Lalo Schifrin
Boris Claudio Schifrin, dit Lalo Schifrin, né le à Buenos Aires, est un pianiste, arrangeur, compositeur et chef d'orchestre américano-argentin. Selon les périodes, il alterne ou mélange, en ajoutant des touches de musique latine, ses passions de jeunesse : la musique classique, le jazz et les musiques de cinéma.
Pour les articles homonymes, voir Schiffrin.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Boris Claudio Schifrin |
Pseudonyme |
Lalo Schifrin |
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Activités |
Compositeur, compositeur de musique de film, artiste d'enregistrement, musicien de jazz, pianiste, chef d'orchestre, arrangeur musical |
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Depuis |
Instruments | |
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Labels |
Audio Fidelity Records (en), CTI Records, Warner Bros. Records (d), Tabu, Palo Alto (en), Paramount (en), Colgems (en), Tico Records (en), Colpix, Dot Records (en), MGM Records, Atlantic Records |
Genres artistiques | |
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Discographie |
Discographie de Lalo Schifrin (en) |
Lalo Schifrin est connu, depuis 1966, dans de nombreux pays, pour avoir composé le générique musical de la série télévisée Mission impossible. Il est également renommé pour ses musiques de films (Bullitt, L'Inspecteur Harry, Opération dragon…) ainsi que pour d'autres bandes-sons de séries télévisées et téléfilms (Mannix, Starsky et Hutch…). En 2018, un Oscar d'honneur lui est décerné.
Compositeur prolifique, avec plus de 250 compositions au total, Lalo Schifrin travaille aussi bien pour le trompettiste de jazz Dizzy Gillespie que pour des symphonies.
Biographie
Études de musique classique
Boris Claudio Schifrin naît à Buenos Aires en 1932 dans une famille de musiciens[1],[2],[3]. Il est l'un des enfants d'un remariage et ses parents ont des religions différentes, juive pour son père et catholique pour sa mère[4]. Son père, Luis Schifrin, est durant 30 ans[5], premier violon et chef de l'orchestre philharmonique de l'opéra de la même ville, le Théâtre Colón[6],[7],[8]. À environ cinq ans[9],[10], il commence un cursus classique en Argentine[7] : il étudie le piano avec Enrique Barenboim (père du pianiste Daniel Barenboim)[6] qui se montre très sévère[11],[12],[13]. Toutefois, il écoute du Tango en cachette de ses parents[14] et regarde plusieurs fois les mêmes films au cinéma afin de pouvoir réécouter leur bande son[15]. Le métier de son père lui permet également d'assister à de nombreuses représentations dont plusieurs opéras[15],[16]. Durant son adolescence[17], il étudie au Colegio Nacional de Buenos Aires, un collège d'enseignements imprégnés de la culture française[9],[18], et se découvre une passion pour le Jazz[7],[19]. Ses amis et lui achètent en contrebande des disques de jazz, car cette musique est interdite en Argentine[20],[2]. Lorsqu'il est étudiant en Droit, Lalo Schifrin suit les cours de piano d'Andreas Karalis[21], un ancien directeur du Conservatoire de Kiev[17]. Puis, il prend des cours particuliers de composition avec Juan Carlos Paz (en)[22] pendant lesquels aucun piano n'est utilisé[10],[17],[11].
En 1952[13], Lalo Schifrin passe, au consulat français de Buenos Aires, le concours d'entrée du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris ; qu'il réussit. Il reçoit une bourse d'étude et est autorisé par la police secrète de Juan Perón[23], à y poursuivre sa formation[24],[25]. À Paris, il étudie durant la journée, entre autres, auprès d'Olivier Messiaen[26],[7],[13],[27] et est encadré par Charles Koechlin[21]. Puis, afin de payer son loyer, il joue les nuits au sein d'orchestres de jazz dans des lieux comme Le Club Saint Germain[28],[29],[2]. Alors qu'il y était réfractaire quand il était en Argentine, Schifrin se familiarise avec les rythmes cubains, qui sont populaires à Paris, et en incorpore progressivement dans son style de jazz[30]. Cependant, le dimanche matin, il écoute Olivier Messiaen jouer sur les orgues de l'église de la Trinité, car ce dernier y improvise[31],[32]. À son regret, Schifrin n'arrive pas à convaincre les personnes évoluant dans ses deux mondes musicaux favoris, à s'intéresser les unes aux autres[33]. Il est en outre cinéphile et fréquente la cinémathèque française[20].
Jazz
À la même période, Lalo Schifrin commence sa carrière professionnelle en France comme pianiste de jazz, compositeur pour le label d'Eddie Barclay[6] et arrangeur musical pour RCA France[6],[9]. Il enregistre alors plusieurs disques de musique latine pour les disques Vogue ou le label d'Eddie Barclay[34].
Après quatre ans passés à Paris (1952-1956[9])[35], Schifrin retourne en Argentine pour « des raisons familiales et économiques »[27]. Il a 24 ans et a la possibilité de fonder, avec entre autres, son compatriote Gato Barbieri[36], son propre orchestre de jazz qui passe à la radio et la télévision argentine[35],[37]. Par ailleurs, il compose deux musiques de film, dont El jefe (película de 1958) (es) qui remporte le prix du meilleur film argentin.
