Larressore

Larressore (en basque : Larresoro) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Larressore

La mairie et la poste.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Laurence Samanos
2020-2026
Code postal 64480
Code commune 64317
Démographie
Gentilé Larresoroar
Population
municipale
2 140 hab. (2019 )
Densité 199 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 22′ 17″ nord, 1° 26′ 16″ ouest
Altitude Min. 5 m
Max. 125 m
Superficie 10,76 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bayonne (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Baïgura et Mondarrain
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Larressore
Géolocalisation sur la carte : France
Larressore
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Larressore
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Larressore
Liens
Site web https://www.larressore.fr

    Le gentilé est Larresoroar[1].

    Géographie

    Localisation

    La commune de Larressore se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe à 127 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 17 km de Bayonne[4], sous-préfecture, et à 4,3 km de Cambo-les-Bains[5], bureau centralisateur du canton de Baïgura et Mondarrain dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bayonne[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Halsou (1,4 km), Jatxou (2,2 km), Cambo-les-Bains (3,3 km), Espelette (3,4 km), Ustaritz (3,5 km), Souraïde (4,3 km), Itxassou (5,3 km), Espelette (7,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Larressore fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[7]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[9],[10]. La commune est dans la zone Lapurdi Erdialdea (Labourd-Centre)[11], au centre de ce territoire.

    Communes limitrophes de Larressore[12]
    Ustaritz Jatxou Halsou
    Cambo-les-Bains
    Espelette Itxassou

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier de Larressore.

    La commune est drainée par la Nive, Halzabaltzako erreka, le Latsa, Urotxeko erreka, un bras de la Nive, un bras du Latsa, Latxekoerréka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[13],[Carte 1].

    La Nive, d'une longueur totale de 79,3 km, naît au pied du Mendi Zar (1 323 m), au-delà de la frontière espagnole, sous le nom de Harpeko erreka, et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Bayonne, après avoir traversé 20 communes[14].

    Halzabaltzako erreka, d'une longueur totale de 12 km, prend sa source dans la commune de Souraïde et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans Antzarako erreka à Ustaritz, après avoir traversé 5 communes[15].

    Le Latsa, d'une longueur totale de 14,8 km, prend sa source dans la commune d'Espelette et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Nive à Ustaritz, après avoir traversé 3 communes[16].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[18].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[17]

    • Moyenne annuelle de température : 14,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 12,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 404 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[20] complétée par des études régionales[21] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cambo-les-Bains », sur la commune de Cambo-les-Bains, mise en service en 1964[22] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[23],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 14,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 598,9 mm pour la période 1981-2010[24]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à 14 km[25], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[26], à 14,3 °C pour 1981-2010[27], puis à 14,6 °C pour 1991-2020[28].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Nive »[30], d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[31],[Carte 2].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 8] est recensée sur la commune[32],[Carte 3] : le « réseau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant 33 communes du département[33].

    Urbanisme

    Typologie

    Larressore est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[34],[35],[36]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 30 communes[37] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[38],[39].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[40],[41].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56,5 %), forêts (18,4 %), zones urbanisées (11,2 %), terres arables (8,3 %), prairies (5,6 %)[42].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    En 2012, le Géoportail recense les lieux-dits suivants :

    • Agara
    • Aguerréa
    • Aguerrékoborda
    • Basseboure
    • Bélaitza
    • Bordaxuria
    • Bordya
    • Errégéénéa
    • Eskanda
    • Estébérénéa
    • Etchazpia
    • Habantza
    • Ibarrea
    • Inthalatzia
    • Jamienea
    • Jaureguia
    • Kaballenborda
    • Larrondoa
    • Latsa
    • Latsagaina
    • Latxaldéa
    • Leganoa
    • Lokétaetchéverria
    • Mirikuborda
    • Mordoya
    • Nañarenborda
    • Ordokia
    • Ospitalea
    • Pekatenborda
    • Pelerenborda
    • la Place
    • Pont romain
    • Pordoina
    • Portuita
    • Préosta
    • Salaberriko Borda.

    Voies de communication et transports

    Larressore est desservie par les routes départementales D 20, D 88, D 932 et D 3918.

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Larressore apparaît sous les formes Sancti martini d'arribera longa (1249[43]), Larressore (1747[43]), Sanctus Martinus de Larressorre (1757[44], collations du diocèse de Bayonne[45]) et Larrasoro et Larresoro[46] au XIXe siècle.

