Léon IX

Saint Léon IX, né Bruno d'Eguisheim-Dagsburg (en français Eguisheim-Dagsbourg)[1] le à Eguisheim[2] et mort le à Rome, est un pape du Moyen Âge central.

Léon IX
Saint catholique

Léon IX représenté sur la charte manuscrite d'un monastère italien du XIIIe siècle.
Biographie
Nom de naissance Bruno d'Eguisheim-Dagsburg
Naissance
Dabo ou Eguisheim
Décès
Rome
Pape de l'Église catholique
Élection au pontificat
Intronisation
Fin du pontificat
Évêque de l'Église catholique
Évêque du diocèse de Toul

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Conrad II (au centre).

Issu de la haute noblesse - d'Alsace par son père et de Lorraine par sa mère -, évêque de Toul, il fut nommé pape par l'empereur germanique et accepté par le clergé de Rome. Il fut couronné pape le sous le nom de Léon IX. Grand voyageur, il œuvra activement pour la paix. Son pontificat fut marqué par le début de la réforme grégorienne. Reconnu comme saint par l'Église catholique, il est liturgiquement commémoré le .

Une statue de Léon IX est présente dans le village d'Eguisheim où une chapelle, dont la porte est surmontée d'une autre petite statue de celui-ci, porte son nom. La chapelle, devant laquelle se trouve une statue du saint pape, sise sur le promontoire dominant le village de Dabo en Moselle lui est dédiée. Son nom fut aussi donné à une église et à une école, à Nancy qui, jusqu'en 1777, dépendait du Diocèse de Toul[3].

Généalogie

Né à Eguisheim (terres paternelles où un oratoire lui est consacré) ou à Dabo (Dagsburg) (terres maternelles où une église lui est dédiée).

Son père, Hugues IV de Nordgau, est de la famille des comtes du Nordgau, seigneurs d'Eguisheim. Bruno est un membre de la très haute aristocratie : sa famille se rattache par sa mère, Heiwige, fille du comte de Dabo, aux Carolingiens de Francie occidentale et par son père aux rois de Germanie. Dans la parenté de Bruno figurent aussi bien des comtes de Reims que des évêques de Langres et de Metz ; il est le cousin des empereurs Conrad II le Salique et Henri III[4].

Ses parents construisirent deux abbayes : à Woffenheim (Sainte-Croix-en-Plaine), à l'Oelenberg (Reiningue) et, vers 1029, le château du Wahlenbourg, au Drei-Exen (Husseren-les-Châteaux).

Biographie[5]

Éducation

À l'âge de cinq ans, il est confié à l’évêque Berthold de Toul pour être éduqué à l'école de la cathédrale où il se montre très doué[4]. Il entre jeune dans le chapitre de la cathédrale. Il est marqué par la réforme de Gorze[6].

Après la mort de son tuteur, il est appelé à la cour de son cousin l'empereur Conrad II le Salique (1024-1039), qui soutient la réforme monastique. Il est diacre en 1025[7]. En 1026, il commande les troupes levées à Toul pour une campagne en Lombardie.

À la mort de l'évêque Hermann de Toul, alors qu’il n'a que 24 ans, il est proposé par le clergé avec le soutien de Conrad comme son successeur et le , il est consacré par l’archevêque Poppon de Trèves.

Évêque de Toul

Pendant la vingtaine d'années que dure cet épiscopat, Bruno lutte contre le nicolaïsme et la simonie. Il s'inscrit dans le mouvement réformateur promu par Cluny et Gorze. Il recrute parmi les représentants de ce courant ses collaborateurs. C'est en 1048 qu'il remarque Hildebrand (futur Grégoire VII) et l'attache à lui. Il impose à son entourage et lui-même un train de vie humble et pieux, se comportant en moine bénédictin et donnant ainsi exemple aux abbés de son évêché[8]. À force d'énergie, il obtient l'assainissement moral des abbayes de son évêché[4].

Il reste fidèle à l'empereur et va plaider sa cause devant Robert le Pieux pour la succession du royaume de Bourgogne, où Conrad II, qui a hérité de Rodolphe III mort sans enfants, est contesté par Eudes de Champagne qui a, lui, le soutien des Italiens[8]. Il arrive avec succès à ménager la paix entre les deux souverains[7].

