Joker (film, 2019)
Joker est un thriller psychologique américain réalisé par Todd Phillips et sorti en 2019.
Pour les articles homonymes, voir Joker.
Réalisation | Todd Phillips |
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Scénario |
Todd Phillips Scott Silver |
Musique | Hildur Guðnadóttir |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
DC Films Village Roadshow Pictures Bron Creative Joint Effort Productions |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Thriller psychologique |
Durée | 122 minutes |
Sortie | 2019 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Il raconte, dans une histoire originale, la transformation d'Arthur Fleck en Joker, un dangereux tueur psychopathe qui deviendra, par la suite, le plus grand ennemi de Batman.
Todd Phillips a coécrit le scénario avec Scott Silver. Ils se sont inspirés des études de personnages des années 1970 et des films de Martin Scorsese (en particulier Taxi Driver et La Valse des pantins), qui était initialement attaché au projet en tant que producteur. Le film adapte vaguement des éléments de l'intrigue de Batman: The Killing Joke (1988), mais Phillips et Silver ne se sont pas inspirés de bandes dessinées spécifiques.
Véritable triomphe au box-office mondial (plus d'un milliard de dollars de recettes) et bénéficiant de critiques élogieuses, il crée toutefois une polémique, notamment aux États-Unis, du fait de reproches d’apologie de la violence, laquelle demeure contestée par le réalisateur.
Le film est présenté en compétition officielle à la Mostra de Venise 2019 où il reçoit le Lion d'or et est ovationné. Il est ensuite nommé près d'une trentaine de fois pour différentes catégories de récompenses (Oscars, Golden Globes, British Academy Film Awards, César du meilleur film étranger, etc.). Le jeu d'acteur de Joaquin Phoenix est particulièrement salué, cette performance lui valant de nombreuses récompenses dont le Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique et l'Oscar du meilleur acteur. La compositrice Hildur Guðnadóttir reçoit également plusieurs prix, dont le Golden Globe et l'Oscar de la meilleure musique de film.
Synopsis
En 1981, Arthur Fleck travaille dans une agence de clowns à Gotham City. Méprisé et incompris par ceux qui lui font face, il mène une morne vie en marge de la société et habite dans un immeuble miteux avec sa mère Penny. Un soir, il se fait agresser dans le métro par trois traders de Wayne Enterprise alcoolisés qui le brutalisent, le poussant à les tuer en retour. Son geste inspire à une partie de la population l'idée de s'en prendre eux aussi aux puissants. Dans cette société décadente, Arthur bascule peu à peu dans la folie et finit par devenir le Joker, un dangereux tueur psychopathe victime d'hallucinations et le plus grand criminel de Gotham City.
Résumé détaillé
Arthur Fleck est un homme souffrant de troubles mentaux le poussant, notamment, à rire sans le vouloir, souvent à des moments inopportuns. Il rêve de devenir humoriste, sa mère Penny lui ayant assigné depuis toujours pour mission de « donner le sourire et de faire rire les gens dans ce monde sombre et froid ». En fait, il ne ressent que tristesse dans sa vie, même lorsqu’il travaille en tant que clown pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa mère. Gotham City est au bord du chaos, en proie au chômage, à la criminalité et à la crise financière, laissant une bonne partie de la population dans la misère.
Un jour, alors déguisé en clown publicitaire, un groupe d'adolescents lui volent sa pancarte publicitaire. Après une course poursuite jusqu'à une ruelle déserte, ils le frappent, l'insultent et cassent sa pancarte. Son employeur l'accuse d'avoir inventé cet incident et lui ordonne de restituer ou rembourser la pancarte. Un de ses collègues, Randall, lui donne alors un révolver, pour qu'il puisse se défendre face aux agresseurs. Dans le même temps, Arthur fait la connaissance de Sophie, une mère célibataire habitant dans le même immeuble, qu'il suit furtivement.
Lors d'un spectacle dans un hôpital pour enfants, Fleck fait tomber accidentellement son arme au sol. À la suite de cet incident et d'une dénonciation calomnieuse de la part de Randall, qui l'accuse d'avoir voulu lui acheter un revolver, il perd son emploi. En revenant chez lui, toujours vêtu de son costume de clown, il est témoin dans le métro du harcèlement d'une jeune femme par trois jeunes hommes. À cause de son handicap, il est pris d'un fou rire, et ces derniers l'insultent et le frappent, comme le groupe d'adolescents. Utilisant son arme pour échapper à leur violence, il abat deux d'entre eux dans la rame puis poursuit le troisième et l'abat sur le quai. Reprenant ses esprits, il s'enfuit apeuré et s'enferme dans les toilettes où il danse pour retrouver son calme.