    Étymologie

    Son nom vient de larre « lande » et soro « pré », soit « terre ou prés des landes »[43].

    Autres toponymes

    Andariette, hameau de la commune et ancien prieuré du diocèse de Bayonne, est mentionné sous la forme le prieuré de Notre-Dame d'Andriette au XVIIIe siècle (Carmes[47] de Bayonne).

    Inthalatzia est mentionné au XIXe siècle (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[44]).

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Larresoro[1].

    Histoire

    Paul Raymond[44] note que Larressore est une ancienne annexe de la commune de Cambo-les-Bains.

    Ce village rural, connu depuis le Moyen Âge, a formé dans son séminaire ouvert par l'abbé Daguerre en 1733, l'élite intellectuelle du Pays basque pendant un siècle et demi.

    En 1794, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du 13 ventôse an II - ) fit arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, communes infâmes[48]. Cette mesure fut étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.

    Les habitants furent « réunis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[49]. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires[50] à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées.

    Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le et le , poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : « Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internés il y a huit mois par mesure de sûreté générale, n'ont pas été cultivées. Les habitants qui viennent d'obtenir la liberté de se retirer dans leurs foyers, demandent à grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire à ce premier besoin de l'homme, la faim. »[51]. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté, ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchères, et une autre partie sans enchères. »[52]

    Cadre départemental

    Dans le cadre du département des Pyrénées-Atlantiques, la commune de Larressore fait partie depuis 2015 du canton de Baïgura et Mondarrain, dont le bureau centralisateur est à Cambo-les-Bains, canton qui fait partie de l'arrondissement de Bayonne, où se trouve la sous-préfecture des Pyrénées-Atlantiques.

    Maire

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1983 mai 2020 Jean-Michel Lamerens[53] SE Cadre d'entreprise retraité
    mai 2020 En cours
    (au 26 mai 2020)
    Laurence Samanos SE Ancienne adjointe au maire
    Membre du conseil permanent de la Communauté Pays Basque

    Intercommunalité

    Larressore fait partie de huit structures intercommunales[54] :

    • la communauté de communes Errobi ;
    • le syndicat intercommunal pour la construction et la gestion d'établissements d'accueil pour personnes âgées Eliza-Hegi ;
    • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
    • le syndicat mixte d'alimentation en eau potable Ura ;
    • le syndicat mixte d’assainissement collectif et non collectif Ura (à la carte) ;
    • le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.

    La commune adhère à l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[56].

    En 2019, la commune comptait 2 140 habitants[Note 11], en augmentation de 17,84 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,8 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    711688708626744717911775736
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    869833787825841808835810841
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    824762605647680674705547745
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6707829401 0571 1481 3201 4281 6831 980
    2019 - - - - - - - -
    2 140--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.

    Économie

    La commune fait partie de la zone AOC de production du piment d'Espelette et de celle de l'ossau-iraty.

    Une fabrique de makhilas, bâtons traditionnels basques, par l'atelier Ainciart Bergara, est installée sur la commune. Elle est, en 2021, finaliste d’un concours organisé par Primum Familiæ Vini pour distinguer les entreprises familiales qui incarnent une « responsabilité sociale et environnementale ainsi que la qualité extrême des produits »[59].

    La conserverie artisanale basque BiPia élabore le piment d'Espelette en sauces condimentaires, en purées, crèmes, ou entiers au vinaigre en bocaux.

    Sports

    Rugby à XV

    Inthalatz rugby Larressore engagé en championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2017-2018

    Culture locale et patrimoine

    Langues

    D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Larressore est le bas-navarrais occidental.

    Festivités

    Patrimoine civil

    Un gaztelu zahar se dresse au lieu-dit Pekatenborda, à une altitude de 92 mètres.

    Patrimoine religieux

    L'ancien séminaire[60] fut fondé en 1733 par l'abbé Jean Daguerre, natif de Larressore, et figure a l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques. Sa chapelle[61] fut construite entre 1840 et 1850. Elle a été entièrement restaurée entre 2008 et 2010 par le ministère de la Culture et recèle des fresques remarquables originellement peintes par des artistes italiens, des vitraux créés par le fameux maitre verrier Edouard Didron, ainsi que trois tableaux[62] des XVIIe et XVIIIe siècles.

