Jorge Semprún

Jorge Semprún Maura, né le à Madrid (Espagne) et mort le à Paris 7e[1],[2], est un écrivain, scénariste et homme politique espagnol dont l'essentiel de l'œuvre littéraire est rédigé en français.

Pour les articles homonymes, voir Semprun et Maura.

Jorge Semprún
Jorge Semprún à la Comédie du Livre
de Montpellier, le .
Nom de naissance Jorge Semprún Maura
Alias
Federico Sánchez
Naissance
Madrid, Royaume d'Espagne
Décès
Paris 7e, France
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Espagnol et français

Œuvres principales

Compléments

Biographie

Jorge Semprún est issu d'une famille de la grande bourgeoisie espagnole. Sa mère, Susana Maura (morte en 1932), est la fille de l'homme politique libéral des années 1880-1925 Antonio Maura, président du gouvernement espagnol, et la sœur de Miguel Maura, ministre et républicain modéré. Son père, José María Semprún Gurrea (1893-1966), catholique et républicain, avocat et professeur de droit, a occupé pendant la deuxième république des fonctions de gouverneur civil de province (Tolède, Santander). Durant la Guerre civile espagnole, il fut diplomate au service de la République espagnole à La Haye[3][source insuffisante]. En 1939, après la défaite des Républicains, ses parents s'établissent définitivement en France.

Période de la guerre d'Espagne

Pendant le déclenchement de la Guerre d'Espagne, en , la famille se trouve en vacances à Lekeitio, près de Bilbao ; elle gagne Bayonne à bord d'un chalutier, séjourne d'abord à Lestelle-Bétharram[N 1] (Pyrénées-Atlantiques) dans la maison de Jean-Marie Soutou[N 2], un proche d'Esprit, revue dont José María Semprún était correspondant en Espagne, puis dans la région de Genève où il se voit offrir un poste diplomatique[réf. nécessaire] : du début de 1937 à , il représente la République espagnole aux Pays-Bas. Jorge et ses six frères et sœurs[N 3] passent donc deux ans dans ce pays ; Jorge est scolarisé dans un lycée local et maîtrise, à cette époque, le néerlandais[N 4].

Exil en France

Après la fermeture de la légation républicaine à La Haye, la famille s'exile en France ; Jorge termine ses études secondaires au lycée Henri-IV[N 5], à Paris ; il participe à la manifestation patriotique du . En 1941, il obtient le 2e prix de philosophie au Concours général et est reçu au baccalauréat, puis commence des études de philosophie à la Sorbonne.

Résistance

Il rejoint aussi la Résistance[5]. Il entre en contact avec le réseau communiste des Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre ouvrière immigrée (FTP-MOI) et entre au Parti communiste d'Espagne (PCE) en 1942. Mais il intègre, avec l'accord de la MOI, le réseau Jean-Marie Action, qui relève de l'organisation Buckmaster, c'est-à-dire la section France des services secrets britanniques (SOE)[N 6],[6]. Ce réseau, dirigé par Henri Frager[N 7], opère en Bourgogne en réceptionnant les parachutages d'armes et en les répartissant dans les maquis de l'Yonne et de la Côte-d'Or.

Déportation

En septembre 1943, Jorge Semprún est arrêté par la Gestapo à Joigny alors qu'il est hébergé par Irène Chiot (qui sera elle aussi arrêtée)[8] et, après un séjour à la prison d'Auxerre, déporté au camp de concentration de Buchenwald. Après la période de quarantaine dans le Petit Camp, il est affecté par l'organisation communiste clandestine du camp à l'Arbeitsstatistik (l'administration du travail), sans toutefois entrer dans la catégorie des détenus privilégiés (Prominenten)[N 8].

Dans cette organisation, il a pour supérieurs de futurs cadres des démocraties populaires : Josef Frank, Ladislav Holdoš (cs), Ernst Busse (de), Walter Bartel, Willi Seifert (de) (kapo de l' Arbeitsstatistik)[N 9]. Pour le compte du PCE, dont le leader dans le camp est Jaime Nieto (dit « Bolados »), il est chargé d'organiser des activités culturelles pour les déportés espagnols. Par ailleurs, il a l'occasion (pendant la demi-journée de repos du dimanche après-midi) de fréquenter le sociologue Maurice Halbwachs, ainsi que le sinologue Henri Maspero, eux aussi détenus à Buchenwald, jusqu'à ce qu'ils y meurent : Maurice Halbwachs décédera de la dysenterie[N 10].

