José Manuel Durão Barroso

José Manuel Durão Barroso /ʒuˈzɛ mɐnuˈɛɫ duˈɾɐ̃ũ bɐˈʁozu/[1], né le à Lisbonne (Portugal), est un homme politique portugais, président de la Commission européenne entre le et le .

Pour les articles homonymes, voir José Barroso.

José Manuel Durão Barroso

José Manuel Durão Barroso en 2013.
Fonctions
Président de la Commission européenne

(9 ans, 11 mois et 9 jours)
Élection
Réélection
Législature 6e législature
7e législature
Commission Barroso I
Barroso II
Prédécesseur Romano Prodi
Successeur Jean-Claude Juncker
Premier ministre de Portugal

(2 ans, 3 mois et 6 jours)
Président Jorge Sampaio
Gouvernement XVe gouvernement
constitutionnel
Législature 9e
Coalition PPD/PSDCDS/PP
Prédécesseur António Guterres
Successeur Santana Lopes
Ministre portugais des Affaires étrangères

(2 ans, 11 mois et 18 jours)
Président Mário Soares
Premier ministre Cavaco Silva
Prédécesseur João de Deus Pinheiro
Successeur Jaime Gama
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lisbonne (Portugal)
Nationalité portugaise
Parti politique PPD/PSD, PPE
Diplômé de Université de Genève
Profession Universitaire
Religion Catholicisme
Résidence Bruxelles (Belgique)


Présidents de la Commission européenne
Premiers ministres de Portugal

Depuis , il est président non exécutif du conseil d'administration de la banque Goldman Sachs[2].

Situation personnelle

Origines

Comme il est d'usage au Portugal et dans les pays lusophones, José Manuel Durão Barroso porte deux noms de famille (le maternel : Durão, suivi du paternel : Barroso). Cependant, dans la vie courante et les médias, il est coutume d'omettre le prénom des personnes jouissant d'une certaine notoriété ; ainsi, on le désigne régulièrement par ses seuls noms de famille : Durão Barroso. En revanche, cet usage n'a pas été repris par les grands médias internationaux et il est appelé José Manuel Barroso en dehors du Portugal.

José Manuel Durão Barroso est le fils de Luís António Saraiva Barroso et de son épouse Maria Elisabeth de Freitas Gomes Durão.

En 1980, il a épousé Maria Margarida Pinto Ribeiro de Sousa Uva (décédée d'un cancer de l'utérus en 2016, à l'âge de 60 ans), avec laquelle il a eu trois enfants : Luís, Guilherme et Francisco.

Formation

José Manuel Durão Barroso est un juriste universitaire et un diplomate portugais. Lors de la révolution des Œillets en 1974, il se situe à l'extrême gauche radicale de l'échiquier politique comme président des étudiants maoïstes (MRPP), à l'époque seul parti d'opposition actif, avec le Parti communiste portugais. En 1979, il fonde l'Association universitaire d'études européennes. Il obtient une licence de littérature à l'âge de 25 ans[3] ; il s'est ensuite formé notamment à l'université de Genève, à l'Institut universitaire d'études européennes où il a obtenu un diplôme en 1985[4] et où il fut assistant du professeur Dusan Sidjanski[5]. Il y découvre la pensée de Denis de Rougemont. Il séjourne aux États-Unis pour parfaire sa formation à l'université de Georgetown.

Parcours politique

Montée en puissance au sein du centre droit

Son parcours politique commence en 1980, lorsqu'il devient membre du Parti social-démocrate (PPD/PSD), un parti de centre-droit. Élu député à l'Assemblée de la République six fois, il entame sa carrière gouvernementale en 1985, au poste de secrétaire d'État adjoint au ministère de l'Administration interne, sur recommandation de Pedro Santana Lopes. Deux ans plus tard, il est nommé secrétaire d'État aux Affaires étrangères et à la Coopération. Au cours de son mandat de cinq ans, il est le principal promoteur des accords entre l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola et le Mouvement populaire de libération de l'Angola, qui mettent fin à la guerre civile en Angola.