En 1956[13], une de ses idoles[2], le trompettiste Dizzy Gillespie, l'ayant entendu jouer à Buenos Aires, l'invite aux États-Unis[6]. Toutefois, Lalo Schifrin est obligé d'attendre deux ans avant d'obtenir un visa et de pouvoir se rendre à New-York en septembre 1958[35],[23]. Une fois sur place, il doit patienter encore un an avant que les règles de la Fédération américaine des musiciens ne l'autorisent à être pianiste du quintette de Dizzy Gillespie[35],[38](1960[39] - 1962[21],[40]). Alors qu'il pense abandonner et retourner en Argentine, l'orchestre de musique latine « populaire » de Xavier Cugat l'embauche entretemps, comme pianiste remplaçant et arrangeur[35],[2],[41]. C'est la deuxième fois, après Paris, que la musique de Schifrin sonne plus « latine », alors que ce n'était pas le cas quand il résidait en Argentine[41].
Lalo Schifrin écrit pour Gillespie des pièces ou arrangements pour grandes formations, avec notamment le succès[2], auprès des amateurs de jazz[42],[1], de Gillespiana (en) qui, sorti en 1960[23],[34], est nommé aux Grammy Awards[16]. Il est suivi de The New Continent (en) sorti en 1962. Cependant, fatigué par les voyages incessants lors des tournées avec Dizzy Gillespie, Schifrin arrête de travailler pour lui à la fin de l'année 1962[2],[3],[40].
Selon l'auteur Matthew Karush, à cette époque, Lalo Schifrin est l'un des personnages clefs qui contribue à populariser, la Bossa Nova brésilienne aux États-Unis[43], en sortant plusieurs albums dédiés.
Musiques de cinéma et de télévision
Par l'intermédiaire de Clarence Avant[23], Schifrin devient arrangeur pour le label Verve Records. Il crée des arrangements pour Stan Getz, Count Basie, Sarah Vaughan, Jimmy Smith, Luiz Bonfá, Cal Tjade, etc. Verve appartient à la Metro-Goldwyn-Mayer (MGM) et Lalo Schifrin devient compositeur pour cette dernière[6]. En effet, Arnold Maxim, un membre du conseil d'administration de la MGM aime l'un de ses albums de Bosa Nova et le recommande pour la musique du « petit »[34] film Sur la piste du rhino blanc (Rhino!)[44],[45]. Ainsi, Lalo Schifrin s'installe à Hollywood fin 1963[23],[9].
En 1964, le fait qu'il parle français, lui permet de réaliser la musique du film français Les Félins de René Clément[46],[45]. Selon Lalo Schrifin :
« René Clément m’a permis de révéler ce potentiel, de combiner musique symphonique, jazz et électronique. Si l’on compare ma carrière cinématographique à une maison, Les félins en sont les fondations »[29].
À partir de 1965[34], Lalo Schifrin écrit plus de cent[34] musiques de films et près de quatre-vingt-dix musiques de séries télévisées et téléfilms[7],[16],[47] en mélangeant la musique classique et le jazz[6],[48],[2],[49] et en appliquant la technique du contrepoint musical afin de combiner le son et les images[47],[50],[32],[5],[51]. Selon le journal Le Monde, « À l'inverse d'autres compositeurs au style toujours identifiable, Lalo Schifrin s'adapte particulièrement à la scène et à l'ambiance qu'il doit illustrer. C'est dans les films policiers et d'espionnage qu'il se montre le plus brillant. »[34].
En 1966, Bruce Geller, un producteur, scénariste et réalisateur de séries télévisées, demande à Lalo Schifrin de créer la bande-son de la série Mission impossible[34]. Une fois celle-ci terminée, il manque un générique. Il doit être capable de retenir l'attention et prévenir les personnes qui se trouvent, par exemple, dans leur cuisine ; que la série va commencer[52],[53]. Schifrin le compose, sans se douter que cet air à cinq temps deviendra célèbre[54],[55],[56]. L'année suivante, il crée le générique de la série Mannix pour le même producteur[57].
La bande originale du film Luke la main froide de Stuart Rosenberg sorti en 1967, composée par Schrifin est nommée aux Oscars en tant que meilleure musique de film[58].
Lalo Schifrin contribue également au succès du film Bullitt de Peter Yates en 1968. En effet, il compose la musique qui précède la scène de la course-poursuite avec Steve McQueen[59],[60] et surtout impose au réalisateur de ne pas en ajouter sur la poursuite elle-même[61],[62],[13].
Dans les années 1970-80, Schifrin élabore la musique de la série de films, L'Inspecteur Harry incarné par Clint Eastwood, de Don Siegel, sauf celle de 1976.
En 1973, Bruce Lee choisit Lalo Schifrin pour la musique du film Opération Dragon, car il s'entraine quotidiennement sur la musique de Mission impossible[63],[3],[64]. La même année, sa composition pour le film L'Exorciste, n'est pas retenue par William Friedkin[65],[66].
En 1998, 2001 et 2007, il compose la musique de la trilogie Rush Hour de Brett Ratner[34].
Symphonies
Lalo Schifrin commence à composer des symphonies dans les années 1960[67],[68],[69]. Toutefois, c'est surtout à partir des années 1980[21], qu'il mène en parallèle une carrière de musicien « classique » comme chef d'orchestre[70],[71] et comme compositeur[72]. Même si celle-ci est moins prolifique[13], il écrit plus de soixante compositions[73] dont par exemple : Invocations, Concerto pour contrebasse, Concertos pour piano Nos. 1 & 2, Pulsations, Résonances…
Au fil des ans, il dirige ou supervise plusieurs concerts lyriques ou classiques à Paris, Londres, Los Angeles, Vienne, etc[74],[75],[70].
En 1988, il compose l'album d'ethnomusicologie, Cantos Aztecas (en) chanté en langue aztèque, le Nahuatl, par Plácido Domingo qui est enregistré lors d'un concert donné devant la Pyramide de la Lune de Teotihuacan au Mexique[76],[77].
De 1994 aux années 2000, Schrifin enregistre sept albums de jazz orchestral : Jazz Meets the Symphony (en)[29],[73].