Les trois hommes étaient des employés de Wayne Enterprises. Leurs meurtres, ainsi que les propos de Thomas Wayne, candidat à la mairie de Gotham City, contre les citoyens les plus défavorisés qui, selon lui, utilisent le symbole du clown pour se masquer et commettre des crimes, déclenchent alors un mouvement populaire contre les riches. Arthur se rend compte que ses actes lui ont permis d'être enfin remarqué par la société, même si son identité n'est pas encore connue. Peu de temps après, son assistante sociale lui apprend qu'il ne pourra plus être suivi psychologiquement ni recevoir ses doses habituelles de médicaments, car la mairie a décidé de cesser de financer l'établissement.
Arthur se produit finalement sur la scène du Pogo's, sous les yeux de Sophie, mais son one-man-show tourne au fiasco lorsqu'il ne peut s'empêcher de rire nerveusement durant la quasi-totalité de ses blagues.
Arthur comprend par ailleurs, dans une des nombreuses lettres que sa mère tente de faire parvenir à Thomas Wayne pour l'alerter sur leurs conditions de vie précaires, qu'il serait en fait le fils de l'homme d'affaires. Celle-ci lui raconte alors que, travaillant pour le milliardaire, elle aurait eu une liaison avec ce dernier, et qu'elle serait tombée enceinte de lui. Elle aurait par la suite signé des papiers lui interdisant d'en parler. Arthur part pour le manoir des Wayne et fait la connaissance de leur jeune fils, Bruce, avant de se faire renvoyer chez lui par le majordome de la famille, qui connaît Penny Fleck et affirme qu'elle ment.
Penny est hospitalisée en raison d'un AVC qu'elle a eu à la suite de la venue des inspecteurs Garrity et Burke, enquêtant sur les meurtres du métro et souhaitant s'entretenir avec son fils. Dans le même temps, Murray Franklin, un animateur de débats télévisés à succès qu'Arthur admire, diffuse des extraits de sa prestation ratée au Pogo's et le tourne en ridicule dans son émission.
Alors que des manifestations antiriches éclatent près d'un auditorium où se trouve Thomas Wayne, Arthur s'infiltre et parvient finalement à rencontrer le milliardaire. Celui-ci affirme alors que sa mère serait atteinte de démence et qu'elle l'aurait adopté lorsqu'elle travaillait pour lui. Exaspéré par l'insistance d'Arthur, Wayne le frappe et lui ordonne de rester loin de sa famille. Par la suite, Arthur parvient à lire à l'asile d'Arkham le dossier médical de sa mère, qui confirme la version de Thomas Wayne. Il aurait été adopté et Penny l'aurait négligé, le laissant même être l'objet de sévices de la part de son compagnon de l'époque, qui lui aurait causé des séquelles physiques et psychologiques. Penny soutient au contraire que Thomas Wayne a utilisé son influence pour la faire enfermer à l'asile d'Arkham, et faire fabriquer de faux papiers d'adoption dans le but de cacher leur ancienne relation. Ayant donc appris que son handicap n'était pas vrai et que sa mère l'avait négligé, il lui rend visite à l'hôpital, lui reproche de s'être moquée de lui dès son enfance et l'étouffe avec son oreiller. De retour dans son immeuble, il entre dans l'appartement de Sophie. Elle est effrayée et lui demande de sortir de chez elle : la relation sentimentale n'était que le fruit de l'imagination d'Arthur.
