Personnages de la bande dessinée XIII

Cet article liste les personnages principaux, secondaires et mineurs de la série de bande dessinée XIII.

  • Sont considérés comme principaux les personnages apparaissant dans trois albums ou plus ;
  • sont considérés comme secondaires les personnages apparaissant dans un ou deux albums ;
  • sont considérés comme mineurs les personnages apparaissant seulement en flashback ou dont le nom est mentionné à un moment de l'histoire.

Qui est XIII ?

  • Bar Harbor dans le Maine où commencent les aventures de XIII
    Abe † et Sally Smith : Ancien gérant de supermarché à la retraite, Abraham, né le , s'était installé avec son épouse, né le , dans une petite maison au bord de la plage prés de Bar Harbor sur la côte du Maine. Après avoir suivi plusieurs traitements contre la stérilité, Sally avait 38 ans quand elle accoucha enfin de son unique enfant, Alan. Un jour, ils recueillent sur la grève un homme inanimé, blessé par balle à la tête, qui portait le chiffre XIII tatoué sur la clavicule gauche. Revenu à lui, l'inconnu s'avère incapable de se souvenir de quoi que ce soit, y compris de son propre nom. Ils ont été assassinés de sang-froid le , par Scott Willis et Chuck Marden, deux tueurs envoyés par la Mangouste pour éliminer cet inconnu (Le Jour du soleil noir). Le couple s'apprêtait à fêter son quarante-cinquième anniversaire de mariage.
  • Martha Shoebridge : Né le , voisine des Smith, célibataire, elle était diplômée de la faculté de médecine de l'université de Columbia. Devenue chef de service de gynécologie du Bellevue Hospital à New-York, elle se mit à boire à la suite d'une déconvenue sentimentale avec William Sheridan, rencontré le jour des 20 ans de Janet Fitzsimmons, future femme de Wally Sheridan. Ils sont tombés immédiatement amoureux et il a même envisagé de l'épouser. Si les Républicains apprenaient cette liaison entre le futur président et une militante pro-avortement, c'en était fini de sa carrière. Calvin Wax a alors agi en corrompant des militants pour qu'ils poussent Martha à devenir présidente du comité d'aide médicale aux indigents, puis il a révélé l'information à William en lui expliquant que la presse, qui venait de découvrir qu'elle militait aussi pour l'avortement, n'allait pas tarder à savoir qu'elle passait ses soirées et ses week-ends à discuter avec lui. Ils ont donc rompus, mais une nouvelle catastrophe pour William est arrivée deux ans après son élection au Sénat avec Alyson, militante démocrate tombée enceinte et qui ne pouvait plus légalement avorter. Sheridan consulte encore Wax qui imagine un plan diabolique pour se débarrasser de la fille, du bébé et en prime, faire porter le chapeau à Martha. Calvin lui fourni du LSD qu'il n'a plus qu'à faire avaler à Alyson, mélangé à de l'aspirine pour provoquer une fausse couche. Devant procéder à la césarienne d'Alyson alors qu'elle était ivre, Martha crut causer la perte de l'enfant. L'hôpital dut payer d'importants dommages et intérêts et elle fut rayée à vie de l'ordre des médecins. Quoique le sachant, Abe et Sally firent appel à elle pour donner les premiers soins au blessé qu'ils venaient de recueillir. XIII tiré d'affaire, elle n'eut aucun mal à diagnostiquer chez lui la destruction du système limbique, siège de la mémoire, provoquant l'annihilation totale des souvenirs personnels tout en préservant les réflexes acquis et la part de mémoire collective du blessé. Elle a été abattue le , par Scott Willis en s'interposant pour protéger XIII de la balle qui lui était destinée. Elle a été inhumée avec les Smith dans le petit cimetière de Bar Harbor.
  • La guerre du Vietnam a inspiré la Campagne d'Asie de la BD
    Alan Smith : Fils d'Abe et Sally, né le , il fit de brillantes études à l'université de Princeton dans le New Jersey, avant d'être mobilisé pour la campagne d'Asie. Il fut l'un des tout derniers tués de la guerre à 23 ans, le , et l'existence des Smith se brisa.

Biographie fictive

Stephen Dorff a interprété XIII dans la mini-série XIII, la conspiration

De son véritable nom Jason Mullway, XIII est le héros de la série et n'aura de cesse, à travers ses nombreuses aventures, de découvrir son identité. Devenu amnésique après avoir reçu dans la tête une balle tirée par La Mangouste, XIII est recueilli par un couple de retraités qui est plus tard assassiné. XIII se rend alors à Eastown et découvre qu'il portait le pseudonyme de Jake Shelton. Il est arrêté par le colonel Amos qui lui apprend que c'est lui qui a assassiné le président des États-Unis, William Sheridan, et que son vrai nom est Steve Rowland. Incapable de se souvenir de quoi que ce soit, XIII s'enfuit, et grâce à son habileté extraordinaire et à l'aide de ses plus proches alliés (Jones, Carrington, Betty, Amos…), il parviendra à prouver son innocence et à démanteler un complot de grande envergure visant à instaurer une dictature d'extrême-droite aux États-Unis.

Stuart Townsend a interprété XIII dans la série télévisée

Ensuite, XIII se rend au Costa Verde, un petit pays d'Amérique centrale, où il continue sa quête d'identité. Là-bas, il est reconnu comme étant un légendaire révolutionnaire. XIII prend part au mouvement de révolte et renverse la dictature du Costa Verde. Il doit cependant retourner aux États-Unis, où Carrington et Amos ont découvert l'identité du numéro I de la Conspiration : Wally Sheridan, le président américain. XIII assiste aux décès de ses deux pires ennemis : Sheridan et La Mangouste. Malheureusement, il est arrêté par le directeur de la NSA, Frank Giordino.

XIII parvient cependant à échapper aux agents américains et rejoint ses amis au Costa Verde, où Sean Mullway, le père biologique de XIII, les a accueillis. Toujours poursuivi par les tueurs de la NSA, XIII arrive néanmoins à éclaircir les zones d'ombres qui pèsent sur son identité. Il apprend alors qu'il s'appelle Jason Mullway, mais qu'il a été adopté par Jonathan McLane. De retour aux États-Unis, XIII témoigne au procès de Frank Giordino. L'ancien chef de la NSA est inculpé, puis assassiné par son ancienne alliée, Jessica. XIII s'installe alors dans la maison du couple de retraités qui l'avait recueilli. Il sait désormais qui il est, et tous ses ennemis ont été éliminés.

Les différentes identités de XIII

Au fil des aventures, le personnage titre a endossé plusieurs identités. Il peut s’agir d’erreurs sur son état civil véritable, d’usurpation du nom de personnes existantes ou de pseudonymes inventés de toutes pièces.

  • Alan Smith (Le Jour du soleil noir) au début de l'intrigue lorsque grièvement blessé et amnésique, il est recueilli par les époux Smith qui lui reportent l'affection de leur fils unique mort au combat.
  • Jake Shelton : Nom sous lequel Steve Rowland s'installe à Eastown après son retour clandestin aux États-Unis. Ce sera donc également le nom que l'on attribuera à XIII lors de son passage dans cette ville de la Nouvelle-Angleterre.
  • Steve Rowland
  • Ross Tanner (S.P.A.D.S.) : Agent fictif dont le dossier est créé de toute pièces par Carrington et Jones pour lancer le colonel Amos sur une fausse piste et confondre le juge Allenby. La Mangouste en prend connaissance et tend un piège mortel à l'équipe du colonel Amos. C'est également l'identité sous laquelle XIII est envoyé par Carrington, avec le grade de caporal, au camp d'entrainement des SPADS au San Miguel.
  • Jed Olsen (Rouge Total) : Identité sous laquelle XIII s'introduit dans SSH 1, juste avant le déclenchement du putsch, en compagnie de Wally Sheridan, du colonel Amos, de Jones et de Betty Barnowsky. Il était censé y être le conseiller financier du sénateur Sheridan.
  • Jason Fly : identité utilisée de 1972 à 1994
  • John Fleming (Le Dossier Jason Fly) : Nom sous lequel XIII se rend à Greenfalls pour enquêter sur son passé. Amnésique et le visage refait, il avait estimé hasardeux de revenir sur les lieux supposés de son enfance en gardant le nom de Jason Fly. C'est le colonel Amos qui lui a fourni les faux papiers nécessaires.
  • Jason Mac Lane: du nom de son oncle et père adoptif. Identité que XIII choisira à la fin du «Dernier Round», en mémoire de l'homme qui l'a adopté et élevé clandestinement. XIII apprécie plus son père adoptif, intellectuel engagé au péril de sa vie, que son père biologique lâche.
  • Hugh Mitchell : Pseudonyme sous lequel XIII se fait admettre au Washbume Hospital de Washington, là où Wally Sheridan s'était fait opérer après la tentative d'assassinat de Frank Crooks, afin d'y rechercher des preuves contre celui qu'il soupçonnait d'être le Numéro 1.
  • Karl Meredith : Expert en armes chimiques, possédant la double nationalité américaine et tchèque, il a notamment été conseiller de Saddam Hussein pendant la guerre irano-irakienne. Engagé par le colonel Peralta qui veut en finir une fois pour toutes avec la révolution santosiste, il est intercepté et liquidé par le padre Jacinto lors d'une escale au San Miguel. C'est sous son identité et avec ses papiers que XIII entrera au Costa Verde, mais cette couverture improvisée ne trompera pas longtemps le chef de la PSP ( Pour Maria ).
  • Kelly Brian, alias « El Cascador », se présentant irlandais, sans doute membre de l'IRA, il passe un an à l'école de guérilla de la Sierra Maestra à Cuba, y rencontre Jorge et Maria de Los Santos et les accompagne lors de leur retour au Costa Verde où il prend une part active à la révolution santosiste. Il y épouse Maria, se fait capturer par les soldats d'Ortiz et est exécuté par le colonel Peralta. Maria a retrouvé dans les bras de XIII l'odeur et les étreintes de l'homme qu'elle n'a jamais cessé d'aimer. Sean Mullway a reconnu en Kelly le fils qu'il avait abandonné à sa naissance. Le Cascador a été racheté par l'amiral Heideger précisément pour en faire l'homme qui est devenu XIII.
  • Reginald Wesson : Identité sous laquelle XIII se rend à Rum Cay, aux Bahamas, pour enlever la Mangouste. Les faux papiers lui ont été fournis par le colonel Amos.
  • Jason Mullway (Trois montres d’argent) véritable identité non officielle.
  • Karl Dorff (L’Appât p. 23)
  • Randolph Dowell (L’Appât p. 28)