Après 1990 à Rome, 1994 à Los Angeles, Lalo Schifrin est pour la troisième fois, en 1998, l'arrangeur des concerts « Les trois Ténors » regroupant les trois ténors Plácido Domingo, José Carreras et Luciano Pavarotti[78],[38]. Ces concerts se déroulent lors de Coupes du monde de football[79]. Selon Lalo Schifrin, grâce au record de vente d'un de ces albums[79], ses travaux d'arrangements se révèlent être de loin les plus profitables financièrement de toute sa carrière[15].
En 2018, il crée une composition pour mandoline et orchestre à la demande du mandoliniste Vincent Beer-Demander[80].
Récompenses et distinctions
Lalo Schifrin a gagné quatre Grammy Awards (sur 19 nominations)[81] et a été sélectionné pour quatre Emmy Awards[82],[83]. Il a également une étoile sur la Hollywood Walk of Fame depuis 1988[84],[85].
Entre 1967 et 1983, Lalo Schifrin est nommé six fois pour l'Oscar de la meilleure musique de film, mais sans en obtenir un seul[86],[83]. En 2018, un Oscar d'honneur lui est décerné « en reconnaissance de son style musical unique, de son intégrité de composition et de ses contributions influentes à l'art de la musique de film »[87],[86],[88],[52],[89],[16].
Il est fait Commandeur de l'Ordre des Arts et Lettres en novembre 2016[90],[73]. Ce même mois, la Cinémathèque française lui dédie une rétrospective[7],[27],[91],[46].
Dans la culture populaire
En 1970, en France, une adaptation de la musique du film Le Renard (The Fox), créée par Lalo Schifrin, est utilisée dans une publicité pour les bas de la marque Dim[92],[93],[94].
Dans les années 1990, certaines de ses bandes-sons sont samplées (par exemple Sour Times (en) de Portishead,...)[13].
En 2010, la marque de thé Lipton, après avoir testé d'autres musiques connues dans plusieurs pays, créée une publicité vidéo qui met en scène la création du thème musical de Mission impossible en 1966 par Lalo Schifrin[95],[96],[97].
Vie privée
Lalo Schifrin a deux enfants d'un premier mariage, William, scénariste et Frances, styliste[98],[99]. Il s'est remarié en 1971, avec Donna[99]. Ils ont un fils, Ryan, qui est scénariste et réalisateur[98],[99]. Les époux habitent Beverly Hills dans une ancienne maison de Groucho Marx[100].
Discographie
En 1997, Lalo Schifrin crée avec son épouse, la maison de disques Aleph records[34]. Ce qui lui permet de diffuser sur cd, certaines de ses anciennes compositions en les réenregistrant[15],[2],[101].
Albums solo
- 1955 : Rendez-vous dansant à Copa Cabana (Lilith Record)
- 1962 (juin) : Bossa Nova: New Brazilian Jazz (en)
- 1962 (octobre) : Piano Strings And Bossa Nova (MGM Records)
- 1963 : Samba Para Dos (Verve Records) (avec Bob Brookmeyer)
- 1964 : New Fantasy (Verve Records)
- 1966 : The Dissection And Reconstruction Of Music From The Past As Performed By The Inmates Of Lalo Schifrin's Demented Ensemble As A Tribute To The Memory Of The Marquis De Sade (Verve Records)
- 1968 : There's A Whole Lalo Schifrin Goin' On (Dot Records)
- 1971 : Rock Requiem (For The Dead in the Southeast Asia War) (Verve Records)
- 1976 : Black Widow (CTI Records)
- 1977 : Towering Toccata (CTI Records)
- 1978 : Gypsies (Tabu Records)
- 1996 : Mission Impossible...And More! - (The Best of Lalo Schifrin 1962-1972) (Motor Music - CD# Motor 535 495-2).
Albums live
- 1999 : Latin Jazz Suite (Live recording at Klaus-von-Bismarck-Saal, Cologne, Germany on June 18 & 19, 1999) (Aleph Records - CD Aleph ALEPH-013)
Autres collaborations
- Avec Dizzy Gillespie
- 1977 : Free Ride (Pablo Records - LP Pablo 2310 794) [voir en ligne]
- 1962 : Dizzy on the French Riviera - Philips 600-048 (arrangements de Lalo Schifrin)
Filmographie
Années 1950
- 1957 : Cachibache
- 1958 : Venga a bailar el rock (partiellement[103])
- 1958 : El jefe (película de 1958) (es) (Le Chef) de Fernando Ayala
Années 1960
- 1964 : Les Félins de René Clément
- 1964 : Gone With The Wave - (B.O. du documentaire de Phil Wilson)
- 1964 : Sur la piste du rhino blanc (Rhino !) d'Ivan Tors
- 1965 : Le Kid de Cincinnati (Cincinnati Kid) de Norman Jewison (Ray Charles chante sur la musique de Schifrin)
- 1965 : La Créature des ténèbres (Dark Intruder) de Jack Laird
- 1965 : Le Liquidateur (The Liquidator) de Jack Cardiff
- 1965 : Les Yeux bandés (Blindfold) de Philip Dunne
- 1965 : Les Tueurs de San Francisco (Once a thief) de Ralph Nelson
- 1966 : Tiens bon la rampe, Jerry (Way... Way out) de Gordon Douglas
- 1966 : Bien joué Matt Helm (Murderer's row) d'Henry Levin
- 1966 : OSS contre Gestapo (en) (I Deal in Danger) de Walter Grauman
- 1966 : Mannix série télévisée
