Lantabat
Lantabat est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Ce nom correspond à la vallée incluant les villages originels : Ascombéguy (Azkonbegi, « œil de blaireau »), Behaune, Saint-Étienne (Jondoni Estebe) et Saint-Martin (Donamarti)[Carte 1].
Lantabat - Landibarre | |||||
Behaune vu depuis le col d'Ipharlatze. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Bayonne | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Basque | ||||
Maire Mandat |
Patrick Etchegaray 2020-2026 |
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Code postal | 64640 | ||||
Code commune | 64313 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Landibartar | ||||
Population municipale |
275 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 9,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 15′ 03″ nord, 1° 07′ 24″ ouest | ||||
Altitude | Min. 91 m Max. 624 m |
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Superficie | 28,86 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Localisation
La commune de Lantabat se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 101 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 54 km de Bayonne[4], sous-préfecture, et à 14 km de Saint-Palais[5], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Palais[2].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Larceveau-Arros-Cibits (3,0 km), Ostabat-Asme (4,4 km), Ainhice-Mongelos (5,6 km), Gamarthe (5,6 km), Iholdy (5,8 km), Ibarrolle (6,0 km), Suhescun (6,2 km), Bunus (6,3 km).
Sur le plan historique et culturel, Lantabat fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[9],[10]. D'après l'Académie de la langue basque la commune est dans l'Ostabarret (Oztibarre), au sud-est de ce territoire. Toutefois historiquement la vallée de Lantabat est un territoire autonome possédant sa propre assemblée la représentant au Parlement du royaume de Navarre[11].
Géologie, sismicité
La région est une région de flyschs du Crétacé supérieur, très épais (plusieurs kilomètres) et à fort pendage[Carte 2]. Ce type de terrain est peu propice aux captages d'eau, inexistants sur la commune qui est alimentée par les sources Zahagui et Hastokia à Hosta et Ur Belcha à Musculdy[13].
La région est située en zone sismique 4[14] correspondant à un risque moyen. L'évènement récent (depuis 1980) le plus important s'est produit en 2012. Situé à 5 km de profondeur, sa magnitude était ML=2,2[15], donc trop faible pour être ressenti.
Hydrographie
La commune est drainée par la Joyeuse, le ruisseau Saint-Martin, Azkongarateko erreka, un bras de la Joyeuse, Cernaiseko erreka, Etchepaldeko erreka, Gamberazahareko erreka, Jelosseko erreka, Munhoko erreka, Otheguiko erreka, Saucaneko erreka, Teilerako erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 33 km de longueur totale[16],[Carte 3].
La Joyeuse, d'une longueur totale de 26,7 km, prend sa source dans la commune d'Iholdy et s'écoule vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Bidouze à Amendeuix-Oneix, après avoir traversé 7 communes[17].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993[23] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[24],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de précipitations de 1 216,7 mm pour la période 1981-2010[25]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à 41 km[26], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[27], à 14,3 °C pour 1981-2010[28], puis à 14,6 °C pour 1991-2020[29].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »[31], d'une superficie de 2 570 ha, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[32],[Carte 4].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 8] sont recensées sur la commune[33],[Carte 5] :
- les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (11 263,46 ha), couvrant 25 communes du département[34] ;
- le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques[35].
Urbanisme
Typologie
Lantabat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[36],[37],[38]. La commune est en outre hors attraction des villes[39],[40].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive ou herbacée (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (29 %), prairies (16,3 %), forêts (13,8 %)[41].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].
Lieux-dits et hameaux
- Achurdé ;
- Azkonbegi ou Ascombéguy ;
- Béhaune ;
- Gasteluzahare ;
- Haltacolepua ;
- Ilharre Mounko ;
- Luisenialdea ;
- Saint-Étienne ;
- Saint-Martin.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales D 8 Saint-Palais-Iholdy, la D 508 reliant la D8 à Ostabat-Asme par le col d'Ipharlatze et la D 518 reliant la D 508 à la D 22 par le col des Palombières.
La gare TER la plus proche est celle de Saint-Jean-Pied-de-Port à 18,8 km (ligne Saint-Jean-Pied-de-Port - Bayonne).
La gare TGV la plus proche est celle d'Orthez à 49,8 km (ligne Tarbes - Paris Montparnasse).
L'aéroport le plus proche est celui de Biarritz à 54,7 km.
95,3 % des ménages ont au moins une voiture et 52,3 % en ont deux ou plus en 2018[42].
Les transports utilisés en 2018 pour se rendre au travail sont les suivants[42] :
pas de déplacement | 24,1 % |
marche, roller, patinette | 9,5 % |
vélo (y compris VAE) | 0 |
2 roues motorisées | 1,7 % |
voiture | 64,7 % |
transport en commun | 0 |
Toponymie
Son nom basque est Landibarre (« vallée de la lande »[43]).
Le toponyme Lantabat est mentionné dès le XIIe siècle[44],[45]. D'après Philippe Veyrin[46], bat provient du gascon et signifie « val ». On retrouve alors la même signification que dans le toponyme basque Landibarre.