Il est promu ministre des Affaires étrangères le , à trente-six ans seulement, et s'attache alors à faire connaître la cause du Timor oriental. À la suite des législatives de 1995, le PPD/PSD est renvoyé dans l'opposition, et lui-même retourne siéger comme député au Parlement, dont il présidera la commission des Affaires étrangères.

À l'occasion du 21e congrès du PSD, organisé à la fin du mois d' à Coimbra, il est élu président du parti. Il devient de facto le chef de l'opposition au socialiste António Guterres.

Premier ministre : atlantisme et rigueur budgétaire

Après avoir remporté les élections législatives de mars 2002, il est chargé de former le gouvernement portugais et de trouver une majorité pour le soutenir. Le Parti social-démocrate (PPD/PSD)de centre droit et libéral ayant obtenu 40,12 % et 105 sièges sur 230, devra cependant s'allier avec le Parti populaire (CDS/PP), une formation de droite qui a obtenu 8,75 % des voix et 14 sièges.

Son principal souci est de sortir le Portugal du marasme économique dans lequel il se trouve en avec des « feux orange » sur les principaux indicateurs économiques : inflation à 1,5 % (2001), prévisions de croissance de 1,8 % à 2,8 % pour 2002 et déficit budgétaire de 2,2 %. Mais, il imprime au gouvernement un vigoureux tournant atlantiste. Il se range ainsi en aux côtés des Américains et Britanniques pour déclencher la deuxième guerre en Irak allant jusqu'à organiser un sommet aux Açores (portugaises) des chefs de gouvernement pro-intervention (George W. Bush, Tony Blair, José María Aznar). Il annule également la participation du Portugal au programme de construction de l'avion militaire européen, Airbus A400M. Un retrait suivi par l'Italie qui coutera à l'avionneur européen près de 2 milliards d'euros[6].

Fonctions européennes

Le , Durão Barroso est nommé président désigné de la Commission européenne, choisi à l'unanimité par les exécutifs des 25 membres de l'Union européenne, lors d'un Conseil européen extraordinaire, les vingt-cinq États membres n'ayant, quelques jours auparavant, en effet pas réussi à se mettre d'accord sur un candidat parmi les noms qui circulent, notamment celui du Premier ministre de Belgique Guy Verhofstadt et celui du britannique, Chris Patten, commissaire européen sortant. Barroso est finalement choisi lors d'un « second tour » ; il est fermement soutenu par le gouvernement britannique qui refuse Guy Verhofstadt, candidat du couple franco-allemand, trop fédéraliste aux yeux de Londres[7].

Le Parlement européen donne son aval à cette nomination le avec 413 voix sur 711 (251 contre et 44 abstentions, 3 nuls)[8]. Sa présidence ne devient effective que le , et non le comme initialement prévu. Il est remplacé à son précédent poste par Pedro Santana Lopes qui sera Premier ministre du au .

Attaché au libéralisme économique, il est très critiqué par une partie de la presse européenne de gauche ; pourtant, sa vision de la politique européenne se révèle en pratique très indécise selon le journaliste Jean Quatremer[9] qui parle de « ligne politique totalement illisible »[10]. Ainsi Martin Schulz, le président Parlement européen, déclare-t-il : « Quand il parle aux socialistes, il est socialiste. Quand il parle aux libéraux, il est libéral. Il dit aux gens ce qu'ils veulent entendre ».

Il doit affronter en 2005 le non à la Constitution européenne des Français et Néerlandais[11] ; il déclare néanmoins peu après ces votes négatifs ne pas « être pessimiste »[12].

Il soutient la proposition de Nicolas Sarkozy de faire un traité modifié (traité de Lisbonne), mais récuse le terme de « traité simplifié ».

En , les chefs d'État et de gouvernement le nomment pour un second mandat. Cette nomination est approuvée par le Parlement le (382 voix pour, 219 voix contre et 117 abstentions)[13].

Barroso avec le Néerlandais Sybrand van Haersma Buma, en 2014 à un sommet du Parti populaire européen.

