Ivan le Terrible
Ivan IV Vassiliévitch (en russe : Иван IV Васильевич), dit Ivan le Terrible[1] (en russe : Иван Грозный, Ivan Grozny), est né le à Kolomenskoïe (près de Moscou) et est mort le 18 mars 1584 ( dans le calendrier grégorien) à Moscou. Il est grand-prince de Vladimir et Moscou de 1533 à 1584, et devient le premier tsar de Russie en 1547. Il règne jusqu'en 1584.
Pour les articles homonymes, voir Ivan le Terrible (homonymie).
Ivan IV | |
Titre | |
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Grand-prince puis tsar de Moscou | |
– (50 ans, 3 mois et 14 jours) |
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Couronnement | |
Prédécesseur | Vassili III |
Successeur | Fédor Ier |
Biographie | |
Dynastie | Riourikides |
Nom de naissance | Ivan Vassiliévitch |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Kolomenskoïe Grande-principauté de Moscou |
Date de décès | (à 53 ans) |
Lieu de décès | Moscou |
Sépulture | Cathédrale de l'Archange-Saint-Michel à Moscou |
Père | Vassili III |
Mère | Héléna Glinska |
Conjoint | Anastasia Romanovna Zakharine Maria Temrioukovna Marfa Sobakina Anna Koltovskaïa Anna Vassiltchikova Vassilissa Melentieva Maria Dolgoroukaïa Maria Fiodorovna Nagaïa |
Enfants | Dimitri Ivanovitch Ivan Ivanovitch Fédor Ier Dimitri Ivanovitch |
Religion | Chrétien orthodoxe russe |
Monarques de Russie | |
Une autre étape du développement de la Moscovie unifiée commence au XVIe siècle et s'achève au XVIIe siècle par le Temps des troubles (1598-1613) marquant la fin de la dynastie Riourikide et l'avènement de la deuxième dynastie russe, celle des Romanov, en 1613.
Biographie
Origines familiales et naissance
Fils tardif et héritier longtemps attendu[2] de Vassili III (1479-1533) et de sa seconde épouse[3], Héléna Glinska, fille de la princesse serbe Anna Jakšić (ru)[4] (1506 ou 1507-1538), Ivan naît le .
Il est baptisé le dimanche au monastère de la Trinité-Saint-Serge[5]. À cette occasion, il reçoit le second prénom de Zmaragd[6] (« émeraude »).
Une enfance difficile durant la période de régence (1533-1547)
Vassili III meurt le , alors qu'Ivan n'a que trois ans. Le pouvoir est exercé par un conseil de régence formé de sa mère et de vingt boyards. Héléna gouverne avec son favori, Ivan Fedorovitch Ovtchina Obolenski. Tous deux continuent la politique de Vassili de lutte contre les intrigues des boyards.
Pour assurer les droits d’Ivan, Héléna et l'entourage du grand-prince font emprisonner ses deux oncles : Iouri, rival potentiel le plus dangereux, est arrêté une semaine après la mort de Vassili III, et mourra de faim en prison le [7] ; André[8], est arrêté le , ainsi que sa famille, et meurt en prison le .
Helena meurt le , peut-être empoisonnée[5]. Le pouvoir se partage alors entre différentes factions de familles de boyards (Chouïski, Glinski, Bielski).
Ivan passe donc son enfance dans une ambiance de haine et de mort. Il a la crainte permanente d’être assassiné. Dans une lettre, il raconte au prince André Kourbski comment lui et son frère Iouri ont été « élevés dans la honte et la misère, comme les enfants étrangers, comme les enfants des pauvres ou la plus petite valetaille ! » Il ajoute : « On n’avait parfois pas de vêtements propres, tout était troué, vieux et sale. […] Parfois on avait faim, très faim. […] Ah oui, depuis je connais les pauvres, je connais ça ! j’ai vu la haine[9]. »
Ses loisirs se partagent entre la torture d’animaux, la chasse et la maltraitance des villages alentour. Il donne en outre les signes d'une personnalité très contrastée, selon la légende noire qui entoure le futur souverain[10] : d'un côté, il apparaît comme un homme intelligent, affairé, dynamique, prenant à cœur sa responsabilité de souverain ; de l'autre, comme un déséquilibré, au psychisme fragile, sujet à de violentes sautes d'humeur et à de longues dépressions, considérant l'aristocratie comme son principal adversaire.
Autodidacte, il s’intéresse aux Saintes Écritures et se complaît dans les dévotions : à force de se prosterner devant les icônes, son front porte la trace d’une callosité (hyperkératose).