- 1967 : Luke la main froide (Cool Hand Luke) de Stuart Rosenberg
- 1967 : Minuit sur le grand canal (The Venetian Affair) de Frank Rosenfeld
- 1967 : Who's Minding the Mint? d'Howard Morris
- 1967 : La Folle Mission du Dr. Schaeffer (The President's analyst) de Theodore J. Flicker
- 1968 : Bullitt de Peter Yates
- 1968 : Les Frères siciliens (Brotherhood) de Martin Ritt
- 1968 : Le Renard (The Fox) alias « D.H. Lawrence's The Fox » de Mark Rydell
- 1968 : Un shérif à New York (Coogan's bluff) de Don Siegel
- 1968 : Duel dans le Pacifique (Hell in the Pacific) de John Boorman
- 1968 : Les Gamines explosives (Where angels go, trouble follows) de James Neilson
- 1968 : The Rise and Fall of the Third Reich de Jack Kaufman
- 1968 : Les Corrupteurs (Sol Madrid) de Brian G. Hutton
- 1969 : Che ! de Richard Fleischer
- 1969 : Les Griffes de la peur (Eye of the Cat) de David Lowell Rich
Années 1970
- 1970 : De l'or pour les braves (Kelly's Heroes) de Brian G. Hutton
- 1970 : Les Proies (The Beguiled) de Don Siegel
- 1970 : Si tu crois fillette (Pretty maids all in a row) de Roger Vadim
- 1970 : I Love My Wife de Mel Stuart
- 1970 : WUSA de Stuart Rosenberg
- 1970 : Pussycat, Pussycat, I love you de Rodney Amateau
- 1970 : Imago de Ned Bosnick
- 1971 : THX 1138 de George Lucas
- 1971 : L'Inspecteur Harry (Dirty Harry) de Don Siegel
- 1971 : Mrs Pollyfax - spy de Leslie Martinson
- 1971 : Des insectes et des hommes (Hellstrom chronicles) de Walon Green
- 1971 : The Christian Licorice Store (en) de James Frawley
- 1972 : Carnage (Prime cut) de Michael Ritchie
- 1972 : La Colère de Dieu (Wrath of God) de Ralph Nelson
- 1972 : Joe Kidd de John Sturges
- 1972 : Welcome Home, Johnny Bristol de George McCowan
- 1972 : Rage de George C. Scott
- 1973 : Opération Dragon (Enter the Dragon) de Robert Clouse
- 1973 : Magnum Force de Ted Post
- 1973 : L'Odyssée sous la mer (The Neptune factor) de Daniel Petrie
- 1973 : Tuez Charley Varrick ! (Charley Varrick) de Don Siegel
- 1973 : Bang bang d'Andrea Tonacci
- 1973 : Harry, gentleman pickpocket (Harry in your pocket) de Bruce Geller
- 1973 : Hit ! de Sidney J. Furry
- 1974 : On l'appelait Milady (The Four Musketeers) de Richard Lester
- 1974 : L'Aventurière de Hong Kong (Golden needles) de Robert Clouse
- 1974 : Enquête dans l'impossible (Man on a swing) de Frank Perry
- 1975 : The Master Gunfighter de Frank Laughlin
- 1976 : Intervention Delta (Sky Riders) de Douglas Hickox
- 1976 : Monsieur Saint-Ives (St Ives) de J. Lee Thompson
- 1976 : Le Voyage des damnés (Voyage of the Damned) de Stuart Rosenberg
- 1976 : Dollars en cavale (en) (Special Delivery) de Paul Wendkos
- 1976 : L'aigle s'est envolé (The Eagle has landed) de John Sturges
- 1977 : Day of the Animals de William Girdler
- 1977 : Le Toboggan de la mort (Rollercoaster) de James Goldstone
- 1977 : Un espion de trop (Telefon) de Don Siegel
- 1978 : Les Visiteurs d'un autre monde (Return to the witch montain) de John Hough
- 1978 : Nunzio de Paul Williams
- 1978 : Le Faiseur d'épouvantes (The Manitou) de William Girdler
- 1978 : Le Chat qui vient de l'espace (The Cat from outer space) de Norman Tokar
- 1979 : Bons baisers d'Athènes (Escape to Athena) de George P. Cosmatos
- 1979 : Boulevard Nights (en) de Michael Pressman
- 1979 : Amityville, la maison du diable (The Amityville horror) de Stuart Rosenberg
- 1979 : Avec les compliments de Charlie (Love and bullets) de Stuart Rosenberg
- 1979 : Airport 80 Concorde (The Concorde : Airport '79) de David Lowell Rich
Années 1980
- 1980 : Le Plus Secret des agents secrets (The Nude Bomb) de Clive Donner
- 1980 : Serial de Bill Persky
- 1980 : Brubaker de Stuart Rosenberg
- 1980 : Le Chinois (The Big Brawl) de Robert Clouse
- 1980 : Le Concours (The competition) de Joel Oliansky
- 1980 : Le Jour de la fin du monde (When Time Ran Out) de James Goldstone
- 1980 : L'Enfer des armes (Dangerous Encounters of the First Kind) de Tsui Hark (réutilisation de passages d'Amityville, la maison du diable)
- 1981 : La Peau (La Pelle) de Liliana Cavani
- 1981 : Loophole de John Quested
- 1981 : Los Viernes de la eternidad d'Hector Olivera
- 1981 : Victor la gaffe (Buddy Buddy) de Billy Wilder
- 1981 : L'Homme des cavernes (Caveman) de Carl Gottlieb
- 1982 : A Stranger is watching de Sean S. Cunningham
- 1982 : Mortelle seduction (The Seduction) de David Schmoeller
- 1982 : Class 1984 (Class of 1984) de Mark L. Lester
- 1982 : Amityville 2, le possédé (Amityville II : The Possession) de Damiano Damiani
- 1982 : Fast-Walking de James B. Harris