Il passe la main fin à son successeur à la tête de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui entre en fonction le . À l'heure du bilan, Quentin Dickinson fait un état très critique des dix années passées à ce poste, assénant que Durão Barroso s'est « toujours montré plus doué pour conquérir le pouvoir que pour l'exercer ». Il met à son actif, lors de son premier mandat, le référendum constitutionnel européen « avorté » à cause de l'intervention du plombier polonais, engendré par « l'appétit dérégulateur » du président de la Commission qui est un des promoteurs fervents de la directive Bolkestein. Il l'accuse également d'un manque de pertinence dans sa gestion de la crise financière mondiale, laissant partir l'initiative aux pays membres plutôt que de mettre en place une politique coordonnée à l'échelle européenne, l'Europe étant là cantonnée à un « rôle de bureau d'études consultatif ». En limitant le nombre de textes législatifs portés à l'examen du Parlement européen afin de calmer le jeu avec les capitales européennes, il se met le Parlement à dos. Dickinson est moins négatif sur le second mandat, mais en mettant à l'actif des commissaires les plus actifs, dont Michel Barnier, ses principales réussites.

Reconversion dans le secteur bancaire

Depuis son retrait de la vie politique, José Manuel Durão Barroso est professeur invité à l'université de Princeton[14] et à l'Institut de hautes études internationales et du développement et à l'université de Genève[15], qui cependant renonce à prolonger son engagement après qu'il a été embauché par la banque d'investissement américaine Goldman Sachs.

En , il est annoncé que Durão Barroso est embauché par la banque d'investissement américaine Goldman Sachs comme conseiller[16] et qu'il prend la présidence non exécutive du conseil d’administration de sa filiale Goldman Sachs International[17]. Rapidement, cette annonce est critiquée par certains hommes politiques[16] dont notamment Jean-Claude Juncker, qui lui a succédé à la tête de la Commission européenne, puis François Hollande, président de la République française, qui déclare dans son entretien du que cette décision est « moralement inacceptable »[18]. Toutefois, l'article 339 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne interdit la divulgation d'information concernant les activités des commissaires durant leur période à la Commission et ce, même après avoir mis fin à leur fonction[19], mais autorise légalement Barroso à prendre de telles responsabilités après son mandat. Ainsi, les anciens commissaires ne peuvent pas exercer de telles fonctions dans les 18 mois suivant la fin de leur fonction[16],[20], considérant que la pertinence de l'information et son caractère confidentiel s'efface avec le temps. Certains responsables politiques jugent cependant ce délai bien trop court[21].

Controverses

Liens avec le groupe Latsis

Il a notamment nommé conseiller spécial à la commission Dusan Sidjanski, président du Centre européen de la culture, financé par le groupe Latsis de Spiros Latsis (en). Le groupe Latsis a été plusieurs fois avantagé par la commission, avant l'arrivée de Barroso, comme pour les financements européens en Grèce via la filiale EFG Eurobank (en) et cinq autres contrats divers entre 1999 et 2004. Ce groupe est montré du doigt par certains parlementaires pour son manque de transparence en Grèce et dans les Balkans[22]. Une motion de censure a été déposée en 2006 par 77 députés européens à propos des liens entre le président Barroso et ce groupe.

Frais de représentation

En 2010, le service de la Commission chargé de l’exécution des paiements pour frais de missions dévoilait que le coût pour le contribuable européen des « frais de représentation » et « missions » du président de la Commission européenne était de 730 230  pour la seule année 2009, les frais de représentation des 26 autres membres de la Commission s'échelonnant entre 5 000 et 16 000 euros[23].

Embauche chez Goldman Sachs

L'annonce de l'embauche de Durão Barroso dans la banque d'affaires Goldman Sachs juste après la fin de son mandat européen a soulevé une vague d'indignation dans toute l'Europe et au-delà[24].

Plusieurs personnalités politiques françaises y ont vu une faute morale grave, et l'ont appelé à renoncer à cette prise de fonction. Dans un communiqué, les eurodéputés du PS français ont jugé « scandaleux » ce « nouveau pantouflage, qui ressemble fort à un conflit d’intérêt » ; « Nous exigeons une révision des règles pour empêcher de tels recrutements d’anciens Commissaires européens »[24]. Le secrétaire d’État aux affaires européennes de la France, Harlem Désir, a pour sa part déclaré publiquement que cette embauche était « particulièrement scandaleuse, compte tenu notamment du rôle joué par cette banque dans la crise financière de 2008 mais aussi du trucage des comptes publics de la Grèce. […] Moralement, politiquement, déontologiquement, c’est une faute de la part de M. Barroso, c’est le pire service qu’un ancien président d’une institution européenne pouvait rendre au projet européen, à un moment de l’histoire où il a, au contraire, besoin d’être soutenu, porté et renforcé »[21]. Le président François Hollande a renchéri, déclarant cette décision « moralement inacceptable »[18]. De son côté, Marine Le Pen a estimé sur Twitter que la nouvelle n'avait « rien d’étonnant pour ceux qui savent que l’UE ne sert pas les peuples mais la grande finance »[24].