Peu avant l'arrivée des troupes américaines du général Patton, il participe au soulèvement des déportés. Le camp est libéré le  ; Jorge Semprún est évacué le 26 et de retour à Paris à la fin du mois d'avril.

Retour à la vie civile

Le retour à la vie civile[11] est très difficile, avec notamment un incident de chute de train à l'arrivée en gare de Saint-Prix (où habite son père) en [12]. Pendant un séjour dans le canton suisse du Tessin avec la famille de sa sœur Maribel ( à ), il commence à mettre par écrit ses souvenirs de Buchenwald, mais il se rend compte que la poursuite de ce travail le met en danger. Il prend alors la décision non seulement d'y mettre fin, mais encore de ne plus repenser à ce qui s'est passé durant ces années (il parle d'« amnésie volontaire[N 11] »).

En 1947, il a un fils, Jaime, avec la comédienne Loleh Bellon[13].

En 1998, Laure Adler publie une biographie de Marguerite Duras[14]. Elle y explique qu'en 1950 Semprun aurait « dénoncé » Robert Antelme, Dionys Mascolo et Duras à la direction du Parti communiste pour avoir tenu des propos critiques à l'égard de plusieurs personnalités communistes lors d'une conversation dans un café. Cette dénonciation aurait motivé l'exclusion d'Antelme, Mascolo et Duras.

Dans une lettre au journal Le Monde, Semprun conteste vigoureusement cette accusation tout en concédant que ces « propos de bistrot » ont pu être repris dans d'autres conversations du même genre, « personne n'ayant demandé le secret ou la retenue sur ces propos ». Il indique que seul Robert Antelme a été exclu, Duras et Mascolo ayant démissionné du Parti[15]. Quelques jours plus tard, Monique Antelme, veuve de Robert Antelme, confirme les révélations de Laure Adler. Elle mentionne la présence de Semprun à la réunion au cours de laquelle « Perlican, secrétaire de la section du 6e arrondissement du PC, a lu (...) un rapport infamant, dirigé principalement contre Robert Antelme, et présenté comme ayant pour auteur Jorge Semprun ». À l'issue de cette réunion, Monique et Robert Antelme ainsi que Bernard Guillochon sont exclus du Parti. Mascolo et Duras ont choisi préalablement de quitter le Parti, en envoyant une lettre de démission et une lettre d'insultes[16]. Dans son livre de souvenirs, Edgar Morin confirme les accusations de Monique Antelme[17].

Parti communiste d'Espagne

Il reste un membre actif du PCE. Pendant quelques années, il milite tout en travaillant, principalement comme traducteur à l'UNESCO. En 1952, il devient permanent du parti[N 12] affecté au travail clandestin en Espagne.

De 1953 à 1962, il coordonne la résistance communiste au régime de Franco, faisant plusieurs longs séjours en Espagne sous différents pseudonymes, notamment celui de « Federico Sánchez[N 13] ». Il est plus particulièrement chargé des relations avec les milieux intellectuels.

Il entre au Comité central du PCE en 1954 puis au Comité exécutif (Bureau politique) en 1956. Il effectue aussi plusieurs missions dans les pays de l'Est, en particulier auprès de Dolores Ibárruri, Secrétaire général du parti : en , à Bucarest ; et de nouveau en 1959, à Ouspenskoie (URSS), avec Santiago Carrillo : c'est à ce moment que Dolores Ibárruri annonce à ses visiteurs sa démission du poste de Secrétaire général. Il est à cette époque le numéro deux du parti derrière Santiago Carrillo[18].

En 1962, Santiago Carrillo, devenu Secrétaire général, décide de le retirer du travail clandestin en Espagne.

Il est exclu du parti en 1964, en même temps que Fernando Claudín. La raison invoquée est : « divergence de point de vue par rapport à la ligne du Parti[19] ». À partir de ce moment, il se consacre principalement à l'écriture.

Action politique après 1964

En 1966, il demande aux autorités espagnoles un passeport officiel qui lui est accordé avec réticence, compte tenu de son passé. Il peut ainsi circuler librement entre l'Espagne et la France où il continue de résider. En 1969, Jorge Semprún participe à la création des éditions Champ libre aux côtés de Gérard Lebovici.