- 1983 : Le Retour de l'inspecteur Harry (Sudden Impact) de Clint Eastwood
- 1983 : L'Arnaque 2 (The Sting II) de Jeremy Kagan
- 1983 : Doctor Detroit de Michael Pressman
- 1983 : Osterman Week-end (The Osterman weekend) de Sam Peckinpah
- 1984 : Tank de Marvin J. Chomsky
- 1985 : Un été pourri (The Mean season) de Phillip Borsos
- 1985 : Représailles (en) (The New Kids) de Sean S. Cunningham
- 1985 : Bad Medicine d'Harvey Miller
- 1985 : Sans issue (Black Moon rising) d'Harley Cokeliss
- 1986 : The Ladies Club de Janet Greek
- 1987 : Le Quatrième Protocole (The Fourth protocol) de John Mackenzie
- 1988 : Berlín Blues de Ricardo Franco
- 1988 : L'inspecteur Harry est la dernière cible (The Dead pool) de Buddy Van Horn
- 1989 : Retour de la rivière Kwaï (Return from the river Kwai) d'Andrew V. McLaglen
Années 1990
- 1991 : F/X2, effets très spéciaux (F/X2 : The Deadly Art of Illusion) de Richard Franklin
- 1993 : Les Allumés de Beverly Hills (The Beverly Hillbillies) de Penelope Spheeris
- 1995 : Manhattan merengue de Joseph B. Vasquez
- 1996 : Scorpion Spring de Brian Cox
- 1997 : Argent comptant (Money Talk) de Brett Ratner
- 1998 : Rush Hour de Brett Ratner[101]
- 1998 : Something to believe in de John Hough
- 1998 : Tango de Carlos Saura
Années 2000
- 2000 : Longshot de Lionel C. Martin
- 2001 : Rush Hour 2 de Brett Ratner
- 2001 : Kate et Léopold (Kate & Leopold) de James Mangold
- 2003 : Bronx à Bel Air (Bringing down the house) d'Adam Shankman
- 2003 : Coup d'éclat (After the sunset) de Brett Ratner
- 2004 : Le Pont du roi Saint-Louis (The Bridge of San Luis Rey) de Mary McGuckian
- 2006 : Abominable de Ryan Schifrin
- 2007 : Rush Hour 3 de Brett Ratner
Télévision
Schifrin a écrit près de quatre-vingt-dix compositions pour la télévision (séries et téléfilms)[16]. La liste suivante est non exhaustive.
- 1964 : Des agents très spéciaux (The Man from U.N.C.L.E.)
- 1964 : La Grande Vallée (The Big Valley)
- 1966 : Mission impossible (Mission : Impossible)
- 1966 : T.H.E. Cat
- 1966-68 : quelques épisodes de L'Odyssée sous-marine de l'équipe Cousteau[105],[106]
- 1967 : Mannix
- 1970 : The Aquarians (en)
- 1974 : La Planète des singes (Planet of the apes)
- 1975 : Starsky et Hutch
- 1986 : Kung Fu : The movie
- 1986 : Les Reines de la nuit (Beverly Hills Madam), d'Harvey Hart (téléfilm)
Symphonies
Lalo Schifrin a écrit plus de soixante compositions[73] dont par exemple : Invocations, Concerto pour contrebasse, Concertos pour piano Nos. 1 & 2, Pulsations, Résonances…
Concerts
- 30 et 31 octobre 2003 : Festival Cinéphonies de Lorraine, avec l'Orchestre National de Lorraine , à la Louvière à Epinal (Vosges) puis le lendemain à l'Arsenal de Metz (Moselle)
- : Festival Jules Verne, au Grand Rex.
- : Jazz à la Villette, Grande Halle Charlie Parker, Cité de la musique, Paris — Lalo Schifrin (piano, direction), Jon Faddis (trompette), Pierre Boussaguet (contrebasse), Peter King (saxophone), Tom Gordon (batterie), avec l'Orchestre national d'Île-de-France.
Jeux vidéo
Annexes
Documentaires
- To Be A Composer: Lalo Schifrin, American Film Foundation (en), 1970 [voir en ligne].
- Movie Master Man : Lalo Schifrin raconte sa vie (Movie Music Man: A Portrait of Lalo Schifrin - DVD[109]), Rodney Greenberg, 1993[110].
- Bandes originales (In The Tracks Of) : Lalo Schifrin, Prelight Films, Pascale Cuenot, 2012 [voir en ligne].
- Lalo Schfrin - The harder I work, Third Person Entertainment, John Newcombe, 2018 [voir en ligne][111]
Écrits de Lalo Schifrin
Ouvrages sur l'artiste
- (en) Matthew Karush, Musicians in Transit - Argentina and the Globalization of Popular Music, Duke University Press, , 281 p. (ISBN 978-0-822-37377-3, lire en ligne ), chap. 2
- Georges Michel, Lalo Schifrin : entretiens avec Georges Michel, Rouge profond, , 204 p. (ISBN 978-2-915-08316-3) :
« « Le metteur en scène, c’est le cerveau ; le producteur, les poumons ; le directeur de la photo, les yeux ; le compositeur... Le compositeur, ce sont les oreilles. Il lui faut prendre en compte tout ce qui a déjà été fait, être réceptif à l’agencement général. Le musicien doit suivre, ou parfois, faire l’inverse. Il ne doit pas seulement penser au rythme, mais aussi à l’harmonie. » Lalo Schifrin »
- (en) Mark Russell et James Young, Film music, Focal Press, , 192 p., p. 83-93
Liens externes
- (en) Site officiel
- Entretien et photos de concert
- (en) Lalo Schifrin sur dougpayne.com
- Biographie, entretien, CD et photos sur cosmopolis.ch
- Interviews audios (1990, 1999...) sur France Culture ; France Musique.