Au Portugal, le chef de file de la gauche portugaise au pouvoir Pedro Filipe Soares (pt) a déclaré que « cette nomination montre que l’élite européenne dont fait partie Barroso n’a aucune honte[24] ».

Face au scandale public, le nouveau président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a publié un communiqué indiquant qu'il allait saisir le comité d’éthique ad hoc de la Commission européenne au sujet de cette embauche[25].

En , la presse portugaise publie des courriers confidentiels autorisant à penser que Durão Barroso a entretenu des liens particuliers avec la banque lorsqu'il était président de la Commission, évoquant des visites officieuses chez elle et des suggestions de la part de la banque d'affaires sur les politiques européennes[26]. Selon le journal portugais Público, les dirigeants de Goldman Sachs « faisaient parvenir au cabinet de Barroso de manière confidentielle des propositions sur des changements à apporter aux politiques de l'Union européenne »[27]. D'autre part, M. Barroso aurait fait une visite discrète au siège de Goldman Sachs à New York, visite qui ne figure ni dans son agenda officiel, ni dans les archives de la Commission.

En à Bruxelles, une pétition contenant plus de 150 000 signatures a été présentée par un collectif d'employés des institutions européennes. Elle dénonce la décision de Barroso de rejoindre la banque et réclame plus de morale aux dirigeants des dites institutions[28].

En , plusieurs ONG spécialisées dans la lutte anti-corruption, unies au sein de la coalition Alter-EU[29], lui reprochent d'effectuer des activités de lobbying auprès du vice-président de l'exécutif européen Jyrki Katainen, chargé de la compétivité, de la croissance et de l'emploi.Il l'avait rencontré dans un hôtel situé à 50 m de l'ancien bureau de Barroso.Jyrki Katainen ne mentionna pas ce rendez-vous dans le registre de transparence de l'U.E.Il fut contraint postérieurement de le faire citer dans son listing d'activités ,ce qu'il fit de mauvaise grâce puisqu'il omit dans un premier temps d'y faire écrire le nom de Barroso, sa mauvaise volonté ne faisant que renforcer les soupçons de collusion et de lobbying de Barroso auprès de la Commission européenne [30].


Barroso est désormais Président du board du GAVI, l'alliance pour les vaccins[31].

Prises de position

Chine

En , concernant l'attribution du prix Nobel de la paix au Chinois Liu Xiaobo, il déclare :

« C'est un fort message de soutien à ceux qui, en faisant de grands sacrifices personnels, luttent pour la liberté et les droits de l'homme »[32].

Exception culturelle européenne

Le , à la suite de l'exclusion du secteur de l'audiovisuel de la négociation du traité de libre échange entre les États-Unis et l'Union européenne, il déclare, au sujet des opposants au libre échange des contenus culturels : « Cela fait partie de ce programme anti-mondialisation que je considère comme totalement réactionnaire »[33].

Indiquant dans le même temps qu'il est favorable à la protection de la diversité culturelle en Europe, il critique la position de la France visant à défendre l'exception culturelle (qui vise à différencier la culture de tout autre bien marchand).

Autres

Langues

Outre sa langue maternelle, il parle couramment le français. Il parle aussi anglais et espagnol, et a suivi un cours pour acquérir une connaissance de base de l'allemand[34].

Groupe Bilderberg

Il participe à la réunion du Groupe Bilderberg de 2013, 2015, 2016, 2017 et 2019[35],[36],[37],[38],[39],[40],[41],[42].

