La Roche-sur-le-Buis

La Roche-sur-le-Buis est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir La Roche et Buis (homonymie).

La Roche-sur-le-Buis

Vue du village.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Michel Grégoire
2020-2026
Code postal 26170
Code commune 26278
Démographie
Gentilé Rochois, Rochoises
Population
municipale
283 hab. (2019 )
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 16′ 40″ nord, 5° 18′ 46″ est
Altitude Min. 394 m
Max. 1 369 m
Superficie 27,72 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Roche-sur-le-Buis
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La Roche-sur-le-Buis
Géolocalisation sur la carte : Drôme
La Roche-sur-le-Buis
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
La Roche-sur-le-Buis

    Géographie

    Localisation

    La Roche-sur-le-Buis est située à km à l'est de Buis-les-Baronnies.

    Relief et géologie

    Sites particuliers[1] :

    • Col de Sanguinet
    • Combe de Cliau
    • Grands Rochers de Banne
    • Montagne de Banne
    • Montagne de Chevalet
    • Montagne du Gravas
    • Montagne de la Loube
    • Rochers de Sabouillon
    • Rochers de Trapes Loube
    • Rochers Margeau
    • Rochers Mindrit

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

    • l'Alauzon, affluent du Menon, attesté en 1891. Il a, à cette époque, un cours de 3,2 km, une largeur moyenne de 3 m, une pente de 480 m, un débit ordinaire de 0,06 m3, extraordinaire de 10 m3[2] ;
    • le Menon[3].

    Urbanisme

    Typologie

    La Roche-sur-le-Buis est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

    La commune est hors attraction des villes[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (25,6 %), cultures permanentes (5,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,8 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[1] :

    • Auberge d'Alauzon
    • Beaudindigue
    • Boissillonnes
    • Bridons
    • Combescure
    • Fontaine Froide
    • Forêt Domaniale des Baronnies
    • Gilibot
    • Jason
    • la Buisse
    • la Coste
    • l'Adret
    • la Fontaine du Noisetier
    • la Serrière
    • la Viste
    • la Viste
    • le Bau
    • le Devès
    • le Gîte du Lièvre
    • le Pré Saint-Jean
    • les Barnouins
    • les Bâties
    • les Carats
    • les Chalanches
    • les Cheneviers
    • les Cléments
    • les Coulinières
    • les Jean-Jean
    • les Lunières
    • les Preyrauds
    • les Sias
    • les Tournyaires
    • les Voutes
    • le Théron
    • l'Osière
    • Masserelles
    • Michemin
    • Mounine
    • Passière de Bays
    • Pierre Rousse
    • Pommerol
    • Pré de Laugier
    • Selle
    • Tournias
    • Vinasses

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales D 159 et D 508[1].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :

    • 1222 : castrum de Rocca prope Buxum (cartulaire des templiers, 126).
    • 1293 : castrum de Ruppe (Valbonnais, II, 221).
    • 1317 : territorium de Rocha seu de Ruppe et Rocha supra Buxum (Valbonnais, II, 166).
    • 1375 : castrum Ruppis supra Buxum (choix de documents, 188).
    • 1513 : mention de l'église Saint-Christophe et du cimetière : église et cyminteri de Sanct Cristol (doc. inédit, IV, 355).
    • 1516 : mention du prieuré : prioratus de Ruppis super Buxum (pouillé de Gap).
    • 1549 : La Roche sur le Boix (rôle de tailles).
    • 1788 : La Roche sur le Buis (alman. du Dauphiné).
    • 1891 : La Roche-sur-Buis, commune du canton de Buis-les-Baronnies.

    (non daté)[réf. nécessaire] : La Roche-sur-le-Buis.

    Histoire

    Préhistoire

    • Outillage préhistorique[3].

    Antiquité : les Gallo-romains

    • Urne gallo-romaine et monnaies du IIIe siècle[3].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[10] :

    • Au point de vue féodal, cette communauté formait deux terres (ou seigneuries), celle d'Alauzon et celle de la Roche-sur-Buis.
    • Premièrement possédée par les barons de Mévouillon qui donnèrent à ses habitants une charte de libertés municipales en 1276.
    • 1288 : la terre est donnée aux Artaud.
    • 1320 : les trois quarts de la terre passent (par mariage) aux Baux d'Avellino, et le quart restant passe (par mariage) aux Agoult.
    • Les Agoult acquiert les droits des Baux et rétrocède le tout aux Artaud.
    • 1676 : la terre passe (par mariage) aux Pelletier de Gigondas.
    • 1688 : les Pelletier rendent la terre aux Artaud.
    • 1734 : la terre est vendue aux Caritat.
    • 1771 : elle est vendue aux Ailhaud, derniers seigneurs.

    Aux XIIe et XIIIe siècles, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait un prieuré et trois églises dont elle percevait les revenus[11].

    Démographie[10] :

    • 1725 : 165 habitants.
    • 1748 : 134 familles composées de 536 personnes (120 hommes, 136 femmes, 120 garçons, 160 filles).

