La Roque-Gageac

La Roque-Gageac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir La Roque.

La Roque-Gageac

La Roque-Gageac, au bord de la Dordogne.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes Sarlat-Périgord noir
Maire
Mandat
Jérôme Peyrat
2020-2026
Code postal 24250
Code commune 24355
Démographie
Gentilé Laroquois, laroquoise
Population
municipale
427 hab. (2019 )
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 49′ 38″ nord, 1° 11′ 00″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 218 m
Superficie 7,17 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Sarlat-la-Canéda
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sarlat-la-Canéda
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Roque-Gageac
Géolocalisation sur la carte : France
La Roque-Gageac
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
La Roque-Gageac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
La Roque-Gageac
Liens
Site web laroquegageac.fr

    Elle fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France.

    Géographie

    Généralités

    Comprise dans l'aire urbaine de Sarlat-la-Canéda, la commune de La Roque-Gageac est implantée en bordure de la Dordogne à 8 kilomètres au sud-ouest de Sarlat-la-Canéda.

    Elle fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France[1].

    Le bourg bénéficie d'un microclimat dû à la falaise calcaire qui le domine et qui, exposée au sud, conserve sa chaleur, ce qui a permis l'implantation d'un jardin exotique[2].

    Communes limitrophes

    Carte de La Roque-Gageac et des communes avoisinantes.

    La Roque-Gageac est limitrophe de quatre autres communes.

    Communes limitrophes de La Roque-Gageac
    Vézac Vitrac
    Cénac-et-Saint-Julien Domme

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. La Roque-Gageac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[3].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3b-c, date du Coniacien moyen à supérieur, composée de calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 808 - Sarlat-la-Canéda » et « no 832 - Gourdon » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et leurs notices associées[6],[7].

    Carte géologique de La Roque-Gageac.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 60 mètres et 218 mètres[8],[9].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [10]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[11]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[12].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 7,17 km2[8],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 7,21 km2[5].

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de la Roque-Gageac.

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Dordogne et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[17],[Carte 1].

    La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements, dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne, pour former l'estuaire de la Gironde[18].

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 925 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995[27] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[28],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 854,5 mm pour la période 1981-2010[29]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le département du Lot, mise en service en 1961 et à 19 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[31], à 12,7 °C pour 1981-2010[32], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[33].

    Milieux naturels et biodiversité

    La Dordogne à La Roque-Gageac.

    Natura 2000

    La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont La Roque-Gageac[34],[35]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[36].

    La zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, qui s'étend au total sur 3 686 hectares et est partagée avec vingt-quatre autres communes, fait également partie du réseau Natura 2000[37],[38]. Deux espèces de chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[37] : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros).

    Sur la commune, elle s'étend sur environ deux kilomètres carrés et se situe au nord de la route départementale 703, en un seul site.

    ZNIEFF

    La Roque-Gageac fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[39],[40], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[41].

    ZPPAUP

    La Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager de La Roque-Gageac a été créée le [42] et révisée le [43].

    Couvrant près de 720 hectares, cette Z.P.P.A.U.P. vise à englober l'ensemble des protections patrimoniales, en préservant les sites archéologiques sensibles, les monuments historiques, les immeubles d'intérêt architectural, les ensembles urbains homogènes et les espaces naturels.

    Urbanisme

    Typologie

    La Roque-Gageac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[44],[45],[46].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[47],[48].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (27,9 %), forêts (25,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,4 %), zones urbanisées (16,9 %), eaux continentales[Note 9] (10,1 %)[49].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Un plan de prévention des risques (PPR) de mouvements de terrain a été approuvé en 2009 concernant une part importante du territoire communal, et notamment le bourg de La Roque-Gageac[50],[51].

    À l'intérieur du département de la Dordogne, un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2011 pour la Dordogne amont et ses rives, qui concerne donc les zones basses du territoire de La Roque-Gageac[52],[53].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de La Ròca de Gajac[54].

    Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA est baptisée d'après la commune, mais avec une erreur de transcription « La Rogue-Gageac »[55].