Distinctions

En 2014, Quentin Dickinson liste les distinctions qu'a reçues Durão Barroso du temps de son exercice, trente-et-une décorations honorifiques, trente-deux doctorats honoris causa, cinquante-deux prix et médailles et la citoyenneté d'honneur de six villes, termine par ironiser en le qualifiant de « l'homme dont la Commission de Bruxelles retiendra notamment que son épouse le surnomme affectueusement « mon gros mérou » »[43].

Sociétés savantes

Décorations

Il a obtenu au moins 31 décorations de par le monde :

Doctorat Honoris Causa

Il a reçu plus de 32 doctorat honoris causa :

Prix

En 2006, José Manuel Durão Barroso a été épinglé par les associations écologiques qui lui ont décerné le prix Tuvalu du dérèglement climatique pour son double discours en faveur du développement durable et l'absence de volonté pour sa mise en pratique[50].

Le il reçoit de la part de la Fundación Academia Europea de Yuste le prix européen Charles-Quint[51] et

Publications

Ouvrages de sciences politiques et relations internationales

  • Le système politique portugais face à l'intégration européenne (Lisbonne et Lausanne, 1983)
  • Les processus de démocratisation politique : quelques éléments pour leur analyse à partir du cas portugais (Genève, 1985)
  • Uma Certa Ideia de Europa (1999)
  • Mudar de Modelo (2002)
  • Reformar : Dois Anos de Governo (2004)

Sources

Références

  1. Prononciation en portugais du Portugal retranscrite selon la norme API.
  2. J-L. Clergerie, L'Europe de la dernière chance..., BoD, 2018, p.60
  3. http://www.letemps.ch/Page/Uuid/d5e65bea-d708-11df-8394-9e9bfe11147c%7C0#.UcCUT_k9JuA.
  4. Liste des mémoires de Master de l'Institut Universitaire d'Etudes européennes de Genève.
  5. Un ancien élève de l'Institut européen de Genève président de la Commission, université de Genève.
  6. Gros-Verheyde 2009.
  7. Bitsch 2004, p. 342.
  8. « Biographie du "caméléon" », sur touteleurope.eu, (consulté le ).
  9. Quatremer - 4 juillet 2007.
  10. Quatremer - 10 juillet 2007.
  11. Ricard 2005.
  12. Discours de José Manuel Durão Barroso sur le bilan de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l'Union européenne, Bruxelles, 22 juin 2005, CVCE, Centre virtuel de la connaissance sur l'Europe.
  13. Un second mandat pour le président Barroso, site de la commission européenne.
  14. (en) « Former President of the European Commission Joins Princeton University as WWS Visiting Professor and LISD Policy Fellow », sur lisd.princeton.edu, Université de Princeton (consulté le ).
  15. « José-Manuel Barroso nommé professeur invité à l'UNIGE et à l'IHEID », sur www.unige.ch, Université de Genève, (consulté le ).
  16. AFP - 9 juillet 2016.
  17. Ludovic Lamant, « José Manuel Barroso cède à son tour aux sirènes de Goldman Sachs », sur Mediapart, (consulté le ).
  18. « Ce qu’il faut retenir de l’interview du 14-Juillet de François Hollande », sur lemonde.fr, .
  19. Article 339, TFUE.
  20. « Barroso : ce que dit le droit de l'Union européenne », Médiapart.
  21. « La France demande à Barroso de « renoncer » à travailler pour Goldman Sachs », sur lemonde.fr, .
  22. Le Canard enchaîné no 4413.
  23. « En 2009, Barroso a dépensé 730,230 euros en déplacements » sur liberation.fr.
  24. « Pluie de critiques après l’embauche de Barroso par Goldman Sachs », sur lemonde.fr, .
  25. Le Monde - 11 septembre 2016.
  26. « Barroso déjà très proche de Goldman Sachs pendant son mandat », bfmbusiness.bfmtv.com, 25/09/2016.
  27. « Barroso en contact étroit avec Goldman Sachs durant son mandat ? », lefigaro.fr avec AFP, mis à jour le 25/09/2016 à 18:06. Publié le 25/09/2016 à 18:01.
  28. « 152 000 employés de l'UE réclament plus de morale chez leurs dirigeants », sur RFI.fr, (consulté le ).
  29. BFM BUSINESS, « Barroso n'aurait pas tenu sa promesse et fait du lobbying pour Goldman Sachs », sur BFM BUSINESS (consulté le ).
  30. « Union européenne : l'ancien président Barroso accusé de faire du lobbying pour la banque Goldman Sachs », Marianne, (lire en ligne, consulté le ).
  31. « https://www.gavi.org/news/media-room/jose-manuel-barroso-named-new-chair-gavi-board », sur Twitter (consulté le )
  32. Le Figaro des 9 et 10 octobre 2010 : « Un prix historique pour un homme courageux », page 8.
  33. Higgins et Castle 2013.
  34. Entretiens du président Barroso en français, anglais et espagnol. Les vidéos du président Barroso, Commission européenne.
  35. Florentin Collomp, « L'élite mondiale réunie près de Londres pour le controversé sommet du cercle Bilderberg », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
  36. « Fillon, Pécresse et six autres Français annoncés à la discrète réunion du Groupe Bilderberg à Londres », La Tribune, (lire en ligne, consulté le ).
  37. (en-GB) « Bilderberg looks to the future but is stuck in the past », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  38. « Juppé parmi les 140 « maîtres du monde » du très secret groupe Bilderberg », L'Obs, (lire en ligne, consulté le ).
  39. Jessica Hartogs, Special to CNBC.com, « Bilderberg: World’s most powerful flock to annual secret meeting », sur CNBC, (consulté le ).
  40. « La conférence de Bilderberg : un sommet discret et ultra select auquel participe Charles Michel », RTBF Info, (lire en ligne, consulté le ).
  41. (en-GB) Charlie Skelton, « Bilderberg conference: attendees dodge the press as secretive meeting ends », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  42. (pt) « O que é o Grupo Bilderberg? », Expresso, (lire en ligne, consulté le ).
  43. Dickinson 2014, chronique de 3 min 2 s.
  44. Mouvement européen.
  45. « L'Europe une idée neuve pour le monde de demain ». Discours de M. Barroso, Paris, décembre 2006.
  46. « François Hollande offre la Légion d’honneur à José Manuel Barroso », L'Humanité, 11 juillet 2014.
  47. Profil de José Manuel Barroso, Commission européenne.
  48. « Université Nice Sophia-Antipolis José Manuel Barroso docteur Honoris causa », Nice Rendez-Vous, . Consulté le 14 novembre 2008.
  49. Université de Genève : « Le Dies Academicus sous le signe des droits humains ». Consulté le 14 octobre 2010.
  50. « La 3e Palme d’Or du dérèglement climatique remise à Monsieur BARROSO, Président de la Commission européenne », Agir pour l'environnement, RAC-F, T&E, 29 mai 2006.
  51. Fundación Academia Europea de Yuste 2014.