Le clan Sheridan

Joseph P. Kennedy, ayant inspiré Henry Sheridan, patriarche du Clan
  • Henry S. Sheridan[1] : Né le et mort le . Le fondateur du clan, surnommé le vieux lion, immigrés de la deuxième génération, ses parents étaient originaires de Liverpool en Angleterre. Troisième d'une famille de cinq enfants, il perd sa mère à 10 ans. Après la mort de son épouse, son père s'installe à Dover dans le Delaware avec sa famille, où il exerce la profession de représentant en produits pharmaceutiques. Doté d'un sens aigu des affaires, il quitte l'école à dix-sept ans et se lance dans la spéculation immobilière en association avec un banquier local. À vingt-cinq ans, il a gagné son premier million de dollars et épouse une ancienne camarade de classe, Irène Luccini, qui vient d’être élu miss Delaware. Après s'être séparé de son associé, il crée sa propre entreprise de construction et de travaux publics et participe avec succès à d'ambitieux projets tels que le pont à trois voies d'Albany en 1955, le complexe Sheraton à Pittsburgh ou le musée Guggenheim à New York en 1959. Il contribue également, vers la fin de sa carrière, en 1979, à la résurrection d'Atlantic City en construisant trois casinos et cinq hôtels de grand luxe pour le Consortium des Jeux du New Jersey. Son épouse lui donne deux fils, William et Walter, qu'il pousse dès leur plus jeune âge dans la politique et qui deviendront chacun, fait unique dans l'histoire, président des États-Unis. On a toujours prétendu qu'il avait noué des liens privilégiés avec la Mafia, notamment avec la famille Giordino, ce qui l'aurait considérablement aidé tant dans ses affaires que dans l'aboutissement de la carrière de ses fils. Mais rien de probant n'a jamais pu être établi sur ce point (toutefois ce point est absolument exact). Milliardaire en dollars, le Vieux Lion a passé les dernières années de sa vie dans son lit, atteint de troubles cardiaques graves. Il est mort à l'âge de 78 ans d'une thrombose cérébrale[2]. Il est inspiré de Joseph Patrick Kennedy, le père de John Fitzgerald Kennedy; il est toutefois plus à gauche et nettement plus intègre.
  • William B. Sheridan[3] : Né le et décédé le , fils aîné de Henry et Irène Sheridan. Représentant démocrate du Delaware à 31 ans, il en devient sénateur à 40 [4],[5] avant d’être élu 42e président des États-Unis; Après une enfance sans histoires, son père l'inscrit au Boston College, puis à l'université de Harvard où il obtient un Master in Business Administration avec la mention d'excellence. Champion universitaire d'escrime, il participe en 1960 aux Jeux Olympiques de Rome où il décroche une médaille d'argent en fleuret par équipes. Après un premier échec aux primaires face au candidat du Massachusetts Dukakis en 1988, il obtient l'investiture démocrate quatre ans plus tard et remporte l'élection présidentielle avec 57% des voix, le . Dès son entrée à la Maison Blanche, il met en application son fameux programme des libertés nouvelles visant à instaurer une véritable justice égalitaire et sociale aux États-Unis. Ce qui lui vaut la sympathie des masses populaires et une hostilité des milieux conservateurs. En politique étrangère, il poursuit les tentatives de paix de ses prédécesseurs au Moyen-Orient par la conclusion du traité de Washington entre le Palestinien Yasser Arafat et le Premier ministre israélien Ytzhak Rabin le , renforce les accords commerciaux avec l'Amérique Latine, soutient activement le redressement économique de l'ancien bloc de l'Est, mais échoue dans sa tentative de faire lever par le congrès l'embargo sur Cuba. En 1994, il lève l'embargo commercial américain contre le Viêt Nam et l'année suivante, les États-Unis et le Viêt Nam rétablissent leurs relations diplomatiques. Homme politique et chef d'état d'un rare charisme, son assassinat par le capitaine Steve Rowland, à quinze mois de la fin de son mandat, fut un choc pour le monde entier (Le Jour du Soleil Noir). Il avait épousé Cordula West, sa première assistante à la chambre des représentants. Le couple qui, en dehors de la scène politique, menait une vie calme et rangée, n'avait pas d'enfants. La veuve du président s'est retirée de la vie publique dans la ferme de sa famille en Virginie Occidentale.
  • John F. Kennedy, ayant inspiré le personnage de William et Walter Sheridan.
    Walter « Wally » Sheridan[6] : Né le et décédé le , numéro 1 de la « Conspiration des XX » et sénateur, il est le frère cadet de 12 ans du président assassiné, William Sheridan. Par la suite il trahit la conspiration en écartant le numéro 2 et devient lui-même président des États-Unis (le 44e). Comme son ainé, il fait ses études au Boston College, puis à Harvard en faculté de droit, après avoir redoublé sa première année. Inscrit au barreau du Delaware, il soutient la carrière politique de son frère dont il reprend le siège de sénateur après l'élection de William à la présidence. Après la mort de celui-ci, il mène sa propre campagne face à Joseph Galbrain, ancien vice-président et successeur de son frère à la Maison Blanche. Lorsque Galbrain se désiste à quelques jours du scrutin, il devient sans opposition aucune, le , le 44e président des États-Unis, fonction qu'il occupe jusqu'à son décès, officiellement des suites d'une opération au cerveau. Son épouse et lui eurent deux fils, Peter et Dustin, âgés de 10 et 8 ans au moment de sa mort. D'un abord généralement ouvert et souriant, à l'image de son frère, il aurait été en réalité d'un caractère infiniment plus tortueux que son modèle. Il aurait profondément souffert de l'ombre que lui faisait William sur qui se concentraient tous les espoirs et les ambitions du clan Sheridan. Facilement impulsif et colérique en privé, pouvant parfois atteindre des états proches de la névrose maniaco-dépressive, en revanche, contrairement à son frère, Wally aurait eu de nombreuses liaisons féminines, avant et après le mariage, tant avec les jeunes femmes de son personnel qu'avec des actrices en vue. On cite entre autres les noms de Julia Roberts, Geena Davis, Sharon Stone et Brigitte Nielsen. Mais, chose curieuse dans l'Amérique puritaine et bien pensante, ces écarts extra-conjugaux n'ont jamais handicapé sa carrière politique. Tout le monde a gardé en mémoire son enlèvement par le général Carrington et le procès télévisé qui lui a été fait dans une base militaire du Nevada, sous l'inculpation d’être l'instigateur de l'assassinat de son frère (Le Jugement). La version officielle présente ce jugement comme une farce de mauvais goût montée de toutes pièces par un général devenu fou au moment même où le vrai Wally Sheridan se faisait opérer d'une tumeur au cerveau à l'hôpital universitaire de Washington, opération qui lui coûta la vie. En réalité, il a été involontairement tué par Frank Giordino  ce dernier avait donné à la Mangouste un revolver piégé, dont Wally s'est servi pour liquider le tueur à gages  quand le patron de la CIA tenta de faire taire le tueur mourant, qui avouait dans son dernier souffle devant les écrans l'identité de Wally comme Numéro I de la conspiration, en faisant exploser le revolver que le président avait récupéré[7].
  • Janet B. Fitzsimmons, surnommée « Lady Bee » : Née le , veuve de Wally Sheridan, ancienne Première dame des États-Unis. Elle descend en ligne droite d’un immigrant du Mayflower. Fille unique de Donald et Barbara Fitzsimmons, sa famille est extrêmement fortunée et fait partie de la haute société de Boston. Diplômée du très chic collège de Vassar, d'un caractère patient et enjouée, Janet est très appréciée par son entourage. On ignore si elle influençait ou non les décisions du président, mais il est certain que son image d'épouse modèle et de mère attentive a compté pour beaucoup dans l'élection de son mari[8]. Elle est l'actuelle présidente de la Fondation Mayflower qui gère des avoirs estimés à près de 250 milliards de dollars. Elle serait une des femmes les plus puissantes, non seulement des États-Unis, mais aussi de la planète. Elle serait, entre autres fonctions, membre permanent du conseil de monitoring du groupe Bilderberg.
  • Colin[8] : fils de Wally Sheridan et de Kim Carrington, à la suite d'une liaison que le futur président aurait eue avec la jeune fille alors étudiante dans une université de la Côte Ouest où Wally était venu donner une année de cours (XIII contre Un).

La conspiration des XX

Les conjurés

la Maison Blanche à Washington
Le Capitole à Washington

Les conjurés se reconnaissaient grâce à un numéro en chiffre romain, du N°I (le chef de la conspiration) au N°XX. Les conjurés étaient[9] :

  • Numéro I : Walter "Wally" Sheridan (†), Sénateur, puis Président des États-Unis (cf. le clan Sheridan)
  • Numéro II : Calvin L. Wax (†), conseiller spécial du Président, puis Secrétaire à la Défense.
  • Numéro III : Général William S. Standwell (†), chef du cabinet militaire de la Maison Blanche puis chef de l'État-Major interarmées[note 1]. Impulsif et second couteau, il est décrit par Carrington comme un boucher qui a tué plus de civils que tout autre responsable depuis la création des États-Unis.
  • Numéro IV : Ministre Philip Gillespie (†), Secrétaire d'État à l'Intérieur.
  • Numéro V : Sénateur Clayton Willard (†), président de la commission des armements au Sénat.
  • Numéro VI : Juge Irving F. Allenby (†), président de la commission d’enquête sur l’assassinat de William Sheridan.
  • Numéro VII : Contre-Amiral Franklin Edelbright (†), chef d’État-major adjoint de l'US Navy.
  • Numéro VIII : Député Dean Harrison (†), président suppléant de la Chambre des représentants.
  • Numéro IX : Jasper Winslow (†), président du Consortium des banques du Middle West.
  • Numéro X : Orville Midsummer (†), propriétaire de groupes de presse.
  • Numéro XI : Colonel Seymour D. Mac Call (†), commandant des SPADS.
  • Numéro XII : Lloyd Jennings (†), conseiller à la Maison Blanche pour la sécurité, né le à New York, condamné à 30 ans d'emprisonnement.
  • Numéro XIII : Capitaine Steve Rowland (†), officier des SPADS et assassin du Président William Sheridan.
  • Numéro XIV : Harriet Traymore (†), présidente de la Federal Steel Corporation.
  • Numéro XV : Jack Dickinson (†), vice-président fédéral de l’American Legion.
  • Numéro XVI : Colonel Norman Ryder (†) : officier de la Garde nationale.
  • Numéro XVII : Kim Carrington (†), épouse de Steve Rowland et fille du Général Carrington (cf. La contre-enquête).
  • Numéro XVIII : Edwin Rauschenberg (†), président de la chaîne de télévision CBN.
  • Numéro XIX : Ellery Sheperd, directeur général au ministère de la Défense.
  • Numéro XX : Eleanor Davis-Brown (†), ambassadrice des États-Unis à l’ONU.

Autres protagonistes

  • Colonel Samuel Wenceslas Amos  : agent du Mossad infiltré dans l’armée américaine. Il quitte l’armée avec le grade de colonel et rejoint le FBI en tant que directeur du département de lutte anti-terroriste. Il est chargé avec le juge Allenby (VI) d'enquêter sur la Conspiration des XX, jusqu'à ce que la contre-enquête la démantèle en neutralisant le juge. Il prend sa retraite après Rouge Total, mais reste en lien avec le service. Il est abattu par l'ambassadeur américain du Costa Verde en voulant sauver ce pays.
  • Joseph K. Galbrain[10] : Né le à Washington, vice-président de William Sheridan, il lui succède après la mort de ce dernier à la fonction de 43e président, en application de l’article 2 de la Constitution des États-Unis. Député de la Caroline du Sud, diplômé de l'université de Charleston, il est choisi par William Sheridan pour se présenter à la vice-présidence afin de proposer aux électeurs le traditionnel ticket nord-sud. Intelligent et travailleur, connu pour sa probité, c'est un homme peu médiatique d'un abord plutôt terne. Lorsqu'il devient président à la mort de Sheridan, il tombe sous la coupe de son entourage, et notamment de Calvin Wax, son principal conseiller personnel. Après que fut révélé le complot dont Wax était le principal instigateur et qu'il eut lui-même échappé à l'attentat projeté par Wax et le colonel McCall, Galbrain, profondément marqué par ces événements et le rôle qu'on lui avait fait jouer, renonce à la présidence, laissant le champ libre à Wally Sheridan. Il s'est depuis lors retiré de toute vie politique dans sa propriété de Georgetown.