Sa renommée franchit largement les frontières de la Lorraine où en 1047 Adalbert de Metz est devenu duc.

Pape

Léon IX, vitrail de l'église Saint-Étienne de Château-Renard, Loiret.

Élection

L'autorité de l'empereur est faible sur ses vassaux et pendant le règne d'Henri III, les comtes de Tusculum sont issus d'une puissante famille romaine laquelle, habituée à faire élire le pape, tente de reprendre ses prérogatives. Critiquant la faible moralité des papes désignés par l'empereur, elle fait élire un pape concurrent, obligeant l'empereur à intervenir militairement, à réunir un grand concile le pour démettre les papes concurrents[8]. Mais cela ne suffit pas, coup sur coup deux papes désignés par l'empereur sont assassinés (Clément II et Damase II).

Henri III doit impérativement désigner un pape dont la moralité ne puisse être mise en doute et suffisamment habile pour gagner la confiance des Romains. Bruno, après son brillant ministère à Toul, est le candidat idéal. Pour se faire accepter, il ne doit cependant pas être le candidat désigné par l'empereur, il se rend en pèlerinage dans la Ville sainte et demande humblement aux Romains de ne l'élire que s'il leur convient[8]. Il est alors intronisé sous le nom de Léon IX (en mémoire de Léon le Grand, qui avait affirmé la primauté de l'évêque de Rome en tant que successeur de Pierre[4]) le [8].

Débuts de la réforme grégorienne

Sceau du pape Léon avec Pierre et Paul en avers.

Élevé dans l'esprit de la réforme clunisienne, il conclut que c'est l'indignité des papes précédents qui leur a valu leur désaveu par les Romains et leur déchéance. Il considère que le souverain temporel ne devrait pas intervenir dans la vie religieuse[9]. Comme à Toul, il s'entoure de réformateurs. Beaucoup d'ailleurs le suivent comme le moine Humbert de Moyenmoutier, dont l'intelligence est pénétrante, mais qu'un caractère abrupt ne prédispose pas à la diplomatie[4], Hugues Candide, Frédéric de Lorraine (le futur Etienne IX) ou Pierre Damien[9]. Il nomme un clunisien, Hildebrand (le futur Grégoire VII), sous-diacre et le charge de l'administration des revenus du Saint-Siège, proche de la faillite[10]. Les organes de gouvernement sont réorganisés ; les services de la chancellerie, désormais très actifs, suivent le modèle impérial et le rôle des cardinaux, auxquels sont confiés des postes clés de l'administration, s’accroît très sensiblement ; ces fonctions, naguère réservées aux représentants des familles romaines sont ouvertes aux « étrangers », ce qui souligne le caractère universel du Saint-Siège et montre que ces nominations ne doivent plus relever du clientélisme[4].

Hildebrand.

Très énergique, Hildebrand a une grande influence sur les actes de son pontificat et de ceux de ses successeurs (Victor II (1055-1057), Étienne IX (1057-1058), Nicolas II (1058-1061), Alexandre II (1061-1073)[11]. De fait, Hildebrand lance la réforme grégorienne vingt-cinq ans avant de devenir pape lui-même.

Une doctrine est élaborée, qui tend à donner au Saint-Siège le pouvoir nécessaire à l'accomplissement de la réforme. Les Dictatus papæ en révèlent les idées maîtresses: dans la société chrétienne, cimentée par la foi, l'ordre laïque a pour fonction l'exécution des commandements de l'ordre sacerdotal dont le pape est le maître absolu. Vicaire du Christ, il est le seul titulaire légitime de l'Empire, « l'empereur suprême ». Il peut déléguer ce pouvoir et reprendre sa délégation. L'empereur n'est plus le coopérateur du pape, mais son subordonné. Il devait donc exécuter le programme de réforme défini par le pape. Or ce programme remettait en cause l'Église impériale. L'un des théoriciens du mouvement, Humbert de Moyenmoutier, affirme en effet que l'inconduite des clercs provenait de leur soumission aux laïcs car ceux-ci les désignaient en fonction non pas de leur piété, mais des avantages matériels que cette nomination pouvait leur procurer[4].