- Interview de 2008 par l'Academy of Television Arts & Sciences Foundation (en).
- Biographie sur Universal Music
- Deux interviews par Bruce Duffie (1988 et 2003)
- Stéphane Abdallah, L'autre visage de Lalo Schifrin, Underscores.fr,
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- Last.fm
- (en) All About Jazz
- (en) AllMusic
- (en) Carnegie Hall
- (en) Grove Music Online
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- (en) Rate Your Music
- (en) Songkick
- (en) VGMDb
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- (en) AllMovie
- (de + en) Filmportal
- (en) Internet Movie Database
- (en) Oscars du cinéma
- Ressources relatives au spectacle :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Notices d'autorité :
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Notes et références
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- Jérémie Couston, « Lalo Schifrin, un zazou à la Metro », Télérama, (lire en ligne, consulté le ) :
« [...] Il a étudié le piano avec le père de Daniel Barenboïm avant de se prendre de passion pour le jazz, très mal vu dans l'Argentine de Juan Perón. [...] »
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- Pascale Vanlerberghe, « Lalo Schifrin, ou la magie du rythme et de l’harmonie », sur RTBF, (consulté le )
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- lalo 2008, p. 6.
- « Lalo Schifrin : « Le silence est un son que l’on doit écouter » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ) :
« [...] Tout a commencé lorsqu'à 6 ans, je dessinais en me demandant quel pouvait être le son de chaque couleur. Pour l'orange, par exemple, je demandais à mon père, [...], si on pouvait associer le hautbois et le clavecin. [...] [le réalisateur de Bullitt] [...] voulait que je continue et j'ai refusé. Je lui ai expliqué qu'il y avait déjà une orchestration avec les bruits des voitures et que, si on ajoutait une musique, il faudrait choisir entre les deux. [...] »
- Bertrand Dicale, « Lalo Schifrin revient à Buenos Aires », Le Figaro, , p. 27 :
« [...] « Mon père, qui était chef d'orchestre, n'aimait pas du tout le tango et l'avait défendu à la maison. Mais j'allais chez les femmes de chambre en écouter avec elles, tout bas à la radio. » [...] »
- Jean-Christophe Laurence, « Mission: éclectisme », La Presse (via numerique.banq.qc.ca), , E8 (lire en ligne, consulté le ) :
« [...] je sais aussi que j'ai fait plus d'argent avec mes arrangements pour les Trois ténors. Ils ont fait le concert en 1990, qui est devenu un disque, qui s'est vendu à 12 millions d'exemplaires. Comme ils chantaient plusieurs chansons du domaine public, ce sont mes arrangements qui ont rapporté les droits d'auteur. J'ai sûrement fait plus d'argent avec cela qu'avec tout le reste de mon œuvre ! [...] »
- (en-US) Jon Burlingame et Jon Burlingame, « Lalo Schifrin: ‘Impossible’ Composer Receives Oscar for Jazzy Career », sur Variety, (consulté le )
- lalo 2008, p. 7-9.
- Le Point par Afp magazine, « Le compositeur culte de "Mission impossible" retrouve la France », Le Point, (lire en ligne, consulté le ) :
« « Avant d'aller en France, j'ai fait mes études dans un collège où la culture française était très importante », [...] « La culture française m'a toujours fasciné, quand j'étais enfant, mon livre préféré c'était Les Trois Mousquetaires.» »
- « lalo-schiffrin », sur inatheque.ina.fr (consulté le )
- « Lalo Schifrin : "Je fais la même chose que les peintres impressionnistes. J'aime mélanger, comme un peintre." », à partir de 04"45' [audio], sur France Culture, (consulté le )
- (en) « Schifrin, Lalo », sur Grove Music Online (DOI 10.1093/gmo/9781561592630.article.24853, consulté le )
- « Improvisation and composition: an interview with Lalo Schifrin », Teaching Music, vol. 18, no 4, , p. 35 et suivantes (link.gale.com/apps/doc/A247443343/ITOF?u=wikipedia&sid=bookmark-ITOF ) :
« [...] Juan-Carlos Paz [...] [I've learned from him] Harmony, counterpoint, and orchestration, and the way he taught me was very organic. He started with Clementi and Haydn. Then he introduced Mozart and Beethoven and went through the Romantic era. Next he stepped backward to the Middle Ages, ending with Bach. And then there was another jump in history, to the French Impressionists and the 12-tone composers. The connections he made were surprising, and they always related to our central subjects. It was an incredible teaching method, one that I wish more people would use. [...] Traduction : [...] Juan-Carlos Paz [...] [J'ai appris de lui] L'harmonie, le contrepoint et l'orchestration, et la façon dont il m'a appris était très organique. Il a commencé avec Clementi et Haydn. Puis il introduit Mozart et Beethoven et traverse l'ère romantique. Ensuite, il recula jusqu'au Moyen Âge et termina avec Bach. Et puis il y a eu un autre saut dans l'histoire, vers les impressionnistes français et les compositeurs dodécaphoniques. Les liens qu'il a établis étaient surprenants et toujours liés à nos sujets centraux. C'était une méthode d'enseignement incroyable, une que j'aimerais que plus de gens utilisent. [...] »
- (en-US) Marc Myers, « Sounds of Suspense », Wall Street Journal, (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consulté le )
- Bertrand Dicale, « Lalo Schifrin : « La panique m'inspire » », Le Figaro,
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- Emmanuelle Dasque, « Lalo Schifrin déchiffré », Telerama,
- Guillaume Tion, « Lalo Schifrin : «Quand il y a de l’action, la musique enfle» », sur Libération (consulté le ) : « [...] Une musique, c'est la résolution d'un problème. Avant de commencer, le compositeur se pose un problème. Et la composition finie est sa résolution. [...] Je travaille d’une façon organique. C’est un tout : mélodie, contrepoint, fugue et, très important, le timbre, c’est-à-dire l’orchestration. On parle de couleur orchestrale. [...] Quand j’avais 15-16 ans à Buenos Aires, j’allais au musée, seul [...].Je regardais des toiles et je me disais : « Quel genre de musique il devait y avoir dans cette peinture ? » J’allais ensuite plus loin : quel serait le son de la couleur orange ? De la couleur bleue ? J’avais ces interrogations. Plus tard, j’ai rencontré Messiaen. Lui, c’était un maître : quand il évoquait les couleurs en cours, il était beaucoup plus sophistiqué. »
- « Lalo Schifrin: Dizzy, Simone de Beauvoir and me », sur www.telegraph.co.uk (consulté le )
- Jeff Rivière, « Là-haut, Schifrin : parcours d'un géant au sommet de son art », sur Rue89Lyon, (consulté le )
- karush 2016, p. 43,45.