    Histoire

    La Roque-Gageac (au fond à gauche, sous la falaise) et la vallée de la Dordogne.

    Au Moyen Âge, La Roque Gageac a compté jusqu'à 1 500 habitants. À l'époque, la Dordogne faisait vivre pêcheurs et gabariers du port. De cette période demeure l'église recouverte de lauzes. Non loin se dresse, flanqué d'une tour ronde, le manoir de la famille Tarde, amie de Galilée. Pendant la guerre de Cent Ans, La Roque Gageac accueillit les évêques de Sarlat. Leur résidence, à l'extrémité du village, a été conservée. Dominant les maisons, les vestiges du château défient encore le temps.

    Le , un pan de la falaise s'éboule sur une partie du village, tuant trois personnes en détruisant six maisons et une grange, coupant la route et terminant sa course dans la Dordogne[56]. En 2007, une stèle et une plaque ont été implantées au pied de la falaise à la mémoire des victimes de 1957[56].

    Le , un pan du plafond du fort troglodytique s'effondre entraînant la chute d'une partie du mur de courtine du fort, accroché à la paroi de la falaise depuis le XIIe siècle, sur le côté du bâtiment d'accueil du site. Le , au début de la saison touristique, à la suite de la menace d'un rocher de 320 tonnes de s'effondrer sur le village et aux conclusions d'experts d'un danger imminent, la route départementale 703, traversant le village et surplombée par la falaise, est fermée pendant cinq semaines, avec évacuation des personnes les plus menacées. Des travaux de protection, notamment avec la pose de filets, sont effectués pour protéger les vies. À la suite de ces travaux, la RD 703 est rouverte le et les personnes évacuées ont pu regagner leur domicile.

    À la suite de l'effondrement du plafond du fort troglodytique, le site n'a plus été visitable pendant les dix années de travaux qui ont été nécessaires pour le remettre en état. Il a pu rouvrir ses portes en 2020[57],[58].

    À compter de , la route départementale 703 est fermée dans sa traversée du bourg de La Roque-Gageac pour une période de cinq mois, nécessaire à la création de voies piétonnes sécurisées de chaque côté de la route[59].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[60],[61].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
        Louis Carvès
    (décédé en 1845[62])
       
             
    juin 1995[63]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Jérôme Peyrat RPR, UMP[64]
    LR
    puis LREM
    Président de la communauté de communes du Périgord noir (1998-2010)
    Conseiller politique et parlementaire de la Présidence de la République française (2007-2009)
    Conseiller régional d'Aquitaine (2010-2015 et depuis 2021)

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, La Roque-Gageac relève[65] :

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[68].

    En 2019, la commune comptait 427 habitants[Note 10], en diminution de 4,9 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    690474606661739741768750807
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    757712705667696651643643577
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    568505518438439415408421446
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    406357373404447449420412449
    2018 2019 - - - - - - -
    426427-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[69].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête des terroirs gourmands, sur deux jours en août (24e édition en 2022[70]).

    Économie

    Ménages fiscaux de l'année 2019

    REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2019[71]
    ménages fiscaux - hors communautés et sans abris 2019
    Nombre de ménages fiscaux 207
    Nombre de personnes dans les ménages fiscaux 419
    Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros) 23 110 

    Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-Ccmsa, au

    Emploi

    En 2015[72], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 199 personnes, soit 42,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt) est resté stable par rapport à 2010 et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,1 %.

    Culture du tabac à la Roque Gageac.