La contre-enquête

Henry Kissinger ayant inspiré Carl Heideger
  • Général Benjamin « Ben » Carrington (graphiquement inspiré de Lee Marvin)[11] : Chef d’État-major interarmes. Militaire athlétique et franc, ami de William Sheridan, profondément attaché à la démocratie.
  • Amiral Carl Heinrich Heideger[12](graphiquement inspiré de Henry Kissinger)[11] : directeur des services de contre-espionnage. Né à Hambourg en Allemagne, le , il émigre en 1936 aux États-Unis avec ses parents qui fuient le régime nazi. Son père, dentiste, se voit refuser l'autorisation d'exercer et c'est sa mère qui fait vivre la famille en ouvrant un petit magasin de delikatessen dans la 83e rue à Manhattan. Comme beaucoup d'immigrés allemands de fraiche date, les Heideger sont mis sous surveillance par le FBI pendant toute la durée de la guerre et ils devront attendre 1947 pour obtenir leur naturalisation américaine. Doté d'un Q.I. de 152, il arrive premier à l'examen d'entrée de l'académie navale d'Annapolis. Il sortira toujours premier de sa promotion au terme de ses quatre années d'études. Homme d'analyse et de dossiers, il fera toute sa carrière à la marine sans pratiquement jamais mettre les pieds sur le pont d'un navire. À 48 ans, il prend la direction des services de renseignements de la US Navy et est nommé contre-amiral deux ans plus tard. Appelé à la Maison Blanche comme conseiller naval dans l'administration Reagan, il demande sa mise à la retraite de la marine l'année suivante pour prendre la direction des services de contre-espionnage rattachés au FBI. Il devient un ami personnel de William Sheridan et, grâce à Kim Carrington, qui travaillait pour lui, apprend en premier le nom de l'assassin du président. Il fut surtout le premier à savoir que Steve Rowland était mort. Convaincu que l’enquête officielle n'aboutirait pas aux vrais coupables, il met alors au point avec le général Carrington et le vieil Henry Sheridan un plan assez classique quoique difficile à réaliser, faire croire à ceux qui avaient armés le bras de Rowland que celui-ci était toujours en vie, afin de les amener à se découvrir. Restait à trouver l'instrument de ce plan, un homme intelligent et entrainé dont l'âge et la morphologie correspondent à ceux du capitaine Rowland. Grâce aux énormes fichiers de ses services, il identifie rapidement celui qu'il lui faut, un certain Jason Fly, sollicité par le FBI à sa sortie de l'université, mais qui avait disparu depuis. Lançant ses limiers sur la piste, il découvre que l'homme en question est devenu une sorte de mercenaire qui, sous le nom de Kelly Brian et surnommé el Cascador, se trouve dans un petit pays d'Amérique Latine, le Costa Verde, où il lutte avec la guérilla santosiste contre le régime du dictateur Ortiz. Régime qui, soit dit en passant, est soutenu par les États-Unis. Or, ce Cascador vient de se faire capturer par un certain colonel Peralta, le chef de la police secrète d'Ortiz. Fort du soutien financier de Henri Sheridan, il envoie un émissaire à Peralta pour lui offrir de racheter son prisonnier pour un million de dollars. Le colonel costaverdin accepte, fait virer les dollars sur un compte aux Bahamas et diffuse dans la presse une photo truquée faisant état de l'exécution du Cascador. Celui-ci, pendant ce temps, est ramené aux États-Unis, où Heideger ne lui laisse pas le choix: ou bien il coopére, ou bien il est renvoyé dans les griffes de Peralta. Fly, bien forcé d'accepter, subit plusieurs opérations de chirurgie esthétique qui le transforment en un sosie parfait de Steve Rowland, y compris le chiffre XIII tatoué sur son épaule gauche. Tandis que Heideger fait disparaître toute trace du passé de Jason Fly, allant même jusqu'à enterrer le corps de Rowland dans une tombe à ce nom, XIII passe sa convalescence dans un chalet isolé au bord du lac Kellownee, dans le Dakota du Sud, en compagnie de Kim Rowland qui lui apprend à parler et à se comporter comme son défunt mari. Il est ensuite envoyé à Eastown sous le nom de Jake Shelton, soi-disant pour récupérer le salaire de son crime. Il n'y arrivera jamais, trahi par Kim Carrington. Devant l'échec de son plan, Heideger, en accord avec ses partenaires, se résout à mettre le colonel Amos dans le secret de leur tentative. Arreté et mis au secret par les hommes du général Standwell, le , la veille du putsch des XX, il reçoit un coup de crosse qui lui fait éclater le foie et meurt quelques heures plus tard. Il laisse une veuve et trois fils, tous trois officiers dans la US Navy.
  • Kim Carrington[13] : fille du général Ben Carrington, veuve de Steve Rowland. Orpheline de mère à huit ans, elle est élevée par sa tante Amalia dans un ranch du Wyoming où elle apprend à se servir aussi bien d'un cheval que d'une arme à feu. À 18 ans elle s'inscrit à l'université d'État de Californie à Berkeley, qu'elle quitte deux ans plus tard sans explications pour entrer comme stagiaire dans le service de contre-espionnage de l'amiral Heideger. Ses stages terminés, elle est chargée d'infiltrer un groupe d'étudiants néo-nazis à Little Rock dans l'Arkansas. Elle y rencontre Steve Rowland, frais émoulu de l'université d'Alabama, en tombe amoureuse et l'épouse après avoir démissionné de son service. Après que son mari fut entré dans l'armée et tandis qu'il se comporte en héros sur le front asiatique, elle mène l'existence bien réglée de la parfaite épouse américaine type, et l'annonce du décès de Steve la laisse effondrée. Lorsqu'elle reçoit un message du mort lui enjoignant de le rejoindre à Eastown, complètement perturbée, elle a le réflexe d'avertir son ancien patron. L'amiral Heideger qui flaire là quelque chose de louche en préparation, lui ordonne de jouer le jeu et de le tenir informé. Elle obéit. À Eastown, où elle vit cachée avec son mari sous le nom de Mr et Mrs Jake Shelton, elle comprend que Rowland a été choisi par une mystérieuse organisation pour exécuter une mission importante. Mais même après être entrée dans la conjuration et avoir accepté de se laisser tatouer le numéro XVII sur l'épaule, elle n'en apprend pas plus. Ce ne sera qu'après l'assassinat de Sheridan et le retour de son mari mortellement blessé qu'elle et Heideger comprendront la nature réelle de la mission dont il était chargé. Elle participe alors activement à la deuxième résurrection de Steve Rowland. Et lorsque XIII disparaît, elle prend le risque d'aller elle-même à Eastown où elle échappe de peu aux tueurs de la Mangouste. Elle se réfugie alors dans le chalet du lac Kellownee où XIII, devenu entre-temps amnésique, la retrouvera plus tard. Mais XIII est arrêté pour les meurtres de Jeremie et Matt Rowland, et Kim disparaît encore. Elle ressurgit brièvement, le temps de sauver la vie du colonel Amos menacé par un tueur de la conjuration, avant de s'évanouir à nouveau dans la nature.
  • Major Dream Jones (graphiquement inspiré de Whitney Houston) : lieutenant dans l’aviation légère de l'Armée de Terre, élevée au grade de major puis promue colonel (cf. ci-dessous).
  • Sergent Betty Barnowsky (graphiquement inspirée de Shirley MacLaine)[11] : sergent dans les S.P.A.D.S, épouse en secondes noces du marquis de Préseau (cf. ci-dessous).

Major Jones

Whitney Houston ayant inspiré le personnage de Jones

De son nom complet Dream Jones, (elle doit son prénom au discours prononcé par son père, le pasteur Martin Calvin X), est une des héroïnes de la série. Militaire de formation, cette jeune femme noire occupe les grades successifs de lieutenant, major puis colonel. Elle est la principale alliée de XIII dans la série, et, plus occasionnellement, son amante; comme beaucoup de femmes, elle est amoureuse de XIII qui ne lui retourne pas son amour.

Jones est originaire d'un quartier pauvre et noir de banlieue. Son frère Marcus faisait partie des Black Panthers, un mouvement armé luttant contre la domination des Blancs. Déjà jeune, Jones parviendra à faire échouer un attentat de l'organisation (sauvant par la même occasion la vie de Marcus) en avertissant le colonel Carrington, qui prendra la petite Jones sous son aile.

Elle apparaît pour la première fois dans le deuxième épisode de la série, lorsque XIII se rend à la base militaire du général Carrington. Ordonnance personnelle de ce dernier, Jones se prend immédiatement d'affection pour le bel amnésique. Elle l'aidera à de multiples reprises dans ses aventures, notamment en lui permettant de s'échapper de la maison des Rowland, de retrouver Kim Carrington, de s'enfuir de Plain Rock, d'échapper aux S.P.A.D.S. ou d'empêcher le coup d'État de la Conspiration des XX. C'est lors de ce dernier événement que Jones sera grièvement blessée par un tir du colonel Mac Call, blessure qui empêchera désormais le major d'avoir un enfant.

Pendant XIII enquête sur son identité à Greenfalls, Jones manque de peu d'être assassiné par l'homme de main de la Mangouste, le dénommé Kern. La jeune femme pressent alors que XIII est en danger et elle se rend immédiatement à Greenfalls dans le but d'aider l'amnésique. L'intervention de Jones se révélera décisive, puisqu'elle permettra l'élimination de Kern et la réhabilitation de XIII.

Plus tard, Jones assiste XIII dans sa tentative de retrouver Kim sur l'île privée de Lady Fitzsimmons. Cette aventure se soldera cependant en désastre : le Lady Bee est coulé par la Mangouste, avec Jones, XIII et Kim à son bord. XIII parviendra à sauver Jones, mais Kim n'aura pas cette chance.

XIII et Jones étant considérés comme des morts en sursis par le président Sheridan, les deux comparses se réfugient au Costa Verde, petit pays d'Amérique centrale dirigé par un tyran. Jones participe à la révolution qui mènera à la défaite du général Ortiz et à l'avènement du gouvernement santosiste. Les principaux faits d'armes de Jones lors de cette révolution sont la prise de la forteresse de Roca Negra et la destruction du pont sur lequel le colonel Peralta progressait avec ses troupes.

Jones retourne auprès de son mentor, Carrington, lorsque celui-ci kidnappe le président Sheridan et organise son procès télévisé. Le jugement improvisé s'étant terminé en débâcle, Jones parvient à quitter les États-Unis en compagnie de Carrington et d’Amos avant de rejoindre Betty Barnowsky et Armand au San Miguel. Là-bas, elle aidera XIII à échapper aux tueurs de la NSA et à découvrir l'or de Maximilien. Finalement de retour à New York, elle témoigne au procès de Giordino et est réhabilitée. Elle est promue au grade de colonel, mais ne souhaite pas entamer de relation à long terme avec XIII, qui l'obligerait à quitter l'armée.

Betty Barnowsky

Shirley McLaine ayant inspiré Betty Barnowsky

Pulpeuse rousse — Vance lui a donné les traits de l'actrice Shirley MacLaine —, Elisabeth Barnowsky[14] est la quatrième d'une famille de sept enfants (de trois père différents). Betty découvre vite l'ennui mortel des petits patelins perdus du Midwest.

Études médiocres, premier « joint » à onze ans, première expérience sexuelle à treize, premier avortement à quinze, elle quitte définitivement le Kentucky à seize ans pour aller tenter sa chance à New York. S'ensuivent deux années de petits boulots et de chambres minables à Midtown Manhattan, la tentation de la drogue, une blennorragie, un deuxième avortement et douze kilos superflus. Un soir, complètement déprimée, Betty pousse la porte du célèbre poste de recrutement de l'armée de Times Square. Six mois plus tard, après une période de formation accélérée, elle se retrouve comme auxiliaire féminine sur le front asiatique. Elle va avoir 19 ans.

C'est pendant la guerre qu'elle fait la connaissance du beau capitaine Rowland (futur numéro XIII) qui, bien sûr, ne lui prête aucune attention. La Campagne d'Asie terminée, ne sachant pas quoi faire d'autre, elle rempile dans l'armée et obtient son affectation, avec le grade de sergent, à l'unité féminine de combat au sein des S.P.A.D.S. (SPecial Assault & Destroying Sections). C'est ainsi qu'elle se retrouve au San Miguel, dans le camp d’entraînement commandé par le colonel Mac Call, au moment où XIII, sous l’identité du caporal Ross Tanner, y arrive sur ordre du général Carrington.

Elle apprend au pseudo-Tanner qu'au cours d'une permission qu'elle passait chez une de ses sœurs installée à Eastown (la fonctionnaire municipale chargée des personnes disparues, que XIII va voir et ainsi tombe dans un piège), elle a vu par hasard le capitaine Rowland, que tout le monde croyait mort, en grande conversation avec Mac Call. Comprenant qu'il tient en Betty un témoin capital dans l'affaire qui l'occupe, XIII, aidé par Jones, échappe aux soldats de Mac Call lancés à ses trousses et, s'emparant du jet privé d'un riche planteur français, le marquis Armand de Préseau, ramène la jeune femme aux États-Unis juste à temps pour déjouer la conspiration des XX.

Passablement secouée par l'aventure, Betty n'en tombe pas moins follement amoureuse du marquis. De son côté l’aristocrate, veuf et vieillissant, ne reste pas insensible au charme plébéien de la rousse américaine. L'affaire des XX terminée, la jeune femme doit retourner au San Miguel pour aider le général Carrington à faire le ménage chez les S.P.A.D.S, non sans l'espoir de revoir son cher marquis… À peine décorée de la Medal of Honor, elle s'empresse de démissionner de l'armée et d'aller convoler en justes noces avec son bel Armand. Depuis lors, hormis un épisode musclé pour aller tirer XIII de la forteresse de Roca Negra, l'ex-sergent-chef Betty Barnowsky, qui a renoncé à l'alcool et perdu dix kilos, s'efforce de se conduire en digne et respectable marquise au milieu de sa plantation de bananiers[15].

Dans l’album Betty Barnowsky, septième volet de la série XIII Mystery, on découvre qu'un lourd secret la lie à XIII.

L’affaire Rowland

  • Jeremie F. Rowland[16] : Père de Steve Rowland, il a hérité de ses parents quelques milliers d'hectares à Southburg en Alabama et a consacré l'essentiel de sa vie à agrandir son domaine et accroitre sa fortune. Propriétaire terrien dur et froid, il règne en despote sur la petite ville dont les trois-quarts des 3 245 habitants travaillent pour lui et le détestent cordialement. Au retour du mariage de son fils avec Kim Carrington, il a un accident de voiture qui coûte la vie à son épouse Deborah et le laisse aphasique et entièrement paralysé. Privé de l'usage de la parole, il ne peut exprimer les sentiments qu'éveille en lui le retour miraculeux de son seul héritier. Moins de 48 heures après ce retour, il est assassiné par son frère Matt le (Là où va l'indien).
  • Matthew D. Rowland[17] : Unique frère de Jeremie, son cadet, il revend à ce dernier sa part d'héritage et part ouvrir un cabinet d'expert comptable sur la côte Ouest. Ses affaires ne marchent pas fort et, après l'accident de son frère, il n'est que trop heureux de revenir à Southburg pour gérer le domaine familial. Âpre au gain, jaloux de l'autorité et de la fortune de son frère, il va un jour se délaisser à Las Vegas. Le responsable de la roulette triche le jeu en sa faveur; ayant gagné une coquette somme, il passe la nuit avec une séduisante jeune femme, entraîneuse, Felicity. Le lendemain matin, elle lui explique la magouille. Il lui propose de lui faire un faux diplôme d'infirmière afin d'être engagé par son frère aîné. Elle épouse ensuite Jeremie tout en étant la maîtresse cachée de Matthew. Il se laisse subjuguer par Felicity, qui le convainc de se débarrasser de Jeremie en faisant porter la responsabilité du meurtre par Steve Rowland. Quelques minutes après avoir commis son forfait, Matt est lui-même abattu de deux coups de pistolet par sa complice.
  • Felicity Brown, alias Felicidad Moreno. Entraîneuse à Las Vegas, après avoir passé la nuit avec Matthew, elle accepte de se faire passer pour infirmière. Elle épouse ensuite Jeremie. Ambitieuse et sans scrupules, elle joue de ses charmes. Finalement accusée à raison du meurtre des frères Rowland, recherchée par le FBI, elle se réfugie au Costa Verde. Elle devient la femme du président et la maîtresse de Peralta. Après la chute de son mari, elle est emprisonnée; elle séduit un jeune soldat et le tue. Elle est à nouveau en cavales, devient la maîtresse de Giordino. Elle le laisse tomber quand celui-ci est démis de la présidence de la NSA, que sa famille mafieuse est éliminée sauvagement par un ancien allié. Elle devient ensuite la maîtresse de Don Rigoberto, parrain mexicain ex-allié des Giordino. Sa dernière apparition est après l'attaque de la résidence de Charlie par les hommes de Rigoberto et par ceux d'Irina ; elle marche sur la plage.
  • Glenda Prentice[18] : épouse de Matt Rowland, femme douce et effacée, très croyante, elle a été terriblement meurtrie par la révélation du rôle joué par son défunt mari. Vivant retirée du monde dans la propriété de Southburg, elle est avec son fils mineur David, seule héritière de la fortune Rowland.
  • David Rowland[19] : Né le , fils unique de Matt et Glenda, garçon ouvert et intelligent, il avait quatorze ans au moment des faits et connaissait peu son cousin Steve. Il a reconnu plus tard avoir éprouvé une sympathie pour celui qu'il croyait être son cousin et avoir toujours eu la conviction qu'il n'était pas coupable des meurtres dont on l'accusait. Très doué en maths et en informatique, il réussit brillamment l'examen d'entrée au prestigieux Massachusetts Institute of Technology.
  • Maggie Washington[18] : Petite-fille d'esclaves, fidèle servante de la famille Rowland depuis que les parents de Jeremie l'ont engagée à quatorze ans, cette brave vieille Maggie appartient, de manière anachronique, à l'image traditionnelle du vieux Sud. Septuagénaire et devenue pratiquement aveugle, elle est toujours au service de Glenda Rowland.

