La Voulte-sur-Rhône

La Voulte-sur-Rhône (La Vòuta en occitan) est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La Voulte-sur-Rhône

Vue générale de la commune.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Privas
Intercommunalité Communauté d'agglomération Privas Centre Ardèche
Maire
Mandat
Bernard Brottes
2020-2026
Code postal 07800
Code commune 07349
Démographie
Gentilé Voultains - Voultaines
Population
municipale
4 848 hab. (2019 )
Densité 500 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 01″ nord, 4° 46′ 48″ est
Altitude Min. 85 m
Max. 405 m
Superficie 9,70 km2
Unité urbaine La Voulte-sur-Rhône
(ville-centre)
Aire d'attraction La Voulte-sur-Rhône
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Rhône-Eyrieux
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Voulte-sur-Rhône
Géolocalisation sur la carte : France
La Voulte-sur-Rhône
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
La Voulte-sur-Rhône
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
La Voulte-sur-Rhône
Liens
Site web lavoultesurrhone.fr

    Géographie

    Localisation

    Bureau centralisateur de canton du département de l'Ardèche, La Voulte-sur-Rhône se situe sur la rive droite du Rhône, à 95 mètres d'altitude. Un pont routier la relie à la commune drômoise de Livron-sur-Drôme dont le bourg est à 6 kilomètres. La Voulte est à 19 km de Valence et 18 kilomètres de Privas.

    Sur la rive ardéchoise, les communes limitrophes sont Beauchastel au nord et Le Pouzin au sud. La vallée de l’Eyrieux débouche juste au nord de La Voulte, on accède en la remontant au pays des Boutières, partie du plateau ardéchois.

    Hydrographie

    La ville est traversée par le Rhône et l'Eyrieux.

    Communes limitrophes

    La Voulte-sur-Rhône est limitrophe de huit communes[1], dont cinq sont situées dans le département de l'Ardèche et trois placées dans le département de la Drôme. Ces localités sont réparties géographiquement de la manière suivante :

    Voies routières

    La commune est desservie par la route départementale 86 qui suit le Rhône et évite une partie du centre-ville de La Voulte-sur-Rhône et celui de Beauchastel. Le centre-ville est traversé par la RD 86e qui permet de rejoindre Beauchastel ou la RD 120 en direction de Saint-Laurent-du-Pape. Elle est reliée à Livron-sur-Drôme par un pont suspendu par la RD 86f qui enjambe la RD 86 et le Rhône, via le centre-ville.

    L’accès autoroutier vers l'A7 le plus proche se situe à 10 kilomètres par la sortie no 16 de Loriol-sur-Drôme.

    La ville est desservie en autocar par la ligne TER Rhône-Alpes no 73 Aubenas - PrivasGare de Valence-Ville - Gare de Valence-Rhône-Alpes-Sud TGV desservant deux arrêts dans la commune, à « La Voulte Mairie » au sud et « La Voulte Cité » au nord.

    Voies ferrées

    La Voulte-sur-Rhône est traversée du nord au sud par la ligne de Givors-Canal à Grezan, aussi appelée « ligne de la rive droite du Rhône » dont le trafic voyageurs a été supprimé en 1973. Elle est aujourd’hui réservée au fret et la gare de La Voulte, ouverte en 1862 et déplacée en 1978, n'est plus desservie en service normal. La Voulte constitue également un nœud ferroviaire avec la ligne de Livron à La Voulte qui relie la ligne de la rive gauche du Rhône (Paris/Marseille) avec celle de la rive droite (Givors/Nîmes) via un viaduc en béton précontraint traversant le Rhône. Elle croise la RD 86e au milieu de la ville par un passage à niveau automatique.

    Une particularité de la ville est qu’elle possède toujours, malgré l’absence de trains voyageurs, une gare ouverte à la vente de billets. Envisagée en 2015 par la majorité régionale de Jean-Jack Queyranne, la réouverture au trafic voyageurs entre Valence et Avignon via l'Ardèche et donc la gare de La Voulte est cependant ajournée par la majorité de Laurent Wauquiez l'année suivante[2].

    Autrefois la ville servait de point de départ de la ligne à voie étroite de La Voulte-sur-Rhône au Cheylard, longue de 47,5 kilomètres, et qui appartenait au réseau du Vivarais de la CFD. La gare de La Voulte-sur-Rhône était commune avec la ligne de Paris-Lyon-Méditerranée. La ligne vers Le Cheylard a été fermée le et a en grande partie été reconvertie en chemin, la Dolce Via.