    Plusieurs familles de la Roque-Gageac ont longtemps vécu grâce à la culture du tabac. Cette culture de subsistance a marqué le XXe siècle ; grâce à cette production, les petits paysans recevaient une rentrée d'argent significative, consécutive à la vente de la récolte de l'année à la régie nationale des tabacs. On a pu dire que cette culture sauf cas de grêle, était une forme de "sécurité sociale des paysans"[73]. Au fil du temps, la culture du tabac blond a remplacé la culture du tabac brun. Le tabac est récolté puis séché "sur cadre" directement dans le champ, une fois sec il sera effeuillé et conditionné en balle puis livré aux différentes coopératives françaises, pour le transformer en cigarettes. Si la filière a été très contrôlée par l'État jusque dans les années 1970, où les producteurs devaient détenir un permis et répondre à des contraintes drastiques pour leurs plantations. La fin du monopole de l'État imposé par le droit communautaire a permis aux producteurs de gagner plus d'argent dans les premiers temps. mais ces conditions ont évolué depuis la privatisation de la SEITA et la renégociation du prix du tabac au kilo pour tenir compte de l'évolution des marchés[74].

    Établissements

    Au , la commune compte 86 établissements[75], dont soixante-sept au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans la construction, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie[76].

    Nombre et capacité des hôtels au

    Nombre et capacité des hôtels au [71]
    Hôtels Chambres
    Ensemble 4 81
    1 étoile 1 8
    2 étoiles 1 21
    3 étoiles 2 52
    4 étoiles 0 0
    5 étoiles 0 0
    Non classé 0

    Nombre et capacité des campings au

    Nombre et capacité des campings au [71]
    Terrains Emplacements
    Ensemble 3 410
    1 étoile 1 60
    2 étoiles 0 0
    3 étoiles 2 350
    4 étoiles 0 0
    5 étoiles 0 0
    Non classé 0

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le fort troglodytique du XIIe siècle dont une partie de la voûte s'est effondrée en 2010. La commune a sécurisé les lieux en 2015[77]. Jean-Max Touron, déjà responsable de plusieurs autres sites touristiques du département, en est devenu propriétaire et a fait effectuer des travaux importants permettant sa réouverture au public à l'été 2020[78].
    • L'église paroissiale Notre-Dame de La Roque-Gageac, église romane construite en 1330.
    • Les ruines du château des Évêques de Sarlat.
    • Le manoir de Tarde (ou château de Tarde), XVe siècle, classé depuis 1951 au titre des monuments historiques[79].
    • Le Jardin exotique et sa bambouseraie[80].
    • Bien qu'attenant au bourg de La Roque-Gageac, le château de la Malartrie qui surplombe la Dordogne est implanté sur la commune de Vézac.

    Personnalités liées à la commune

    Cinéma

    Bande dessinée

    Le village est cité dans le manga Flying Witch de Chihiro Ishizuka[86].

    Ouvrages traitant de La Roque-Gageac

    • Les secrets de Sarlat, Beynac et la Roque-Gageac, Collectif, La petite boite / La France racontée aux enfants, (ISBN 9782361522193)
    • La Roque-Gageac, de Romain Bondonneau, Michael Jacobson, éditions du ruisseau, 06/2007, 36 p. (ISBN 9782952976503)
    • La Roque-Gageac, par Collectif, éditions J.P. Altmann, 1991. In-4, 30 p.[87]

    Ouvrages dont l’action se déroule à La Roque-Gageac

    • Le village est cité dans le livre Le Parchemin oublié de Béatrice Maré.
    • Malevil, de Robert Merle, Gallimard, 635 p., 03/1983 (ISBN 9782070374441)
    • L'île du point Némo, de Jean-Marie Blas de Roblès, éditions Zulma et Seuil, 464 p. (ISBN 9782757848913)
    • Le pendu de La Roque-Gageac, François Auberoche, 147 p. (ISBN 979-1092138122)
    • Le Pont de la Roque de François Lequiller, éditions Humussaire, 2016, 424 p. (ISBN 9782913982895)
    • La belle endormie, La dame de La Roque Gageac de Paul Placet, édition La Lauze, 2005, 136 p. (ISBN 978-2-912032-34-8)

    Héraldique

    Blason
    D’azur à la bande d’or grillagée de sable, accompagnée de deux fleurs de lys aussi d’or
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de la Roque-Gageac » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. Fiche de La Roque-Gageac sur le site des plus beaux villages de France, consulté le .
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