En fin de compte, Arthur reçoit un appel de l'assistante de Murray Franklin qui l'invite à se produire dans son émission, à la suite des nombreuses demandes des téléspectateurs, ce qu'il accepte. Alors qu'il se prépare chez lui pour le tournage télévisé du soir, simulant son suicide sur un fauteuil et dansant avec That's life en fond sonore, il trouve ensuite, en se maquillant en clown, une photo de sa mère sur un miroir signée au dos « T.W. » (les mêmes initiales que Thomas Wayne) avec un mot lui disant qu'elle a un beau sourire. Un peu plus tard, il reçoit la visite de ses anciens collègues, Randall et Gary, qui veulent l'aider après avoir appris le décès de sa mère. Il assassine sauvagement Randall avec une paire de ciseaux pour l'avoir trahi auprès de son ancien employeur, mais laisse partir Gary en lui disant qu'il fut le seul à être gentil avec lui, ce dernier restant dans un premier temps bloqué dans l'appartement, car il ne peut pas atteindre la chaînette de la porte d'entrée en raison de son nanisme. C'est finalement Arthur qui lui ouvre la porte, non sans l'effrayer.
Sur le chemin pour l'émission de Murray, Arthur, qui a maintenant tous ses aspects de Joker, descend les marches de sa rue en dansant sur fond de musique rock, puis est pris en chasse par les deux inspecteurs de police qui le soupçonnent du meurtre des trois traders. Après une course-poursuite dans les rues de Gotham, il se cache dans une rame de métro, au milieu de manifestants portant des masques de clown. Un clown est tué accidentellement par l'inspecteur Burke, provoquant le passage à tabac des deux policiers et renforçant le sentiment de haine des manifestants envers le système. Arthur sort du métro, en solitaire, regardant la police partir à l'opposé alors qu'il se dirige vers la sortie, fumant sa cigarette tout en souriant.
Dans les coulisses de Live With Murray Franklin, Arthur demande à l'animateur de le présenter sous le nom de « Joker » (terme que ce dernier avait choisi pour juger sa prestation lors de la diffusion des extraits de son spectacle). Sur le plateau, après une arrivée dansante et une blague morbide instaurant un certain malaise, il donne son avis sur la société de Gotham City tout en révélant, en direct et à la surprise générale, qu'il est l'auteur des trois meurtres de traders. Murray Franklin cherche alors à le faire culpabiliser et un échange verbal assez violent s'ensuit. C'est alors que, sachant pertinemment que Murray l'avait invité pour se moquer de lui, Arthur, plutôt que de se suicider, lui tire une balle dans la tête en criant : « T'obtiens ce que tu mérites, enculé ! ». Enfin, il lui tire une autre balle dans le corps puis s'adresse à la caméra en disant : « Bonne nuit et n'oubliez pas : That's life ! » - qui était l'expression fétiche de Murray pour la fin de l'émission (en français : « C'est la vie »).
Arrêté par la police, il se réjouit du chaos qui règne dans les rues de la ville à la suite de ses agissements. Soudain, la voiture de patrouille est percutée par une ambulance conduite par des clowns, et il est ainsi libéré par les manifestants. Pendant ce temps, dans la panique, Thomas, Martha et Bruce Wayne sortent en trombe du cinéma où ils se trouvaient, et s'engagent dans une ruelle sombre pour fuir : un manifestant portant un masque de clown les suit et abat le couple sous les yeux de leur fils, après avoir dit à Thomas Wayne la même phrase qu'Arthur a prononcée lors du meurtre de Murray.
Arthur, quant à lui, est considéré comme un symbole et un héros par les manifestants. Heureux et acclamé par la foule, il se dessine sur le visage un sourire avec son propre sang. C'est ainsi qu'Arthur Fleck est devenu le clown prince du crime de Gotham : le Joker.
On retrouve le Joker menotté à l'asile, interrogé par une psychologue. Il se met à rire en pensant à une blague. On voit alors brièvement le jeune Bruce Wayne sous le choc, regardant ses parents gisant au sol. La psychologue d'Arthur voudrait entendre sa blague, mais le Joker lui répond « Ça ne vous fera pas rire ». La musique de That's Life démarre et il fredonne quelques paroles de la chanson, devant la psychologue étonnée.