    Les gares de voyageurs les plus proches sont celles de Livron-sur-Drôme et de Loriol-sur-Drôme à environ 5 kilomètres. La gare de Valence-Ville à 17 kilomètres et la gare de Valence-Rhône-Alpes-Sud TGV à 27 kilomètres bénéficient d'une desserte plus importante.

    Voie fluviale

    La présence d’un quai permet occasionnellement à des péniches de voyageurs d’accoster. Le port le plus proche est le port de plaisance de l'Épervière de Valence, à 15 kilomètres.

    Pollution sonore

    La principale source de pollution sonore provient de la ligne ferroviaire qui traverse la ville de part en part. La circulation routière peut également provoquer des gênes, notamment lorsque le tronçon de la RD 86 passant sous le pont suspendu est fermé pour cause d’inondation, augmentant ainsi le nombre de camions traversant la ville.

    Accès aux aéroports

    Les aéroports les plus proches, assurant des lignes régulières nationales et internationales, sont les aéroports de Lyon-Saint-Exupéry à 135 kilomètres et Marseille Provence à 179 kilomètres.

    Les vols privés peuvent également atterrir à l'aéroport de Valence - Chabeuil à 29 kilomètres ou à l'aérodrome d'Aubenas Ardèche méridionale à 59 kilomètres.

    Géologie et relief

    Une grande partie de la ville s'est développée sur la plaine alluviale du Rhône dont une partie était des marécages jusqu'aux travaux d'endiguement du fleuve par la CNR. Au nord-ouest, les coteaux sont composés de roches métamorphiques partiellement recouvert d'alluvions, colluvions et éboulis. Au sud, les coteaux abrupts sont constitués de roches sédimentaires calcaires du Jurassique supérieur, plissés et faillés. Le château est notamment installé sur un promontoire du massif calcaire.

    Le contact entre les roches métamorphiques et sédimentaires est réalisé au niveau d'une faille décrochante. La Voulte-sur-Rhône se situe d'ailleurs dans une zone de sismicité modérée[3].

    Climat

    Relevé météorologique
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) 2 3 5 7 11 15 17 17 14 11 6 3
    Température maximale moyenne (°C) 8 10 15 17 22 26 29 29 24 19 12 9
    Précipitations (mm) 41,8 27,5 27,2 60,9 49,9 33,2 32,9 33,3 68,5 92,3 68,7 40,9
    Source : Msn.météo[4]
    Records météorologiques
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Record de froid (°C)
    date du record
    −14,4
    1971
    −17
    1943
    −7,4
    2005
    −3,1
    1971
    −1,8
    1938
    3,5
    1926
    7,5
    1954
    5,6
    1924
    0,5
    1928
    −1,6
    1932
    −11
    1921
    −17,2
    1938
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18,8
    2007
    22,4
    1990
    26,4
    1994
    30,6
    1924
    33,8
    2009
    38,1
    2003
    40
    1929
    41,1
    2003
    36,2
    1966
    29,6
    1921
    26,4
    1924
    19,9
    1961
    Record de vent (km/h)
    date du record
    112
    1981
    104
    1984
    122
    1981
    126
    2005
    94
    1987
    97
    1999
    137
    1993
    94
    2003
    122
    1992
    115
    2010
    112
    2004
    112
    1988
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    99,6
    1994
    67,5
    1972
    91,3
    1948
    104
    2005
    107,9
    1930
    103,8
    1992
    99,8
    1991
    207,8
    1927
    218,4
    1999
    179,8
    1988
    127,8
    2006
    132,2
    2003
    Source : Lamétéo.org[5]

    La Voulte-sur-Rhône profite d'un climat tempéré dont l’une des caractéristiques est un vent presque permanent qui souffle et assèche l'air le long du couloir rhodanien. Le Mistral vient du nord et apporte beau temps en été, mais une sensation de froid glacial en hiver. Le vent du Midi provient du sud et annonce généralement l'arrivée de perturbations orageuses.

    La pluviométrie annuelle est modérée : environ 600 mm. Les pluies sont particulièrement importantes en septembre et octobre, à cause des orages cévenols.

    Urbanisme

    Typologie

    La Voulte-sur-Rhône est une commune urbaine[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Voulte-sur-Rhone, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[9] et 8 375 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Voulte-sur-Rhône, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (34,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (38,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30,2 %), zones urbanisées (20 %), cultures permanentes (16,5 %), eaux continentales[Note 3] (10,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), prairies (3 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Toponymie

    Attestée sous la forme Volta jusqu’en 1040 environ[16]. La commune se nomme en occitan La Vouta[réf. nécessaire].