À 16 ans, il rejoint l’armée à Kolomna, au cours d'une opération contre les Tatars : il fait exécuter cinquante arquebusiers de Novgorod, qui lui ont présenté une pétition au sujet des vexations qu’ils subissent.
Premières années de règne
Il est sacré tsar à Moscou le à la cathédrale de la Dormition et est proclamé « Tsar de toutes les Russies ». On prend en outre la décision de marier le souverain. Ivan décida de chercher une épouse, non à l'étranger, mais au sein de ses États. Le , il épouse Anastasia Romanovna Zakharine (en russe Анастасия Романовна Захарьина), fille d'une famille de boyards qui faisaient partie des cercles les plus proches du tsar. Il est le premier tsar régnant. Plus qu’un titre à ses yeux, il se croit investi d’une mission divine, même si son investiture n'est consacrée qu'en 1561 par le patriarche grec Ioasaphe II de Constantinople[11].
À la suite des incendies de Moscou de 1547, qui provoquent des milliers de morts, Ivan, se croyant abandonné de Dieu, décide de convoquer des représentants de toutes les régions de la Russie. Cette assemblée a lieu en 1550 et Ivan y promet de défendre le peuple contre l’oppression et l’injustice. Mais cette assemblée lui permet aussi d’imposer son code (tsarski soudiebnik) pour remplacer celui de son grand-père Ivan III qui datait de 1497.
Les premières années de son règne sont consacrées à une modernisation de la Russie. Il place aussi aux postes clefs du pays de petites gens qui lui sont acquis, plutôt que les boyards. Il établit un code de lois en 1550, réorganise le clergé en 1551, en le soumettant à l'État, et crée le corps des streltsy, un corps d'infanterie constituant la garde personnelle du tsar. Il tient également, en 1549, la première réunion du Zemski sobor (земский собор), « assemblée de la terre » (le premier parlement russe d'État de type féodal), un conseil de nobles consulté lors des grandes décisions. Un nouveau code de lois (soudiebnik) et les diplômes royaux (oustavnie, otkoupnie gramot) élargissent la participation des représentants électifs paysans à la procédure judiciaire et la gestion locale[12].
La première presse à imprimer est introduite sous son règne.
Durcissement du régime
À partir de 1560, année de la mort de sa femme Anastasia Romanovna dont il croit qu'elle a été empoisonnée par les boyards, le régime se durcit. Les premières lois restreignant la liberté des paysans sont prises, qui conduisent ensuite au servage. Ivan IV se lance dans un régime de terreur contre les boyards qu'il hait depuis sa jeunesse. Au début de 1565, il constitue l'opritchnina, le domaine royal, possédé personnellement par le tsar. Il est administré par sa police spéciale, les opritchniki, qui rapidement deviennent des despotes locaux, terrorisant la population et les nobles, imposant la conscription forcée pour le front livonien. Ce durcissement du régime ainsi que des pamphlets allemands et la correspondance littéraire échangée avec son homme de confiance, le prince André Kourbski, commandant ses troupes lors de la guerre de Livonie mais qui l'a finalement trahi, développent à cette époque la légende noire du tsar, archétype du despote tyrannique et cruel. De plus, le surnom d'Ivan le Terrible qui s'est propagé au XVIIIe siècle est une mauvaise traduction du russe « Grozny » qui signifie simplement « redoutable »[13]. Dans la lettre au prince Kourbski, mentionnée ci-dessus, il résume sa vision de l’exercice du pouvoir : « Les tsars doivent toujours être prudents, et comment ! […] Pour leurs serviteurs, pour les bons — la compassion, la douceur et la paix, mais pour les mauvais — la cruauté et la souffrance ! Mais s’il n’en est pas capable, le roi, alors, il n’est pas roi, il est rien ! Il est la honte et honte à lui[9]. »
À l'extérieur, Ivan IV assure l'extension de ses territoires. Les Suédois, les Polonais et les Tatars l’irritent au plus haut point et c’est contre eux qu’il va mener ses premières campagnes militaires. Il annexe les khanats de Kazan et d'Astrakhan en 1552 et 1556, ce qui met fin aux incursions dévastatrices des combattants de Kazan dans les régions du Nord-Est de la Russie, embarrasse la migration des hordes agressives nomades d'Asie en Europe et donne à la principauté un accès à la Volga[14].
