Lacave (Ariège)

Lacave est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.

Pour les articles homonymes, voir Lacave.

Lacave

Le Salat et l'entrée du village.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Stéphane Garnier
2020-2026
Code postal 09160
Code commune 09148
Démographie
Gentilé Lacavois
Population
municipale
124 hab. (2019 )
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 02′ 27″ nord, 0° 59′ 53″ est
Altitude Min. 318 m
Max. 466 m
Superficie 4,50 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Girons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Portes du Couserans
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Lacave
Géolocalisation sur la carte : France
Lacave
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Lacave
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Lacave

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Salat, le ruisseau de la Hage et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Lacave est une commune rurale qui compte 124 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 417 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Lacavois ou Lacavoises.

    Géographie

    Localisation

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    La commune de Lacave se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 50 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 14 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 12 km de Saint-Lizier[3], bureau centralisateur du canton des Portes du Couserans dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].

    Commune des Petites Pyrénées située dans l'aire urbaine de Saint-Girons, Lacave fait partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises. Elle est limitrophe du département de la Haute-Garonne et fait partie du bassin de vie de Salies-du-Salat[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] :

    Communes limitrophes

    Parmi les plus proches communes (cf. supra), Lacave est limitrophe de quatre d'entre elles, dont une dans le département de la Haute-Garonne.

    Géologie et relief

    La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1055 - Saint-Gaudens » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et sa notice associée[8].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 4,50 km2[9],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 4,56 km2[7]. L'altitude du territoire varie entre 318 m et 466 m[12].

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier de Lacave.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Salat, le ruisseau de la Hage, le Clos et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[14],[15].

    Le Salat, d'une longueur totale de 74,1 km, prend sa source dans la commune de Couflens et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Boussens, après avoir traversé 27 communes[16].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune est du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[18].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[17].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 971 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[20] complétée par des études régionales[21],[22] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949[23] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[24],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[25], à 12,3 °C pour 1981-2010[26], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[27].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[28],[29].

    La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[30].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[32], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[33].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 1[Note 7] est recensée sur la commune[34] : « le Salat et le Lens » (712 ha), couvrant 32 communes dont 21 dans l'Ariège et 11 dans la Haute-Garonne[35] et une ZNIEFF de type 2[Note 8],[34] : les « coteaux de l'ouest du Saint-Gironnais » (7 504 ha), couvrant 17 communes dont 13 dans l'Ariège et 4 dans la Haute-Garonne[36].

    Urbanisme

    Typologie

    Lacave est une commune rurale[Note 9],[37]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[38].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,8 %), prairies (39,1 %), terres arables (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %)[39].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 106, alors qu'il était de 98 en 2013 et de 98 en 2008[I 5].

    Parmi ces logements, 65,4 % étaient des résidences principales, 28,4 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,7 % des appartements[I 5].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lacave en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (28,4 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,6 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].

    Le logement à Lacave en 2018.
    Typologie Lacave[I 5] Ariège[I 7] France entière[I 8]
    Résidences principales (en %) 65,4 65,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 28,4 24,6 9,7
    Logements vacants (en %) 6,2 9,7 8,2

    Voies de communication et transports

    Accès avec la D 117 (ancien tracé de Perpignan à Saint-Martory) et la D 134. Depuis , le contournement routier de Prat-Bonrepaux commence dans la commune.

    Risques majeurs

    Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Lacave.

    Le territoire de la commune de Lacave est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[40],[41].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, le Salat, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le Salat figurent les crues de 1937 (un mort à Salau), de 1992 et de 1993[42].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Lacave[43]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[44].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 30 décembre 2003[45].

    Histoire

    Moyen Âge

    Précédemment sur les hauteurs de La Hitte, le village de Lacave implanté en bordure du Salat a vu le jour le par un acte de paréage signé par le comte Bernard VI de Comminges, avec trois nobles propriétaires des terres Guilhem de Seilh, Roger de Francazal et Raymond de Tersac. Ces derniers apportaient le domaine de la plaine de Lacave et de la Hitte qu’ils possédaient en indivision. Le comte de Comminges s’engageait à construire un moulin et un castrum.

    Dès la bastide de Lacave construite dans un endroit bien exposé et proche du Salat, la Hitte qui possédait une église devint un hameau de Lacave. Le développement de Lacave, village rural à vocation agricole, riche de bonnes terres planes, a fortement été influencé par sa proximité avec la rivière. Dès sa création, il fut doté d’un moulin.