Dès le début de son pontificat, en , Léon IX réunit un concile à Rome condamnant la simonie et une partie du nicolaïsme. Mais les prélats allemands et français ne viennent pas. Il décide alors de parcourir la chrétienté pour défendre énergiquement sa réforme, d'autant que Rome se fait menaçante. Le [12] : concile tenu par le pape Léon IX pour remédier à plusieurs abus dans le cadre de la réforme de l'Église (simonie, nicolaïsme…) et qui faisait la suite de ceux de Rome et de Pavie. Le pape venait à l'initiative de l'abbé de Saint-Remy pour consacrer la nouvelle église. Henri Ier avait convoqué le banc et l'arrière-banc de son domaine et il ne vint que l'évêque de Senlis et celui de Reims qui les accueillait. Le concile se tint avec vingt évêques, cinquante abbés et de nombreux clercs, parmi eux : l'archevêque de Trêves, celui de Lyon et celui de Besançon ; l'évêque de Porto. Le concile prit des sanctions canoniques contre Guillaume le Conquérant à la suite de son mariage avec sa cousine Mathilde de Flandres[13]. Ainsi que contre des gens d'Église : furent excommuniés : l'archevêque de Sens et celui de Saint-Jacques en Galicie, les évêques de Beauvais, d'Amiens, l'abbé de Saint-Médard. Furent déposés les évêques de Langres et celui de Nantes. Douze canons furent promulgués contre l'usure, contre le port des armes par les clercs, l'accès aux charges ecclésiastiques sans élection préalable, la protection des pauvres, etc En tant que tout nouvel abbé de Corbie, Foulques de Corbie (homonyme de l'évêque d'Amiens) fut choisi avec l'un de ses moines, Gérault[14], pour faire partie de la suite du pape à son retour vers Rome. Le pape ordonna prêtres Foulques (qui n'était alors que diacre) et Gérault. Au cours du voyage, Gérault avait fait à pied l’ascension du col du Grand-Saint-Bernard et du col de La Cisa. Le pape accorda à Foulques, comme un privilège particulier, le port de la dalmatique et des escarpins pour les fêtes solennelles[15].

De jusqu'au printemps 1051, de à , il sillonne l'Europe de Bénévent au sud, à Cologne au nord, à Reims à l'ouest, à Bratislava à l'est[4].

Ses principales luttes sont :

  • contre l'achat ou la vente de charges ecclésiastiques (la simonie) ;
  • contre le concubinage des prêtres (le nicolaïsme) ;
  • les évêques ne devaient pas être des préfets de l'Empire, mais des théologiens ;
  • le retour à des vertus « plus chrétiennes ».

Il excommunie et dépose les évêques reconnus coupables. Il convoque pendant son pontificat douze conciles. En 1050, il impose la trêve de Dieu aux seigneurs constamment en guerre les uns contre les autres.

En 1049, il tente d'interdire le mariage du duc de Normandie Guillaume le Conquérant et de Mathilde de Flandre. Cette union est entachée de consanguinité, mais le motif politique de cette décision est la crainte de l'Église de voir unies deux grandes puissances : la Flandre et la Normandie (les Normands installés à Aversa et en Apulie ayant déjà menacé la papauté). Le mariage a bien lieu en 1050.

Concile de Reims

Au concile de Reims, du , le pape Léon IX excommunie l'évêque d'Iria-Compostelle pour avoir affirmé que son siège était apostolique[16] ; cela revenait, naturellement, à nier la présence du corps de l'apôtre à Compostelle. La menace d'excommunication n'eut pas de conséquences et les pèlerins continuèrent à se rendre chaque fois plus nombreux auprès du sépulcre[17].

Lutte contre les hérésies

Les désordres moraux dont souffre l'Église favorisent la propagation des hérésies. En France, en particulier, où Bérenger, l’écolâtre de Tours, affirme qu'il y a seulement une présence spirituelle du Christ dans l'Eucharistie. Déjà condamné aux conciles de Rome et de Verceuil en 1050, puis au synode de Paris en 1054, Bérenger est déféré en 1054 au concile de Tours présidé par Hildebrand. Il y reconnaît que, lors de la consécration, le pain et le vin deviennent le corps et le sang du Christ[18].