L’énigme de la Mangouste

Val Kilmer a interprété la Mangouste dans la mini-série XIII, la conspiration
  • La Mangouste : tueur à gages ayant été chargé par la conspiration des XX de tuer XIII (l’original et l’imposteur). Sa véritable identité est inconnue. Son père adoptif, un menuisier est-allemand du nom de Herr Weber, l'appellait Schreiner (all : « menuisier »). L'intervention d'un nettoyeur alors que des soldats de l'Armée rouge rudoyaient son patron et saccageaient sa boutique décida de la vocation du jeune homme. Contraint à l'exil après l'arrestation du menuisier, accusé à tort du meurtre des soldats russes, il émigra aux États-Unis où il dut se résoudre à exécuter des meurtres commandités pour soudoyer les geôliers est-allemands et atténuer ainsi les conditions de détention de son père de substitution. Engagé par la Conspiration des XX, il tuera Steve Rowland, alias XIII le jour du soleil noir juste après que ce dernier a tué le président William Sheridan. Le contre-espionnage font appel à Jason Fly pour le remplacer et jouer son rôle afin de faire croire au tueur qu'il a échoué. Ainsi, il tentera de tuer le nouveau XIII sur le yacht de Wally Sheridan quelques mois plus tard, mais échoue, bien que Fly soit désormais amnésique. Ainsi, ayant appris qu'il était en vie trois mois plus tard, il envoie Charlie pour le tuer, mais échoue. La nouvelle tentative d'assassinat de la Mangouste contre XIII à Plain Rock quand ce dernier y était incarcéré y échoue également, de même que celle contre Amos en se faisant passer pour l'oncle de Tanner afin de l'éliminer de l'enquête sur ordre du juge Allenby. Une fois la Conspiration des XX déjouée, il reste aux ordres de I non inquiété encore. Ce dernier l'envoie le traquer jusqu'à Greenfalls en se faisant passer pour le capitaine Curtis et s'associe avec le shérif et Rigby pour le tuer dans une partie de chasse. Mais il est arrêté par les hommes de Amos après avoir une nouvelle fois raté son coup (mais il lui a avoué la scène du bateau l'ayant rendu amnésique). Il est donc incarcéré, mais s'évade grâce au nouveau président Wally Sheridan (I) et tentera sans succès de retuer XIII et Jones dans Treize contre Un. Lorsque Sheridan est kidnappé par Carrington pour lui faire un procès public télévisuel, le tueur est capturé par XIII et Jones et emmené comme témoin à ce procès. Mais sur la route, le patron de la NSA Frank Giordino lui donne une arme afin de sauver le président en tuant tous les autres. Mais la situation change en sa défaveur car Sheridan, ayant récupéré l'arme, blesse mortellement le tueur. Ce dernier fait ses aveux publics à la télévision avant de mourir. Pendant ce temps, Sheridan est tué par l'explosion de l'arme (contenant un explosif) par Giordino.
  • Scott Willis, alias Charlie[20] : L'un des deux tueurs qui ont tenté d'abattre XIII chez Abe et Sally Smith après avoir froidement exécuté le vieux couple. Il dirigeait aussi l'équipe qui a manqué l'amnésique à Eastown, et il serait également responsable du meurtre de Martha Shoebridge, l'ex-doctoresse alcoolqique qui avait soigné XIII après que les Smith l'eurent recueilli. Il était bien connu des services de police. Il sera abattu par les hommes de Amos qui embarquent XIII pour la première fois.
  • Stefan Kernski, alias Kern : Nouvel homme de main de la Mangouste dans l'album "Le dossier Jason Fly". Il est griffé au visage par le chat de Jones qu'il n'arrivera pas à tuer. Puis il placera la bombe censée tuer XIII à hôtel où ce dernier loge à Greenfalls, tuant le patron, et provoquant une avalanche qui faillit tuer à nouveau Jones. Mais ayant l'histoire du chat qui l'a griffé en travers de la gorge, il passe outre les ordres de la Mangouste pour tuer le directeur de la clinique Robertson, mais se fait tuer par Jones.
  • Irina Svetlanova : tueuse à gages au service de la Mangouste, par la suite à la tête de sa propre organisation : Executor. Née à Minsk en Biélorussie, placée dans un orphelinat, car ses parents dissidents soviétiques ont disparu. Très liée à une autre pensionnaire, elle est convoquée de nuit par un inspecteur, Vassili Ivanenko; son amie meurt dans des circonstances troubles. Elle s'enfuit alors; arrêtée par le KGB, elle accepte de l'intégrer car elle veut venger son amie. Elle épouse un des dirigeants, le colonel Wladimir Svetlanof, son aîné de trente ans, protecteur de l'inspecteur. Cherchant à Après six ans d’entraînement très poussé, elle est envoyée comme immigrante aux États-Unis où elle prend la nationalité américaine après avoir suivi, en guise de couverture, une formation d'assistante médicale à l'école d'infirmières de Trenton. Experte dans les mille et une manières de tuer son prochain avec ou sans armes, elle s'acquitte avec succès et pendant plus de dix ans de toutes les missions de liquidation que lui confient ses employeurs, ses victimes désignées étant presque toujours des Soviétiques de haut rang, membres de diverses délégations d'URSS aux États-Unis et que les dirigeants du KGB soupçonnaient de trahison. Le FBI lui attribue à raison notamment la mort du premier secrétaire d'ambassade Youri Roudine, la disparition du colonel Vichnaiev et le meurtre de l'attaché culturel Vassili Ivanenko (pour venger son amie d'orphelinat), poignardé dans un hôtel de passe de Washington. Elle reçoit l'ordre de se lier d'amitié avec la jeune Jessica Martin qui travaille à la CIA. Elle réussit et devient aussi son amante. Avec l'éclatement de l'URSS et la dissolution du KGB par Boris Eltsine, elle reçoit l'ordre de tuer Amos. La Mangouste l'a repérée et lui déconseille de tirer, car elle serait immédiatement arrêtée. Elle suit les conseils de la Mangouste, à la grande surprise d'Amos. Plus tard, les services secrets russes s'apprêtent à la violer et à la tuer pour faire le ménage avant de quitter le territoire américain; la Mangouste intervient et tue ses agresseurs. Elle est donc recrutée par la Mangouste et tente de tuer XIII au Washburne Hospital de Washington, alors que celui-ci s'y était fait admettre pour y trouver des preuves contre Wally Sheridan. La tueuse perd l'œil droit dans la bagarre, ce qui lui vaut de vouer une haine mortelle à celui qui l'a ainsi mutilée (XIII Contre Un). Elle s'installe ensuite à Rum Cay, une petite île touristique des Bahamas où elle loue avec la Mangouste une luxueuse villa. XIII et Jones s'arrangent pour que la Mangouste et son équipe boivent de l'eau soporifique. Irina est la seule à ne pas en boire ; elle tente de s'opposer à l'enlèvement de son employeur, sans succès. Elle crée ensuite Executor, organisation internationale basée sur un bateau mouillant dans les eaux non territoriales. Executor propose aux gouvernements un service de tueurs à gages efficaces. Jessica travaille pour Executor; elle n'hésite pas à tuer des agents américains pour faire prisonnier XIII. Irina imagine comme vengeance de faire tuer XIII par des postulants à Executor. XIII réussit à survivre. Irina reçoit comme contrat d'une haute personnalité américaine la mission de tuer XIII, Giordino et Jessica. Elle a l'opportunité de tuer Jessica en se faisant passer auprès de son hôtel comme sa mère, elle lui murmure le nom de son client (sans doute le Président des États-Unis). Elle échoue à tuer XIII et ses amis alors résidents chez Charlie. Elle a dans le viseur Giordino à la fin du Dernier Round. Jessica arrive alors, la tue avec son poignard. Jessica récupère son fusil et tue Giordino.