    Avant 1790, la Roche-sur-le-Buis était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage de Buis.
    Cette communauté formait une paroisse du diocèse de Gap dont l'église, dédiée à saint Christophe, remplaçait, depuis le début du XVIIe siècle, une autre église Saint-Christophe (voir ce nom) qui était celle d'un prieuré de l'ordre de bénédictins (dépendance de l'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon) dont le titulaire avait la collation de la cure et les dîmes de cette paroisse[10].

    Alauzon

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[12] :

    • 1278 : Alauso (inventaire des dauphins, 224).
    • 1293 : Alasona (inventaire des dauphins, 221).
    • 1293 : castrum de Alauzono (Valbonnais, I, 35).
    • 1313 : castrum de Alauzone (Valbonnais, II, 65).
    • 1334 (ou 1234 ?) : Alauzo (inventaire des dauphins, 231).
    • 1576 : Alozon (archives de l'Isère, B 177).
    • 1891 : Alauzon, hameau.

    La seigneurie[12] :

    • Alauzon était un fief de la baronnie de Montauban.
    • 1235 : possession des Lers.
    • 1278 : possession des Colnes.
    • 1329 : possession des Agoult.
    • 1332 : possession des Baux.
    • Vers 1399 : la terre passe aux Artaud.
    • 1579 et 1597 : les héritiers des Artaud la vendent aux (du) Roux.
    • Elle passe aux Draguignan.
    • 1687 : elle passe (par mariage) aux (d')Albert.
    • En 1789, monsieur d'Ailhaud d'Entrechaux est le dernier seigneur d'Alauzon.

    Avant le XVIe siècle, Alauzon était une paroisse du diocèse de Gap qui fut alors unie à celle de la Roche-sur-Buis et dont l'église était dédiée à saint Martin[12].

    Saint-Christophe

    Emplacement de l'ancien prieuré de la Roche-sur-le-Buis dont l'église, dédiée à saint Christophe, fut celle de la paroisse jusqu'à sa destruction au XVIe siècle pendant les guerres de Religion[13].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune est comprise dans le canton du Buis-les-Baronnies[10].

    Politique et administration

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
    1878 1884  ?    
    1884 1888  ?    
    1888 1892  ?    
    1892 1896  ?    
    1896 1900  ?    
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1971  ?    
    1971 1977  ?    
    1977 1983  ?    
    1983 1989  ?    
    1989 1995 Michel Grégoire PS agent technique
    1995 2001 Michel Grégoire   maire sortant
    2001 2008 Michel Grégoire   maire sortant
    2008 2014 Michel Grégoire   maire sortant
    2014 2020 Michel Grégoire   maire sortant
    ancien député (1997-2002)
    ancien conseiller général du canton de Buis-les-Baronnies
    conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes
    président de la communauté de communes du Pays du Buis-les-Baronnies
    2020 En cours
    (au 31 janvier 2021)
    Michel Grégoire[14][source insuffisante]   maire sortant

    Rattachements administratifs et électoraux

    Jusqu'en , la commune faisait partie du canton de Buis-les-Baronnies. À la suite du redécoupage des cantons du département, elle est rattachée au canton de Nyons et Baronnies[15].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

    En 2019, la commune comptait 283 habitants[Note 2], en diminution de 5,03 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    713683752722678701674676625
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    644611623592575540520481452
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    434424412323274243230180175
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    155134147196211287319330298
    2018 2019 - - - - - - -
    285283-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : le premier dimanche de septembre[3].
    • Fête (à Sias) : le dernier dimanche d'août[3].

    Loisirs

    • Randonnées : GR9, GRP Tour des Baronnies Provençales[1].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : pâturages (ovins), oliviers[3].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Chapelle Notre-Dame-de-Pitié, transformée en musée.
    • Ruines du château fort médiéval[3] avec donjon sur le rocher dominant le village[réf. nécessaire].
    • Restes d'une tour quadrangulaire (à Sias) dominant la Cluse[réf. nécessaire].
    • Église paroissiale Saint-Christophe[réf. nécessaire].
    • Chapelle du XVIe siècle dans le hameau des Sias[3] (Notre-Dame-de-l'Assomption[réf. nécessaire]).
    • Chapelle de pénitents (restaurée)[3].
    • Église Notre-Dame du XVIIIe siècle[3].

    Patrimoine culturel

    • Musée des métiers anciens[réf. nécessaire].
    • Musée d'arts et traditions des Baronnies (aménagé dans la chapelle Notre-Dame-de-Pitié)[réf. nécessaire].
    • Musée des Arts et Traditions populaires[3].

    Patrimoine naturel

    • Grotte (au nord)[3].
    • Sentier de randonnée botanique[réf. nécessaire].

    La commune fait partie du Parc naturel régional des Baronnies provençales[1].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    La Roche-sur-le-Buis possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.


    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.geoportail.gouv.fr/
    2. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 4 (L'Alauzon, ruisseau).
    3. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), La Roche-sur-le-Buis.
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 313 (La Roche-sur-Buis).
    11. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle, dans L'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 226.
    12. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (Alauzon).
    13. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 334 (Saint-Christophe).
    14. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    15. Décret no 2014-191 du 20 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Drôme.
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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