Après deux échecs en 1547 et 1549, Ivan quitte Moscou le à la tête, dit-on, d’une armée de 100 000 hommes. Celle-ci est composée d’éléments hétéroclites, comme les streltsy, fantassins munis d’armes à feu ou de troupes (possokha) ni aguerries ni disciplinées fournies par les villes et les campagnes et est commandée pour la première fois par des officiers nommés au mérite et non par la naissance. Le , Kazan, capitale des Tatars, devient russe après d’âpres combats. Pour célébrer cette victoire, Ivan fait bâtir à Moscou la cathédrale de l'Intercession de la Très Sainte Mère de Dieu (Théotokos). La construction dure six ans et, selon la légende, les yeux de son architecte, Postnik Barma Yakovlev, auraient été crevés afin que celui-ci ne puisse en rebâtir une autre aussi belle ; Yakovlev a toutefois participé aux travaux du kremlin de Kazan quelques années plus tard, ce qui laisse penser qu'il n'a pas été aveuglé.
Après la prise de Kazan, son général Ermak atteint l'Oural, puis la Sibérie.
Ivan repousse les Tatars et ouvre aux Anglais la mer Blanche et le port d'Arkhangelsk. En 1558, il s'engage dans la longue guerre de Livonie, qui, après lui avoir assuré un débouché sur la mer Baltique, se termine en 1583 par une défaite contre une coalition réunissant la Pologne, la Suède, la Lituanie et les chevaliers teutoniques de Livonie.
1567, 1568 et 1569 sont des années de mauvaise récolte et une épidémie de peste provoque une mortalité importante[15]. À cette époque, en 1567, Ivan est mis au courant d'un supposé complot organisé par des Boyards contre sa personne. Ivan punit sévèrement les présumés conspirateurs, et dans sa fureur, il ordonne aux Oprichniki de déclencher une vaste campagne de répression[16]. Le métropolite Philippe II de Moscou, qui dénonce ouvertement les actions du Tsar et des Oprichniki, est destitué et condamné à la prison à vie dans un Monastère[16],[17]. Il sera ultérieurement assassiné, sur ordre d'Ivan le Terrible, en [16].
Le khanat de Crimée ruine constamment les terres frontalières de la Russie durant le règne d'Ivan IV (voir aussi Invasions des Tatars de Crimée en Russie). En 1571, le khan de Crimée brûle Moscou, mais l'année suivante les Tatars de Crimée sont vaincus non loin de la capitale russe, à la bataille de Molodi.
En 1570 les détachements polonais et suédois ruinent les territoires septentrionaux et occidentaux de la Russie, l'armée du roi polonais Stefan Batory supprime les garnisons et la population de quelques villes russes. La même année, les opritchniki du tsar massacrent la population de la ville de Novgorod, accusée de comploter contre son autorité.
Fin de règne
À la fin du règne d'Ivan IV, la Russie se retrouve dévastée par une guerre de 25 ans. En 1581, Ivan le Terrible cause la mort de son fils aîné Ivan Ivanovitch (1554-1581) en le frappant mortellement de son sceptre, alors que celui-ci est intervenu pour protéger l'enfant que portait sa troisième femme Yelena Cheremetieva, agressée par le tsar. L'épisode est illustré par plusieurs tableaux.
Les circonstances de sa mort, le 18 mars 1584 ( dans le calendrier grégorien), lors d'une partie d'échecs, ne sont pas élucidées à ce jour. Cependant, les travaux de rénovation de son tombeau dans la cathédrale de l'Archange-Saint-Michel à Moscou dans les années 1960, ont permis un examen de ses restes. Celui-ci a révélé la présence dans les ossements de fortes doses de mercure, laissant à penser qu'il aurait été volontairement empoisonné. Mais il était très courant, à cette époque, que les médecins prescrivent aussi du mercure en poudre à des fins médicales, comme principe actif d'onguent (notamment dans le traitement de la syphilis), ignorant alors que l'absorption régulière d'une telle substance puisse porter atteinte au système nerveux central. Une telle intoxication prolongée au mercure expliquerait ainsi, selon certains historiens et scientifiques, les crises de folie du tsar.