    En ancien provençal, volta signifie "tournant de rivière". Selon J. Astor, La Voulte se trouvait autrefois dans un méandre du Rhône[17]. Lorsqu'il n'était pas encore aménagé, il existait en effet un bras du fleuve, alimenté en période de crue et de hautes eaux, qui passait par l'emplacement de l'ancienne fonderie et venait percuter le pied du rocher sur lequel se trouve le château. Les deux Lavoûte de la Haute-Loire, l'une dans un méandre de l'Allier, l'autre dans un méandre de la Loire, tendent à confirmer cette étymologie. Comme pour La Voulte, la plus ancienne mention de Lavoûte-Chilhac est Volta en 1025.

    Par le passé, la commune portait le nom de La-Voulte, ou Lavoutte, ou encore Lavoulte. Elle doit son nom actuel de La Voulte-sur-Rhône au décret no 22484[18] du du président Sadi Carnot.

    Ses habitants sont appelés les Voultains et les Voultaines[19].

    Histoire

    Le Lagerstätte de La Voulte-sur-Rhône

    La Voulte-sur-Rhône.

    Joseph Fournet, professeur à l'Université de Lyon, a été l'inventeur du site Lagerstätte situé sur la commune. Il s’agit d’un gisement paléontologique de référence internationale réputé pour l’extraordinaire conservation des animaux marins datés du Jurassique. Le site se localise sur le territoire des communes de La Voulte-sur-Rhône et de Rompon, il correspond à l’ancienne exploitation minière de fer. Aujourd’hui, il est classé espace naturel sensible et appartient au département de l’Ardèche.

    Moyen Âge

    La Voulte apparaît dans une charte de saint Odilon, en 1025, qui indique qu'une église a été construite en ce lieu. En 1112, l'évêque de Viviers, Leodegarius, donne au prieur de Rompon six églises dont celle du castrum appelé Volta[20]. À cette époque, La Voulte appartenait à la famille possédant Clérieux[21]. En 1151, l'empereur Conrad III accorde ou confirme à Silvion de Clérieux des droits de péage sur le Rhône à La Voulte et à Confolens[22]. Dans un acte daté de 1152, on voit citer Lambert de La Voulte, peut-être un coseigneur.

    Mételine de Clérieu, fille de Roger de Clérieu, s'est mariée avec Guillaume de Fay, dit Jourdain, et a fait entrer la seigneurie de La Voulte dans la famille du Fay, dont l'héritière, Philippa, a épousé, au plus tard en 1197, Aymar II de Poitiers, comte de Valentinois. Philippa a apporté les seigneuries de Fay, Bretagne, Gunant, Montréal, Queyrières, Corance, Forcade, Chanéac, La Voulte, la coseigneurie de Clérieux[23], ... En 1197, Aymar II de Poitiers a reçu l'hommage de Guigon, seigneur de la Roche-en-Régnier, pour les seigneuries de Bays, Don, et Mézilhac, texte rédigé en langue romane. De ce mariage sont nés, entre autres, Guillaume II de Poitiers (1202-1227), mort avant son père, époux de Flotte Bérenger de Royans, dame de Saint-Nazaire-en-Royans, et Josserande de Poitiers mariée à Pierre Bermond d'Anduze (mort le ), fils d'un autre Pierre Bermond d'Anduze et de Constance de Toulouse, fille de Raymond VI de Toulouse. Le fils de Guillaume II, Aymar III de Poitiers (1222/1223, †1277), est fait le héritier universel de Philippa du Fay, sauf pour La Voulte, et quatre autres seigneuries en Vivarais (Pierregourde, Chomérac, Boffres et Montregard) qu'elle a données à son autre petit-fils, Roger Bermond d'Anduze (vers 1230-après 1305). Mais à la mort d'Aymar II, Aymar III s'est emparé des terres de Fay appartenant à sa grand-mère. Celle-ci protesta auprès du Dauphin de Viennois et elle a révoqué les actes de donation qu'elle avait faits en faveur de son petit-fils, mais finalement les lui restitua, en laissant à son autre petit-fils, Roger Bermond d'Anduze, La Voulte et quatre autres seigneuries en Vivarais[24]. La famille Bermond d'Anduze, une des puissantes familles du Languedoc, possédait Anduze, Sauve, Sommières et une partie d'Alais et avait une part des droits sur Largentière. Elle pouvait battre monnaie.