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- Entretien avec Philippe Delacroix dans Opus (France Culture), « Lalo Schifrin : "Le cinéma est l’opéra du XXe siècle" », Orgues (7:55) ; « Contrepoint, contrepoint, contrepoint » Heitor Villa-Lobos (25:00 et 34:00) ; Difficultés à trouver des producteurs qui acceptent de mélanger musique classique et jazz (36:00 et 43:00) [audio], sur France Culture, (consulté le )
- Anthony Bushard, « Review of Mission Impossible: My Life in Music », Notes, vol. 66, no 2, , p. 318–321 (ISSN 0027-4380, lire en ligne, consulté le ) :
« [...] Schifrin connects these experiences effectively by drawing parallels between two separate conflicts in each "school." By day, Schifrin observed the tension between the avant-garde espoused by Messiaen and the more conservative style of Nadia Boulanger. In the clubs, Schifrin witnessed the intense battles between traditional jazz styles and the bop idiom. Furthermore, he could not convince his fellow students to accompany him to the clubs, nor his fellow band mates from Bobby Jaspar's band to go to the concert hall. To this Schifrin lamented, "I felt doubly a stranger. From that point on I decided to keep my mouth shut and enjoy all kinds of music using only my subjective taste as a guideline" (p. 20). [...] Traduction : [...] Schifrin relie efficacement ces expériences en établissant des parallèles entre deux conflits distincts dans chaque « école ». Le jour, Schifrin observe la tension entre l'avant-garde de Messiaen et le style plus conservateur de Nadia Boulanger. Dans les clubs, Schifrin a été témoin des batailles intenses entre les styles de jazz traditionnels et le bebop. De plus, il n'a pas pu convaincre ses camarades de classe de l'accompagner dans les clubs [de jazz], ni ses camarades du groupe de Bobby Jaspar d'aller dans des salles de concert [classiques]. Schifrin déplore : « Je me suis senti doublement étranger. À partir de ce moment là, j'ai décidé de me taire et d'apprécier toutes sortes de musique en utilisant uniquement mon goût subjectif comme ligne directrice » (p. 20). [...] »
- « Les goûts éclectiques de Lalo Schifrin, compositeur touche-à-tout », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ) :
« [...] Il y enregistre son premier disque, pour Vogue : « Eddie Barclay m'a donné ma première avance. » [...] »
- lalo 2008, p. 43-44.
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- karush 2016, p. 47.
- karush 2016, p. 51.
- Alexandre Poncet, « La musique de série télévisée - 3 questions à . Lalo Schifrin », Classica, , p. 23 :
« [...] En 1964, j’ai composé ma première musique hollywoodienne pour le film Sur la piste du rhinocéros blanc, distribué par MGM. Le salaire était très bas, mais ça m’a permis de rencontrer René Clément chez MGM : il cherchait un compositeur qui parlait français, et on l’a dirigé vers moi. [...] à cette époque-là tous les compositeurs de mon âge,[...], faisaient la même chose. Ils travaillaient à la télévision pour gagner leur vie. Pour ça, le cinéma ne suffisait pas. [...] »
- « Lalo Schifrin par Lalo Schifrin, une leçon de cinéma. et surprise musicale - La Cinémathèque française » [vidéo], sur www.cinematheque.fr, (consulté le )
- Sophie Chambon, « Lalo Schifrin : Mission mandoline au petit Duc », Jazz Magazine, (lire en ligne, consulté le ) :
« « Le 20ᵉ siècle a donné deux formes d’art qui n’existaient pas avant le jazz et le cinéma. Et j’ai embrassé les deux » . Lalo Schifrin, entretiens avec Georges Michel, Editions Rouge Profond [...] Il a toujours pratiqué le contrepoint entre musique et images, sans dédaigner aucun instrument [...] »
- « Cinezik: Lalo Schifrin - Interview », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
- (en) Mike Zwerin, « Classics or Jazz : Why Not Both, Together ? », International Herald Tribune, , p. 20 :
« [...] I moved to L. A. for artistic reasons, not for the money. Hollywood studios already employed symphony orchestras, the best jazzmen were out there. I thought the movies might be the perfect place for jazz to meet the symphony, which always was and still is my goal [...] Traduction : [...] J'ai déménagé à Los Angeles pour des raisons artistiques, pas pour l'argent. Les studios hollywoodiens employaient déjà des orchestres symphoniques, les meilleurs jazzmen étaient là. J'ai pensé que les films pourraient être l'endroit idéal pour que le jazz rencontre la symphonie, ce qui a toujours été et est toujours mon objectif [...] »
- « Lalo Schifrin 4/5 : "Comment faire des contrepoints entre l'image et la musique ?" », sur France Culture, (consulté le )
- (en) Jazz Professional, Les Tomkins, « Lalo Schifrin: Interview 3 - (via National Jazz Archive) », sur nationaljazzarchive.org.uk, (consulté le )
- (en) « Composer Lalo Schifrin says Oscar is an 'amazing honor' », Ap News, (lire en ligne, consulté le ) :
« [...] Mission Impossible [...] A producer at the time told him that he wanted something simple, something compact, and something that people can hear from the kitchen and know exactly which show is starting.[...] Traduction : [...] Mission Impossible [...] Un producteur de l'époque lui a dit qu'il voulait quelque chose de simple, quelque chose de compact, et quelque chose que les gens puissent entendre depuis la cuisine et savoir exactement quelle émission commence.[...] »