    Le castrum créé tel que prévu dans l’acte de paréage de 1273 était une enceinte entourée d’une palissade en bois et de fossés, avec un portail et un bistour, double tour en maçonnerie. Plus tard, la palissade fut remplacée par des murailles.

    Temps modernes

    Après le massacre de la Saint Barthélémy le , les protestants de Camarade et du Mas-d’Azil pillèrent le Bas-Couserans. Le capitaine Verger à la tête des troupes protestantes s’empara de Lacave et du château de Saint-Michel le . Aymery de Comminges aidé des canons de madame Mauléon, seigneur de Prat, lui donna l’assaut et le jour de Noël, le , le château était repris. Par ordre du Roi et des consuls de la Châtellenie de Salies, il fut "démolis et rendu inutile aux ennemis" le .

    Le dernier pan de tour du château est tombé en 1992. Il n'en reste que le nom du quartier qui surplombe l’ancienne mairie.

    Époque contemporaine

    Le Salat, rivière tumultueuse mais ici classée navigable, était source de vie et d’activité. À Lacave, au XVIIIe et XIXe siècle étaient fabriqués des bateaux pour la Garonne. Après la Révolution, 100 à 140 bateaux par an étaient construits avec les bois d'œuvre de la forêt de Betchat.

    Ces bateaux quittaient Lacave, descendaient le Salat puis la Garonne, utilisant des "pertuis" aménagés en conséquence pour passer les digues, pour être vendus jusqu’à Toulouse par leurs fabricants[46].

    En amont du village, une digue barre le Salat et présente la particularité d’alimenter deux canaux, un sur chaque berge. Seul celui de la rive droite est actif, procurant l’énergie à une centrale hydro-électrique.

    Après s'être enrichi au Texas et au Mexique, Étienne Boussion revînt à Lacave en 1834. Quelques années plus tard, il fonde une briqueterie et une usine de chaux hydraulique et ciment[47], cette dernière fonctionnera jusqu'à la fin du XXe siècle.

    De 1866 à 1969, la commune a bénéficié d'une halte voyageurs sur la ligne de Boussens à Saint-Girons.

    Jean Ibanès (1936-1985), ancien élève de la prestigieuse École normale supérieure (L1957), agrégé d'histoire, docteur ès sciences économiques. puis enseignant à l'ENS, dont la bibliothèque porte son nom, est né et mort à Lacave. Il fut maire du village de 1977 à 1983 puis de Saint-Girons, conseiller régional et député socialiste (courant de Michel Rocard) de la deuxième circonscription de l'Ariège.

    Sur le plan historique et culturel, Lacave fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[48].

    Politique et administration

    Mairie de Lacave.

    Découpage territorial

    La commune de Lacave est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[49].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Portes du Couserans pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[50].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[51],[52].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1995  ? René Caujolle    
    mars 2001 mai 2020 Jean Boussion DVG Ingénieur
    mai 2020 En cours Stéphane Garnier    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54]. En 2019, la commune comptait 124 habitants[Note 11], en diminution de 10,79 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    293305321325412417417405403
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    363328327307268269272258270
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    260251258296254240222218186
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    168135123148109116114116122
    2014 2019 - - - - - - -
    149124-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[57] 1975[57] 1982[57] 1990[57] 1999[57] 2006[58] 2009[59] 2013[60]
    Rang de la commune dans le département 145 88 88 88 73 96 100 90
    Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

    Enseignement

    Lacave fait partie de l'académie de Toulouse.

    Activités sportives

    Cyclisme, pêche, chasse, randonnée pédestre...

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 10]7,2 %12,8 %8,3 %
    Département[I 11]8,9 %11,1 %11,2 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 78 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 12],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte emplois en 2018, contre 10 en 2013 et 12 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 54, soit un indicateur de concentration d'emploi de 12 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,9 %[I 14].

    Sur ces 54 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 6 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 90 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Étienne Boussion, créateur en 1875 de la Société des chaux hydrauliques et ciments de Lacave.
    • Jean Ibanès (1936-1985), professeur à l'École normale supérieure et homme politique, député de l'Ariège (Parti socialiste), maire de Lacave puis de Saint-Girons.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[10],[11]
    3. Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[19].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[31].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Lacave » (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Lacave - Section LOG T2 » (consulté le ).
    6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Lacave - Section LOG T7 » (consulté le ).
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