    Roger Bermond d'Anduze a été marié à Andys Bastet de Crussol. Dans son conflit avec Aymar III de Poitiers, il a été l'allié, en 1245, avec Philippe de Savoie, administrateur du diocèse de Valence. Pour cet appui, il doit hommage à l'évêque de Valence. En 1283, il rend hommage à l'évêque Jean de Genève pour les châteaux de La Voulte et de Boffres. Un conflit a éclaté entre eux à la suite des réclamations sur la propriété de terres sensibles aux déplacements du Rhône entre les gens de La Voulte et ceux de Loriol et de Livron amenant l'évêque à construire une fortification en bois près de La Voulte, fort détruit par Bermond Ier d'Anduze, fils de Roger. Un accord a été trouvé au Puy, à l'Ascension 1294 par lequel Roger Bermond d'Anduze remet au roi Philippe le Bel son château de La Voulte pendant un an. En 1305, à la suite d'un conflit entre Roger, son frère et ses sœurs, d'une part, et Bermond II d'Anduze, son petit-fils[25], d'autre part, le château avait été mis en main royale, puis rendu après un accord. Bermond II d'Anduze a participé à l'expédition de Flandres en 1304. Bermond II d'Anduze a testé en 1351. Son fils, Bermond III d'Anduze, marié en 1332 avec Léonore de Poitiers, fille d'Aymar V de Poitiers, est mort vers 1358. Lui succéda son fils, Louis d'Anduze (1335-1408), seigneur de La Voulte, Chomerac et Pierregourde. De son mariage avec Marguerite d'Apchon il a eu Bermond d'Anduze, marié à Antoinette de Sassenage, sans postérité.

    Philippe IV de Lévis, baron de Roche-en-Régnier et seigneur de Meyas s'est marié en 1395 avec Antoinette d'Anduze, sœur de Bermond d'Anduze, vicomtesse de Rémond, dame de La Voulte, de Pierregourde, de Chomérac et de Rochemaure. La baronnie est transmise à Antoinette d'Anduze au moment de son mariage par son père, Louis d'Anduze. Bermond de Lévy, second fils de cette union, reçoit la baronnie de sa mère en 1441. Il meurt en 1487. Son fils Gilbert meurt jeune, et son petit-fils, Louis de Lévis, est baron de La Voulte et chambellan de Charles VIII. Il est marié à Blanche de Ventadour et crée la branche de Lévis-Ventadour. La famille de Lévis-Ventadour a été baron puis comte de La Voulte jusqu'à Anne-Geneviève de Lévis qui a transmis La Voulte à son descendant, Charles de Rohan, prince de Soubise, en 1724.

    Tout au long du Moyen Âge, un péage était établi à La Voulte sur le halage des navires remontant le Rhône, halage exclusivement humain jusqu’à la fin du XVe siècle[26].

    Période contemporaine

    Son passé est celui d'une ville industrielle. Des mines de fer aujourd'hui épuisées alimentèrent au XIXe siècle des hauts-fourneaux (Parc Baboin Jaubert). La décadence de cette activité fut ensuite relayée par l'industrie textile (tissage).

    Le chemin de fer dessert la ville depuis 1862 (ligne de Livron au Pouzin et Privas) ; la ligne de la rive droite du Rhône a été quant à elle finalisée de 1873 à 1880. Sur cette dernière ligne, en face de la gare actuelle, a été construite une remise à locomotives à vapeur (rotonde).

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, le pont suspendu qui enjambait le Rhône fut détruit par le génie français pour ralentir l'avance allemande de . Un bac à traille fut provisoirement installé. Le pont ne sera réparé qu'après-guerre. Quant au viaduc ferroviaire en fonte, qui datait de 1862, il fut pour sa part détruit en par l'aviation alliée et reconstruit en 1955 en béton précontraint. C'est également le que le château de La Voulte fut détruit au moyen d'obus incendiaires par les soldats allemands qui se repliaient. Le complexe sportif Battandier-Lukowiak porte le nom de deux maquisards voultains, Pierre Battandier et Antoine Lukowiak, fusillés par les Allemands à la même époque[27].

    Aujourd'hui, La Voulte reste une cité industrielle notable en Ardèche grâce à des activités de haute technologie qui lui donnent un rayonnement international.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Politiquement, La Voulte-sur-Rhône est une ville marquée par la domination de la gauche socialiste.

    À l'élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu Lionel Jospin sortir en tête avec 21,15 %, suivi de Jean-Marie Le Pen à 18,92 % et Jacques Chirac à 11,88 %. Le second tour est marqué par le score de 82,97 % de Jacques Chirac[28].

    À l'élection présidentielle de 2007, quatre candidats finissent avec plus de 10 % au premier tour avec en tête Ségolène Royal à 28,72 %, suivi de Nicolas Sarkozy à 23,28 %, de François Bayrou à 14,93 % et Jean-Marie Le Pen à 13,32 %. Au second tour, Ségolène Royal obtient 54,19 % et Nicolas Sarkozy 45,81 %[29].