Bibliographie

  • (en) Andrew Higgins et Stephen Castle, « European Official Takes On the French », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  • Nicolas Gros-Verheyde, « Quand J.M. Barroso lâchait l'Airbus A400M, par amitié … », Bruxelles2, (lire en ligne).
  • AFP, « Barroso chez Goldman Sachs : concert de critiques en France, jusqu'au gouvernement », La Libre, (lire en ligne).
  • Le Monde, « Barroso à Goldman Sachs : Juncker va demander l’avis du comité d’éthique européen », Le Monde, (lire en ligne).
  • Marie-Thérèse Bitsch, Histoire de la construction européenne de 1945 à nos jours, Éditions Complexe, , 400 p. (ISBN 978-2-8048-0021-5, lire en ligne).
  • Jean Quatremer, « La Commission, Docteur Jekyll ou Mister Hyde ? », Coulisses de Bruxelles, Libération, (lire en ligne, consulté le ).
  • Philippe Ricard, « M. Barroso enterre la Constitution et veut », Le Monde, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  • Jean Quatremer, « Barroso, le portrait qui a déplu », Coulisses de Bruxelles, Libération, (lire en ligne, consulté le ).
  • [radio] Quentin Dickinson, José Manuel Barroso (chronique radiophonique), France Culture, coll. « Trait pour trait », (présentation en ligne, écouter en ligne).

Compléments

Articles connexes

Liens externes

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