Olivier Messiaen

Olivier Messiaen [mɛsjɑ̃][2], né le à Avignon (Vaucluse) et mort le à Clichy (Hauts-de-Seine)[3], est un compositeur, organiste et pianiste français.

« Messiaen » redirige ici. Pour les autres significations, voir Messiaen (homonymie).

Olivier Messiaen
Olivier Messiaen en 1986
Nom de naissance Olivier Eugène Prosper Charles Messiaen[1]
Naissance
Avignon, Vaucluse, France
Décès
Clichy, Hauts-de-Seine, France
Activité principale Compositeur, organiste, pédagogue, pianiste
Style Musique contemporaine
Activités annexes Ornithologue
Formation Conservatoire national de musique et de déclamation
Maîtres Maurice Emmanuel
Marcel Dupré
Charles-Marie Widor
Paul Dukas
Enseignement Conservatoire national supérieur de musique de Paris
Élèves
Ascendants Pierre Messiaen, son père, et Cécile Sauvage, sa mère
Conjoint Claire Delbos
Yvonne Loriod
Récompenses
Distinctions honorifiques

Œuvres principales

Son œuvre trouve ses sources dans une profonde ferveur catholique, un goût prononcé pour le plain-chant médiéval, les rythmes indiens (Taal) ainsi que grecs.

L'Ascension (1933), le Quatuor pour la fin du Temps (1940), les Vingt Regards sur l'Enfant-Jésus (1944), la Turangalîla-Symphonie (1946-48), Saint François d'Assise et la Messe de la Pentecôte, entre autres œuvres majeures, ont contribué à faire d'Olivier Messiaen l'un des compositeurs les plus influents de la musique contemporaine de la seconde moitié du XXe siècle.

Son enseignement au Conservatoire national supérieur de musique de Paris a également contribué à sa notoriété internationale, tant la liste de ses élèves est longue et prestigieuse.

Biographie

Jeunesse et formation

Olivier Messiaen à l'âge de 5 ans avec sa mère Cécile Sauvage et son frère Alain.

Olivier Eugène Prosper Charles Messiaen est né à Avignon, le , premier enfant de Pierre Messiaen (1883-1957), professeur d'anglais et intellectuel catholique, et de la poétesse Cécile Sauvage (1883-1927). Un second enfant naît de cette union, Alain (1913-1990), qui deviendra poète, à l'instar de sa mère[4]. Olivier Messiaen est profondément influencé par les poèmes de sa mère, notamment un recueil intitulé L'Âme en bourgeon ainsi que par les œuvres de William Shakespeare, que traduit son père et dont les histoires fantastiques, merveilleuses et sombres le fascinent. Il dira même, des pièces du grand dramaturge anglais : « J'aimais plus que toute autre Macbeth (pour les sorcières et le spectre de Banquo), aussi bien que Puck et Ariel. »[5]

En 1914 son père est mobilisé et sa mère emmène les deux jeunes garçons à Grenoble pour vivre avec leur oncle. Le jeune Olivier Messiaen met en scène Shakespeare devant son petit frère, dans des décors faits maison à partir de cellophane peinte à l’aquarelle et collée sur des vitres. À cette époque, il acquiert une foi catholique qui ne le quittera plus. Il composera la plupart de sa musique dans cette région de Grenoble, le Dauphiné.

Il commence ses leçons de piano, après avoir fait l'apprentissage de l'instrument en autodidacte. Il est d’abord intéressé par les compositeurs français récents comme Claude Debussy et Maurice Ravel, dont il découvre très vite les Estampes et Gaspard de la nuit. Il demande comme cadeau de Noël des partitions d’opéras de Mozart, Gluck, Berlioz et Wagner. C'est à cette époque qu’il commence à composer. En 1918, son père revient de la guerre, et la famille déménage pour Nantes. Le jeune Olivier, âgé de dix ans, continue néanmoins à suivre des cours de musique. Son professeur d’harmonie, Jean de Gibon, lui fournit la partition de l’opéra Pelléas et Mélisande de Debussy, qui est pour Messiaen une révélation parmi les plus décisives. L’année suivante, son père obtient un poste de professeur au lycée Charlemagne à Paris, et la famille déménage à nouveau.