    De nombreux religieux furent formés au séminaire de Larressore, dont certains devinrent missionnaires des Missions étrangères de Paris ('M.E.P.) outre-mer, comme le père Pierre Dourisboure (natif de Briscous)[63] qui évangélisa le Peuple Bahnar, au centre du Vietnam, au cours de la seconde moitié du 19e siècle et en fit l'étude de la culture et de la langue.

    Concerts et autres manifestations publiques sont organisés périodiquement dans la chapelle.

    Le séminaire fut ensuite acquis par l’État en 1906 à la suite du vote de la loi de séparation de l'Église et de l'État, et pris ensuite un rôle hospitalier, en particulier pendant et après la Première Guerre mondiale ou il devint l'Hôpital auxiliaire no 216 où y furent soignés les soldats gravement blessés ou gazés. Il devient ensuite sanatorium départemental, puis, au début des années 70, l'ancien séminaire fut cédé au centre hospitalier de Bayonne dont il héberge alors un service médico-psychologique. À la suite de regroupements décidés par le centre de Bayonne, il referme ses portes en 1995 et est cédé en 2000 à la commune de Larressore pour un franc symbolique.

    En relation avec ce rôle hospitalier du séminaire pendant la Première Guerre mondiale, un cimetière fut créé en 1916 par la commune de Larressore dans la vallée de la Nive, aux approches de Cambo, le long de la route départementale 932. Ce cimetière a été restauré en 2014 avec ouverture d’un « carré militaire » contenant 61 tombes de soldats morts pour la France ; 70 autres tombes de soldats et de civils sont aussi incluses dans ce cimetière qui est ouvert aux visites du public. Un monument à la guerre de 1914-1918 avec un bas-relief de style Art déco et une plaque du ministère de la défense figurent dans le cimetière.

    L'église Saint-Martin[64] date, quant à elle, de 1893, l'ancienne église située dans le cimetière actuel s'étant effondrée. Le retable originel vendu par la paroisse se trouve dans une petite église des Aldudes

    L'église Saint-Martin.
    Détail du fronton de l'église.
    Une partie du vieux cimetière.

    Des dalles funéraires[65] du XVIIe siècle, ainsi qu'une croix[66] du XIXe siècle et des stèles tabulaires[67] et discoïdales[68], référencées par le ministère de la Culture, sont visibles au vieux cimetière.

    La commune dispose de deux écoles primaires, l'une publique et l'autre privée (école Saint-Martin).

    Personnalités liées à la commune

    nées au XVIIIe siècle
    • Jean Daguerre, né en 1703 à Larressore, mort en 1785, abbé, fondateur et dirigeant du séminaire de Larressore.
    • Jacques de Garra de Salagoïty, né en 1736 d'une famille du village basque d'Hélette, fit ses études au séminaire de Larressore puis devint titulaire de la chaire d'hydrographie à l'école de marine de Bayonne. Il est l'auteur d'un ouvrage reconnu de navigation, titré Élemens de la science du Navigateur présenté en 1780 à l'Académie des sciences.
    nées au XIXe siècle
    nées au XXe siècle

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[19].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Larressore » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Larressore », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune de Larressore », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
    2. « Métadonnées de la commune de Larressore », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Larressore et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Larressore et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Larressore et Cambo-les-Bains », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches de Larressore », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    9. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    11. Lapurdi Erdialdea (-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.
    12. Carte IGN sous Géoportail
    13. « Fiche communale de Larressore », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    14. Sandre, « la Nive ».
    15. Sandre, « le Halzabaltzako erreka ».
    16. Sandre, « le Latsa ».
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    50. Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventôse an II () pour les 229 détenus sous leur responsabilité :

      « 1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
      2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achètent du vin ou autres provisions ?
      3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
      4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumière, la nuit, dans un fanal ?
      5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
      6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
      7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? »

    51. Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, t. 4, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 432 p. (ISBN 2913156460 et 9782913156463, OCLC 492295167), p. 309.
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    59. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'ancien séminaire
    60. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la chapelle de l'ancien séminaire
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    63. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Martin
    64. Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les dalles funéraires du cimetière
    65. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur la croix du cimetière
    66. Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les stèles tabulaires du cimetière
    67. Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les stèles discoïdales du cimetière

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