Le Costa Verde et la Minerco

  • Armand de Préseau[21] : Né le , marquis français, installé comme planteur de bananes au San Miguel. Fils cadet du duc François de Préseau, il est l'héritier d'une des plus vieilles lignées de France. Un Préseau s'illustra à la bataille de Fontenoy et un autre fut ministre sous Louis XVI. Ruinés par la Révolution de 1789, les Préseau se retirèrent sur ce qu'il leur restait de terres pour n'en sortir qu'à l'appel de la patrie en danger. L'arrière-grand-père du duc François fut général à Solferino, son père et son oncle furent tués pendant la Grande Guerre et le duc lui-même fut l'un des aides de camp du général Leclerc durant toute la campagne d'Afrique. Plus soucieux de chercher fortune que gloire militaire, le jeune Armand part à 23 ans pour le Mexique, où il se lie d'amitié avec Sean Mullway. À la mort de son père, il hérite du titre de marquis et d'un petit capital qui lui permet de racheter une plantation de bananes au San Miguel, plantation qu'il pourra développer grâce à son mariage avec Anne-Françoise du Bois d'Ecaussines, une jeune aristocrate belge fortunée qu'il rencontre au cours d'une croisière dans les Antilles. Le couple n'aura pas d'enfants et Anne-Françoise meurt vingt ans plus tard d'une morsure de serpent. Très marqué par cette disparition, il sombre pour plusieurs années dans la misanthropie. C'est à bord de son jet privé que XIII, Jones et Betty Barnowsky échappent aux hommes du colonel Mac Call et rejoignent les États-Unis. Arraché à sa mélancolie, il épouse Betty quelques mois après, et le couple accueillera XIII et le major Jones venus se réfugier au San Miguel après l'affaire du Lady Bee. C'est chez lui que le padre Jacinto contactera XIII pour lui apprendre qu'il est marié et que sa femme, Maria Isabel de Los Santos, est condamnée à mort au Costa Verde. La fortune du marquis ne serait pas uniquement due à ses bananes et aux biens de sa première épouse. Il semblerait qu'il ait été mêlé à certaines opérations de contrebande (d'armes notamment au profit du Costa Verde), notamment avec son ami Mullway. Proche de la soixantaine,il n'a pas hésité à payer de sa personne et à risquer sa vie en allant au Costa Verde arracher XIII à la forteresse de Roca Negra. Il avait proposé à Carrington, Amos, Jones et XIII l'hospitalité dans sa plantation de bananes, mais sans doute afin de les en détourner, une explosion détruisit de fond en comble sa luxueuse hacienda. Ce qui les contraindra, privés de ce refuge, à gagner le Costa Verde. Frank Giordino étant encore à ce moment-là à la tête de la puissante NSA, il est certainement à l'origine de cette sinistre manœuvre. N'étant pas visés par le décret d'extradition, Armand et Betty attendront la suite des événements dans une confortable chambre de l'hôtel Cristobal à Puerto Pilar.
  • Ernesto Che Guevara ayant inspiré le personnage du Cascador
    José-Enrique de Los Santos[22] : Né le et mort le , premier président démocratiquement élu du Costa Verde, cet avocat de Puerto Pilar lutta contre les grands propriétaires terriens de son pays pour tenter d'obtenir une répartition plus équitable des ressources au sein de la population. Renversé en 1985 par une junte militaire, aidée, dit-on, par la CIA et assassiné lors d’un coup d'État mené par le général Ortiz et soutenu par la société minière Minerco.
  • Jorge de Los Santos, alias Angel[23] : Né le , fils du président assassiné, chef de la guérilla au Costa Verde. Il se réfugie à Cuba avec sa sœur Maria après la prise de pouvoir de la junte et la mort de son frère. Après un entraînement sévère à l'école de guérilla de la Sierra Maestra, ils reviennent au Costa Verde organiser la résistance à la junte en s'alliant au padre Jacinto, le défenseur des campesinos. Ils sont accompagnés par Kelly Brian, dit "el Cascador", un aventurier irlandais rencontré à Cuba. En dépit de quelques coups d'éclats du Cascador et du padre Jacinto, la révolution s'enlise. Avec l'aide de la société minière Minerco, il fait venir XIII pour jouer le Cascador (à nouveau) pour renverser Ortiz. C'est également un traître qui livre des révolutionnaires aux autorités afin de garder le pouvoir seul. Le nouveau dictateur se suicide en 1997 lors du procès publique où la vérité sur ses agissements sortent au grand jour.
  • Maria Isabel de Los Santos[24] : Née le , fille du président De Los Santos et sœur d’Angel, élue présidente à la chute de la dictature et femme de Jason MacLane, alias Kelly Brian "El Cascador". Elle tombe amoureuse de Kelly Brian à Cuba et, après leur retour dans les maquis du Costa Verde, l'épouse secrètement en pleine jungle avec la bénédiction du padre Jacinto. Capturée à son tour par les soldats d'Ortiz, elle est condamnée à mort et enfermée dans la forteresse de Roca Negra. Libérée grâce à l'intervention de Jones, Préseau et Betty, elle est sauvée par XIII en qui elle est intimement persuadée de reconnaître Kelly Brian, le Cascador que tout le monde croyait mort. À la grande surprise de XIII, pour vérifier, elle se déshabille et lui fait l'amour. Après le suicide de son frère et la victoire finale des Santosistes, elle devient présidente du Costa Verde, fonction qu'elle exerce toujours actuellement. Lorsque le général Carrington, le colonel Amos, le major Jones et XIII, accompagnés par le marquis de Préseau et son épouse Betty, se réfugient au Costa Verde, elle se retrouve dans une situation cornélienne. Les Américains, en effet, par la voie de leur ambassadeur, exigent l'extradition immédiate des quatre fugitifs vers les États-Unis, sous peine d'embargo économique. Pays pauvre d'Amérique centrale, ruiné par les exactions du dictateur Ortiz, le Costa Verde ne peut pas se permettre un tel embargo. Jouant le jeu à contrecœur, elle gagne quelques jours en réclamant de pouvoir consulter les dossiers d'accusation des présumés coupables, mais n'en enferme pas moins les quatre Américains dans la prison militaire de Palo Sangre sous la garde du capitaine Rojas.
  • Général Raúl Ortiz[24] : Né le , dictateur du Costa Verde de 1985 à 1998. Chef de la junte qui renverse Jose-Enrique de Los Santos, il prend le pouvoir et le gardera jusqu'à sa mort. Il s'empresse de rendre leurs privilèges aux grands propriétaires terriens qui l'ont soutenu et entretient soigneusement ses bonnes relations avec les États-Unis aux yeux desquels il se présente comme le rempart contre la menace communiste des Santosistes. Dictateur classique et sans véritable envergure, il est exécuté par les Santosistes après la prise de Puerto Pilar le .
  • Colonel Juan Peralta[24] : chef de la police secrète présidentielle et Chef d’état-major de l’armée costaverdienne. Formé à la célèbre Academia Militar de Santiago du Chili, il fait ses classes dans la très musclée Guardia Nacional du général Pinochet avant de revenir au pays soutenir la junte du général Ortiz. Chef de guerre et expert en renseignements, il mène la vie dure aux Santosistes jusqu'à ce que Jorge de Los Santos lui livre le camp rebelle qu'il rasera sans pitié, marquant ce qu'il espère être la fin de la révolution, dont le point d'orgue sera la capture du Cascador. L'amiral Heideger rachète le Cascador pour un million de dollar, à la suite de quoi Peralta maquille le cadavre d'un autre prisonnier, Alvaro Chavez, pour en diffuser la photo dans la presse internationale. Par la suite, grâce à la maîtresse du dictateur Ortiz, Felicidad, avec qui il a une liaison, il piège XIII en 1997 lorsque ce dernier recherche Maria. Lors de la prise de Puerto Pilar par les révolutionnaires, il s'enfuit dans le nord du pays afin d'organiser une contre-attaque pour renverser le pays. Sur la route de Puerto Pilar, il trouve XIII suspendu au pont en essayant de mettre les explosifs, et descend le Padre Jacinto. Mais il meurt avec ses hommes quelques minutes plus tard sur ce même pont par l'avion de Jones qui s'y écrase.
  • Jean Van Hamme, scénariste de la bd, a inspiré graphiquement le personnage d'Adrian Van Horn
    Adrian Van Horn[25] : président-directeur général de la Minerco, une importante société minière du Minnesota, dont la situation financière, conséquence de la mauvaise conjoncture mondiale est devenue catastrophique. Ayant appris que les montagnes du Costa Verde recèlent des gisements insoupçonnés de germanium, un minerai extrêmement rare et très recherché pour ses propriétés en optique à infrarouge, il passe un accord secret avec Jorge de Los Santos lui assurant l'exclusivité de l'exploitation des gisements contre son soutien financier à la révolution santosiste. Se suicide en 1997 lors de l'échec de son «investissement» provoquant la faillite de son entreprise. Il a préalablement assassiné le reste du conseil d'administration par une boisson empoisonnée.
  • Herman Simmel : professeur de l'université de Chicago en géologie travaillant pour la Minerco
  • Padre Jacinto : de son vrai nom Alfonso Ferrer, aumônier des révolutionnaires du Costa Verde. Guerrillero très compétent. Mort en faisant son devoir en 1997 tué par les hommes de Peralta.
  • Capitaine Alejandro García : officier fidèle aux ordres d'Ortiz et de Peralta. Il est témoin de la trahison d'Angel en livrant le Cascador en 1993. Ce témoignage dont il fera part au procès public de 1997 lui sera fatal car il sera mortellement blessé par le nouveau dictateur Angel, mais arrive à le confondre, provoquant son suicide.
  • San Jose au Costa Rica, pays qui a géographiquement inspiré le Costa Verde
    Felicidad Moreno : cf. L’affaire Rowland
  • Sean Mullway[26] : Né le , père biologique de XIII. Fils de Francis et Mary Mullway, orphelin de mère à Huit ans, renvoyé de plusieurs écoles, il mène une vie de bon à rien durant les vingt-cinq premières années de son existence. À l'enterrement de son père, il fait la connaissance de Deborah Giordino et tombe éperdument amoureux de sa fille Carla. Il quitte les États-Unis pour le Costa Verde après avoir été accusé à tort du meurtre de sa femme. Toute sa vie a été vouée à la recherche d'un trésor caché par son grand-père et ses deux compagnons dans une région inconnue. Installé au Costa Verde depuis plus de vingt-cinq ans, ami personnel du défunt président de Los Santos et de sa famille, il réussit à rester en bons termes avec les membres de la junte tout en fournissant discrètement les Santosistes en armes et médicaments.

La branche irlandaise

  • Henry « Daddy » O’Keefe : Né le , fils de James Duncan et Mary O'Keefe, originaire de Galway en Irlande du Sud. Le milieu du XIXe siècle voyait grandir la pauvreté de l'Irlande et, malgré les efforts de sa mère, qui assumait seule et dignement l'éducation de son garçon, il dut quitter l'école très jeune pour travailler comme docker et aider sa mère. Honnete et courageux, il sera remarqué de la jolie Doris Stalker, une fille de marin, alors qu'il venait d'avoir vingt ans. Les mois passèrent, et à l'idée de ne pas pouvoir offrir grand-chose à cette jeune fille qu'il avait décidé d'épouser, il enrageait. Déchiré entre son amour de l'Irlande et son envie de réussir sa vie, il s'ouvrit de ses reves à sa mére le soir même de son mariage, le . Pourquoi ne tenterait-il pas sa chance en Amérique? La guerre de Sécession s'était terminée en 1865 et la reconstruction du pays réunifié laissait entrevoir de belles perspectives. En 1869[27], les conséquences de la famine irlandaise le poussent à quitter le pays avec sa jeune épouse Doris. Sa mère lui donne alors des documents laissés par son père concernant le Mayflower. Il s'installe à Brooklin, New-York, où il trouve du travail comme apprenti chez un forgeron-maréchal-ferrant. Vingt ans plus tard, parents de trois filles, le couple ouvre une quincaillerie dans Church Avenue, le Daddy's Strore. En 1905, il est devenu une personnalité en vue de la communauté irlandaise de Brooklin et marie le même jour ses trois filles à trois jeunes immigrants de la verte Erin, Liam McLane, George Mullway et Jack Callahan. Avec l'aide de ses gendres, il ouvre d'autres magasins dans Brooklyn et sa prospérité croissante éveille la convoitise du parrain du district, don Vitale Castellana. Mais Henry refuse de payer la protection de la Mafia et il est brûlé vif avec sa femme et son petit-fils dans l'incendie criminel de son appartement le (Trois Montres d'Argent).
  • Liam Mac Lane[27] : Né le , originaire du Connemera en Irlande du Sud, il débarque à New York en 1898 avec deux amis d'enfance, George Mullway et Jack Callahan. Après quelques années de petits métiers, les trois garçons entrent au service de Henri O'Keefe, dont ils épousent les trois filles en 1905. Pour venger la mort de leur beau-père, ils assassinent don Vitale Castellana et doivent fuir au Mexique afin d'échapper tant à la police qu'à la colère de la Mafia. Ils y tombent en pleine révolution et, capturés par Pancho Villa, sont contraints de servir dans ses rangs jusqu'à la prise de Mexico en 1911, aux côtés, vraisemblablement, de l'ex-lieutenant de cavalerie yankee, Mike S. Blueberry. Ayant mis par hasard la main sur le fabuleux trésor de guerre du dictateur en fuite Porfirio Diaz, 100 000 pesos-or à l'effigie de l'empereur Maximilien, les trois amis désertent et tentent de regagner les États-Unis, après avoir caché ce trésor dans un endroit impossible. Ils ont gravé les coordonnées de cette cachette, divisées en trois parties à l'intérieur du boitier des trois montres d'argent qu'ils avaient reçues de leur beau-père lors de leurs mariages communs. Mais Mac Lane perd ses deux compagnons en cours de route et, après avoir caché le trésor, embarque sur un cargo à destination du Costa Verde. Là, rongé de remords, il entre dans les ordres et consacre le reste de son existence à soulager la misère des paysans costaverdins. Il ne se manifestera qu'une seule fois à sa famille, peu avant sa mort, en écrivant une longue lettre dans laquelle il relate son aventure. Il meurt vraisemblablement en 1960, à l'âge de 82 ans.
  • George Mullway[27] : Ne le , fidèle compagnon des tribulations de Liam et de Jack, il se noie en tentant de franchir le Rio Grande pour regagner les États-Unis après la désertion du trio en 1911. Son corps, retrouvé par un paysan, repose dans le petit village mexicain de San Isidro.
  • Jack Callahan[27] : Né le , le troisième larron de l'équipe, abattu alors que le trio se défendait contre une bande de pillards sur leur route vers le Rio Grande en 1911. Il a été enterré par ses deux amis en un lieu resté inconnu.
  • Jenny O’Keefe † Née le , Beth O’Keefe † Née le , Kate O’Keefe[28] † Née le  : Filles de Henry et de Doris O'Keefe, elles épousent respectivement Liam McLane, Jack Calahan et George Mullway. Après la fuite de leurs maris, les trois sœurs sont forcées d'accepter la protection de la Mafia assortie d'une lourde amende, pour pouvoir poursuivre les activités des Daddy's Stores. Ignorant jusqu'au bout ce qu'ils sont devenus, elles attendront en vain des nouvelles de leurs époux disparus.
  • Tom Mac Lane[28] : Fils unique de Liam et Jenny McLane, né le , il épousera le jeudi , le jour du krach de Wall Street, la douce Audrey McPherson qui lui donnera un fils, Jonathan. Il s'engage à 34 ans avec son cousin Francis pour aller combattre les Japonais après l'attaque de Pearl Harbor. Sa mère pensait logiquement remettre à son fils les documents familiaux concernant le Mayflower dès son retour de la guerre. Affectés comme sergents mécaniciens à la fameuse escadrille des Tigres Volants du colonel Chennault, les deux hommes sont capturés par les japonais et contraints, comme des centaines d'autres prisonniers, de participer à la construction d'un pont sur la rivière Kwai, à la frontière birmano-thailandaise. Terrassé par la sous-alimentation et la dysenterie, il meurt d'épuisement le .
  • Francis Mullway[28] : Né le , Cousin de Tom, engagé et fait prisonnier en même temps que lui, il a la chance de survivre aux camps japonais. Rentré à New York, il apprend que sa femme est morte d'un cancer deux ans auparavant et que les Daddy's Stores ont été rachetées à bas prix par la famille Giordino. Obligé de chercher du travail, il s'engage dans la police municipale avec le grade de sergent. En 1946, il épouse la veuve de Tom et prend son fils Jonathan en charge en plus de ses propres enfants. Malheureusement, marqué par sa longue captivité et aigri par sa faillite sociale, il se met à boire de plus en plus. Renvoyé de la police, il se pend au lustre de son salon en 1960.
  • Audrey McPherson[28] : Née le , fille d'un éleveur de moutons et veuve de Tom, elle épouse en secondes noces son cousin par alliance Francis. Veuve une seconde fois après le suicide de ce dernier, son fils Jonathan en prison, elle élèvera seule le petit Jason pendant les trois premières années de l'enfant.
  • Mary Townsend[28] : Née le , fille d'un exploitant d'attraction foraine de Coney Island, elle travaille comme vendeuse dans une des succursales des Daddy's Stores quand Francis la remarque et l'épouse en 1934. De souche anglaise, timide et réservée, elle se tient à l'écart du reste de la famille jusqu'à ce qu'un cancer de l'utérus l'emporte sans bruit dans la nuit du .
  • Jimmy Callahan[29] : Né le , fils de Jack et Beth Callahan, il dormait chez ses grands-parents O'Keefe la nuit où la Mafia mit le feu à leur appartement. L'enfant, qui n'avait que quatre ans, périt avec eux dans les flammes
  • Deborah Callahan[29] : Née le , fille cadette de Jack et Beth Callahan, alliant une beauté sereine à une grande force de caractère, elle accepte à 22 ans d'épouser Giambatista Giordino, frère du parrain de Brooklin, pour sauver l'entreprise familiale de la banqueroute. Menant la vie codifiée d'une grande bourgeoise dans sa luxueuse résidence de Long Island, coupée du reste de sa famille, elle n'exprimera jamais le sentiment qu'on pu lui inspirer cette existence qu'elle n'avait pas choisie et le regret d'un amour qu'elle n'a jamais connu.
  • J. Edgar Hoover, directeur du FBI de 1935 à 1972
    Jonathan Mac Lane : père adoptif de XIII, né le , fils de Tom et Audrey McLane, il est élevé par Francis Mullway après le remariage de celui-ci avec sa mère. Saisi par le virus du journalisme, il monte à Manhattan en 1954 et entre au New York Herald comme pigiste. À l'issue de ses études de journalisme, il reçoit les documents de famille concernant le Mayflower. Son sens aigu de l'information et son exceptionnel talent de rédacteur lui font rapidement gravir les échelons et, à l'aube des années soixante, il est envoyé à Berlin, où il lie d'amitié avec le commandant Ben Carrington, pour une série de reportages sur la guerre froide. Reportages qui lui vaudront, à seulement trente ans, son premier prix Pulitzer. Il accepte de déclarer comme étant son fils l'enfant de Sean Mullway et de Carla Giordino à qui il donne le prénom de Jason par référence à la mythologie grecque. Un jour, les Russes fabriquent leur première bombe atomique et deux scientifiques, Julian et Thelma Mountrose (inspirés des époux Rosenberg), sont arrêtés par le FBI, accusés d'avoir livré les secrets de la bombe américaine aux Soviétiques. Jonathan les a rencontrés plusieurs fois lors de soirées militantes et Julian pensait que l'atome ne devait pas appartenir à un seul pays, mais au monde entier. Tout semble les désigner comme de parfaits coupables, à commencer par un nombre affolant de preuves écrites retrouvées chez eux, pourtant, Julian clame leur innocence. S'il dit vrai, cela signifie que quelqu'un a imité leur façon d'écrire et réalisé de faux documents plus vrais que nature. Il ne faut pas longtemps à Jonathan pour retrouver celui qui a fabriqué ces documents et qui lui explique qu'il a exécuté cette commande sans savoir à quoi elle devait servir. Son enquête et ses éditoriaux fracassants font augmenter le tirage du Herald et valent à leur auteur, outre un second prix Pulitzer, l'hostilité de la commission du Sénat chargée des activités anti-américaines. Le jour même de la parution de son article, le FBI arrête Jonathan dans la maison où il vit avec Jason et Miranda, sa fiancée, et l'accuse d'être un communiste ainsi que le complice d'espions étrangers. Au moment du procès, le faussaire prétend que Jonathan l'a soudoyé afin qu'il réalise de faux documents impliquant le FBI et son directeur, Jasper Konrad Glover, dans un complot contre les Mountrose. Aux yeux de tous, le journaliste est devenu un magouilleur et la honte de sa profession. Il est condamné à deux ans de détention pour propagande subversive et les Mountrose sont jugés coupables et exécutés. Il profita de son passage en prison pour enfin se plonger dans l'étude des documents familiaux concernant le Mayflower. C'est alors qu'il découvrit que l'histoire de sa famille était intimement liée à celle de la naissance des États-Unis. À sa sortie de prison, sa mère venant de décéder, Jonathan disparaît en emmenant le petit Jason avec lui et, sous l'identité de Jonathan Fly, débarque à Greenfalls, une ancienne petite ville minière dans les montagnes du Colorado. Il se fait engager par Zacharias Hattaway, propriétaire du Mountain News, le journal local, et s'installe avec son fils dans une vielle baraque abandonnée aux abords de la ville. Pendant huit ans, tout en assurant une partie du rédactionnel du Mountain News, il écrit, sous plusieurs pseudonymes, de nombreux articles et éditoriaux qu'il envoie à divers journaux aux quatre coins du pays. Une nuit d', alors que Jason est parti dans un camp de vacances, sa maison est détruite par un incendie. Le corps carbonisé de Jonathan, identifié par l'unique médecin de Greenfalls, le Dr Robertson, est inhumé dans le cimetière de la ville. XIII découvrira la véritable version bien des années plus tard, quand il revient à Greenfalls à la recherche des traces de son enfance. Dwight Rigby, Grand Dragon du Ku Klux Klan pour le Colorado, avait découvert la véritable identité de Jonathan. Déterminé à punir ce rouge défenseur de traitres juifs, Rigby, après une parodie de jugement, fait pendre Jonathan dans une galerie de mine abandonnée. Ensuite, pour masquer leur crime, les Klan's men mettent le feu à sa maison après y avoir transporté le corps.
  • Sean Mullway : cf. Le Costa Verde et la Minerco
  • Carla Giordino : femme de Sean Mullway (mariés en secret) et mère de XIII. Tuée par son frère Frank pour laver l'honneur de la famille en mettant au monde Jason.
  • Margareth Mullway