C’est ainsi qu’en 1919 Olivier Messiaen, âgé de onze ans, entre au Conservatoire national de musique et de déclamation à Paris pour étudier le piano et les percussions. Il a notamment comme professeurs Maurice Emmanuel et Marcel Dupré pour l’improvisation et l’orgue, Paul Dukas pour la composition et l’orchestration.

La classe de composition de Paul Dukas au Conservatoire en 1929. Olivier Messiaen est assis à droite.

Il y effectue de brillantes études. En 1924, à l’âge de 15 ans, il obtient un second prix d'harmonie dans la classe de Jean Gallon[6] ; en 1926, la même année que Jean Rivier, il obtient un premier prix de fugue et contrepoint dans la classe de Georges Caussade[7] ; puis en 1927, celui d'accompagnement au piano. En 1928, après avoir suivi les cours de Maurice Emmanuel, il est lauréat d'un premier prix en histoire de la musique. Maurice Emmanuel lui inculque l'intérêt pour les rythmes grecs anciens, et les modes exotiques. Dans cette prestigieuse institution, il étudie en outre l’orgue avec Marcel Dupré, qui lui transmet l’héritage de la tradition des grands organistes français (Dupré avait étudié l'orgue au Conservatoire avec Alexandre Guilmant qui en 1896 avait succédé à Charles-Marie Widor, ce dernier ayant repris la classe d'orgue en 1890 à la mort de César Franck). Messiaen décroche un premier prix en orgue et improvisation à l’orgue en 1929. Après un an de cours de composition avec Charles-Marie Widor, il suit l'enseignement à l’automne 1927 de Paul Dukas, nouvellement chargé de la classe de composition, avec qui il apprend notamment la maîtrise de l’orchestration. Les études de Messiaen au Conservatoire trouvent leur couronnement avec son obtention, en 1930, du premier prix en composition dans la classe de Paul Dukas[8].

Maturité et célébrité

Église de la sainte Trinité (Paris). Messiaen en fut l’organiste titulaire durant 61 ans.

Il devient organiste à l’église de la Trinité à Paris à l’âge de 22 ans (succédant à Charles Quef), l'orgue Cavaillé-Coll sera profondément modifié par la suite, sur sa demande, avec notamment une électrification des notes et des jeux et l'ajout de plusieurs jeux de détail. Il compose de très nombreuses œuvres pour cet instrument sur lequel il improvise pour expérimenter ses idées musicales de composition. Messiaen se passionne également pour le plain-chant, les rythmes de l'Inde, les chants des oiseaux dont il entreprend la notation et le classement méthodique, l'interaction entre valeurs chromatiques et valeurs sonores. Dès 1928, à l'âge de 20 ans, il fait plusieurs séjours dans la maison de ses tantes paternelles, Marthe et Agnès Messiaen, à Fuligny dans le département de l'Aube. C'est là qu'il compose sept de ses premières œuvres au piano. Il écoute les chants d’oiseaux des bois de Fuligny, qu'il mémorise et transcrit dans sa musique. Passionné par les oiseaux, qui ont inspiré toute sa vie et un grand nombre de ses compositions, il deviendra aussi ornithologue.

Il se marie une première fois en 1932 avec Claire Delbos, née Louise-Justine, une violoniste, dont il aura un fils, Pascal-Emmanuel Messiaen (mort le 31 janvier 2020 à Pézenas[9]) qui deviendra professeur de russe. Claire Delbos terminera ses jours dans un hôpital psychiatrique. De 1936 à 1939 il enseigne à l'École normale de musique de Paris et à la Schola Cantorum et à la même époque participe à la fondation du groupe Jeune France avec André Jolivet, Daniel-Lesur et Yves Baudrier.

