la Seconde Guerre mondiale, une site de lancement de V1 est bombardé par les alliés[14].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Moyenneville[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Abbeville-2

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Somme.

    Intercommunalité

    Tours-en-Vimeu était membre de la petite communauté de communes du Vimeu Vert, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1995 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec la communauté de communes du Vimeu Industriel pour former, le , la communauté de communes du Vimeu, dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[16]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1793 1er octobre 1815 Pierre Armand Fauvel    
    1er octobre 1815 29 juin 1825 Jean-Baptiste Antoine Joseph Danzel   chevalier de Boismont
    25 août 1825 25 juillet 1852 Pierre Alexandre Delattre    
    1852   Gustave Édouard Danzel[17]   chevalier de Boismont
    1943 1945 Édouard Delozière[18] SFIO Constructeur de machines agricoles
    Conseiller général de Moyenneville (1945 → 1961)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1947 1959 Édouard Delozière[18],[Note 3] SFIO Constructeur de machines agricoles
    Conseiller général de Moyenneville (1945 → 1961)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977[19] mars 2008 Marceau Coeuilte PS  
    mars 2008 En cours
    (au 16 février 2021[20])
    Olivier Blondel   Vice-président de la CC du Vimeu (2017 → )
    Réélu pour le mandat 2020-206[21]

    Politique environnementale

    Au dévoilement du palmarès régional des villes et villages fleuris, le , le village obtient une deuxième fleur pour ses efforts en matière d'environnement[22].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

    En 2019, la commune comptait 809 habitants[Note 4], en diminution de 6,69 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9061 0041 0711 0751 1581 1641 1851 1291 168
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1861 1801 2001 1121 1251 0641 0791 0251 070
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 036991963896866841830801753
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    692660594622736722850869872
    2017 2019 - - - - - - -
    818809-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les communes de Saint-Maxent, Tours-en-Vimeu et Grébault-Mesnil sont associées au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal pour la gestion de leurs écoles primaires[26].

    Pour l'année scolaire 2016-2017, l'école élémentaire et maternelle compte 93 élèves. Elle est située en zone B pour les vacances scolaires, dans l'académie d'Amiens[27].

    Sports

    Le village a hébergé un club de football qui n'existe plus : l'US Tours-en-Vimeu.

    Le jeu d'assiette est LE sport national à Tours-en-Vimeu : le club local joue en 1re division nationale, affrontant des villages voisins comme Béhen, Valines ou encore Friville-Escarbotin.

    Autres équipements

    En 2020, Tours-en-Vimeu dispose d'une agence postale communale[28].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Maxent, du XVIIe siècle.
    • Chapelle avec clocher à campenard à Longuemort. Dès 1282, les seigneurs locaux, Jehan et Philippe de Longuemort la dotent de revenus. Elle est reconstruite après la Révolution, vers 1860, par Auguste Danzel de Boismont. À nouveau reconstruite en 1923 pour le culte local[29],[30].
    • Chapelle de l'Ecce Homo, devant une chapelle plus grande, à Longuemort, près du CD 929, des pélerinages y étaient autrefois destinés à aider les enfants qui tardaient à marcher ou frappés de fièvres[10],[29].
    • Oratoire à la Vierge, de plan carré et couvert d'ardoises. Restauré en 1976[29].

    Personnalités liées à la commune

    • À Tours serait né Raoul de Houdenc (1165-1230), auteur du Songe d’Enfer, une histoire au thème similaire à celui utilisé plus tard par Dante Alighieri. La naissance picarde du trouvère est discutée aujourd’hui par les biographes de Raoul mais l’argument donné par les revues savantes du XIXe siècle est la découverte d’un document datant de 1752 ou le prêtre de Tours mentionne un obit en la mémoire de « Raoul de Houdenc, gentil conteur »[31].
    • Tours est par ailleurs clairement la patrie de Hugues Quiéret, seigneur du village, sénéchal de Beaucaire et de Nîmes et surtout amiral de France[33]. Il réorganisa la flotte de Philippe VI et créa divers arsenaux dont le fameux Clos des galées à Rouen. Pendant la guerre de Cent Ans il combattit à la bataille d'Armenuiden en 1338 aux Pays Bas. Il commande la flotte française à la bataille de L'Écluse mais est pris par les Anglais qui ne lui pardonnent pas sa cruauté vis-à-vis des prisonniers à Armenuiden et le décapitent.
    • Alexandre de Maïoc, seigneur d'Esmailleville, de Cauroy et de Tours demeure au château de Tours en 1690[35],[36].
    • En 1699, Henri du Maisniel était seigneur de Longuemort et y habitait. Avec Hamicourt, Longuemort a ensuite appartenu à la famille Danzel de Boismont[10].