De 1988 à 1991, Jorge Semprún occupe le poste de ministre de la Culture dans le gouvernement socialiste de Felipe González. Dans cette fonction, il se trouve en conflit avec Alfonso Guerra, le leader en second du PSOE, le Parti socialiste ouvrier espagnol ; en 1991, il est amené à quitter le gouvernement, Felipe González ayant décidé de couvrir des affaires de corruption incriminant Alfonso Guerra[20]; c'est l'explication qu'il donne dans son ouvrage Federico Sánchez vous salue bien. Il apparaît cependant que Guerra, impliqué dans un scandale lié à l'enrichissement de son frère, a démissionné du gouvernement le 15 janvier 1991, soit trois mois avant le remaniement qui voit le départ de Semprun. Celui-ci a durement critiqué Alfonso Guerra, le considérant comme un « opportuniste sans autre ligne politique claire que celle de tenter de se situer de manière populiste et démagogique à la gauche de ceux qui sont à gauche[21] ». Victime de son franc-parler, Jorge Semprun demeure malgré tout en bonne intelligence avec Felipe González.

En 1989, il participe à la veillée funèbre de Dolores Ibárruri, ainsi que Fernando Claudín[22].

Mort

Il meurt le dans le 7e arrondissement de Paris[23]. Il est inhumé « dans le drapeau républicain espagnol » à Garentreville, en Seine-et-Marne[24].

Postérité

Jorge Semprún a inspiré de nombreux auteurs.

L'écrivain français Pablo Daniel Magee dit avoir été subjugué par une rencontre avec Semprún lorsqu'il avait dix-sept ans, ce qui l'a inspiré à dédier sa plume à la préservation de la mémoire historique en Amérique latine[25]. Le premier opus de Magee est d'ailleurs préfacé par l'éminent collaborateur de Jorge Semprún, Costa-Gavras.

Œuvre littéraire

L'œuvre romanesque de Jorge Semprun se répartit autour de quelques thèmes et des grands événements qui ont émaillé son existence. Beaucoup de ses ouvrages éminemment autobiographiques sont des témoignages, des réflexions sur la terrible expérience qu'il a vécue dans les locaux de la Gestapo à Paris, puis dans le camp de Buchenwald et sa difficile réadaptation : Le Grand Voyage, L'Évanouissement, Quel beau dimanche, Le mort qu'il faut, L'Écriture ou la Vie et Vingt ans et un jour.

D'autres retracent plutôt son parcours clandestin à l'époque du franquisme quand il était un membre éminent du PCE : Autobiographie de Federico Sanchez et La Deuxième Mort de Ramon Mercader.

Une autre catégorie importante concerne sa vie d'exilé en France et les années de l'après-franquisme : Adieu vive clarté…, Montand la vie continue, L'Algarabie, La Montagne blanche et Federico Sánchez vous salue bien.

Semprun affirme qu'après une tentative de suicide à la fin de 1945, il lui a été impossible d'écrire pendant une vingtaine d'années quoi que ce soit sur son expérience de déporté, afin de sauvegarder sa propre existence, mise en danger par l'écriture de l'indicible. En revanche, il a écrit sur d'autres sujets ; lui-même cite dans l'Autobiographie de Federico Sanchez quelques textes de ceux qu'il a écrits durant cette période. C'est le cas par exemple de Soledad, une pièce de théâtre d'orientation communiste, ainsi que de nombreux poèmes, relevant du culte de la personnalité. Il ne considère cependant pas ces productions comme pourvues d'un grand intérêt et ne les cite que comme reflets d'une période politique, celle du stalinisme triomphant. En tout état de cause, avant Le Grand Voyage, l'activité d'écriture littéraire occupe une place très limitée dans son existence.

Œuvres

Autres ouvrages

  • Une morale de résistance : Husserl, Bloch, Orwell, Jorge Semprun, Bibliothèque nationale de France, 10/2002.
  • Grandeur et modestie de l'engagement, Jorge Semprun, Éditions Descartes et Cie, 11/2005.
  • De l'exil à l'oubli : Camps de réfugiés espagnols en France (1936-1939), Jorge Semprun, Éditions Hugo et Compagnie, 02/2006.
  • Picasso : L'homme aux mille masques, Jorge Semprun, Maria Teresa Ocaña, Jean-Paul Barbier-Mueller, Pierre Daix, Éditions Somogy, 05/2006.
  • Espagnol : Collège / Lycée, Jorge Semprun, Annie Bertrand, Malika Cessac, Andrée Paul, Éditions De La Cite, 08/2004
  • Chroniques d'ailleurs, Paul Steinberg, Jorge Semprun, Éditions Ramsay, 01/2007.