- « Lalo Schifrin, le dernier des géants », Le Soir, , p. 34 :
« [...] Bruce Geller, le créateur de Mission impossible, m'avait donné un cahier de charges. Comme la télévision se trouvait dans le salon des foyers américains, il souhaitait que j'écrive un thème mémorable afin que l'épouse, dans la cuisine, rejoigne immédiatement son mari pour regarder l'épisode dès les premières notes du générique. C'était une signature. C'était ma mission. Que j'ai accomplie. [...] »
- « Le magicien du son mondial », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Ersin Leibowitch, « Lalo Schifrin - Paris au fil de Lalo », Jazz Magazine, no 689, , p. 21-23 :
« [...] [sur le générique] « Je dois dire que je n'y accordais pas beaucoup d'importance. » [...] [sur le rythme à cinq temps] Je parlerais plutôt de concentration mentale. Et bien sûr, la connaissance de l'orchestration, de la composition, de l'harmonie, du contrepoint [...] L'inspiration est faite de beaucoup de choses très différentes ». »
- (en) Mark Durrand, « Mission: Impossible-ing », Music, Sound, and the Moving Image, vol. 12, no 1, , p. 53–74 (ISSN 1753-0776, DOI 10.3828/msmi.2018.3, lire en ligne , consulté le )
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« [...] Much of Mannix's "cool" comes from the Lalo Schifrin Soundtrack against which he swaggers [...] Traduction : « [...] Une grande partie de l'attitude "cool" de Mannix vient de la bande originale de Lalo Schifrin contre laquelle il se pavane ». [...] »
- (en) James M. Doering, « “I Never Planned Anything in My Life”: The Music of Cool Hand Luke », Journal of the Society for American Music, vol. 11, no 3, , p. 257–283 (ISSN 1752-1963 et 1752-1971, DOI 10.1017/S1752196317000219, lire en ligne , consulté le ) :
« The soundtrack Rosenberg and Schifrin created has received little attention, a surprising fact given the film’s popularity and music’s importance within it. Cool Hand Luke ranked among the 1967–68 season’s most successful movies, earning four Oscar nominations (Newman for Best Actor, George Kennedy for Best Supporting Actor, Pierson for Best Script, and Schifrin for Best Original Score). It remained in movie theaters for nearly five years after its release and then transitioned seamlessly to television as a popular movie of the week. Traduction: La bande originale créée par Rosenberg et Schifrin a reçu peu d'attention, un fait surprenant compte tenu de la popularité du film et de l'importance de la musique en son sein. Luke La Main Froide s'est classé parmi les films les plus réussis de la saison 1967-1968, remportant quatre nominations aux Oscars (Newman du meilleur acteur, George Kennedy du meilleur acteur dans un second rôle, Pierson du meilleur scénario et Schifrin de la meilleure musique originale). Il est resté dans les salles de cinéma pendant près de cinq ans après sa sortie, puis est passé de manière transparente à la télévision en tant que film populaire de la semaine. »
- Roger Ebert, « Bullitt », Chicago Sun Times, :
« "Bullitt", as everybody has heard by now, also includes a brilliant chase scene. McQueen (doing his own driving) is chased by, and chases, a couple of gangsters up and down San Francisco's hills. They slam into intersections, bounce halfway down the next hill, scrape by half a dozen near-misses, sideswipe each other, and leave your stomach somewhere in the basement for about 11 minutes. Traduction : "Bullitt", comme tout le monde l'a déjà entendu, comprend également une brillante scène de poursuite. McQueen (conduisant lui-même) est poursuivi par, et poursuit, deux gangsters de haut en bas des collines de San Francisco. Ils claquent dans les intersections, rebondissent à mi-chemin de la colline suivante, grattent par une demi-douzaine de quasi-accidents, se balaient les uns les autres et laissent votre estomac quelque part dans le sous-sol pendant environ 11 minutes. »
- Michel Chion, La Musique au cinéma-Nouvelle édition, Fayard, (ISBN 978-2-213-71036-5, lire en ligne)
- Erin Leibowitch, « Lalo Schifrin - Lalo goes to Hollywood », Jazz Magazine, no 675, , p. 14-15
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« Lorsque les deux hommes se rencontrent en 1973 pour préparer « Opération Dragon », la star se présente : « J'ai étudié cinq mille ans de tradition d'arts martiaux pour briser les règles. » Réplique du musicien : « J'ai étudié deux mille ans de musique et j'ai aussi brisé les règles. » »
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« The association with football must have helped it, but achieving a Guinness world record for best-selling classical music with the Three Tenors in Concert CD shows that a great tune, well sung, has mass appeal even if it is classical. Traduction : L'association avec le football a dû aider, mais l'obtention d'un record du monde Guinness pour la musique classique la plus vendue avec le CD Three Tenors in Concert montre qu'un bon morceau, bien chanté, attire les foules même s'il est classique. »
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