Gouvernement moscovite
Envoyé en Russie en 1588 par la reine d'Angleterre Élisabeth Ire, en qualité d'ambassadeur auprès du tsar Fédor Ier, fils d'Ivan IV, Giles Fletcher l'Ancien (en) décrit le régime politique du pays[18] : « Le gouvernement est à peu près à la turque. Les Russes semblent imiter les Turcs autant que le permettent et la nature du pays et leur capacité politique. Ce gouvernement est une tyrannie pure et simple car il subordonne toutes choses à l'intérêt du prince et, cela, de la manière la plus barbare et la plus ouverte. On pourra en juger d'après les maximes du gouvernement russe que nous expliquerons plus tard, de même que par l'abaissement de la noblesse et du peuple, qui ne peuvent faire contrepoids au pouvoir, et aussi par les impôts et exactions qui vont jusqu'à l'excès et frappent sans distinction la noblesse et le peuple[19]. »
Mariages et descendance
Ivan IV se maria à huit reprises[20] :
- Anastasia Romanovna Zakharine (1530-1560), mariage le en la cathédrale de l'Annonciation. Elle lui donne six enfants :
- Anna Ivanovna ( - ), princesse de Russie,
- Maria Ivanovna ( - 1551), princesse de Russie,
- Dimitri Ivanovitch ( - ), 1er tsarévitch,
- Ivan Ivanovitch ( - ), 2e tsarévitch (qui épousa successivement Eudoxie Sabourova, Prascovie Solova et Hélène Cheremetieva),
- Eudoxie Ivanovna ( - ), princesse de Russie,
- Fédor Ier ( - ), tsar de Russie qui épouse Irina Godounova.
- Maria Temrioukovna (v. 1544 - ), fille du prince tcherkesse Temriouk, mariage le , un fils :
- Vassili Ivanovitch (1563-1563).
- Marfa Vasilevna Sobakina, mariage le et décès le de la même année,
- Anna Alexeievna Koltovskaïa (? - 1626), mariage le , annulé en 1575,
- Anna Vassiltchikova, mariage vers 1575, divorce en 1576,
- Vassilissa Melentieva, mariage en 1576, divorce prononcé en 1577 car elle est surprise en adultère avec le prince Ivan Devtelev,
- Maria Dolgoroukaïa, mariage en 1577, noyée au lendemain de ses noces parce qu'elle n'arriva pas vierge au lit impérial,
- Maria Fiodorovna Nagaïa (? - 1612 ?), mariage le , elle lui donne un fils :
- Dimitri Ivanovitch ( - ).
À sa mort, Ivan IV laisse deux fils, Fédor Ier et Dimitri, à qui il lègue une Russie en crise (le « Temps des troubles »), à la fois économiquement, socialement et politiquement, crise qui se termine par l'accession au trône du premier des Romanov en 1613.
Postérité artistique
Cinéma
- 1909 : La Mort d'Ivan le Terrible, film russe réalisé par Vassili Gontcharov
- 1915 : Le Tsar Ivan le Terrible (Tsar Ivan Vasilevich Groznyy) d'Aleksandr Ivanov-Gai
- 1917 : Ivan le Terrible, film italien d'Enrico Guazzoni
- 1924 : Le Cabinet des figures de cire de Paul Leni, 2e partie, où Ivan le Terrible est incarné par Conrad Veidt
- 1942-1946 : Ivan le Terrible de Sergueï Eisenstein, film en trois parties dont la troisième est restée inachevée. La musique du film, composée par Sergueï Prokofiev, est également une œuvre autonome adaptée par Abraham Stassevitch en 1961 qui prend la forme d'un oratorio pour orchestre, chœur, solistes et récitant
- 2009 :
- Tsar de Pavel Lounguine, autour du face-à-face entre Ivan et le métropolite Philippe de Moscou
- La Nuit au musée 2, film de Shawn Levy dans lequel il est incarné par l'acteur Christopher Guest
Jeux vidéo
- Age of Empires III (2005) : Ivan le Terrible est le dirigeant joué par l'intelligence artificielle de la faction russe.
Littérature
- Mikhaïl Lermontov, Le chant du tsar Ivan Vassiljevitch (poème), 1838
- Alexis Tolstoï, Ivan le terrible, biographie 1863, bibliothèque Marabout 1975[pas clair]
- Jeanne Champion, Le Terrible (biographie romancée), Fayard, , 328 pages (ISBN 2-213-62300-7).
Musique
- Ivan IV, opéra en 5 actes de Georges Bizet, sur un livret de François-Hippolyte Leroy et Henri Trianon (1862-1865) inachevé
- La Pskovitaine ou La Jeune Fille de Pskov (ou encore Ivan le Terrible), opéra en 3 actes de Nicolas Rimski-Korsakov, sur un livret de Vsevolod Krestovski (1868-1872)
- Ivan le Terrible de Sergueï Prokofiev, cantate pour mezzo-soprano, chœur et orchestre. (1945)
Peinture
- Ilia Répine peint le tableau Ivan le Terrible tue son fils entre 1883 et 1885.