Invitation pour la création du Quatuor pour la fin du Temps réalisée par un détenu du Stalag de Görlitz, janvier 1941.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Messiaen est mobilisé comme simple soldat. Yves Balmer et Christopher Brent Murray[10] précisent au début de l'article qu'ils lui consacrent que les dates fournies par Messiaen au sujet de cette période ne sont pas conformes à la réalité et établissent qu’en avril- il est « musicien au centre musical et théâtral de la 2e armée » formé par Charles Huntziger, Henri Massis et Xavier de Courville où il rencontre Étienne Pasquier (violoncelliste) et Henri Akoka. Fait prisonnier, il est envoyé au Stalag VIII-A à Görlitz. Il compose durant sa réclusion son Quatuor pour la fin du Temps. La première est donnée dans le camp le par un groupe de musiciens prisonniers, la partie du piano étant jouée par le compositeur. Il est libéré en d’après Balmer et Brent Murray qui ajoutent (page 157) qu’en mars 1941 Messiaen sort de quarantaine et « retrouve rapidement du travail à Vichy » au sein de l’association vichyste Jeune France. C’est dans ce cadre qu’il participe à un spectacle à la gloire de Jeanne d'Arc pour lequel il écrit Chœurs pour une Jeanne d'Arc. Les mêmes historiens ajoutent que Messiaen obtient le poste de professeur d’harmonie au Conservatoire (encore dirigé par Henri Rabaud), à la suite de l’élection du . Les lois antisémites ont écarté de son poste André Bloch, car juif, laissant ainsi une place dès 1940 à Messiaen. La compositrice Odette Gartenlaub se souvient de l'éviction de Bloch[11].

Au Conservatoire, il rencontre une jeune élève, Yvonne Loriod, qui devient la première et la principale interprète de ses œuvres pour piano. Après le décès de sa première épouse en 1959, il épouse Yvonne Loriod en 1961. Au Conservatoire de Paris, devant l'hostilité d'un corps enseignant passéiste, Messiaen est d'abord professeur de philosophie de la musique, puis, avec l'évolution des années, sa classe d'analyse musicale de renommée mondiale devient officiellement classe de composition en 1966.

Messiaen voyage, se produit comme pianiste avec Yvonne Loriod, et enseigne dans divers pays : Argentine, Bulgarie, Canada, États-Unis, Finlande, Hongrie, Italie, Japon.

Il compte parmi ses élèves Pierre Boulez, Pierre Henry, Daniel Charles, Michel Merlet, Marius Constant, Antoine Duhamel, Jean Prodromidès, Gilbert Amy, François-Bernard Mâche, Paul Méfano, Karlheinz Stockhausen, Míkis Theodorákis, Iannis Xenakis, Michaël Levinas, Tristan Murail, Adrienne Clostre, Gérard Grisey, Philippe Fénelon, Michèle Foison, Kent Nagano, George Benjamin, Alain Louvier, Alain Abbott, Erzsébet Szőnyi, Alain Mabit, Jean-Pierre Leguay, Lalo Schifrin, Betsy Jolas, Serge Garant, Gilles Tremblay, Michel Fano, Claude Vivier, Michèle Reverdy et Qigang Chen.

Il meurt le à l'hôpital Beaujon de Clichy. Il est enterré au cimetière de Saint-Théoffrey, à 35 km de Grenoble, entre Laffrey et La Mure (Isère), village dans lequel il possédait une propriété. Sa stèle, facilement reconnaissable, a été sculptée en forme d'oiseau.

Olivier Messiaen avec Yvonne Loriod en 1982.

Langage musical

La fauvette des jardins a donné à Messiaen le matériau et le titre de sa Fauvette des jardins pour piano (1970-72).

