Institut du Verbe incarné

L'institut du Verbe incarné (Institutum Verbum Incarnatum, IVE) est une congrégation religieuse catholique fondée le [1] 1984 à San Rafael en Argentine, dans la province de Mendoza, par le Père Carlos Miguel Buela, prêtre ordonné en 1971. Elle est de spiritualité ignatienne. Elle comprend trois branches : la branche masculine (prêtres et frères), la branche féminine (Servantes du Seigneur et de la Vierge de Matara) et enfin la branche des laïcs.

Pour les articles homonymes, voir IVE.

Institut du Verbe incarné
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Pays
Organisation
Sites web
Armoiries de l'institut du Verbe Incarné
Deux prêtres missionnaires de l'institut du Verbe incarné en Papouasie-Nouvelle-Guinée (en 2012)

Branche masculine

L'institut du Verbe incarné comprend une branche masculine qui regroupe surtout des prêtres, mais aussi des frères coadjuteurs. Cette branche est divisée en une famille apostolique et une famille de vie contemplative (fondée le ). Ses membres sont surtout voués à l'évangélisation de la culture, afin que « soient imprégnés de la force de l'Évangile les modes de pensée, les critères de jugement et les normes d'action. » Les prêtres travaillent en paroisses ou diverses œuvres apostoliques. Ils sont présents en Argentine, en Italie, en France[2], en Terre sainte (notamment à la paroisse latine de Gaza), à Alep en Syrie, au Pérou (première fondation internationale en 1987), au Tatarstan (en Fédération de Russie) ainsi que dans des villes comme Saint-Pétersbourg ou Omsk, au Tadjikistan, à Taïwan, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, etc. Les maisons de contemplatifs, voués à l'adoration eucharistique, se trouvent en Argentine (une), en Italie (une), en Espagne (deux), en Jordanie (une) et au Pérou (une).

Branche féminine

Branche féminine des servantes du Seigneur et de la Vierge de Matara: pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle (en 2011)

La deuxième branche - fondée en 1988 - est constituée des Servantes du Seigneur et de la Vierge de Matara (dite aussi Sœurs du Verbe incarné). Cette branche féminine dispose de ses propres œuvres apostoliques et appuie aussi le travail en paroisse des prêtres de l'institut (écoles, dispensaires, crèches, etc.). Elle est divisée aussi en Sœurs apostoliques et en Sœurs contemplatives. Elles portent une robe grise, un scapulaire et un voile bleus. Les Sœurs sont présentes dans 82 maisons: en Albanie - Argentine - Brésil - Canada - Chili - Équateur - Égypte - Tenerife (îles Canaries) - États-Unis - Hollande - Islande - Italie - Jordanie - Kazan en Russie (Tatarstan) - Luxembourg- Palestine et Israël (Paroisse latine de Gaza, Jaffa, Bethléem) - Papouasie-Nouvelle-Guinée - Pérou - Taïwan - Tunisie - Ukraine - Kazakhstan (à Chymkent dans le diocèse d'Almaty) - Tadjikistan.

Tiers-Ordre séculier

La troisième branche, ou Tiers-Ordre séculier, est composée de laïcs regroupés en différents niveaux, dont le premier est composé de personnes ayant prononcé des vœux simples et vivant dans le monde.

Structure et effectifs

L'institut a été érigé en institut de droit diocésain[3], le . Son supérieur général est depuis 2016 le R.P. Gustavo Nieto, succédant à Carlos Walker. La supérieure de la branche féminine est Mère Maria de Anima Christi van Eijk, originaire des Pays-Bas.

Les deux premières branches (l'institut du Verbe incarné proprement dit et l'institut des Servantes du Seigneur et de la Vierge de Matara) comprenait en 2012 environ 1 400 membres. Sa moyenne d'âge est jeune et les vocations sont nombreuses.

Formation

En Europe occidentale, le séminaire majeur de l'institut du Verbe incarné (branche masculine) se trouve à Montefiascone près de Viterbe et le noviciat à Segni près de Rome. Il existe désormais dix noviciats de l'institut du Verbe incarné dans le monde (Brésil, Pérou, Équateur, Chili, État de Washington aux États-Unis, à Ivano-Frankivsk en Ukraine, à Douchambé au Tadjikistan, à Alexandrie en Égypte, à Taïwan) y compris le noviciat italien. Il y avait 83 novices en 2010.

Scandales

Après la dénonciation d'une vingtaine de séminaristes accusant d'abus sexuels le fondateur de l'Institut, Don Carlos Miguel Buela, un décret de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée, signé par le cardinal Gardin en 2010, juge ces accusations vraisemblables et estime Don Buela coupable de comportements inappropriés avec des majeurs[4]. Il doit alors quitter l'Argentine et se retirer à l'abbaye de la Pierre-qui-Vire, en France. En 2016, il reprend son activité à Gênes, en Italie[5].

Notes et références

  1. Fête de l'Annonciation
  2. Deux paroisses dans le diocèse de Fréjus-Toulon et deux paroisses dans l'archidiocèse de Lyon
  3. Diocèse de Velletri-Segni en Italie
  4. (en) « La Iglesia admite que el fundador de una congregación cometió abusos », sur valoresreligiosos.com.ar (consulté le )
  5. (it) « Abusò dei seminaristi, don Carlos si nasconde in una chiesa di Genova », sur la Repubblica, (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

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