    À l'élection présidentielle de 2012, quatre candidats finissent avec plus de 10 % au premier tour avec en tête François Hollande à 30,01 %, suivi de Marine Le Pen à 23,30 %, de Jean-Luc Mélenchon à 16,70 % et Nicolas Sarkozy à 16,37 %. Au second tour, François Hollande obtient 60,73 % et Nicolas Sarkozy 39,27 %. L'abstention fut de 23,34 % au 1er tour (Ardèche: 15,85 % - France: 20,52 %) et 23,69 % au 2e tour (Ardèche: 16,20 % - France: 19,65 %)[30].

    Lors des élections législatives de 2007, le candidat socialiste Pascal Terrasse obtient 66,14 % au second tour contre 33,86 % pour la candidate UMP. Ces élections sont marquées par un taux d'abstention de 43,69 %[31].

    Lors du second tour des élections régionales 2010, le candidat socialiste Jean-Jack Queyranne obtient 65,18 % des suffrages exprimés. Aux cantonales 2011, le candidat socialiste Marc Bolomey obtient 70,30 %. L'abstention fut également importante lors de ces deux élections avec 55,12 % au second tour des régionales et 60,09 % au second tour des cantonales[32],[33]. Lors des élections législatives de 2012, le candidat socialiste Pascal Terrasse obtient 67,33 % au second tour contre 32,67 % pour la candidate FN Christian Grangis. Ces élections sont à nouveau marquées par un taux d'abstention de 50,30 %[34].

    Concernant l'Union européenne, le « non » l'emporta légèrement lors du référendum du 20 septembre 1992 pour l'adoption du traité de Maastricht avec 50,52 % et une abstention de 28,94 %[35].

    Le référendum sur la Constitution européenne du voit également le « non » l'emporter avec 69,21 % (54,68 % à l'échelle nationale) et une abstention de 31,24 %[36].

    Administration municipale

    La Voulte-sur-Rhône ayant entre 5 000 et 9 999 habitants, le conseil municipal est composé de 29 conseillers[37].

    En 2011, la commune a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[38].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1900 1912 Louis Fuzier    
    1912 1920 Henri Chave    
    1920 5 mars 1931
    (décès)
    Louis Antériou PRS[réf. nécessaire] Commis principal des contributions indirectes
    Député (1919-1931)
    Ministre des Pensions (1925 puis 1928-1929)
    Conseiller général du canton de Rochemaure (1929-1931)
    1931 1937 Auguste Antériou PRS[réf. nécessaire]  
    1937 1940 André Chandelier    
    1940 1944 Louis Combe    
    1944 octobre 1947 Louis Dautheville SFIO  
    octobre 1947 27 mars 1971 Guy Baboin-Jaubert SFIO puis PS Industriel en soierie et gérant de société[39]. Devient maire de Loyes[Note 4]
    27 mars 1971 18 mars 1983 Charles Labrouas PCF Moniteur FPA
    18 mars 1983 27 juin 1998
    (démission)
    Claude Laréal PS Employé
    Conseiller général (1979-1992)
    Conseiller régional (1986-1988)
    Député (1988-1993)
    27 juin 1998 28 mars 2014 Marc Bolomey PS Éducateur technique en retraite
    Conseiller général (2004-2015)
    28 mars 2014 En cours
    (au 24 avril 2014)
    Bernard Brottes[40] DVD[41] Agent technique
    Président du collectif des chasseurs ardéchois[42]

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[43].

    Jumelages

    La Voulte-sur-Rhône n'est actuellement jumelée avec aucune ville.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].

    En 2019, la commune comptait 4 848 habitants[Note 5], en diminution de 5,31 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1681 3691 2611 4191 9202 1892 4593 1553 153
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 0453 2853 1603 5344 6154 9584 2193 1482 604
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 7382 6512 7603 0434 0324 3263 1134 0474 489
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    5 5375 9785 8925 2975 1165 1685 1124 9765 041
    2014 2019 - - - - - - -
    5 1244 848-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune a perdu un millier d'habitants depuis la fin des années 1960. Cette baisse est principalement due au déclin du textile.