Le langage musical d'Olivier Messiaen ne peut vraiment être rattaché à une école particulière — même si Messiaen a fait partie du groupe Jeune France avec André Jolivet, Jean Yves Daniel-Lesur et Yves Baudrier. Parmi les éléments caractéristiques de son langage, on trouve :

  • la couleur : Messiaen disait être, intellectuellement, et non véritablement, synesthète[réf. nécessaire]. ;
  • les chants d’oiseaux qu'il enregistrait et transcrivait lui-même, en faisant des recueils complets (Catalogue d'oiseaux pour piano) mais aussi en y faisant référence dans ses autres œuvres ;
  • les rythmes, dont les rythmes hindous, en particulier les Deçî-Tâlas, rythmes provinciaux de l'Inde antique, auxquels il fait subir des transformations qui rappellent celles que les contrapuntistes appliquent aux hauteurs : augmentation, rétrogradation, miroir...
  • les modes à transposition limitée, gammes de notes dont la composition n’est pas changée par une transposition à la tierce mineure (3 transpositions) ou à la tierce majeure (4 transpositions) ou à la quarte augmentée (6 transpositions), alors qu’une gamme habituelle possède douze transpositions possibles toutes différentes ;
  • l'inspiration chrétienne d'un très grand nombre de ses œuvres, selon lui sa source d'inspiration la plus essentielle.
  • la métrique grecque, le plain-chant.

Les travaux d'Yves Balmer, Thomas Lacôte et Christopher B. Murray, fondé sur des études génétiques et une analyse des partitions, ont montré comment Messiaen composait à l'aide d'éléments mélodiques, harmoniques et rythmiques empruntés à d'autres traditions musicales ou à d'autres compositeurs, tels que Massenet, Stravinsky, Debussy, Ravel et Jolivet.

Compositions

L'année en titre associée à l'âge est celle du début de la composition si elle s'étend sur plusieurs années. Les « > » entre crochets : la première date correspond à l'année de la composition, la seconde à droite du signe « > » renvoie à la date de création.

