La Chapelle-du-Châtelard

La Chapelle-du-Châtelard est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir La Chapelle.

La Chapelle-du-Châtelard

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes de la Dombes
Maire
Mandat
Cyrille Rimaud
2020-2026
Code postal 01240
Code commune 01085
Démographie
Population
municipale
400 hab. (2019 )
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 04′ 11″ nord, 5° 01′ 34″ est
Altitude Min. 236 m
Max. 285 m
Superficie 13,37 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Chalaronne
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Chapelle-du-Châtelard
Géolocalisation sur la carte : France
La Chapelle-du-Châtelard
Géolocalisation sur la carte : Ain
La Chapelle-du-Châtelard
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
La Chapelle-du-Châtelard

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    La Chapelle-du-Châtelard fait partie de la Dombes.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    La Chapelle-du-Châtelard est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,3 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), prairies (12,8 %), forêts (6,8 %), eaux continentales[Note 3] (2,2 %), cultures permanentes (1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Le village est mentionné depuis le XIe siècle.

    En 1424[7], la seigneurie démembrée de la sirerie de Villars entre avec toutes ses dépendances dans la composition de la Dombes.

    Les habitants du village furent massacrés par les Bressans au XVIe siècle[réf. nécessaire].

    Bassole (la)

    Village dépendant du Châtelard en Dombes. Vers 1200, Guillaume IV de Mâcon, comte de Vienne et de Mâcon, déclara, à la requête d'Hugues (Hugues IV de Clermont ou Hugues V d’Anjou), abbé de Cluny, que s'il avait quelques difficultés avec les hommes de ce village, il s'en remettrait à la décision d'arbitres[8].

    Beaulieu

    Section de la commune de la Chapelle-du-Châtelard.

    D'abord simple chapelle rurale (De bello monté), sous le vocable de Notre-Dame, l'église de Beaumont, fut depuis fort longtemps l'objet d'un pèlerinage très fréquenté.

    En 1433, Isabelle d'Harcourt, veuve du dernier seigneur de Thoire-Villars, y fonda à perpétuité une messe à dire toutes les semaines, ainsi que le constate l'inscription suivante, encastrée dans le mur latéral gauche du chœur :

    « CVNCTIS NOTVM EST QVOD ANNO DOMINI M.CCCCXXX TERTIO EGRE GIA TVM POTENS YSABELLA DE AVRICAVRIA DOTAVIT V NAM MISSAM QVALIBET FERIA SEXTA IN CAPELLA DE BELLE MONTE PER CVRATVM VEL EIVS VICARE DICENDAM : TVM CA SV QVO DICTVS CVRATVS DICERE NOLLET : VVLT PER CV RATVM SANCTI GERMANI DICI : ET SI NOLLET PER CVRATVM MARLIA CI : DATUM DIE XX OCTODRIS. »

    .

    Le , Isabelle d'Harcourt assigna, pour le service de cette fondation, une rente de 6 florins et 6 sous sur l'étang de Coyrard[9],[10],[11].

    Toponymie

    Durant la Révolution française, la commune prend temporairement le nom de Beaumont-sur-Chalaronne[12].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Chapelle-du-Châtelard est membre de la communauté de communes de la Dombes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Châtillon-sur-Chalaronne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[14]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Châtillon-sur-Chalaronne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[15].

    Administration municipale

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1977 1995 Jean Durand   Agriculteur
    1995 2008 Pierre Brevet    
    2008 En cours Cyrille Rimaud SE Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

    En 2019, la commune comptait 400 habitants[Note 4], en augmentation de 6,67 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    312200284358283313272326345
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3854114479392364422418411
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    406375384338325304309375304
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    237210202242247263276357387
    2019 - - - - - - - -
    400--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (BNF 30556006, lire en ligne), p. XXXVIII.
    8. Aubret, 1.1er, p. 418.
    9. De la Roque, Hist. généalog. de la maison d'Harcourt, t.1, liv. 8, chap. XLI, p. 520.
    10. Archives nationales, cart. P, 1389, c. 199.
    11. Visite pastorale de 1655, fol. 275.
    12. « Noms révolutionnaires des communes du département de l'Ain », sur ain-genealogie.fr (consulté le )
    13. « communauté de communes de la Dombes - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    14. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Chapelle-du-Châtelard », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    15. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    20. Notice no PA00116364, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Articles connexes

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