    Héraldique

    Blason
    D'hermine à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Tours-en-Vimeu », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Le stade de la commune, près de la salle des fêtes, porte le nom de "Stade Édouard-Delozière" en son honneur
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Abbeville », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. « Tours-en-Vimeu sur le site du Quid »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    10. Christian Hanquier, Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 19 août 2014, p.12.
    11. François-César Louandre, Histoire d'Abbeville et du comté de Ponthieu jusqu'en 1789, vol. reprise de 1883, t. Tome 1, 67, rue Saint-Jacques - 75005 Paris, Lorisse éditeur-diffuseur, , 14e éd., 439 p. (ISBN 2-84435-013-5)2-84435-013-5.
    12. Recueil d'antiquités de M. de Caylus, T. V, pl. CXI.
    13. Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie -Duval et Herment(Amiens), Société des antiquaires de Picardie (Amiens)-1853, p.14.
    14. Alain Lefebvre, Les sites V1 du sud-ouest amiénois – tome 1 – sites lourds/ski sites, autoédition, 560 p.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. « Les maires de Tours-en-Vimeu », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    17. Ernest Prarond, Histoire de cinq villes..., p. 62
    18. Jean-Pierre Besse, « Delozière, Édouard : Né le 24 mars 1894à Tours-en-Vimeu (Somme), mort le 2 décembre 1977 à Abbeville (Somme) ; constructeur mécanicien de machines agricoles ; conseiller général SFIO de la Somme (1945-1961) », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
    19. « Avis de décès », Courrier picard, , p. 19-E
    20. « Des travaux à venir à Tours-en-Vimeu », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Le maire de Tours-en-Vimeu, Olivier Blondel, a profité de la sortie du premier bulletin municipal de l’année pour présenter quelques projets ».
    21. Blandine Thoreux, « Un troisième mandat de maire pour Olivier Blondel, dans la Somme : Seul candidat à sa succession, Olivier Blondel a été réélu maire de Tours-en-Vimeu le samedi 23 mai 2020. Quatre adjoints ont aussi été élus », L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le ).
    22. Palmarès de villes et villages fleuris de Picardie maritime, le Courrier picard, édition Picardie maritime, 7 novembre 2015, p. 8.
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    26. Xavier Toni, le Courrier picard, « Mers-les-Bains, les parents en colère occupent l'école », édition Picardie maritime, , p. 9.
    27. Lire sur le site de l'éducation nationale.
    28. « Tentative de cambriolage à l’agence postale de Tours-en-Vimeu », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    29. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 108 (ASIN B000WR15W8).
    30. Abbé Joseph Hoin, « Longuemort et ses seigneurs », Mémoires de la Société d'Émulation d'Abbeville, 1889.
    31. Mémoires de l'Académie des sciences, agriculture, commerce, belles-lettres et arts du département de la Somme [\"puis\" de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts d'Amiens] -[s.n.?] (Amiens)-1900,p.82
    32. P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 974, lire en ligne.
    33. Collection des chroniques nationales françaises écrites en langue vulgaire du treizième au seizième siècle, avec notes et éclaircissements par J. A. Buchon, p.294.
    34. Lire en ligne.
    35. Ernest Prarond, Histoire de cinq villes..., Dumoulin, 1863, p. 48.
    36. Ernest Prarond, Histoire de cinq villes, , 520 p. (lire en ligne).
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