  • La Dame de Shalott, pour piano [Grenoble, 1917]
  • Deux ballades de Villon, pour voix et piano [Paris, 1921]
  • La Tristesse d'un grand ciel blanc, pour piano [Paris, 1925]
  • Esquisse modale, pour orgue [Paris, 1927]
  • Fugue en ré mineur, pour orchestre [Paris, 1928]
  • Le Banquet eucharistique, pour orchestre (Fuligny, Aube, 1928)
  • Variations écossaises, pour orgue [Paris, 1928]
  • Le Banquet céleste, pour orgue (Fuligny, Aube été 1928)
  • L'Hôte aimable des âmes, pour orgue (Fuligny, Aube, 1928)
  • Prélude, pour orgue [1928 - découvert en 1997]
  • Huit préludes, pour piano (Fuligny, Aube, 1928-1929 > 1er mars 1930
  • Diptyque - Essai sur la vie terrestre et l'Éternité bienheureuse, pour orgue [Paris, 1930]
  • Trois mélodies, pour voix de soprano et piano [Paris, 1930]
  • La Mort du nombre, pour soprano, ténor et violon et piano [Paris, 1929 d'après Yvonne Loriod mai 1930]
  • Simple chant d'une âme, pour orchestre [Paris, 1930]
  • Les Offrandes oubliées, méditation symphonique (Fuligny, Aube, 1930 > 19 février 1931)
  • Les Offrandes oubliées, réduction pour piano (Fuligny, Aube, 1930)
  • Le Tombeau resplendissant, pour orchestre (Fuligny, Aube, 1931)
  • Apparition de l'église éternelle, pour orgue [Paris, 1932]
  • Hymne (Hymne au Saint Sacrement), pour orchestre [Paris, 1932 > 13 mars 1933]
  • Thème et variations, pour violon et piano [Paris, 1932]
  • Fantaisie burlesque, pour piano [Paris, 1932]
  • L'Ascension, pour orchestre [Paris / Neussargues, mai / juillet 1932 puis Monaco, mai / juillet 1933 > 9 février 1934]
  • L'Ascension, pour orgue [Neussargues, été 1933 puis Paris, 1934]
  • Messe, pour 8 sopranos et 4 violons [Neussargues, Cantal, 1933]
  • Fantaisie, pour violon et piano [Paris, 1933]
  • La Nativité du Seigneur, pour orgue [Grenoble, 1935 > 27 février 1936]
  • Vocalise, pour voix de soprano et piano [Paris, 1935]
  • Pièce pour le tombeau de Paul Dukas, pour piano [Grenoble, 1935]
  • Poèmes pour Mi - 1er & 2e Livre, pour voix de soprano et piano [Petichet, Isère, 1936]
  • Poèmes pour Mi - 1er & 2e Livre, pour grand soprano dramatique et orchestre [1936 > Paris, 4 juin 1937]
  • Fête des belles eaux, pour six Ondes Martenot [Paris, 1937]
  • O sacrum convivium !, pour chœur à 4 voix mixtes a cappella ou soprano et orgue [Paris, 1937]
  • Chants de Terre et de Ciel, pour voix de soprano et piano [Petichet, Isère, 1938]
  • Deux monodies en quarts de ton, pour Ondes Martenot seule [Paris, 1938]
  • Les Corps glorieux, pour orgue [Petichet, Isère, 1939 > avril 1945]
  • Quatuor pour la fin du Temps, pour violon, clarinette en si♭, violoncelle et piano [Görlitz, Silésie, 1940 /1941 > 15 janvier 1941]
  • Chœurs pour une Jeanne d'Arc, pour grand chœur et petit chœur mixte a cappella [Neussargues, Cantal, 1941]
    • Te Deum
    • Impropères
  • Musique de scène pour un Œdipe, pour ondes Martenot seules [Paris, 1942]
  • Rondeau, pour piano [Paris, 1943]
  • Visions de l'Amen, pour deux pianos [Paris, 1943 > 10 mai 1943 ]
  • Trois petites liturgies de la présence divine, pour chœur de voix de femmes, piano, ondes Martenot et orchestre [1943 /1944 >Paris, 21 avril 1945]
  • Vingt Regards sur l'Enfant-Jésus, suite pour piano [1944 > Paris, 26 mars 1945]
  • Chant des déportés, pour chœur mixte et grand orchestre [1945]
  • Harawi, chant d'amour et de mort, pour soprano et piano (1945 > Bruxelles, 27 juin 1946)
  • Turangalîla-Symphonie, pour piano solo, ondes Martenot et grand orchestre [17 juillet 1946 /29 novembre 1948 > 2 décembre 1949]
  • Messe de la Pentecôte, pour orgue [Paris, improvisée de 1948 / 1950]
  • Cinq rechants, pour 12 voix mixtes a cappella : 3 sopranos 3 altos 3 ténors 3 basses (Salabert) [1948 > Paris, 15 juin 1950]
  • Cantéyodjayâ, pour piano [1948 > Paris, 23 février 1954]
  • Quatre études de rythme, pour piano [1949 > Création : 6 novembre 1950, Tunis]
  • Livre d'orgue, pour orgue [1951]
  • Le Merle noir, pour flûte et piano [1952]
  • Réveil des oiseaux, pour piano solo et grand orchestre [X > 11 octobre 1953]
    • Minuit
    • 4h du matin, L'aube, Réveil des oiseaux
    • Chant de la matinée
  • Oiseaux exotiques, pour piano solo et petit orchestre [octobre 1955 /janvier 1956 > 10 mars 1956]
  • Catalogue d'oiseaux, pour piano [octobre 1956 /septembre 1958 > 15 avril 1959]
  • Chronochromie, pour grand orchestre [1959 /1960 - Création le 16 octobre 1960]
  • Verset pour la fête de la dédicace, pour orgue [1960]
  • Sept haïkaï, esquisses japonaises pour piano solo et petit orchestre [1962 > 30 octobre 1963]
  • Monodie, pour orgue [1963]
  • Couleurs de la Cité céleste, pour piano et ensemble à vent et percussions [1963 > 17 octobre 1964]
  • Prélude, pour piano [Paris, 1964]
  • Et exspecto resurrectionem mortuorum, pour orchestre (bois, cuivres et percussions métalliques) [1964 > 20 juin 1965]
  • La Transfiguration de Notre Seigneur Jésus-Christ, pour chœur mixte, 7 solistes et orchestre [28 juin 1965 / 20 février 1969 > 7 juin 1969]
  • Méditations sur le Mystère de la Sainte Trinité, pour orgue [1965 / 1969 > 29 mars 1972]
  • La Fauvette des jardins, pour piano [Grand Serre, 1970 > 7 novembre 1972]
  • Le Tombeau de Jean-Pierre Guézec, pour cor (1971)
  • Des canyons aux étoiles..., pour piano et orchestre [1971-74 > New York, 20 novembre 1974]
  • Saint François d'Assise (Livret d'Olivier Messiaen, opéra commandé par Rolf Liebermann en 1975 pour l’Opéra de Paris Opéra en 3 actes et 8 tableaux) [1975-83 > Paris, 28 novembre 1983]
  • Le Livre du Saint-Sacrement, pour orgue [1984 > Detroit, 1er juillet 1986]
  • Petites esquisses d'oiseaux, pour piano [1985 > Paris, 26 janvier 1987]
  • Chant dans le style de Mozart, pour clarinette et piano (1986)
  • Un vitrail et des oiseaux, pour piano et orchestre à vent et percussions [1986 > 26 novembre 1988]
  • Éclairs sur l'Au-Delà..., pour grand orchestre [1987-1991, New York, 5 novembre 1992]
  • Un sourire, pour grand orchestre (1989)
  • La Ville d'en haut, pour piano et orchestre (1989). Création américaine Pierre Boulez (Orchestre philharmonique de New York, 1989). Création européenne Jean-Paul Penin (Orchestre philharmonique de la radio néerlandaise Concertgebouw Amsterdam), 1990.
  • Concert à quatre (œuvre inachevée — terminée par Yvonne Loriod), pour flûte, hautbois, violoncelle, piano et orchestre [1990-91]
  • Pièce pour piano et quatuor à cordes [1991]
  • Quatre inédits, pour ondes Martenot et piano [X, 19XX]
    • Solfège
    • Déchiffrages
    • Déchiffrages
    • Déchiffrages
  • Offrande au Saint-Sacrement, pour orgue (1930)