Sculpture
Parodie
- La saison 5 de la série de clips musicaux Epic Rap Battles of History, diffusée sur YouTube, le met en scène se battant en joute verbale contre Alexandre le Grand, Frédéric II de Prusse, Pompée le Grand et Catherine II.
Notes et références
- En traduction adéquate : Ivan le Redoutable ; cf. Grozny.
- Pierre Gonneau 2014, p. 27.
- Vassili III avait divorcé de sa première épouse, Solomonia Iourievna Sabourova, en raison de l'incapacité de celle-ci de lui donner un héritier mâle. Ce divorce était contraire aux canons de l'Église orthodoxe.
- http://svisrbiuparizu.com/fr/russes-et-serbes-histoire-dune-veritable-fraternite-slave-2/.
- Pierre Gonneau 2014, p. 40.
- Pierre Gonneau 2014, p. 41.
- Pierre Gonneau 2014, p. 88.
- Pierre Gonneau 2014, p. 94.
- Ivan le Terrible, Je suis la paix en guerre, Paris, Éditions Allia, , 140 p. (ISBN 978-2-84485-579-4), p. 26, 38.
- Georges Nivat, Les trois âges russes, Fayard, , p. 47.
- Analecta Byzantino-Russica lire en ligne sur Gallica.
- Ivan Dmitrievitch Beliaev, Крестьяне на Руси. Исследование о постепенном изменении значения крестьян в русском обществе (Les Paysans de Russie), 1891.
- Dmitriĭ Sergeevich Likhachev, La sainte Russie, Imprimerie Nationale Éditions, , p. 392.
- Les chroniques russes enregistrent quarante invasions des khans de Kazan en territoire russe (principalement les régions de Nijni Novgorod, Mourom, Vyatka, Vladimir, Kostroma et Galitch) au début du XVIe siècle. En 1521, les forces combinées du khan Mohammed Giray et ses alliés de Crimée attaquèrent la Russie et capturèrent plus de 150 000 esclaves. Collection complète d'annales russes, vol. 13, Saint-Pétersbourg, 1904.
- R. Skrynnikov, Ivan Grozny, AST, Moscou, 2001.
- http://www.pravmir.com/metropolitan-philip-of-moscow-december-23-1569/
- « Hieromartyr Philip the Metropolitan of Moscow and All Russia », sur Православие.RU (consulté le ).
- Giles Fletcher l'Aîné (c. 1548, Watford, Hertfordshire - 1611) était un poète et diplomate anglais, membre du Parlement anglais.
- Of the Russe Common Wealth. Or, Maner of governement of the Russe emperour, (commonly called the Emperour of Moskovia) with the manners, and fashions of the people of that countrey, Londres (1591), réédition fac-similé (1966).
- Les Cahiers de l'Histoire, no 7 , « Grands-ducs, tsars, impératrices et gouvernements de la Russie des origines à nos jours ».
- Pierre Avril, « Poutine mobilise la patrie russe », Le Figaro, samedi / dimanche , page 8.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Pierre Gonneau, Ivan le Terrible ou le métier de tyran, Paris, Tallandier, (1re éd. 2014), 558 p. (ISBN 979-10-210-0275-3, présentation en ligne).
- (en) Alexander Filjushkin, Ivan the Terrible : a military history, Frontline Books, (ISBN 1848325045).
- Stephen Graham, Ivan le Terrible, Histoire Payot, 1933 (édition originale anglaise), 1980 (ISBN 978-2-228-70160-0).
- Jean-Louis Leutrat, Échos d'Ivan le Terrible : l'éclair de l'art, les foudres du pouvoir, préface de Barthélémy Amengual, De Boeck, (ISBN 2804149463).
- (en) Isabel de Madariaga, Ivan the Terrible : first tsar of Russia, Yale University Press, illustrated edition, (ISBN 0300119739).
- Marie-Pierre Rey, Le Dilemme russe : la Russie et l'Europe occidentale d'Ivan le Terrible à Boris Eltsine, Flammarion, (ISBN 2082100987).
- Henri Troyat, Ivan le Terrible, Paris : Flammarion, 1982 (ISBN 2-253-05236-1).
- Kazimierz Waliszewski, Ivan le Terrible, Nabu Press, (ISBN 1147696624).
- Henri Vallotton, Ivan le Terrible, Fayard, Paris, 1939.
Liens externes
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- Claudio Sergio Ingerflom, « Ivan le Terrible, le premier tsar » dans Les Collections de L'Histoire no 19, p. 22.
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