Articles

  • « Léon Blum et le oui à l'Europe », Jorge Semprun, Le Nouvel Observateur, article du en pages 40–42.
Résumé : Point de vue en 2005, de Jorge Semprun sur la constitution européenne en rappelant l'engagement de Léon Blum pour l'Europe dès 1948 avec extraits de textes de Léon Blum.
  • « L'indicible, c'est ce qu'on ne peut pas taire », Jorge Semprun et Alexandre Lacroix, article dans Philo Éditions, .
Résumé : À partir de la sortie du film Être sans destin adapté par l'auteur du livre Imre Kertész, Jorge Semprun réfléchit sur les difficultés d'adaptation et de la diffusion de l'expérience concentrationnaire.
  • « El frentismo todavía lastra a España », Jorge Semprun et Lluis Amiguet, Société maubeugeoise d'édition, 18/04/2007.
Résumé : Lors d'une interview, Semprun compare la vie politique en France et en Espagne.

Œuvre cinématographique

Filmographie

Jorge Semprun scénarise plusieurs films de Costa-Gavras (ici vers 1970).

Scénariste, sauf mention particulière

Divers

Distinctions

Jorge Semprún a écrit des romans, des récits autobiographiques, des pièces de théâtre et des scénarios, pour lesquels il a reçu plusieurs récompenses. Un thème récurrent de son œuvre est la dénonciation de l'horreur de la guerre, et notamment des camps de concentration.

Prix littéraires

Récompenses cinématographiques

Honneurs

Décorations

Hommages

  • La promotion du baccalauréat 2014 du lycée Henri-IV portera le nom de Jorge Semprún afin de rendre hommage à son prestigieux ancien élève.
  • Rue Jorge-Semprùn à Paris 12e
  • Rue Jorge Semprun à Toulouse.
  • Créée en 2012, l'Association des Amis de Jorge Semprún a pour objectif "de perpétuer le souvenir de Jorge Semprun, mais aussi [d']être un lieu vivant de rencontre, de discussion, de débats, de conférences et colloques, de recherche sur l’homme, Jorge Semprun et sur ses engagements, ses combats[36]".

Notes et références

Notes

  1. Lestelle-Bétharram est à 15 km de Lourdes.
  2. Jean-Marie Soutou (1912-2003) épouse, en 1942, Maribel Semprún Maura ; avec le père Chaillet et Alexandre Glasberg, il fait partie des fondateurs du réseau de résistance Amitié chrétienne, dont le but est la sauvegarde des Juifs.
  3. La fratrie Semprún Maura se compose de : Susana (1920), Maribel (1921), Gonzalo (1922), Jorge, Alvaro (1924), Carlos (1926), Francisco (1928).
  4. Voir l'épisode du sermon violemment hostile à la République espagnole dans l'église que la famille fréquente[réf. souhaitée].
  5. De février à juin 1939, il finit une troisième à Henri-IV ; il est admis directement en première, mais effectue cette classe au lycée Saint-Louis, Henri-IV étant lycée féminin en 1939–40 ; il revient à Henri-IV pour la terminale ; après le baccalauréat, il commence une préparation à l'École normale supérieure, mais devant alors gagner un peu d'argent, il y renonce au bout d'un trimestre[4].
  6. Cet itinéraire n'est pas habituel, et certains communistes à Buchenwald seront parfois méfiants à l'égard de Jorge Semprún, méfiance renforcée du fait de son origine sociale.
  7. Jorge Semprún retrouvera Henri Frager à Buchenwald[7].
  8. Dans ses souvenirs écrits Jorge Semprún admet que du fait de son travail, ses chances de survie étaient supérieures à celles d'autres déportés du camp.
  9. Certains subiront d'ailleurs des purges en raison de leurs activités de résistance à Buchenwald (requalifiées en « collaboration avec l'ennemi »). Frank, secrétaire général adjoint du PC tchécoslovaque sera une des victimes du procès Slansky. En RDA, Walter Bartel reconnaîtra des erreurs, mais pas la compromission avec l'ennemi. Il deviendra plus tard professeur d'université. Willi Seifert entrera dans la Volkspolizei et son nom sera cité lors du procès Slansky, mais sans suite[9].
  10. Maurice Halbwachs était un des professeurs de Jorge Semprún à la Sorbonne ; il meurt en mars 1945[10].
  11. C'est seulement quinze ans plus tard, en 1960, après avoir passé sept ans dans des circonstances périlleuses, mais très différentes, celles de la clandestinité dans l'Espagne franquiste, qu'il pourra revenir sur ce sujet avec le premier jet du Grand Voyage.
  12. Le PCE est alors clandestin, ayant été interdit par le gouvernement français en septembre 1950, ainsi que toutes les organisations espagnoles proches (PSUC, PC d'Euzkadi, etc.).
  13. « Federico Sánchez » est précisément l'identité de Jorge Semprún à la direction du PCE ; en Espagne, il l'utilise pour signer des articles, mais ses faux papiers portent d'autres noms (« Rafael Artigas » ; « Juan Larrea » ; en 1956, sa couverture est celle d'un sociologue français) ; les militants espagnols de base qu'il rencontre ne le connaissent que par un prénom.
  14. Jorge Semprun le présente dans son livre sur Yves Montand comme « un film de montage de documents et d'entretiens avec des militants et des leaders politiques ayant participé à la guerre civile espagnole dans l'un et l'autre camp. D'où son titre. »
  15. Semprún n'a pas pu entrer à l'Académie française car il a conservé la nationalité espagnole, ce qui lui a été reproché par certains académiciens[33].