Dans la dernière séquence du film, toujours avec That's Life en fond sonore, le Joker marche dans un couloir de l'hôpital, laissant derrière lui des traces de sang, puis est pris en chasse par un surveillant. Le film se conclut par un « Fin » écrit en jaune en police d'écriture typique des années 70.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original, français et québécois : Joker
- Réalisation : Todd Phillips
- Scénario : Todd Phillips et Scott Silver, d'après le personnage du Joker créé par Bill Finger, Bob Kane et Jerry Robinson et d’après les personnages DC Comics
- Musique : Hildur Guðnadóttir
- Direction artistique : Laura Ballinger
- Décors : Mark Friedberg
- Costumes : Mark Bridges
- Photographie : Lawrence Sher
- Montage : Jeff Groth
- Son : Tod Maitland, Alan Robert Murray, Tom Ozanich et Dean A. Zupancic
- Production : Todd Phillips, Bradley Cooper et Emma Tillinger Koskoff
- Production déléguée : Richard Baratta et Joseph Garner
- Sociétés de production : DC Films, Village Roadshow Pictures, Bron Creative et Joint Effort Productions
- Société de distribution : Warner Bros.
- Budget : 55 millions de dollars[1]
- Pays de production : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleur — 1,85:1 — SDDS / DTS / Dolby Digital
- Genre : thriller psychologique[2],[3],[4]
- Durée : 122 minutes
- Dates de sortie :
- Italie : (Mostra de Venise) ; (sortie nationale)
- États-Unis :
- France :
- Classification :
- États-Unis : R - Restricted (interdit aux moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte)
- France : interdit aux moins de 12 ans avec avertissement lors de sa sortie en salles et en vidéo
Distribution
- Joaquin Phoenix (VF : Boris Rehlinger ; VQ : François Trudel) : Arthur Fleck / le Joker
- Robert De Niro (VF : Jacques Frantz ; VQ : Jean-Marie Moncelet) : Murray Franklin, le présentateur de l'émission
- Zazie Beetz (VF : Fily Keita ; VQ : Catherine Brunet) : Sophie Dumond, la voisine d'Arthur
- Frances Conroy (VF : Anne Rochant ; VQ : Élise Bertrand) : Penny Fleck, la mère d'Arthur
- Hannah Gross : Penny Fleck, jeune
- Shea Whigham (VF : Bruno Choël) : l'inspecteur Burke
- Bill Camp (VF : Paul Borne) : l'inspecteur Garrity
- Glenn Fleshler (VF : Pascal Casanova ; VQ : Bruno Marcil) : Randall, le collègue d'Arthur
- Leigh Gill (VF : Henry David Cohen) : Gary, le collègue d'Arthur
- Greer Barnes (VF : Frantz Confiac) : un collègue de travail d'Arthur
- Brett Cullen (VF : Jean-Louis Faure ; VQ : Jean-François Blanchard) : Thomas Wayne
- Dante Pereira-Olson : Bruce Wayne, le fils de Thomas
- Carrie Louise Putrello : Martha Wayne, l'épouse de Thomas
- Douglas Hodge (VF : Eric Peter) : Alfred Pennyworth, le majordome de la famille Wayne
- Sharon Washington (VF : Jocelyne Nzunga Mbembo) : Debra Kane, l'assistante sociale d'Arthur
- Josh Pais (VF : Franck Capillery) : Hoyt Vaughn
- Rocco Luna : GiGi Dumond
- Marc Maron : Ted Marco
- Sondra James : Dr Sally
- Murphy Guyer : Barry O'Donnell
- Frank Wood (VF : Xavier Fagnon) : Dr Stoner
- Bryan Callen : un strip-teaseur
- April Grace : la psychiatre d'Arkham State Hospital
- Brian Tyree Henry (VF : Daniel Lobé ; VQ : Didier Lucien) : Carl
- Justin Theroux : un invité de Live With Murray Franklin[5] (caméo)
- Todd Phillips (VF : Julien Chatelet) : le comédien au Pogo's juste avant Arthur Fleck[6] (caméo)
- Chris Redd (VF : Christophe Peyroux) : l'animateur du Pogo's Club.
- Carl Lundstedt (VF : Benoît DuPac) : le membre de Wayne Enterprises qui agresse Arthur
Source et légende : version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[7]version française (VF) sur RS-Doublage[8] et AlloDoublage[9]
Production
Genèse et développement
En , Warner Bros. et DC Films annoncent leur intention de produire un film sur le Joker, indépendamment de l'univers cinématographique DC. Todd Phillips est alors annoncé comme réalisateur, coscénariste (avec Scott Silver) et comme producteur (avec Martin Scorsese)[10]. Le début du tournage est alors annoncé pour 2018 avec un budget de 55 millions de dollars[1].