Canonisation

Il procède à la canonisation de Gérard de Toul, la troisième de l’Église catholique, à Hartzheim en 1050[19].

Ses démêlés avec les Normands de l'Italie du Sud

Les musulmans venant de s'installer en Sardaigne, il envoie un légat aux Pisans pour leur proposer la concession perpétuelle de l’île à condition de lui reverser un tribut[8]. Ceux-ci s'acquittent pleinement de cette mission, s'emparant même de la Corse au passage.

Depuis 1016, des bandes de cadets normands tentent leur chance en Italie du Sud. En effet, le système de féodalité directe établie par les ducs de Normandie avec des règles héréditaires favorisant surtout les aînés oblige les puînés à rechercher fortune ailleurs. Beaucoup vendent leurs talents militaires comme mercenaires. L'Italie du Sud est disputée entre Byzantins, Sarrasins et Lombards qui emploient nombre de mercenaires normands reconnus pour leur efficacité (ils gagnent maintes batailles en infériorité numérique). Ces derniers, malmenés par leurs employeurs, ne tardent pas à guerroyer pour leur propre compte et conquièrent les comtés d'Aversa et d'Apulie en Italie du Sud. Henri III les reconnaît comme vassaux de l'Empire[9]. Or, en 1051, le duché de Bénévent se soumet au pape et ce dernier, voyant sa dernière acquisition menacée par les pillards normands, entre en guerre contre eux. Cependant, l'aide d'Henri III et des Byzantins est insuffisante et le pape est vaincu en 1053 à la bataille de Civitate en Apulie[9]. C'est un échec : il est fait prisonnier par les Normands la même année et cela brouille définitivement la papauté avec Byzance[8]. Finalement, le pape est libéré au bout de neuf mois de détention en Bénévent après avoir reconnu les possessions normandes en Apulie et en Calabre[9].

Sa réforme lui a attiré beaucoup d'inimitiés, et revenu mourant à Rome, il voit son palais pillé en 1054[8].

Le schisme

Depuis longtemps, les Byzantins s'éloignent de Rome : ils sont excédés par les liens entre Rome et l'empire ottonien. Surtout, les menées du pape et des empereurs en Italie du Sud ont tout pour faire de Byzance un adversaire. En 1054, le schisme des civilisations et des cultures est depuis longtemps consommé, mais c'est cette année-là que la rupture devient officielle[20]. Depuis le patriarcat de Michel Cérulaire, les relations entre Rome et Constantinople sont très tendues : les couvents et églises des Latins à Constantinople sont fermés[20].

Si l'affirmation de la papauté comme étant à la tête de l'Église universelle est le fondement du schisme[21], c'est une controverse sur l'Eucharistie qui le déclenche[22]. Les Latins utilisent un pain sans levain et les Grecs du pain ordinaire. Léon IX fait réfuter les traités grecs traitant du problème. Humbert de Moyenmoutier dans son Dialogus écarte les assertions des Grecs, condamne le mariage des prêtres en usage en Orient et accuse les Byzantins d'hérésie car ils n'admettent pas le Filioque et les menaces d'excommunication[22]. Le pape envoie les légats Humbert de Moyenmoutier et Pierre d'Amalfi à Constantinople pour y explorer la possibilité d'une réconciliation avec l'Église du lieu. Mais, malgré les efforts de l'empereur Constantin IX, les légats excommunient le patriarche et ses partisans le alors que le pape, Léon IX, est mort entre-temps. Cérulaire contre-attaque par une excommunication générale des Latins, ouvrant ainsi le schisme entre l'Occident et l'Orient[4].

Epilogue

Le pape Léon IX a été canonisé dès 1087 par Victor III. Sa fête est célébrée traditionnellement au jour d'anniversaire de sa mort terrestre (dite aussi « Naissance au Ciel ») le 19 avril[23]. Son corps repose à la basilique Saint-Pierre.