La « famille » Giordino

  • Frank Costello, un des parrains de la Mafia
    Don Vitale Castellana[30] : Né à Corléone en Sicile le , son histoire se confond avec celle de l'Onorata Società, ainsi qu'on appelait la Mafia dans la grande ile méditerranéenne. Membre influent d'une des principales familles de son pays, il débarque à New York en 1890 avec la première vague d'immigrés siciliens. Non pas en tant que pauvre paysan sans le sou, mais chargé, avec quelques autres futurs padrone, d'implanter la Mafia dans le Nouveau Monde. Il recrute ses lieutenants et ses hommes de main parmi ses compatriotes et a vite fait de mettre sur pied une organisation qui, sous le nom de Mano Nera, la Main Noire, devient la première succursale de l'Onorata Società aux États-Unis. Faisant l'alliance avec ses confrères de New York, il s'adjuge le district de Brooklin et étend bientôt ses activités de racket au contrôle des jeux et de la prostitution. C'est dans le cadre de ces saines activités qu'il vient offrir la qualité d'homme protégé à Henry O'Keefe, propriétaire d'une chaine de quincaillerie prospères, en échange d'une lourde commission sur son chiffre d'affaires. Devant le refus d'O'Keefe et après plusieurs tentatives d'intimidations, il fait incendier l'appartement du quincailler qui y périt dans les flammes avec son épouse et un de ses petits-enfants. Quelques jours plus tard, le , il est assassiné dans son restaurant favori par les trois gendres d'O'Keefe.
  • Don Pasquale Giordino[30] : Né le , neveu et adjoint de don Vitale, originaire de Corléone comme lui, il succède à son oncle à la mort de celui-ci en 1910. Après avoir, pour plus de sureté, fait assassiner un autre neveu du padrone, candidat lui aussi à la succession. L'approche de la guerre en Europe multiplie le flux des immigrants siciliens et renforce l'emprise de la Mafia américaine, que l'on commence à appeler ici la Cosa Nostra, sur le crime organisé. Mais c'est la prohibition qui lui donnera, de 1920 à 1933, son véritable essor. Se sentant à l'étroit à Brooklyn, il en profite pour rompre la cosca et déclencher ce qu'on a appelé la guerre des gangs, lutte fratricide entre cosche dont il sortira grand vainqueur. En 1935, âgé de 65 ans, il devient le "capo dei capi" ("le patron des patrons") incontesté des cinq familles new-yorkaises. C'est vers cette époque que les mafiosis commencent à investir le produit de leurs forfaits dans des activités plus honorables destinées à leur servir de couverture, rachetant à bas prix, parfois avec un peu de persuasion, des entreprises malmenées par la crise économique. C'est ainsi qu'entre autres, il rachètera pour presque rien aux sœurs O'Keefe les Daddy's stores dans lesquelles il détenait déjà une participation importante. Pour diriger ses entreprises et blanchir l'argent sale de la Cosa Nostra, il place ses deux frères à leur tete, avec mission de nouer les contacts les plus fructueux possibles dans les milieux politiques, financiers et industriels. Ces procédés ont réussi au-delà de toute espérance. IL s'éteindra paisiblement dans son lit, le , à l'âge de 76 ans, estimé et respecté de tous. Son fils ainé, Michelangelo, qui sera assassiné en 1972 lors de la fameuse tuerie du salon de coiffure de la 34e rue, lui succède.
  • Giambatista Giordino[30] : Né le , plus jeune frère de don Pasquale, il fait ses premières armes dans la famille comme encaisseur, effectuant la tournée des commerçants rackettés pour récolter les taxes exigées par son padrone. C'est ainsi qu'il fait la connaissance de Deborah Callahan, qui aide sa mère et ses tantes dans les Daddy's Stores, et en tombe bientôt amoureux. Lorsque l'entreprise des sœurs O'Keefe sera menacée de banqueroute par la crise consécutive au krach de 1929, don Pasquale offrira de la renflouer en échange de la main de Deborah pour son petit frère. Placé par son ainé à la tete de nombreuses sociétés rachetées par la famille, s'abstenant de se mêler directement de toute activité répréhensible, il installe son épouse dans une luxueuse résidence de Long Island et entreprend de tisser un impressionnant réseau de relations à tous les niveaux du pouvoir tant gouvernemental qu'économique. Relations qui seront grandement facilitée par la collaboration active de la Mafia avec les stratèges du département de la défense pour préparer le débarquement en Sicile pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Profitant du boom de l'après-guerre, il multiplie ses entreprises et développe ses contacts, sans jamais perdre de vue les intérêts de la famille Giordino. C'est vers cette époque qu'il aurait noué de fructueuses relations avec Henri Sheridan, les deux hommes s'apportant mutuellement leur soutien et leur influence pour l'obtention d'importants contrats. Devenu extrêmement riche, il meurt à 82 ans, le , en glissant sur le carrelage de sa salle d'eau et en se fracassant le crâne sur le rebord de son jacuzzi.
  • Frank Giordino[31] : procureur à New York, puis directeur de la NSA, né le et mort le , fils de Giambatista et de Déborah Giordino, baptisé Francesco à sa naissance, il américanise son prénom dès son entrée au prestigieux Boston Collège, où il a William Sheridan pour condisciple. Il obtient ensuite son doctorat en Droit à Harvard et, plus intéressé par les rênes du pouvoir que par le monde des affaires, entre au cabinet du procureur de l'État de New York. C'est à cette époque que sa sœur Carla s'enfuit de chez elle pour épouser Sean Mullway et que Frank la tue accidentellement en menaçant Sean de son pistolet. Devenu premier adjoint du procureur, il va s'acharner sur Mullway dont la fuite prouve la culpabilité aux yeux des instances judiciaires. Poursuivant sa carrière en profitant pleinement des appuis de son père et de ses amis, il devient à 38 ans en 1980, le plus jeune procureur de l'état. Mais lorsque 12 ans plus tard, William Sheridan, devenu président, lui propose le portefeuille de ministre de la Justice, il refuse, préférant rester dans l'ombre et accepter le poste vacant de directeur des Opérations à la CIA. Par la suite, il grimpe les échelons et arrive à la direction du contre-espionnage en remplacement de Carl Heideger un an après la mort de William Sheridan. Il soutient activement la campagne de Wally Sheridan qui le nomme à la tete de la très puissante National Security Agency. Il conserve des liens avec la mafia, et notamment avec son cousin Carlo qui a succédé à son frère Michelangelo aux commandes de la famille Giordino. Dans ses messages à destination de ses principaux agents, il utilise comme noms de code ceux des dieux du panthéon de la mythologie romaine: Jupiter, lui-même bien sur, Mercure, Vénus, Apollon, etc. Il accompagne le général Wittaker devant la base du Nevada où Carrington prétendait retenir le président Wally Sheridan. Wittaker a avoué été coresponsable avec Giordino de la mort du président lors du procès télévisé de celui-ci mis en scène par Carrington depuis la base secrète. Aveu fait devant témoins dans le très relatif secret du bureau ovale de la Maison Blanche et dont le président Goodman profita pour se débarrasser de la menace que représentait pour lui Frank en le licenciant de son poste de patron de la NSA. Hasard ou coïncidence, la famille mafieuse de Giordino se faisait liquider au même moment par ses prétendus alliés, mais rivaux de longue date, du clan Barzini. Privé de son poste et de ses soutiens, se sentant en danger, il s'enfuit au Mexique en compagnie d'une jeune femme clairement identifiée comme étant Felicity Brown, la meurtrière des frères Rowland, revenue dans le circuit. Son idée étant de s'emparer de l'or de Maximilien, avec l'aide d'un clan mafieux local, allié au clan Giordano. Sur la suggestion de Stanley Floyd, le président Goodman chargea Jessica Martin, devenue sans emploi, de ramener Giordino à Washington afin de le faire comparaitre devant la commission d'enquete sur la mort de Wally Sheridan. Mission réussie par la jeune femme puisque Giordino comparaitra devant cette commission, comparution à l'issue de laquelle il sera abattu d'une balle en plein front par son ancien agent Jessica Martin ( Le dernier round ).