En , Scorsese quitte finalement le projet. Emma Tillinger Koskoff, qui préside désormais la société Sikelia Productions de Martin Scorsese, est alors annoncée comme productrice[11]. Joker est présenté comme le premier d'une série de films produits par DC mais non liés à l'univers cinématographique DC. Les influences de Joker sont des films comme Taxi Driver et La Valse des pantins[10] de Scorsese.
En , le titre du film, Joker, et une sortie pour 2019 sont annoncés[12].
Distribution des rôles
En , Warner Bros. envisage Leonardo DiCaprio pour le rôle du Joker[13]. Cependant, en , Todd Phillips présente Joaquin Phoenix comme son premier choix pour le rôle[14]. L'acteur est officialisé dans le rôle en [15].
En , Robert De Niro et Zazie Beetz sont évoqués pour des rôles secondaires[16],[17],[18].
Frances McDormand a refusé le rôle de la mère du Joker. Le rôle revient à Frances Conroy[19].
Fin , Marc Maron et Bryan Callen rejoignent la distribution[20],[21].
En , Alec Baldwin est choisi pour incarner Thomas Wayne. Mais l'acteur doit quitter le projet peu de temps après en évoquant une incompatibilité d’emploi du temps[22]. Brett Cullen est annoncé pour le remplacer quelques jours plus tard[23].
Bande originale
Original Motion Picture Soundtrack
Sortie | [27] (digital) |
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Durée | 36:33 |
Genre | Musique de film |
Format | Album |
Label | WaterTower Music |
La musique originale du film est composée par la violoncelliste islandaise Hildur Guðnadóttir.
Musiques additionnelles
Sortie | [27] (digital) |
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Durée | 5:37 |
Genre |
Musique de film Pop traditionnelle Jazz |
Format | Maxi |
Label | WaterTower Music |
Quatre titres sont présents sur ce disque de musiques additionnelles[27] :
Chansons présentes dans le film
- Temptation Rag de Henry Lodge[27]
- Here Comes The King de Steve Karmen
- Rooftop de Hildur Guðnadóttir & Jóhann Jóhannsson (Extrait de la B.O de Marie Madeleine)
- Murray's Theme de Judson Crane
- Everybody Plays the Fool de The Main Ingredient
- The Moon is a Silver Dollar de Lawrence Welk and His Orchestra
- Slap that Bass de George et Ira Gershwin / Fred Astaire (Tiré du film musical L'Entreprenant Monsieur Petrov)
- Send in the Clowns de Frank Sinatra
- My Name is Carnival de Jackson C. Frank
- Smile / Love theme de Charlie Chaplin (Extrait du film Les Temps modernes. La version chantée de Smile est de Jimmy Durante)
- That's Life (Différentes versions dont celle de Frank Sinatra)
- Spanish Flea de Ray Davies and His Button Down Brass
- White Room de Cream
- Murray's Late Night de Bill O'Connell
- Rock and Roll Part 2 de Gary Glitter
Sortie et accueil
Promotion
Le lundi , Todd Phillips publie sur son compte Instagram la première affiche officielle du film, annonçant par la même occasion la diffusion de la première bande-annonce le lendemain à la convention CinemaCon[28] ayant lieu à Las Vegas[29]. La vidéo est mise en ligne sur la chaîne YouTube de la Warner, le mercredi , pour une diffusion grand public. La bande-annonce est visionnée plus de 40 millions de fois en seulement une semaine, signe de l'engouement qui entoure le film[30].
Lors de la convention, peu avant de présenter les premières images, le réalisateur, en réponse aux nombreuses spéculations autour du film, évoque la difficulté de décrire le long métrage et de le classer dans un genre. Il conçoit, néanmoins, de définir Joker comme étant une tragédie[31].
Accueil critique
Site | Note |
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Allociné |
Périodique | Note |
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Le Parisien | [32] |
Le Figaro | [33] |
Le film obtient des critiques élogieuses[34],[35],[36],[37],[38],[39],[40],[41], tout en divisant et en suscitant la polémique, notamment aux États-Unis, du fait d'accusations d'apologie de la violence[42],[43],[44]. Le réalisateur ne comprend pas ces reproches qui vont à l'encontre de ses motivations :
« En quoi serions-nous irresponsables alors que, justement, dans Joker, la violence a des conséquences terrifiantes et réalistes ? Notre film est tout sauf une célébration de la violence, ça me met profondément en colère[45]. »
Stéphane Delorme, des Cahiers du cinéma, décrit Joker comme « un soubresaut de Hollywood, ce cadavre fardé qui prouve quand il veut qu’il peut encore faire un peu de cinéma. »
La performance de Joaquin Phoenix est particulièrement saluée par la critique[46],[47],[48],[49].