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,8 % la même année, alors qu'il est de 31,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 353 hommes pour 2 565 femmes, soit un taux de 52,16 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,19 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,4 
    90 ou +
    4,6 
    9,4 
    75-89 ans
    13,5 
    18,8 
    60-74 ans
    19,7 
    21,1 
    45-59 ans
    18,9 
    16,1 
    30-44 ans
    15,1 
    15,4 
    15-29 ans
    13,2 
    17,9 
    0-14 ans
    15,0 
    Pyramide des âges du département de l'Ardèche en 2018 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ou +
    2,4 
    8,6 
    75-89 ans
    11,2 
    20,1 
    60-74 ans
    20,3 
    21,7 
    45-59 ans
    20,7 
    16,9 
    30-44 ans
    16,5 
    14,4 
    15-29 ans
    13 
    17,4 
    0-14 ans
    15,8 

    Enseignement

    La circonscription éducative dont dépend La Voulte-sur-Rhône est l'Académie de Grenoble. La commune est pourvue d'une crèche associative multi-accueil (crèche Quai-de-l’Eveil), de quatre écoles maternelles et élémentaires (école des Cités, école du Centre, école des Gonnettes, école privée Jeanne-d’Arc).

    On y trouve également le collège « Les 3-Vallées », géré par le département.

    Le lycée public du secteur est le lycée Vincent-d'Indy à Privas.

    Équipements

    La Voulte bénéficie des équipements administratifs classiques d'un chef-lieu de canton, tels que centre de perception, brigade de gendarmerie et bureau de poste.

    Les locaux mis à la disposition des associations sont une salle des fêtes (300 personnes assis avec tables ou 700 personnes debout ou assis pour spectacle, 100 personnes pour le hall uniquement) et une salle de réunion (salle Lucie-Aubrac pour 120 personnes). Pour des manifestations privées, la location de la cour du château (300 personnes) et de la salle du château (60 personnes) est possible.

    La liste des équipements présents sur la commune est complétée par la bibliothèque municipale Lucie-Aubrac, un centre multimédia pour les adhérents à la MJC, un centre de secours et de lutte contre les incendies, une déchèterie.

    Sports

    La Voulte-sur-Rhône héberge de nombreuses associations sportives, principalement sur son complexe sportif Battandier-Lukowiak. Ainsi, en extérieur, on y trouve des courts de tennis et son club-house, un terrain de football synthétique et un terrain de rugby. En intérieur, on y trouve des salles de danse, d'escrime, de judo, de gymnastique, de musculation. Il y a également une salle de basket et une salle de tennis de table.

    Sur le site des Gonnettes se trouve un gymnase, qui sert de salle de sport en semaine pour le collège juste à côté, est utilisé principalement pour le handball le reste du temps.

    La commune est également équipée d'un terrain de motocross et accueille une association cycliste et une association de karting.

    La Voulte-sur-Rhône doit une partie de sa renommée à son équipe de rugby à XV qui a été championne de France en 1970 et fournit plusieurs internationaux à l'équipe de France. On retrouve également des Voultains présents aux Jeux olympiques en 1948 par Gaston Mayordome sur 800 mètres, et aux Jeux olympiques en 1956 par Guy Cury sur 400 mètres haies.

    La Voulte-sur-Rhône possède une équipe de handball masculine qui évolue actuellement en pré-nationale (et qui a évolué en Nationale 2[50] lors de la saison 2012-2013, puis en Nationale 3 l'année suivante avant de retomber au niveau actuel). Lors de la saison 2010/2011 le club a remporté la Coupe de France régionale masculine de Handball à Paris, dans l'enceinte de Bercy sous les yeux d'une centaine de Voultains ayant fait le déplacement[51].

    Santé

    Les centres hospitaliers les plus proches sont le Centre hospitalier des Vals d’Ardèche à Privas et le Centre hospitalier de Valence. Également à proximité, il y a l'hôpital privé Drôme Ardèche qui se compose de la clinique Pasteur à Guilherand-Granges et de la clinique Générale à Valence.

    La résidence Rivoly est une maison de retraite publique, habilitée aide sociale, qui se trouve sur la commune. C'est un EHPAD de 166 lits, en cours de restructuration pour accueillir 180 résidents[réf. souhaitée].

    La commune compte un grand nombre de professionnels de santé : huit médecins généralistes, quatre cabinets dentaires, deux cabinets de kinésithérapie, un audioprothésiste, un cabinet d’orthophoniste, un cabinet de pédopsychiatrie, trois cabinets d’infirmières et une structure SSIAD, une sage-femme, un podologue-pédicure, un psychothérapeute-sophrologue, un psychiatre, deux ostéopathes.

    Également sur la commune, on trouve deux pharmacies, deux opticiens, un laboratoire d’analyses médicales, une antenne de la Médecine du Travail et un Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie.

    Manifestations culturelles et festivités

    L'été, la ville organise des concerts gratuits durant les mois de juillet et août, et ce depuis 1987. L'association ORCAVOU et ses « kiosques à musique », organisent un festival les soirées d'été (deux par semaine) avec des artistes à découvrir ou redécouvrir, servant souvent de tremplin pour les artistes locaux et peu connus. Ce festival accueille des univers musicaux très différents (du jazz au hip-hop, de la techno à la scène jeune public, du folklore à la chanson française…)[52].