Discographie partielle

Pour une discographie plus détaillée, voir les articles consacrés aux œuvres d'Olivier Messiaen.

Ces trois disques, considérés comme « l'une des plus grandes réalisations de toute l'histoire du disque » (Paul Menier - Télérama), ont obtenu le grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros 1973, ainsi qu'un diapason d'or. Olivier Messiaen écrivit à propos de cet enregistrement :

« Louis Thiry est un extraordinaire organiste, virtuose accompli, musicien total, d'une mémoire et d'une adresse sans égales : on peut le classer parmi les héros de la musique ! Il a donné plusieurs exécutions prestigieuses de mes œuvres d'orgue les plus difficiles – notamment de ma Messe de la Pentecôte. Tous ceux qui ont entendu et tous ceux qui entendront Louis Thiry ne peuvent que l'admirer. »

Si ce quatuor est une des partitions les plus accessibles d'Olivier Messiaen, c'est aussi l'une des plus émouvantes. Pour cette œuvre, composée au Stalag VIII-A de Görlitz, le musicien s'est inspiré d'une citation de l'Apocalypse de saint Jean :

« Je vis un ange plein de force, descendant du ciel, revêtu d'une nuée, ayant un arc-en-ciel sur la tête. Son visage était comme le soleil, ses pieds comme des colonnes de feu. Il posa son pied droit sur la mer, son pied gauche sur la terre, et, se tenant debout sur la mer et sur la terre, il leva la main vers le Ciel et jura par Celui qui vit dans les siècles des siècles, disant : « Il n'y aura plus de temps » ; mais au jour de la trompette du septième ange, le mystère de Dieu se consommera[12]. »

L'œuvre a été composée pour le clarinettiste Henri Akoka, le violoniste Jean Le Boulaire et le violoncelliste Étienne Pasquier, détenus avec lui, et créée le , quelques semaines avant la libération du compositeur. Olivier Messiaen disait lui-même ceci à propos de son quatuor :