En France, le film est globalement très apprécié de la critique, le site Allociné proposant une moyenne de 4,1/5 pour la presse.
Le Parisien (Renaud Baronian) indique avoir beaucoup aimé le film : « C'est grâce à une mise en scène étonnante et une performance ahurissante de Joaquin Phoenix, l’œuvre de Todd Phillips s’impose comme un long-métrage unique[32]. »
Le Figaro : « [Le film] est sublimé par la performance d’un Joaquin Phoenix au sommet de son art, et qui se place certainement parmi les candidats à l’Oscar[33]. »
Pour Bold Magazine, au Luxembourg (Thomas Suinot), « Joker est un chef-d'œuvre, sublimé aussi bien par la prestation de Joaquin Phoenix que l’atmosphère lugubre de l’ensemble, envoûtée par la musique (surtout le violoncelle), stridente, oppressante, anxiogène aussi, de l’islandaise Hildur Guðnadóttir. Un hommage à l'ennemi emblématique de Batman à l'écho sociétal terriblement moderne[50]. »
Records au box-office
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
États-Unis Canada |
335 477 657 $[34] | 22 | |
France | 5 608 532 entrées[51] | 21 | |
Total hors États-Unis | 738 968 073 $[34] | 22 | |
Total mondial | 1 074 445 730 $[34] | 22 |
Avec plus de 234 millions de dollars récoltés dans le monde en un week-end, dont 96 millions uniquement aux États-Unis, il est un record d'entrées pour un mois d'octobre[34],[35],[36]. Il est également un triomphe, avec plus de 544,8 millions de dollars de recettes mondiales en moins d'une semaine, ce qui est un record pour un film de super-vilain[52],[53],[54],[55],[56],[57],[58],[59],[60]. Il est également le 4e meilleur démarrage pour un film classé R de tous les temps[61]. Avec un cumul de 335,4 millions de dollars aux États-Unis, le film enregistre le 4e meilleur résultat de tous les temps au box-office pour un film classé R[62].
Avec plus de 1,6 million d'entrées dès sa première semaine en France, le film réalise le deuxième meilleur démarrage pour un film DC Comics[63]. La semaine suivante, le film réalise également un excellent score de 1,2 million d'entrées supplémentaires, portant le cumul à 2,8 millions d'entrées[64]. Lors de sa troisième semaine d'exploitation, le film réalise près de 1 million d'entrées supplémentaires, portant le cumul à 3,8 millions d'entrées[65]. Lors de sa quatrième semaine, le film devient le plus gros succès des films DC en France avec un cumul de 4,6 millions d'entrées[66]. Lors de sa cinquième semaine, il devient le premier film DC à passer la barre des 5 millions d'entrées[67].
Le vendredi , il dépasse la barre symbolique du milliard de dollars engrangé depuis sa sortie début octobre. Il s'agit du premier film classé R de l'histoire à dépasser la barre du milliard de dollars[68]. Au 5 mars 2020, le film enregistre un cumul de 1,074 milliard de dollars de recettes mondiales[69].
Symbole des mouvements sociaux en cours
Dès sa sortie, Joker devient un phénomène de société international[70]. Il fait écho, selon certains observateurs, aux mouvements sociaux alors en cours dans le monde, notamment aux Gilets jaunes[71],[72]. De nombreux manifestants reprennent le maquillage et le costume du Joker, notamment au Liban, à Hong Kong et au Chili[71],[73]. L'historien William Blanc relève que « c’est le scénariste anglais Alan Moore qui a donné cette dimension sociale au Joker dans la bande dessinée The Killing Joke » et qui a aussi écrit « V pour Vendetta », dont le masque du personnage V a également été largement repris par des manifestants depuis son adaptation au cinéma[73].
