Léguillac-de-l'Auche

Léguillac-de-l'Auche est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Léguillac-de-l'Auche

Le bourg de Léguillac-de-l'Auche.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord
Maire
Mandat
Régis Batailler
2020-2026
Code postal 24110
Code commune 24236
Démographie
Gentilé Leguillacois
Population
municipale
994 hab. (2019 )
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 11′ 08″ nord, 0° 33′ 27″ est
Altitude Min. 70 m
Max. 227 m
Superficie 14,31 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Astier
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Léguillac-de-l'Auche
Géolocalisation sur la carte : France
Léguillac-de-l'Auche
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Léguillac-de-l'Auche
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Léguillac-de-l'Auche

    Géographie

    Généralités

    La commune de Léguillac-de-l'Auche est incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1].

    Le bourg de Léguillac-de-l'Auche, implanté 5 kilomètres au nord-ouest de Saint-Astier et 12 kilomètres à l'ouest de Périgueux, reste à l'écart des routes principales. Cependant, la commune est bordée par les routes départementales 3, 43 et 103.

    Communes limitrophes

    Carte de Léguillac-de-l'Auche et des communes avoisinantes.

    Léguillac-de-l'Auche est limitrophe de quatre autres communes. Au sud, le territoire communal de Montrem n'est distant que d'environ 250 mètres de celui de Léguillac-de-l'Auche.

    Communes limitrophes de Léguillac-de-l'Auche
    Mensignac
    Saint-Aquilin Annesse-et-Beaulieu
    Saint-Astier

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Léguillac-de-l'Auche est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4b-c, date du Santonien moyen à supérieur, composée de calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac), faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 758 - Périgueux (ouest) » et « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et leurs notices associées[5],[6].

    Carte géologique de Léguillac-de-l'Auche.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 70 m et 227 m[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 14,31 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,66 km2[4].

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de Léguillac-de-l'Auche.

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Jouis et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[15],[Carte 1].

    Le Jouis, affluent de rive droite de l'Isle, traverse la commune de l'ouest au sud-est sur près de quatre kilomètres, servant de limite territoriale au sud sur un kilomètre et demi face à Saint-Astier.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [17].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]

    • Moyenne annuelle de température : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 948 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[24] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[25],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[26]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 38 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[28], à 13,1 °C pour 1981-2010[29], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Léguillac-de-l'Auche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[31],[32],[33].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[34],[35].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,1 %), forêts (28 %), terres arables (27,5 %), zones urbanisées (2,9 %), prairies (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[36].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg de Léguillac-de-l'Auche proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[37] :

    • Armagnac
    • Baby
    • le Bas But
    • Bel-Air
    • Bénivau
    • les Biarneix
    • Blanchou
    • Boudeau
    • le But
    • Caroly
    • Cayot
    • la Chabane
    • Aux Champs
    • les Combes
    • la Croix Pintoux
    • Crouzet
    • la Croze
    • Faucherie
    • la Faye
    • la Font de l'Auche
    • la Font Chauvet
    • Girondeau
    • Glenon
    • les Granges
    • la Grèzerie
    • Jalabrou
    • Labat
    • Levrault
    • Leypine
    • Leyterie
    • Linard
    • le Maine
    • Maison Neuve
    • Martinie
    • les Martres
    • le Mas
    • la Massoulie
    • Merlet
    • le Moutot
    • les Palissannes
    • Pépinie
    • Perpezat
    • le Petit Moulin
    • les Plantes
    • Pomerède
    • les Pouzes
    • Puy le Ciel
    • Puychaud
    • les Quatre Routes
    • les Renaudies
    • Sirieix
    • le Sol de Dyme
    • Taboury
    • les Tuilières
    • Vaucombes
    • Védry
    • Veyrièras.

    Toponymie

    La plus ancienne mention écrite connue du village date de l'an 1219, sous le nom de parochia (paroisse) de Lagulac[38]. Sont relevés ensuite Lagulhacum en 1289, Lenguilhacum en 1350, « Léguilhac » au XVIe siècle, « L'Aiguillat de Lauche » en 1596 et « Le Guillac, fon de Lauche » au XVIIIe siècle[38]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Layguillac de Lauche[39]. L'Auche est mentionnée beaucoup plus tardivement, en 1471, sous la forme Lauchas, transformée en « Loches » au XVIIIe siècle[38].

    La première partie du nom de la commune, Léguillac, découlerait peut-être d'un personnage gallo-roman non déterminé. Le suffixe -acum[38], indique un domaine appartenant à une personne. Bien que l'auche soit la francisation de l'occitan auca désignant l'oie[Note 9], il est bien plus probable qu'ici, son origine dérive de l'occitan « aucho, oucho », représentant des terres défrichées de longue date, proches du village[38].

    En occitan, la commune porte le nom de Lagulhac de l'Aucha[40].

    Histoire

    Période mérovingienne

    Sur la commune de Léguillac-de-l'Auche furent découverts en 1967 deux sarcophages mérovingiens, et un autre squelette sans sarcophage, à même la terre, soit trois squelettes[Note 10].

    Cette exhumation eut lieu entre les lieux-dits Linard et Girondeau, et à un autre endroit, une prairie située sur une colline appelée Béniveau. Cette colline surplombe le site où furent découvertes les sépultures mérovingiennes, un lieu-dit qui ne porte pas de récentes traces d'habitation (il est possible qu'au fil du temps les gens des villages alentour y aient pris les pierres pour reconstruire ailleurs, ou tout simplement, il n'y a jamais eu d'habitation en pierres).