« Lorsque j'étais prisonnier, l'absence de nourriture me donnait des rêves colorés : je voyais l'arc-en-ciel de l'Ange, et d'étranges tournoiements de couleurs. Mais le choix de « l'Ange qui annonce la fin du Temps » repose sur des raisons beaucoup plus graves. […] Au nom de l’Apocalypse, on a reproché à mon œuvre son calme et son dépouillement. Mes détracteurs oublient que l’Apocalypse ne contient pas que des monstres et des cataclysmes : on y trouve aussi des silences d'adoration et de merveilleuses visions de paix. De plus, je n'ai jamais eu l'intention de faire une Apocalypse : je suis parti d'une figure aimée (celle de « l'Ange qui annonce la fin du Temps ») et j'ai écrit un quatuor pour les instruments (et instrumentistes) que j'avais sous la main, à savoir : un violon, une clarinette, un violoncelle, un piano. […] Dernière remarque. Mon Quatuor comporte huit mouvements. Pourquoi ? Sept est le nombre parfait, la création de six jours sanctifiée par le sabbat divin ; le sept de ce repos se prolonge dans l'éternité et devient le huit de la lumière indéfectible, de l'inaltérable paix. »

Écrits

  • Vingt leçons d’harmonie : dans le style de quelques auteurs importants de « l’histoire harmonique » de la musique depuis Monteverdi jusqu’à Ravel, Paris, Alphonse Leduc, 1939, 53 p.
  • Technique de mon langage musical, Paris, Leduc, 1944, 112 p.
  • Traité de rythme, de couleur et d’ornithologie : 1949-1992, Paris, Leduc, 1994-2002, 7 vol.
  • Conférence de Bruxelles, Paris, Leduc, 1959, 16 p.
  • Conférence de Notre-Dame, Paris, Leduc, 1978, 15 p.
  • Conférence de Kyoto, Paris, Leduc, 1988, 14 p.
  • Les 22 concertos pour piano de Mozart, Paris Séguier, 1990.

Distinctions et hommages

Le , une salle de musique portant son nom a été inaugurée dans l'ancienne chapelle du Couvent des Minimes de Grenoble.

Sont également nommés en son honneur :

2008, année du centenaire de sa naissance, fut « l'année Messiaen », célébrée dans le monde entier : 600 concerts (dont 175 en France) ont été donnés dans 27 pays et 147 villes.

Œuvres dédiées à Olivier Messiaen

  • Philippe Fénelon : Dans l'ombre du ciel pour 15 instrumentistes, commandé par le Festival de musique de Besançon pour les 70 ans de Messiaen en 1978 ; Salammbô, opéra, commande de l'Opéra national de Paris (1992-1996)
  • Michèle Reverdy a composé plusieurs œuvres en hommage à Olivier Messiaen : Météores pour 17 instrumentistes, commandé par le Festival de musique de Besançon pour les 70 ans de Messiaen en 1978 ; Anacoluthes pour 7 instruments, composé pour le centenaire de sa naissance, commande de la BBK pour le L. I. M. (Laboratorio de Interpretacion Musical)
  • Tristan Murail a composé une courte pièce pour piano, Cloches d'adieu, et un sourire... in memoriam Olivier Messiaen (1992)
  • Tōru Takemitsu a composé une courte pièce pour piano, Rain Tree Sketch II (1992), dédiée à la mémoire de Messiaen.
  • Didier Wampas, le chanteur du groupe Les Wampas, rend un hommage à Olivier Messiaen par un morceau homonyme de son album en solo, Comme dans un garage, accompagné des Bikini Machine, 2013.
  • Un Hommage à Olivier Messiaen, œuvre du peintre Gérald Collot, est conservé au Musée de la Cour d'Or de Metz.
  • Un hommage lui est consacré dans l'épisode 7 de la saison 3 de la série Mozart in the Jungle produite par Amazon Prime Video.
  • Gérard Hilpipre a dédié à la mémoire de Messiaen sa pièce pour grand orchestre à vent Fragments de l'Apocalypse (1993)

Postérité

Fondation Olivier Messiaen

La Fondation Olivier Messiaen a été créée sous l'égide de la Fondation de France en 1995 par sa veuve[15], Yvonne Loriod. Cette fondation a pour mission[16] de promouvoir l'œuvre d'Olivier Messiaen, de la faire rayonner[17] et d'en défendre l'intégrité.