Distinctions
Récompenses
- Mostra de Venise 2019 : Lion d'or avec une ovation de 8 minutes[75],[76]
- Golden Globes 2020 :
- Critics' Choice Movie Awards 2020 :
- Screen Actors Guild Awards 2020 : Meilleur acteur pour Joaquin Phoenix
- British Academy Film Awards 2020 :
- Meilleur acteur pour Joaquin Phoenix
- Meilleure musique de film pour Hildur Guðnadóttir
- Meilleur casting pour Shayna Markowitz
- Oscars 2020 :
- Grammy Awards 2021 : Meilleure musique pour un média visuel pour Hildur Guðnadóttir
Nominations
- Oscars 2020 :
- Meilleur film pour Bradley Cooper, Todd Phillips et Emma Tillinger Koskoff
- Meilleur réalisateur pour Todd Phillips
- Meilleure photographie pour Lawrence Sher
- Meilleur scénario adapté pour Todd Phillips et Scott Silver
- Meilleur mixage de son
- Meilleur montage de son
- Meilleur montage pour Jeff Groth
- Meilleure création de costumes pour Mark Bridges
- Meilleurs maquillages et coiffures pour Kay Georgiou et Nicki Ledermann
- British Academy Film Awards 2020 :
- Meilleur film pour Bradley Cooper, Todd Phillips et Emma Tillinger Koskoff
- Meilleur réalisateur pour Todd Phillips
- Meilleur scénario adapté pour Todd Phillips et Scott Silver
- Meilleure photographie pour Lawrence Sher
- Meilleur montage pour Jeff Groth
- Meilleure direction artistique pour Mark Friedberg et Kris Moran
- Meilleurs maquillages et coiffures pour Kay Georgiou et Nicki Ledermann
- Meilleur son
- Critics' Choice Movie Awards 2020 :
- Meilleur film pour Bradley Cooper, Todd Phillips et Emma Tillinger Koskoff
- Meilleur scénario adapté pour Todd Phillips et Scott Silver
- Meilleure photographie pour Lawrence Sher
- Meilleure direction artistique pour Mark Friedberg et Kris Moran
- Meilleur maquillage
- Golden Globes 2020 :
- Screen Actors Guild Awards 2020 : Meilleure équipe de cascadeurs
- César 2020 : Meilleur film étranger
- Razzie Awards 2020 : Razzie du mépris inconscient pour la vie humaine et les biens publics
- Grammy Awards 2021 : Meilleur Arrangement instrumental ou A Cappella pour Bathroom Dance (de Hildur Guðnadóttir)
Sélections
- Mostra de Venise 2019 : sélection officielle en compétition
- Festival international du film de Toronto 2019 : gala de présentation
Analyse
Références à d'autres œuvres
- Au tout début du film, lorsqu'on voit Arthur de dos en train de se maquiller, on remarque sur le miroir une forme qui peut rappeler le masque de Batman[77].
- L'assistante sociale que rencontre Arthur Fleck au début du film se nomme Debra Kane (son nom est visible sur son badge), en référence au créateur de Batman, Bob Kane[6]. Par ailleurs dans le comics Batman: The Ultimate Evil, Debra Kane est le nom d'une travailleuse sociale qui aide Bruce Wayne après le meurtre de ses parents[5].
- Une remarque d'un journaliste télévisé renvoie à un personnage de DC Comics, le Ratcatcher[6].
- Les mouvements de danse d'Arthur Fleck s'inspirent de Ray Bolger[5]. Quant au costume de scène porté par le Joker à la fin du film, il renvoie à celui porté par Cesar Romero, premier interprète du personnage dans la série télévisée Batman[6].
- Le nom du café-théâtre où se produit Arthur Fleck est le Pogo's. Il s'agit d'un clin d’œil à John Wayne Gacy, un tueur en série surnommé « le clown tueur » et qui s'était parfois produit sous le nom de « Pogo le clown »[6].
- La police d'écriture du logo de l'émission télévisée Live! With Murray Franklin est la même que celle de la série animée des années 1990 Batman[6].
- L'intrigue se déroulant en 1981, on peut voir un cinéma projetant les films La Grande Zorro, Excalibur et Blow Out[6].
Suite
Todd Phillips prévoit de réaliser une suite, Joker : Folie à Deux, sous forme de comédie musicale, avec Joaquin Phoenix et Lady Gaga dans le rôle de Harley Quinn[78],[79]. Sa sortie est prévue pour 2024.
