La Feuillie (Seine-Maritime)
La Feuillie est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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La Feuillie | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des 4 rivières | ||||
Maire Mandat |
Pascal Legay 2020-2026 |
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Code postal | 76220 | ||||
Code commune | 76263 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 289 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 32 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 27′ 47″ nord, 1° 30′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 90 m Max. 219 m |
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Superficie | 39,76 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Gournay-en-Bray | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Géographie
Communes limitrophes
Réseau routier
La Feuillie est située au carrefour de la route nationale 31 (route européenne 46) et de l'ancienne route nationale 321 déclassée en RD 921.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Forges », sur la commune de Forges-les-Eaux, mise en service en 1959[9] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 827,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 24 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,5 °C pour 1981-2010[14], puis à 11 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
La Feuillie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,7 %), forêts (37,2 %), prairies (17,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones urbanisées (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Foilloie en 1293[23].
Le toponyme est issu de l'ancien français feuillie, feuillée, « habitation, loge construite ou couverte de feuilles »[24], qui évoque une habitation temporaire, sans doute en relation avec une activité forestière (bûcherons, charbonniers, gardiens d'animaux, gardes forestiers…).
Homonymie avec La Feuillie (Manche).
Histoire
- 1289 : première mention du manoir royal de La Feuillie-en-Lyons fréquemment utilisé par Philippe le Bel et ses enfants. Il y séjourna 27 fois (séjours attestés) pendant son règne (1286-1314). Il y a fait installer l'un des tout premiers haras du royaume. Il était déjà détruit en 1541.
- XIVe siècle : La Feuillie devient une paroisse.
- Jusqu'au XVIe siècle, les défrichements continuent, de nombreux hameaux apparaissent.
- 1560 : Charles IX remplace le manoir et le remplace par le château de Richebourg, dont le pavillon de chasse est démoli en 1826. Il en reste aujourd'hui le porche d'entrée, une tour de guet et un bâtiment de ferme.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2019, la commune comptait 1 289 habitants[Note 8], en diminution de 0,77 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Eustache. La Feuillie est connue pour son clocher, qui est le plus haut clocher ardoisé de France (54 m). Ce clocher est tombé du fait de la tempête Lothar (), mais sa restauration est désormais achevée, et le bourg a retrouvé son titre.
- Château du Richebourg. Il reste le porche d'entrée du château, érigé par Charles IX, démoli en 1826.
- Puits des Mazis (1894), il fait 90 m de profondeur.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Ernest Séré-Depoin (1824-1901), né le à La Feuillie, banquier, maire de la ville de Pontoise de 1865 à 1871.
Héraldique
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Les armes de la commune de La Feuillie se blasonnent ainsi : D'azur à la silhouette de village d’argent planté d’arbre de sinople, l’église au centre avec un long clocher accosté à dextre d’une tête de cerf contournée et à senestre d’un casque à nasal, taré de profil, soutenu d’une épée basse, le tout d’argent au chef aussi de sinople soutenu d’un filet d’or.
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Voir aussi
Bibliographie
- N.-R. Potin de La Mairie, Supplément aux recherches historiques sur la ville de Gournay en Bray, Gournay: Veuve Folloppe, 1844.
- Dieudonné Dergny, Les Cloches du Pays de Bray, Rouen: Lebrument, 1863.
- Jean Benoît Désiré Cochet, La Seine-Inférieure historique et archéologique : Époques gauloise, romaine et franque, Paris : Librairie historique et archéologique de Derache, 1866.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Forges - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre La Feuillie et Forges-les-Eaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Forges - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Feuillie et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 77.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 1210.
- Marie-Géraldine Dartois, « Municipales 2020 : Pascal Leguay brigue un nouveau mandat à La Feuillie : Pascal Legay est motivé pour continuer l'aventure à la tête de la commune de La Feuillie. Pour les élections municipales, il s'est entouré de 10 colistiers dont 5 nouvelles têtes », L'Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ) « Le maire sortant, Pascal Legay, brigue un nouveau mandat à La Feuillie . Conseiller d’entreprise âgé de 56 ans, il a intégré la vie municipale en 1995 en tant que conseiller. Il est maire depuis 1999 ».
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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