La Fondation Olivier Messiaen verse également des prix à de jeunes pianistes, dans le cadre du Concours Olivier Messiaen[18].

Messiaen au pays de la Meije

Le festival Messiaen au pays de la Meije est un festival international de musique contemporaine créé en hommage à Olivier Messiaen. Il a lieu chaque été depuis 1998 à La Grave dans les Hautes-Alpes[19].

Maison Messiaen

En 1936, Claire et Olivier Messiaen avaient acquis une maison dans le hameau de Pétichet, au bord du Grand lac de Laffrey, où le compositeur écrivit de nombreuses œuvres. En 2016, cette maison fut transformée en établissement pour les artistes, d'après le testament de Messiaen[20]. Dorénavant propriété de la Communauté de commune de la Matheysine, elle est ouverte au public aussi, avec les événements et l'exposition[21].

Annexes

Bibliographie

  • En français
    • Martine Cadieu, À l’écoute des compositeurs. Entretiens, 1961-1974, (Igor Stravinsky, Luciano Berio, Pierre Boulez, Olivier Messiaen, Iannis Xenakis), Paris, Éditions Minerve, 1992, 283 p.
    • Pascal Arnault, Messiaen… Les sons impalpables du rêve, Lillebonne : Millénaire III, 1997, 187 p.
    • Philippe Olivier, Messiaen ou la lumière, Paris, Hermann, 2008, 194 p.
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Notes et références

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  3. Biographie d'Olivier Messiaen sur le site de l'Ircam
  4. Parmi les titres de ses nombreuses publications : C’était toi le Démon ! Suppliques, tentation, poèmes et prières, Paris, Les Cahiers des jeunes, 1936 ; L’Âme dévorée, nouvelles suppliques, nouvelles prières…, Paris, Les Cahiers des jeunes, 1937 ; La petite Lampe : poèmes de captivité et autres textes inédits, Paris, Desclée de Brouwer, 1942 (Cahiers des poètes catholiques, 44) ; La Prédelle du donateur : poèmes 1960-1978, Rodez, Subervie, 1978 ; mais aussi Le Cortège d’Euterpe, œuvre constituée de vingt-deux volumes de poésies analytiques, dites « analyses lyriques », sur les œuvres et parfois les interprètes entendus au concert. Le Cortège d’Euterpe est une œuvre constituée de 22 volumes, paraissant entre 1961 et 1986 : (Pour une) Bible en images sonores, Rodez, Subervie, 1983. (Le Cortège d’Euterpe, 20) ; Le Jugement dernier des musiques, Rodez, Subervie, 1986. (Le Cortège d’Euterpe, 22).
    Sur les liens entre Olivier Messiaen et son frère consulter : Yves Balmer, Je suis né croyant... Aux sources du catholicisme d'Olivier Messiaen, 32 pages in Musique, art et religion dans l’entre-deux-guerres, Éd. Symétrie, 2009, 560 p. (ISBN 978-2-914373-50-0)
  5. Claude Samuel, Entretiens avec Olivier Messiaen, Paris, 1986, p. 5.
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  12. Apocalypse de saint Jean, chap. X, 1-7.
  13. (en) « (11050) Messiaën », dans Dictionary of Minor Planet Names, Springer, (ISBN 978-3-540-29925-7, DOI 10.1007/978-3-540-29925-7_8198, lire en ligne), p. 751–751
  14. Google Maps, en fonction de Street View 360°
  15. http://www.vouzeron.info/archives/122
  16. http://www.fondationdefrance.org/La-Fondation-de-France/Fonds-et-fondations-sous-egide/Toutes-les-fondations/Olivier-Messiaen
  17. https://www.jstor.org/discover/10.2307/3770556?uid=3739832&uid=2129&uid=2&uid=70&uid=4&uid=3739256&sid=21101631260343
  18. http://www.civp.com/messiaen/messieanfr/reglement2000.html
  19. Site du festival
  20. Le Figaro, La maison de Messiaen deviendra une « petite villa Médicis des Alpes », le 29 juin 2016
  21. Site officiel de la Maison Messiaen

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