    Dans ces sépultures mérovingiennes, on ne découvrit ni arme, ni bouclier, mais il y avait, dans l'un des sarcophages, une boucle de ceinture plaquée or, avec des morceaux de verre brisé incrustés, de différentes couleurs : vert, bleu et rouge. Il y avait aussi trois emplacements vides sur la boucle ; trois morceaux de verre manquaient, le temps n'ayant pas voulu nous faire parvenir cet objet dans son état de perfection d'origine.

    Le découvreur, Monsieur Émile (Guy) Moulles, fit cette découverte en labourant pour la première fois le site après l'avoir défriché. Il garda chez lui pendant plus d'une vingtaine d'années cet objet rare avant de le remettre, au début des années 2000, au musée du Périgord, à Périgueux.

    À l'époque, en 1967, la télévision était venue sur place pour faire un petit documentaire.

    Les os des squelettes furent eux, envoyés dans un laboratoire à Bordeaux, où ils furent datés entre 350 et 450 ans apr. J.-C., époque des premiers chefs mérovingiens, Clodion le Chevelu ou Mérovée, et avant le règne de Clovis.

    Moyen-Âge

    En 1209, au lieu-dit la Faye, trois moines fondent un prieuré augustinien (Sancta Maria de la Faia) dépendant de l'abbaye angoumoisine Notre-Dame de La Couronne[41].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    Dès 1790, la commune de Léguillac-de-l'Auche a été rattachée au canton de Saint-Astier qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est supprimé et la commune est rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[42].

    Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton[43].

    Intercommunalité

    Fin 2002, Léguillac-de-l'Auche intègre dès sa création la communauté de communes Astérienne Isle et Vern. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes Isle, Vern, Salembre en Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[44],[45].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
     ? mai 1884 Antoine Rapnouil    
    mai 1884 avril 1885 Ernest Jauvinaud    
    avril 1885 (1890 ou après)[Note 11] Raoul Deshorties    
        [Note 11]?    
    (1897 ou avant)[Note 11] 1904 Justin Bardy    
    mai 1904 août 1906 Pierre Arthur Linard[Note 12]    
    août 1906 novembre 1906 Pierre Bouthier   Adjoint faisant fonctions de maire
    novembre 1906 mai 1925 Pierre Bouthier    
    mai 1925 mars 1928 Fernand Laronze[Note 13]    
    mars 1928 mai 1935 Hilaire Lacombe    
    mai 1935  ? Ephrem Laventure    
    octobre 1944 mai 1945 Jean Baylet    
    mai 1945 (1964 ou 1965) Pierre Morvan    
    mars 1965 mars 1977 Jean Dupuy    
    mars 1977 mars 1989 Maurice Voiry DVG  
    mars 1989 mars 2003 Michel Berger[Note 12]    
    avril 2003 mars 2008 Micheline Vergnaud DVD  
    mars 2008[46] juillet 2020 Didier Banizette PS[47] Aide-soignant
    juillet 2020[48] En cours Régis Batailler PCF  

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Léguillac-de-l'Auche relève[49] :

    Jumelages

    Panneau de jumelage de Léguillac-de-l'Auche.

     Letham (Écosse) depuis 2011[50]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[52].

    En 2019, la commune comptait 994 habitants[Note 14], en diminution de 1,09 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    699589619675650688678684713
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    675701693694676651645629599
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    565539540457446443411398415
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    440383377493635636812945981
    2019 - - - - - - - -
    994--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    La fête votive de la commune s'effectue sous le patronage de saint Cloud et se tient donc chaque année aux alentours du [54].

    Économie

    Emploi

    En 2015[55], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 495 personnes, soit 50,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-trois) a légèrement diminué par rapport à 2010 (quarante-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 8,8 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 54 établissements[56], dont 31 au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans la construction, cinq dans l'industrie, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[57].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine naturel

    Ancienne carrière à chaux
    le long de la vallée du Jouis.

    Deux zones de la commune sont classées comme ZNIEFF :

    • au sud, la vallée du ruisseau le Jouis (ou le Jouy)[61], notamment bordée par des anciennes carrières d'où l'on extrayait le calcaire pour fabriquer de la chaux,
    • au nord-est, la forêt de la Faye[62], massif composé principalement de chênes pédonculés, se trouve en petite partie sur le territoire communal.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Françoise Bourreau-Raluy, Léguillac-de-l'Auche du Paléolithique à l'ère numérique, Éditions les Livres de l'Îlot, 2016.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[21].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Selon la tradition, une oie tombée dans un gouffre à Mensignac serait ressortie vivante au lieu-dit Font-de-l'Auche, au nord-est du territoire communal, en limite de Mensignac.
    10. Précision utile car les Mérovingiens mettaient parfois deux défunts par sarcophage. Là, il y avait un squelette par sarcophage, et un autre squelette sans.
    11. Registres de délibérations communales absents entre 1890 et 1897.
    12. Décédé en fonctions.
    13. Démissionnaire.
    14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Léguillac-de-l'Auche » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le ).
    2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    3. « Carte géologique de Léguillac-de-l'Auche » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    4. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Léguillac-de-l'Auche », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 758 - Périgueux (ouest) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. « Notice associée à la feuille no 782 - Mussidan de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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