    Ces spectacles sont ouverts à tous et se déroulent la plupart du temps sur la place de la ville.

    Evénements marquants

    • Accident ferroviaire du  : A 23h32, cette nuit là, un train chargé d'hydrocarbures a déraillé dans le centre-ville de la Voulte. Quatre des vingt wagons qui composent le convoi libèrent ainsi près de 300 m3 de produits qui se répandent dans la ville, les égouts et même le Rhône. Des explosions, des incendies et de gros dégâts suivront, la station de pompage de la Compagnie Nationale du Rhône sera complètement détruite. Jusqu'à l'aube, des centaines de pompiers, venus de plusieurs villes de la Région, s'activeront pour empêcher la propagation des incendies et des explosions. Le plan rouge mis en place à 00h30 sera levé vers 6 heures du matin. L'accident ne fera que 6 blessés, sans doute grâce à l'heure tardive et à la saison hivernale.[53]

    Économie

    Fiscalité et finances locales

    La taxe d'habitation a progressé de 8,98 % en 2001 à 9,76 % en 2010. Le taux communal de la taxe foncière sur les propriétés bâties est passé de 19,51 % à 18,12 % entre 2001 et 2010.

    En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 15 833  (13 778  en 2004), ce qui plaçait La Voulte-sur-Rhône au 22 987e rang parmi les 31 657 communes de plus de 50 ménages en métropole et 44,2 % des foyers fiscaux étaient imposés (contre 16 729  et 48,1 % en Ardèche)[54].

    Emploi

    La Voulte-sur-Rhône connaît un taux de chômage 14,5 % selon le recensement de l'INSEE en 2007, contre 14,2 % en 1999.

    Structure des emplois à La Voulte-sur-Rhône, selon le recensement de 2007
    Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    La Voulte-sur-Rhône 0,8 % 5,9 % 10,6 % 29,4 % 29,8 % 23,4 %
    Moyenne nationale 2,1 % 5,9 % 15,8 % 24,8 % 28,5 % 22,9 %
    Sources des données : INSEE[54]

    Au , La Voulte-sur-Rhône comptait 365 établissements actifs dont 30 ayant dix salariés ou plus. Ils se répartissaient ainsi : 199 établissements de commerce, transports et services divers (dont 53 établissements de commerce), 40 dans l'industrie et 33 dans la construction. Il y a également 79 établissements de l'administration publique, enseignement, santé et action sociale.

    Agriculture

    Entre 1988 et 2000, le nombre d'exploitations agricoles professionnelles est passé de 20 à 16. En 2000, 85 % de la superficie agricole utilisée est vouée aux légumes et fruits et le reste en grandes cultures.

    Foire et marchés

    Un marché hebdomadaire a lieu chaque vendredi matin sur les places Étienne-Jargeat et Camille-Debard, où en moyenne 130 forains installent leurs stands. Typique d'un marché classique traditionnel, on y trouve des produits alimentaires, textiles, accessoires de mode, plants et fleurs...

    L'association ORCAVOU organise sur ces mêmes places un marché aux puces, qui se déroule tous les 4es dimanches du mois afin de financer le festival gratuit « kiosques à musique » qui se déroule chaque année, depuis 1987 entre mi-juillet et mi-août

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine architectural

    Patrimoine paléontologique

    • Le musée de paléontologie présente plus d'un millier de fossiles extraordinaires de monde entier et illustrant l'évolution des espèces. Musée fermé depuis 2006 en raison des locaux trop exigus (voir le site en cours de restructuration)
    • Le site de la Boissine, classé parmi les 20 sites paléontologiques les plus remarquables au niveau mondial pour la conservation des fossiles de milieu marin profond, propriété du conseil général de l'Ardèche depuis 2005 et classé Espace naturel sensible pour ses richesses paléontologique et également naturelles. Il est en cours de valorisation afin de l'ouvrir aux publics.