Le drame de Greenfalls

  • Jonathan Fly : cf. La branche irlandaise
  • Membres du Klu Klux Klan
    Dwight S. Rigby[32] : Né le , propriétaire terrien de la seule scierie de l'agglomération, de la Miner's Bank, de l'hôtel Seaview, de la moitié des maisons de la ville et de quelques milliers d'acres de foret alentour, véritable maitre de Greenfalls, les trois quarts des habitants de la localité dépendent de lui. Chevalier du Ku Klux Klan, Réactionnaire doté d'une forte personnalité, ardent défenseur de l'Amérique aux vrais Américains, il prête serment d'allégeance au KKK au cours d'un voyage dans le sud et devient, quelques années plus tard, Grand Dragon du Colorado. Irrité par l'attitude de Jonathan Fly qui ne se gêne pas pour critiquer ses méthodes, il découvre la véritable identité du journaliste et en tire parti pour se débarrasser de lui en le faisant lyncher par ses Klan's men. Quand 19 ans plus tard, XIII sera sur le point de découvrir la vérité, Rigby s'efforcera de l'éliminer à son tour mais, en dépit de l'aide de la Mangouste, échouera dans son entreprise. Il sera abattu par Zeke Hattaway le pour venger son ami Jason lors d'une "partie de chasse au gibier" pour débusquer XIII, présent sur les lieux à la recherche de ses souvenirs ( La nuit du 3 août ) . Sa dépouille, une fois l'enquête terminée, a été inhumée dans le caveau de famille au cimetière de Greenfalls.
  • Zacharias « Zeke » Hattaway[32] : Né le , propriétaire et unique rédacteur en chef du Mountain News, il engage Jonathan Fly à l'arrivée de ce dernier à Greenfalls. Sensible au style rédactionnel de son nouvel employé, il ne met pas longtemps à deviner que Fly n'est autre que le célèbre Jonathan McLane, deux fois lauréat du prix Pulitzer et journaliste au talent reconnu par tous ses confrères. Une profonde amitié rapproche les deux hommes et, tandis que Jonathan écrit seize heures par jour, Zeke initie le petit Jason aux joies de la pêche, du ski, des randonnées à bicyclettes et des excursions en montagne. Témoin par hasard de l'exécution de son ami par Rigby et ses complices, horrifié et mort de peur, il se laisse corrompre par le maitre de Greenfalls qui lui rachète son journal contre une rente confortable à lui verser jusqu'à la fin de ses jours. Dix-neuf ans plus tard, devenu aveugle, il reconnait Jason en XIII à l'intonation de sa voix. Rongé de remords, il lui révèle l'endroit où est caché le journal dans lequel il a relaté les circonstances réelles de la mort de Jonathan. Emmené comme otage par Dwight Rigby, il réussit, au son, à l'abattre d'un coup de fusil au moment où celui-ci s'apprêtait à exécuter XIII. Malade et bouleversé, Zeke décède quelques semaines plus tard, le , dans un hôpital de Denver.
  • Judith Warner[33] : pharmacienne de Greenfalls, fille d'un ouvrier de la scierie de Greenfalls, jolie adolescente, elle se laisse complaisamment violer par Dwight Rigby le jour de ses quatorze ans. Leur relation se poursuit pendant de nombreuses années, lui, appréciant la sensualité de cette fière cavale montée en graine, elle, admirant la personnalité de cet homme qu'elle finira par avouer à XIII avoir eu dans la peau dès le premier jour. Grand seigneur en son fief, Rigby lui paie ses études de pharmacienne à l'université d'état de Denver, puis, Judith ayant décrochée son diplôme, lui prête l'argent nécessaire pour ouvrir une pharmacie à Greenfalls. Elle est la maîtresse de Dwight Rigby mais aussi de son fils, David, un ami qu'elle aime bien même si elle dit qu'il est écrasé par la personnalité de son père. Lorsque XIII débarque dans la petite ville, elle le trouve immédiatement à son goût et, en femme libre, ne tarde pas à se donner à lui dans le pavillon de chasse de Dwight Rigby dont elle a les clés. Elle l'aidera ensuite dans ses recherches, sans bien savoir dans quelle pièce il la fait jouer. Et lorsqu'elle constatera que l'enquête de XIII aboutit à la condamnation de l'homme qu'elle aime, il sera trop tard. Elle a quitté Greenfalls et s'est installée à Santa Monica en Californie où elle a ouvert une pharmacie homéopathique.
  • David Rigby[33] : fils unique de Dwight Rigby, directeur du Mountain News après le départ en retraite de Zeke Hattaway, diplômé de l'école de journalisme de San Francisco, garçon sensible et intelligent mais écrasé par la personnalité de son père. Ami de XIII pendant leur enfance. Amoureux transi de Judith Warner (dès son adolescence même s'il est plus jeune), il assiste de loin au viol de Judith, il ne peut que constater avec amertume le succès de XIII auprès de la jeune femme. Mais cette amertume fera place à l'horreur quand il découvrira les crimes passés de Dwight Rigby: XIII trouve le journal intime de Hattaway et force sous la menace David à le lire en présence de son père. Grièvement blessé par son père en tentant de protéger XIII, il est ensuite rétabli et, après avoir mis en vente tous les biens dont il a hérité à Greenfalls, il s'est installé à San Francisco où il travaille comme rédacteur au San Francisco Chronicle.
  • Morton † et Ethel Murdoch[33] : gérants de l’hôtel Seaview où XIII a pris pension à son arrivée dans la ville. D'origine écossaise et ancien quartier-maître dans la marine marchande, Morton faisait, malheureusement pour lui, partie des Klan's men qui ont exécuté Jonathan Fly à l'instigation de Dwight Rigby. Sur l'ordre de son patron, il fouille la chambre de XIII en l'absence de celui-ci et déclenche l'explosion d'une bombe qu'y avait placé Kernski, l'associé de la Mangouste. Il est tué sur le coup. Privée de ressources, sa veuve traîne aujourd'hui sa solitude dans son hôtel délabré dans l'attente d'un hypothétique repreneur.
  • Charlie Quinn[33] : shérif de Greenfalls pendant vingt-cinq ans, entièrement aux ordres de Rigby, il était avec Murdoch et son patron, le dernier bourreau de Jonathan Fly encore en vie. Davantage porté sur la bière que sur l'action, il ne s'en efforce pas moins d'enrayer les recherches de XIII, allant jusqu'à l'incarcérer pour le meurtre de Murdoch. Complètement dépassé par les événements, il finira par reconnaitre sa participation à l'exécution de Fly et purge actuellement une peine de vingt ans de travaux forcés au pénitencier de Fort Collins.
  • Steamboat Springs au Colorado, état dans lequel se trouve la ville fictive de Greenfalls
    Daniel Robertson[33] : Docteur en médecine, originaire de Colorado Springs, il emprunte une forte somme de Dwight Rigby pour monter une petite clinique privée à Greenfalls. Incapable d'honorer ses échéances, il accepte de signer le permis d'inhumer de Jonathan Fly prétendument mort dans l'incendie de sa maison. Il recueille le major Jones dans sa clinique après qu'elle fut prise dans une avalanche en voulant rejoindre Greenfalls, et se fait abattre par le tueur Kernski, venu se venger de la jeune noire.

Divers

  • Barn Barrett
  • Josh Bates
  • Joe Bendini, alias Jericho : atteint de délire schizoïde aigu, interné à l’asile de Plain Rock
  • Ralph Berger
  • Clive Broderick
  • Matt Bronski : aliéné interné à l’asile de Plain Rock
  • Sidney Calhoun
  • Amalia Carrington : sœur du général Ben Carrington
  • Tom Casey : deuxième adjoint du shérif de Greenfalls
  • Brenda Cavanaugh : vice-présidente de la Minerco
  • Frank Crooks
  • Cliff Delaney
  • Heinie Dieffenbach : habitant de Greenfalls
  • Abigail Frazier : demi-sœur de Betty Barnowsky
  • Tod Freeman : vice-président de la Minerco
  • Emiliano Galvez
  • Stan Dudley Grisham
  • Pepe Guerrero : tortionnaire à la forteresse de Roca Negra
  • Douglas « Early » Haresty
  • Royce Hemmings
  • Fred Henderson
  • Harold F. Higgins
  • Edward W. Johansson : médecin-chef de l’asile pénitentiaire de Plain Rock
  • Clyde Kozinski
  • Elroy Kramer : habitant de Greenfalls
  • Joe Kutner
  • John Lassiter
  • Saul Lieberman : vice-président de la Minerco
  • Dr Nathan Lipsky : psychiatre de XIII
  • Joanna « Lullaby » Mazuranic
  • Greg McBride : gardien-chef de l’asile pénitentiaire de Plain Rock
  • Karl Meredith
  • Paul Merril
  • Ruben Morales
  • Thomas Nelson
  • Joseph « Big Joe » Pinknee
  • Dennis Quinn
  • Billy Stockton : de son vrai nom William Cardwell, héritier de l'empire alimentaire Cardwell Food. Interné à Plain Rock.
  • Hank Reisman : premier adjoint du shérif de Greenfalls
  • Romeo : indigène du San Miguel, de son vrai nom Tyianuatiapl. Il est le majordome du marquis Armand de Préseau.
  • Guadalupe Toledo : tenancière de la maison close La Rosa de oro
  • Jordan Warder
  • Martin Wayne