Références

  1. Anne Muratori-Philip, « La disparition de Jorge Semprun », Le Figaro, (lire en ligne).
  2. (es) « Fallece Jorge Semprún », La Voz de Barcelona.
  3. Adieu, vive clarté[réf. incomplète].
  4. Adieu, vive clarté…, p. 3 et Quel beau dimanche ![réf. incomplète].
  5. https://www.memoresist.org/resistant/georges-semprun/.
  6. Le Mort qu'il faut, p. 180.
  7. Quel beau dimanche ![réf. incomplète].
  8. Pierre-Jules GAYE, « Jorge Semprún alias Gérard Sorel, jardinier à Villeneuve », sur www.auxerretv.com, (consulté le ).
  9. Le Mort qu'il faut et Quel beau dimanche[réf. incomplète].
  10. Le Mort qu'il faut, p. 88.
  11. L'Écriture ou la Vie[réf. incomplète].
  12. L'Évanouissement[réf. incomplète].
  13. (es) Fiche généalogique de Jorge Semprún.
  14. Laure Adler, Marguerite Duras, Paris, Gallimard, , 640 p. (ISBN 978-2-070-74523-4)
  15. Jorge Semprun, « Non, je n'ai pas « dénoncé » Marguerite Duras », Le Monde, (lire en ligne)
  16. Monique Antelme, « Jorge Semprun n'a pas dit la vérité », Le Monde, (lire en ligne)
  17. Edgar Morin, Les souvenirs viennent à ma rencontre, Paris, Arthème Fayard / Pluriel, (1re éd. 2019), 731 p. (ISBN 978-2-818-50639-4), p. 186
  18. « L'historien des relations internationales Georges-Henri Soutou », Entretien, La Nouvelle Revue d'histoire, no 86, septembre-octobre 2016, p. 6-9.
  19. Autobiographie de Federico Sanchez[réf. incomplète].
  20. Voir Federico Sánchez vous salue bien : ce livre relate en détail l'expérience gouvernementale de l'auteur.
  21. « ESPAGNE : le remaniement du gouvernement M. Jorge Semprun, l'iconoclaste retourne à ses livres », Le Monde, (lire en ligne)
  22. Manuel Vázquez Montalbán, La Pasionaria et les sept nains, Seuil, 1998, p. 251 ; l'information (supprimée) concernant la participation de Jorge Semprún au 80e anniversaire de Dolores Ibárruri semble erronée.
  23. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Jorge Semprún-Maura », sur MatchID
  24. « […] Jorge Semprun est mort à Paris à l'âge de 87 ans, a-t-on appris auprès de son petit-fils Thomas Landman. Il sera inhumé […] dimanche en Seine-et-Marne « dans le drapeau républicain espagnol », a annoncé Thomas Landman. […] Il reposera au côté de sa femme, Colette, décédée en 2007 dans le village de Garentreville, où il avait une maison de campagne […]. », Le Monde[réf. incomplète] (consulté le 8 juin 2011).
  25. (es) « Operación Cóndor : clave de los secretos de las dictaduras del cono sur », sur www.rfi.fr, (consulté le )
  26. Voir Les Sandales Présentation.
  27. Voir analyse par Bertrand Le Gendre, Le Monde, 18 mars 2010.
  28. « "J'ai perdu mes certitudes, j'ai gard� mes illusions." Entretien avec Jorge Semprun - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées », sur www.nonfiction.fr (consulté le )
  29. « La m�moire de l'Europe - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées », sur www.nonfiction.fr (consulté le )
  30. Jérôme Garcin, « Au revoir, et merci », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  31. Site officiel du prix Jean Monnet de littérature européenne.
  32. (es) « Relación de premiados del año 2007 », sur Ministère de la Culture, (consulté le ) [PDF].
  33. « Jorge Semprun ou le respect de la dignité humaine », (consulté le ).
  34. http://www.u-pem.fr/recherche/la-commission-de-la-recherche-cr/docteurs-honoris-causa/.
  35. Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.
  36. « Association des Amis de Jorge Semprún, "Qui sommes-nous ?" »