En Lorraine et en Alsace, des églises lui sont consacrées notamment à Dabo, Nancy, Strasbourg et Eguisheim.

Notes et références

  1. Biographie de Léon IX faite par l'historien Michel Parisse, page 81 et suivantes dans Gabriele de Rosa et Giorgio Cracco, Il papato e l'Europa.
  2. http://bibnum.enc.sorbonne.fr/omeka/files/original/beb4e55baeeb729c6a1ea539c5c26884.pdf
  3. « Saint-Léon IX », sur stleon9 (consulté le ).
  4. Francis Rapp, Les relations entre le Saint-Empire et la papauté, d'Otton le Grand à Charles IV de Luxembourg (962-1356), clio.fr, consulté le 7 novembre 2007.
  5. Biographie de Léon IX faite par Louis Adolphe Spach, archiviste alsacien, dans Mélanges d'histoire et de critique littéraire, 1864, p. 69 à 122.
  6. Serge Lusignan, L’Église, ses institutions et la réforme grégorienne, Site de l'université de Montréal.
  7. Jean Chélini, Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Hachette, 1991, p. 252.
  8. Prosper Alfaric, Un pape alsacien : Léon IX d'Eguisheim, Annuaire de la Société historique, littéraire et scientifique du Club vosgien, vol. I (1-2), Strasbourg Imprimerie alsacienne, 1933, Encyclopédie universelle.
  9. Jean Chélini, Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Hachette, 1991, p. 253.
  10. Michel Balard, Jean-Philippe Genet et Michel Rouche, Le Moyen Âge en Occident, Hachette, 2003, p. 176.
  11. MM. Berthelot, Hartwig Derenbourg et F.-Camille Dreyfus, Le pape Grégoire VII, La Grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts par une société de savants et de gens de lettres, Paris, Société anonyme de La Grande encyclopédie, 1885-1902, Encyclopédie universelle.
  12. Le moine Anselme, de l'abbaye Saint-Remi de Reims en tint un témoignage.
  13. Alain Derville, Quarante générations de Français face au sacré, PU Septentrion, 2006, page 235.
  14. Gérard de Corbie, fondateur et premier abbé de La Sauve-Majeure.
  15. Cf. Louis Moreri, Le grand dictionnaire historique ou Le melange curieux de l'Histoire sacrée et profane, vol. V, París, Le Mercier, Desaint et Saillant, , p. 273.
  16. (la) Johannes D. Mansi, Sacrorum conciliorum nova et amplissima collectio, Venise, , t. 19, col. 741
  17. Adeline RUCQUOI, « Charlemagne à Compostelle », Cahiers d'études de Recherche et d'Histoires Compostellanes, , p. 8 (ISSN 0994-8597)
  18. Jean Chélini, Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Hachette, 1991, p. 253-254.
  19. Abbé Beaulieu (préf. J. Carnandet), De la canonisation des saints, Lyon, Libraire de Louis Gauthier, , 110 p. (OCLC 1061878217), p. 30.
  20. Jean Chélini, Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Hachette, 1991, p. 254.
  21. Yves Congar, L'Église de Saint Augustin à l'époque moderne, Le Cerf, 1997, p. 100.
  22. Jean Chélini, Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Hachette, 1991, p. 255.
  23. « Saint Léon IX », sur nominis.cef.fr (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • René Bornert, « Léon IX (Bruno d'Eguisheim) », dans Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 23, p. 2296.
  • AA.VV., Sanctus Leo IX eguisheimiensis, Colmar, Alsacia Colmar, 1954. (à l'occasion du IXe centenaire de la mort du pape saint Léon IX).
  • M. Goullet et M. Parisse (éd.), La Vie de Léon IX, Paris, 1997,
  • Michel Parisse (texte présenté et édité sous la direction de), La vie du pape Léon IX : Brunon, évêque de Toul (trad. de Monique Goullet), Les Belles Lettres, 2009 (2e édition), 155 p. (ISBN 978-2-251-34057-9).
  • G. Drioux, Un diocèse de France à la veille de la réforme grégorienne : le pape Léon IX et les évêques de Langres Hugues et Hardouin, Studi gregoriani, 2 (1947), p. 31-41.

Liens externes

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