    Patrimoine naturel

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de La Voulte-sur-Rhône se blasonnent ainsi :
    Écartelé aux 1 et 4 d'or à trois chevrons de sable (qui est de Levis) ; aux 2 et 3 échiqueté d'or et de gueules (qui est de Ventadour) ; sur le tout de sable au lion d'or. (Source : site de la commune)


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Albin Mazon, Notice sur la baronnie de La Voulte, p. 249-260, 310-319, 356-365, 476, 515-534, 551-562, Revue du Vivarais, juin-juillet-août-octobre-novembre- (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. fr.geneawiki.com
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. [PDF] Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales », sur http://www.ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le )
    2. « Le retour du train de voyageurs reporté par la Région », sur ledauphine.com, (consulté le ).
    3. Martelat, Potentialités géothermiques dans la région de La Voulte : 80 SGN 647 RHA, BRGM, , 33 p. (www.brgm.fr/Rapport?code=80-SGN-647-RHA)
    4. Moyennes météo, station de La Voulte/Rhône http://meteo.msn.com/monthly_averages.aspx?wealocations=wc:8560042&q=La+Voulte-sur-Rh%c3%b4ne%2c+Ard%c3%a8che+forecast:averagesm sur le site de Msn.météo Consulté le 23 mai 2011
    5. Records météorologiques, station de Montélimar http://www.lameteo.org/clim/RECmontelimar.GIF sur le site de Lamétéo.org Consulté le 25 mai 2011
    6. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 de La Voulte-sur-Rhône », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. Voir la référence ci-dessous.
    17. Jacques Astor : Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux du Midi de la France (Éd. du Beffroi, 2002), p. 818.
    18. « Bulletin des lois de la République française », sur Gallica, (consulté le ), p. 147
    19. « Noms des habitants de La Voulte-sur-Rhône », sur Habitants.fr (consulté le )
    20. Albert Du Boys, Album du Vivarais, ou Itinéraire historique et descriptif de cette ancienne province, p. 141, Prudhomme imprimeur-libraire éditeur, Grenoble, 1842 (lire en ligne)
    21. Albin Mazon, Notice sur la baronnie de La Voulte, p. 254
    22. Confolens était un port établi à proximité de la confluence de l'Isère avec le Rhône.
    23. Anatole de Gallier, Essai historique sur la baronnie de Clérieu et sur les fiefs qui en ont dépendu, chapitre II, Clérieu sous les Poitiers, p. 42, dans Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, tome 4, 1869 (lire en ligne)
    24. Albin Mazon, Notice sur la baronnie de La Voulte, p. 259
    25. Son père, Bermond Ier d'Anduze marié à Raimbaude de Simiane est mort en 1294.
    26. M. Rossiaud, « Les haleurs du Rhône au XVe siècle », Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public. 7e congrès, Rennes, 1976 : « Les transports au Moyen Âge ». p. 286.
    27. Jean-Roger Valette, La Voulte sur Rhône : d'hier et d'aujourd'hui, Le Cheylard, Éditions Dolmazon, , 128 p. (ISBN 2-911584-04-X)
    28. Résultats Présidentielles 2002 indexés sur le site du Ministère de l'intérieur
    29. Résultats Présidentielles 2007 indexés sur le site du Ministère de l'intérieur
    30. Résultats Présidentielles 2012 indexés sur le site du Ministère de l'intérieur
    31. Résultats Législatives 2007 indexés sur le site du Ministère de l'intérieur
    32. Résultats Régionales 2010 indexés sur le site du Ministère de l'intérieur
    33. Résultats Cantonales 2011 indexés sur le site du Ministère de l'intérieur
    34. Résultats Législatives 2012 indexés sur le site du Ministère de l'intérieur
    35. Résultats référendum traité de Maastricht indexés sur le site du Ministère de l'intérieur
    36. Résultats Référendum Constitution européenne indexés sur le site du Ministère de l'intérieur
    37. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
    38. « liste des villes labellisée en 2011 », sur villes-internet.net, (consulté le ).
    39. Guy Baboin-Jaubert, Dirigeants.com, consultée le 27 septembre 2014.
    40. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    41. « Article de presse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    42. BERNARD BROTTES, NOUVEAU MAIRE DE LA VOULTE S/RHÔNE
    43. FICHE | Agenda 21 de Territoires - La Voulte-sur-Rhône, consultée le 26 octobre 2017
    44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    48. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Voulte-sur-Rhône (07349) », (consulté le ).
    49. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Ardèche (07) », (consulté le ).
    50. Nationale 2 (Classement N2- Fédération Française de Handball)
    51. (voir le palmarès de la compétition)
    52. Site officiel des kiosques à musique.
    53. « Accident ferroviaire du 13 janvier 1993 », sur Le Dauphiné Libéré
    54. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur le site de l'INSEE (consulté le ).
    55. Eglise en Ardèche>, newsletter catholique du diocèse de Viviers, N° spécial nomination, 13 avril 2022.
    56. « site 40000clochers.com »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
    57. Annuaire du diocèse de Viviers.- 1996.- 224 p.
    58. « site 40000clochers.com »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
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