Annexes

Bibliographie

  • Antoine Bargel, Jorge Semprún, le roman de l’histoire, thèse de doctorat, dir. Jean-Pierre Martin et Massimo Lollini, Lyon, Université Lumière, 2010.
  • Corinne Benestroff, Jorge Semprun : Entre résistance et résilience, Paris, C.N.R.S. Éditions, , 300 p. (ISBN 2271094097)
  • Gérard de Cortanze, Jorge Semprun, l'écriture de la vie, Paris, Gallimard, coll. « Folio » (no 4037), (1re éd. 1997), 315 p. (ISBN 2-07-031531-2)
  • Soledad Fox, Jorge Semprun : L'écriture et la vie, Paris, Flammarion, coll. « Grandes biographies », , 389 p. (ISBN 9782081341425)
  • Céspedes Gallego, Jaime, La obra de Jorge Semprún. Claves de interpretación, Berne, Berlin, Bruxelles, Frankfurt, New York, Oxford et Vienne, Peter Lang, 2012.
  • Céspedes Gallego, Jaime (Université d'Artois, éd.), Cinéma et engagement : Jorge Semprún scénariste, numéro 140 de la collection CinémAction, Corlet Éditions, 2011.
  • Céspedes Gallego, Jaime, « André Malraux chez Jorge Semprún : l'héritage d'une quête », Revue André Malraux Review, no 33, Norman, University of Oklahoma, 2005, p. 86-101.
  • Émilie Denis, Jorge Semprun, itinéraires d'une homme de cultures : lorsque la prose du conteur réconcilie identités du passé et celle du présent, mémoire de maîtrise, département des lettres, Université Grenoble, 1998.
  • Maria Liénard Ortega, Images féminines dans l'univers fictionnel et autofictionnel de Jorge Semprún, thèse de doctorat, département de littérature espagnole contemporaine, Université Charles de Gaulle (Lille), 2004.
  • Tijana Miletic, European Literary immigration into the French Language. Readings of Gary, Kristof, Kundera and Semprun, Amsterdam / New York, Rodopi, 2008, 372 p. 
  • Françoise Nicoladzé, La deuxième vie de Jorge Semprun : Une écriture tressée aux spirales de l'histoire, Castelnau-le-Lez, Climats, , 284 p. (ISBN 284158075X)
  • Françoise Nicoladze, La Lecture et la vie, Paris, Gallimard, 2002, 162 p. 
  • Françoise Nicoladzé, Relire Jorge Semprún sur le sentier Giraudoux pour rencontrer Judith, Paris, L'Harmattan, 2014.
  • (es) Felipe Nieto, La Aventura comunista de Jorge Semprún. Exilio, clandestinidad y ruptura, Barcelone, Tusquets, 2014, 627 p. 
  • (es) Xavier Pla, (dir.) Jorge Semprún o las espirales de la memoria, Kassel, Reichenberger, 2010.
  • Eva Raynal, Une réactualisation des figures mythiques de l'aller-retour chez Alfred Döblin, Jorge Semprún et Vercors. Thèse de doctorat soutenue à l'Université d'Aix-Marseille, dir. Alexis Nuselovici, novembre 2019.
  • Patrick Rotman, Ivo & Jorge, Paris, Grasset, , 368 p. (ISBN 9782246827580)
  • Marta Ruiz Galbete, Jorge Semprún : réécriture et mémoire idéologique, dir. Paul Aubert, Aix-en-Provence, Université de Provence, 2001.
  • Maria Angelica Semilla Durán, Le masque et le masqué, Jorge Semprun et les abîmes de la mémoire, Espagne, Presses Universitaires du Mirail (Hespérides), 2005, 253 p. 

Articles connexes

Liens externes


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