The XIII Mystery : L'Enquête

  • Jessica Martin[34] : De son vrai nom Isquah Martin, est la fille du colonel Amos. Quand ce dernier avait quitté Israël pour les États-Unis, il avait emmené avec lui sa compagne, Kira, qui parfaite trilingue hébreu-arabe-anglais, trouva rapidement un poste à la CIA tandis que son compagnon était sollicité par le FBI. Cette double affectation rendant trop délicate l'activité d'agent double d'Amos, il se sépara, les larmes au cœur, de Kira sous un prétexte quelconque sans qu'aucun des deux ne sache que la jeune femme était enceinte d'un petit mois. Et quand Kira s'en aperçut, Amos avait déménagé sans laisser d'adresse. Désemparée, Kira se tourna vers son kinésithérapeute, Aaron Martin, juif non religieux dont elle savait qu'il était amoureux d'elle, et se laissa séduire en lui faisant croire par après, avec la complicité de son gynéco, qu'elle était enceinte de lui. Il l'épousa donc et même si elle ne l'aima pas aussi passionnément que le héros de guerre Samuel Amos, il fut un bon père pour sa fille et un bon mari pour elle. Aaron mourut dans un accident de voiture quand Isquah avait dix-huit ans. Un an plus tard, Kira rencontre Amos par hasard et, ignorant tout de son double jeu, lui avoua tout. Bouleversé, le colonel rencontra la jeune fille, mais sans lui dire qu'il était son vrai père. Kira eut la mauvaise idée de présenter sa fille à Frank Giordino, le département des Opérations de la CIA cherchant une dactylo. Elle la lui présenta sous le nom de Jessica Martin, Jessica étant l'équivalent anglophone de Isquah. Dès que Giordino la mit dans son lit en lui donnant comme instruments de travail un pistolet 9 mm et une Kalachnikov plutôt qu'un stylo et un traitement de texte, il devait se débarrasser de la mère. Il accusa donc Kira d'espionnage et la fit expulser des États-Unis. Elle devient tueuse professionnelle pour le compte de Giordino, sous le surnom opérationnel de Diane, puis, plus tard pour celui d’Irina Svetlanova. Une de ses missions avait consisté à assassiner Warren Glass dans le jet qui le ramenait aux États-Unis. Tombée amoureuse de XIII, elle décide de changer de vie. Grièvement blessée par balle en protégeant la fuite de XIII vers le Costa Verde, elle se fait soigner à l'hôpital de San Diego sous un faux nom. Elle raconte tout à Danny Finkelstein qui en fait un livre.
  • Warren Glass : journaliste, né le à Geneva dans l'Illinois et mort le , il étudie à l'université de Yale. Engagé comme reporter au New York Daily en 1998.
  • Ron Finkelstein : journaliste
  • Danny Finkelstein : journaliste stagiaire. Frère de Ron, il reprend son enquête après la mort de ce dernier.
  • Martin Luther King a inspiré Martin Calvin X, le père du général Wittaker et de Jones
    Général James Elroy Wittaker : Né le , il est le fils du pasteur Martin Calvin X et a eu une liaison avec l'actrice Sharon Bate. Norman Boltanski, le fiancé de cette dernière, voulant faire un film sur les Black Panthers subit de très fortes pressions du FBI de Hoover, secondé par le machiavélique procureur Frank Giordano. Ces deux derniers engagent la Mangouste pour tuer Sharon, le , en faisant accuser les Black Panthers, ce qui mettra fin à ce mouvement. Successeur de Ben Carrington comme chef de l'État-Major Interarmes le , il est le premier noir à accéder au poste de commandement suprême de l'armée des États-Unis. Né à Memphis dans le Tennessee, davantage meneur d'hommes que brillant stratège, il est célèbre pour ses colères soudaines et pour la rudesse de son langage. C'est lui qui, en personne, a pris la tête des deux divisions encerclant la base du Nevada d'où Carrington a transmis le procès télévisé de Wally Sheridan[35]. Frank Giordino, voulant se débarrasser du général Wittaker qui partageait avec lui le secret de la mort du président Walter Sheridan, avait envoyé des tueurs de la Mafia lui régler son compte à son domicile dans le quartier noir de Washington. Wittaker en réchappe, mais son épouse Shirley est tuée ( L'or de Maximilien ). Ce qui amènera le chef d'état-major interarmes à révéler la vérité au président Goodman après avoir démissionné de son poste, provoquant du même coup la chute de Giordino.
  • Stephen Dundee : président de la division médias du Groupe W, dont le New York Daily est le plus important quotidien, et membre de la Fondation Mayflower . Les locaux de cette division sont situés dans les dix premiers étages du Winch Building qui appartienne à Largo Winch, président du groupe. Le bâtiment sera vendu à des investisseurs qataris avec, comme clause, l'occupation gratuite des lieux par le journal et la direction de la division pendant 15 ans. En bon journaliste, il rappelle à deux fois à Winch de lui accorder la primeur des scoops touchant au groupe, notamment le faux mariage avec Lizza-Lu, une vieille rentière décatie, toujours à la recherche de nouvelles conquêtes lui assurant de solides revenus. Il dénonce son journaliste, Danny Finkelstein, qui enquêtait sur la Fondation Mayflower et les origines de XIII, à la Fondation en question.
  • Henri B. Goodman[36] : Né à Austin dans le Texas, le , de parents méthodistes, troisième d'une famille de sept enfants tous élevés avec rigueur, il fait ses études de droit à l'université d'Arlington et, devenu avocat, entame sa carrière dans le cabinet de son père, Goodman, Ashley and Brad, rendu célèbre par la fameuse affaire Carlos DeLuna, innocenté vingt ans après son exécution après qu'il eut été prouvé qu'il avait été condamné à la place d'un sosie portant le même prénom. Profitant de cette fugitive notoriété, sans avoir participé le moins du monde à ce dossier, il se lance en politique sous les couleurs républicaines et, profitant des relations de son géniteur, parvient à devenir un des représentants du Texas à la Chambre après avoir épousé Helen Chambers, fille d'un des principaux actionnaires de la Philips Petroleum. Il y fait une carrière sans éclats, jusqu'à ce qu'il s'attire la sympathie de l'ambitieux Wally Sheridan, qui se présente comme un possible candidat à la présidence au cas ou il arriverait quelque chose au président en fonction, William Sheridan, son frère ainé. Goodman, portant beau mais peu brillant intellectuellement, représentant du plus puissant État du Sud, Sud auquel tout candidat du Nord a besoin de s'associer pour avoir une chance de s'imposer, parait à Wally le colistier idéal, à condition bien entendu qu'il devienne démocrate. Ebloui par cette perspective, il n'hésite pas, il change de camp et, poussé par les Sheridan, devient sénateur démocrate du Texas. Ce retournement de veste lui vaut le mépris de ses pairs, la rupture avec sa famille et un divorce discret avec son épouse dont il n'avait d'ailleurs pas eu d'enfants. C'est donc ainsi qu'après l'assassinat de William Sheridan, le retrait du vice-président Galbrain de la course à la présidence et la victoire de Wally Sheridan, Goodman devient vice-président et, après le décès de Wally, le 45e président des États-Unis. Ce qui, en politique intérieur, l'amène à plonger d'emblée dans un sulfureux panier de crabe. Obligé de mentir sur la cause réelle du décès de Wally Sheridan, officiellement mort d'une tumeur au cerveau. D'affronter Frank Giordino, patron tout-puissant de la tentaculaire National Security Agency, sur lequel il finira par passer un contrat pour s'en débarrasser. Et de se heurter à un certain XIII dont il ne sait pas s'il s'agit de Jason Fly ou McLane, de Seamus O'Neal alias Kelly Brian ou d'un espion communiste téléguidé par les Cubains et sur la disparition programmée duquel il fermera les yeux afin d'en être quitte. Acculé dans ses contradictions après les conclusions de la fameuse commission d'enquête sur ces différents événements, il préférera démissionner de son poste de président plutôt que d'être condamné à la honte de l'impeachment comme le fut Richard Nixon.

La Fondation du Mayflower

Peinture représentant le Mayflower par William Halsall
  • Janet B. Fitzsimmons : descendante du clan des puritains, présidente de la Fondation
  • Mildred : vice-présidente de la Fondation
  • Julianne : employée de l’agence de mercenaires USafe
  • M. Mallock
  • Klan.Ellery Sheperd : cf. La conspiration des XX
  • Dr Suzanne Levinson : psychiatre de XIII
  • John De Vita, dit « Little Joe » : chef d'une bande criminelle
  • Thomas Allerton : sénateur milliardaire, candidat à l’élection présidentielle

L'Or de Maximilien

L'Empereur Maximilien 1er du Mexique

John Killarney : Originaire du Connemara, agrégé de philologie celtique, parfait trilingue anglais-français-espagnol, s'étant enfui d'Irlande pour éviter de s'acquitter de lourdes dettes de jeu, il vivotait misérablement à Mexico de quelques traductions et de lettres écrites pour les analphabètes de son quartier. Ayant trouvé sa trace par l'ambassade d'Irlande, Armand de Préseau lui demanda de résoudre l'énigme des trois montres d'argent, son épouse, avec son bon sens, ayant suggéré à ses amis que ladite énigme, écrite par des irlandais, pouvait être en gaélique. Il s'acquitta de la tache pour 2 000 pesos. Malheureusement pour lui, cette transaction n'échappera pas à un certain Valdez, truand local à qui il devait 35 000 pesos perdus au jeu. Pour s'en tirer, il n'eut s'autre choix que de livrer à Valdez les coordonnées qu'il venait de déchiffrer et qui, selon lui, ne pouvaient qu'être celles d'un lieu recelant un trésor. Sceptiques, le truand le força à l'accompagner sur le lieu en question, ou les deux hommes et leurs sbires se heurtèrent à XIII, Jones, Betty et Juan. Ni Killarney ni Valdez n'en revinrent vivants.

Charles M. Prior : Originaire d'Oklahoma City, il s'engagea dans l'USAF et participa à la campagne d'Asie comme sergent-pilote d'hélicoptère de reconnaissance. Blessé dans un crash en compagnie du colonel Ben Carrington, transporté par celui-ci pendant trois jours dans la jungle, il fut amputé d'une jambe et dut quitter l'armée avec le grade de sergent-chef. Et après avoir épousé à San Diego la jolie Angelica, il franchit la frontière pour investir sa retraite dans la construction d'une maison d'hote au bord d'une plage isolée de la Basse-Californie mexicaine, ou il vécut heureux avec son épouse et leurs deux fils. Quelques années plus tard, après la mort de son mari, Lucia, la sœur d'Angelica, vint les rejoindre. Sa pension d'invalide de guerre et les touristes de passage lui assurant un revenu décent, lui et sa petite famille vivaient sans soucis jusqu'au jour ou Carrington, Sean Mullway, Jones et XIII, accompagnés d'Armand et Betty de Préseau, vinrent se réfugier chez lui. À la recherche d'un abri, mais aussi des 100 000 pièces d'or à l'effigie de l'empereur Maximilien.

John F. Spencer : Officiellement premier secrétaire de l'ambassade américaine au Costa Verde, il se trouve être surtout, comme c'est parfois le cas, le chef de station de la CIA pour cette région. Mis au courant par Felicity Brown de l'endroit ou se cache XIII et ses amis, son objectif, selon les instructions de sa hiérarchie, est double. Faire sauter le barrage du lac Montecristo afin de dévaster Puerto Pilar, dans le but d'achever de ruiner le pays afin d'y installer une nouvelle dictature de droite. Et tout en accusant XIII et ses amis de cette catastrophe, en profiter pour les liquider pour éviter leur retour aux États-Unis ou, sous la protection du FBI, ils risqueraient de faire des révélations génantes lors de leur procès.

Manuel Rojas : Héros de la révolution santosiste, fils d'un instituteur soupçonné de trotskisme et fusillé par les sbires du colonel Peralta, capitaine de la garde présidentielle dévoué corps et âmes à celle qu'il appelle sans doute sa souveraine dans le secret de ses pensées, il va organiser avec maestria l'enlèvement de ses prisonniers sur la route de l'aéroport par de prétendus Aigles Noirs de la Revanche. Un coup de maître dont, évidemment, personne n'est dupe sans pouvoir néanmoins prouver qu'il s'agit d'une mise en scène.

Apparitions

Personnages influant dans plusieurs aventures

P : participant / E : évoqué

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
XIII P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P
Jones P P P P P P P P P P P P P P P P P E P P
Benjamin Carrington P P P P E P P P P P P P ? ? P
Samuel Amos P P P P P E P P P P P P P
Sean Mullway P P P P P P P
Felicity Brown P P P P P P
Wally Sheridan P P P P
La Mangouste P P P P P P P P P
Armand de Préseau P P P P P P P P P P P P
Betty Barnowsky P P P P P P P P P P P P P
Personnages influant dans plusieurs aventures 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22

Notes et références

Notes

  1. Voir l'album Rouge Total

Références

  1. Source - sauf 1ère et dernière phrase : The XIII Mystery : L'Enquête p12, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  2. Source : 'Rouge Total' p3, Dargaud, 1988 (ISBN 2-87129-044-X).
  3. Source - sauf 1ère phrase : The XIII Mystery : L'Enquête p12, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  4. Frank Giroud et Colin Wilson, Martha Shoebridge, Bruxelles/Paris, Dargaud, , 56 p. (ISBN 978-2-505-01976-3).
  5. « William B. Sheridan », sur treize.com.
  6. Source - sauf 1e et dernier paragraphe : The XIII Mystery : L'Enquête p13, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  7. Le Jugement p43, Dargaud, 1997 (ISBN 2-87129-117-9).
  8. Source : The XIII Mystery : L'Enquête p13, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  9. Source : The XIII Mystery : L'Enquête p22/23, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  10. Source - sauf dates : The XIII Mystery : L'Enquête p17, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  11. Un album treize attendu sur LeJDD.fr.
  12. Source : The XIII Mystery : L'Enquête p30/31, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  13. Source : The XIII Mystery : L'Enquête p31, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  14. Source : The XIII Mystery : L'Enquête p35, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  15. Source : The XIII Mystery : L'Enquête
  16. Source - sauf date de décès : The XIII Mystery : L'Enquête p42, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  17. Source : The XIII Mystery : L'Enquête p42, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  18. Source : The XIII Mystery : L'Enquête p43, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  19. Source - sauf date de naissance : The XIII Mystery : L'Enquête p43, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  20. Source : The XIII Mystery : L'Enquête p48, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  21. Source - sauf date de naissance : The XIII Mystery : L'Enquête p68, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  22. Source - sauf dates et dernière phrase : The XIII Mystery : L'Enquête p68, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  23. Source - sauf dates : The XIII Mystery : L'Enquête p68, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  24. Source - sauf dates : The XIII Mystery : L'Enquête p69, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  25. Source - sauf dates : The XIII Mystery : L'Enquête p70, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  26. Source - sauf dates : The XIII Mystery : L'Enquête p71, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  27. Source : The XIII Mystery : L'Enquête p76, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  28. Source : The XIII Mystery : L'Enquête p77, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  29. Source : The XIII Mystery : L'Enquête p78, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  30. Source - sauf dates : The XIII Mystery : L'Enquête p84, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  31. Source - sauf dates : The XIII Mystery : L'Enquête p85, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  32. Source - sauf dates : The XIII Mystery : L'Enquête p90, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  33. Source - sauf dates : The XIII Mystery : L'Enquête p91, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  34. Source : The XIII Mystery : L'Enquête 2e partie p14/15, Dargaud, 2018 (ISBN 978-2-5050-7267-6).
  35. Source - sauf dates : The XIII Mystery : L'Enquête p59, Dargaud, 1999 (ISBN 2-87129-091-1).
  36. Source : The XIII Mystery : L'Enquête 2e partie p6, Dargaud, 2018 (ISBN 978-2-5050-7267-6).

Annexes

Documentation

Christophe Quillien, « Petites pestes et femmes fatales : Jessica Martin », dans Méchants : crapules et autres vilains de la bande dessinée, Huginn & Muninn, (ISBN 2364801257), p. 62-63.

  • Portail de la bande dessinée
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.