Notes et références
- (en) Borys Kit, « Warner Bros. Shifts DC Strategy Amid Executive Change-Up », The Hollywood Reporter, (consulté le ).
- « Joker, un anti-blockbuster qui cartonne au box-office », sur Les Echos, (consulté le ).
- « Le «Joker» de Todd Phillips en route vers les Oscars ? », sur www.cnews.fr (consulté le ).
- « Todd Phillips revendique l'influence de Chantal Akerman sur son "Joker" », sur www.troiscouleurs.fr, (consulté le ).
- « 12 détails et références que vous avez peut-être ratés dans Joker », sur Business Insider, (consulté le ).
- (en) « Joker Easter Eggs, Cameos & DC Comics References », sur Screenrant, (consulté le ).
- « Fiche du doublage québécois du film » sur Doublage.qc.ca.
- « Comédiens ayant effectué le doublage », consulté le 11 octobre 2019
- « Fiche de doublage V.F. du film », sur AlloDoublage, (consulté le ).
- (en) Mike Fleming Jr, « The Joker Origin Story On Deck: Todd Phillips, Scott Silver, Martin Scorsese Aboard WB/DC Film », sur Deadline Hollywood, (consulté le ).
- (en) Anthony D'Alessandro, « Todd Phillips’ ‘Joker’ Movie Heading Into Production This Fall With Joaquin Phoenix », sur Deadline, (consulté le ).
- (en) Cooper Hood, « Joker Origin Movie Title & Release Date Officially Revealed », Screen Rant, (consulté le ).
- Kim Masters et Borys Kit, « The Joker Movie: Warner Bros. Wants Class, Cachet and Maybe Leonardo DiCaprio », The Hollywood Reporter, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Justin Kroll, « Joaquin Phoenix in Talks to Play the Joker in Todd Phillips’ Standalone Movie (EXCLUSIVE) », Variety, (consulté le ).
- (en) Borys Kit, « Joaquin Phoenix's Joker Origin Movie a Go at Warner Bros. », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
- (en) Borys Kit, « 'Joker' Movie: 'Deadpool 2' Actress Zazie Beetz in Talks to Join Joaquin Phoenix (Exclusive) », The Hollywood Reporter, (consulté le ).
- (en) Borys Kit, « Robert De Niro in Talks to Join Joaquin Phoenix in Joker Movie (Exclusive) », The Hollywood Reporter, (consulté le ).
- (en) « Robert De Niro and Frances Conroy join DC's Joker origin film », flickeringmyth, (consulté le ).
- (en) Umberto Gonzalez et Beatrice Verhoeven, « 'Joker': Frances Conroy in Talks to Play Mom to Joaquin Phoenix's Joker in 'Batman' Spinoff (Exclusive) », TheWrap, (consulté le ).
- (en) Justin Kroll, « Joaquin Phoenix’s Joker Movie Eyes ‘Glow’ Star Marc Maron (EXCLUSIVE) », sur Variety, (consulté le ).
- (en) Jenna Anderson, « Bryan Callen Cast in 'Joker' Origin Movie », ComicBook, (consulté le ).
- « Joker : Alec Baldwin quitte le projet en raison d'un emploi du temps incompatible », sur Allociné, 30 août 2018 2018 (consulté le ).
- Adam Chitwood, « Brett Cullen Replaces Alec Baldwin as Thomas Wayne in ‘Joker’ », sur Collider, (consulté le ).
- (en) Anthony D'Alessandro, « Alec Baldwin Joins Todd Phillips’ ‘Joker’ », Deadline, (consulté le ).
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Annexes
Bibliographie
- Christian Newland & Robbie Collin, « Le film Joker est-il dangereux ? », Courrier international no 1510, Courrier international S.A., Paris , , p. 13, (ISSN 1154-516X), (articles originaux parux dans The Guardian, Londres, le ) et The Daily Telegraph, Londres, le ).
Liens externes
- (en) Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
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- Ciné-Ressources
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- (en) Internet Movie Database
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- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à plusieurs disciplines :
- (en) Metacritic
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Joker, chef d'œuvre complexe et sans complexes analyse du film sur Le Suricate magazine.
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