Achurdé désigne l'actuel col des Palombières entre Lantabat et Ainhice-Mongelos[44].
Histoire
Les premiers aménagements de la vallée de Lantabat sont dus aux moines cisterciens de la « grange » de Behaune qui, par un don de Pierre-Arnaud de Luxe, hébergera à partir de 1227 un prieuré-hôpital des prémontrés de l'abbaye de Lahonce[47]. Cet établissement est tenu par des donats et est situé sur un chemins de Compostelle secondaire partant d'Harambeltz et rejoignant Jaxu par le col d'Achurde[44] (col des Palombières), évitant ainsi les « mauvais péages de l'Ostabarret »[48].
Les Luxe, barons de Luxe, Lantabat et Ostabat depuis le XIe siècle[49] deviennent vassaux du roi de Navarre Sanche VII le Fort en 1196[50], lequel installe dans la région des fidèles comme les Harambure (Aramburu) après la bataille de Las Navas de Tolosa.
Dès cette époque et jusqu'au XVIIIe siècle les habitants de la vallée étaient rassemblés dans une mande indépendante des régions voisines. Les cours générales (juntes) se réunisaient à Saint-Martin[51],[49].
Personnalités liées à la commune
- Ramiro Sanchez de San Esteben, installé dans la maison Donosteia[52], a été le compagnon d'armes du chevalier Harambure (Aramburu) à bataille de Las Navas de Tolosa.
- Guilhem-Arnaud de Sainte-Engrâce seigneur d'Elizeira (Eliceiry, Elizèche) sera capitaine-châtelain de Saint-Jean-Pied-de-Port de 1262 à 1265[53].
- Jean d'Harambure dit le basque (1383-1430) devient seigneur d'Elizéche. Il a eu la charge de capitaine de la garde de Henri III de Navarre[54].
Politique et administration
Administration
Intercommunalité
Lantabat appartient à cinq structures intercommunales[59] :
- la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
- le syndicat AEP de l'Ostabarret ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[61].
En 2019, la commune comptait 275 habitants[Note 10], en diminution de 7,72 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,8 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Logement
En 2018 les 141 résidences se partagent en 120 maisons (85,1%) et 20 appartements (14,2%). Le nombre moyen de pièces est de 5,9 pour les maisons et 4,4 pour les appartements[42].
nombre | pourcentage | |
---|---|---|
résidences | 141 | --- |
principales | 107 | 75,9 |
secondaires | 21 | 14,9 |
vacantes | 13 | 9,2 |
nombre | pourcentage | |
---|---|---|
avant 1919 | 43 | 40,6 |
1919-1945 | 11 | 10,4 |
1946-1970 | 9 | 8,5 |
1971-1990 | 15 | 14,2 |
1991-2005 | 15 | 14,2 |
2006-2015 | 13 | 12,3 |
Emploi et revenus
En 2019 le revenu médian par unité de consommation est de 17 460 €[42] contre 22 040 € pour l'ensemble des Français[64].
En 2018 les résidents occupent 116 emplois dont 70 sont situés sur la commune. Ils se répartissent de la façon suivante[42] :
salarié | 64 | fonction publique, CDI | 58 |
CDD | 5 | ||
Emploi aidé | --- | ||
apprentissage, stage | 1 | ||
non-salarié | 52 | indépendant | 42 |
employeur | 7 | ||
aide familial | 3 |
Économie
L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
Maison forte Elizeria à Saint-Martin. Ferme Elizeria à Saint-Martin. Maison forte Donosteia à Saint-Étienne.
- Une enceinte protohistorique fortifiée[65] (également sur les communes d'Ostabat-Asme et de Larceveau-Arros-Cibits) se trouve au lieu-dit Gasteluzahare[Carte 7]. Cette enceinte, située à 472 m d'altitude et couvrant environ 1 ha comportait 7 lignes de défense constituées de parapets de terre[66]. Les fragments des plus anciennes poteries trouvées sur place remontent au IIe siècle avant notre ère. Cette enceinte était utilisée pour la défense contre les incursions celtes ou lors de conflits locaux.
- Une enceinte à gradins protohistorique, à 571 m d'altitude et couvrant 5 ha (également sur la commune d'Iholdy) est visible au lieu-dit Hoxahandia[66],[Carte 7].
- Une autre enceinte de 2 ha, à 522 m d'altitude (également sur la commune de Suhescun) se trouve entre les lieux-dit Harribelza et Ixtilzarreta[67],[66],[Carte 7].
- La maison de maître dite Elizeiria à Saint-Martin[53] date du XIVe siècle.
- La maison forte Donozteia à Saint-Étienne[52] date également du XIVe siècle. Les armoiries du linteau ont été martelées en 1793 pour échapper à la confiscation[68].
- Les fermes Elizeiriko Borda[69], dépendance de la maison Elizeiria, et Iturburua à Ascombeguy[70] datent du XVIIe siècle.
- Des maisons des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles[71] sont inventoriées par le ministère de la Culture.
Patrimoine religieux
Église Saint-Martin-de-Tours. Chapelle Saint-Cyprien-de-Carthage à Ascombéguy (site protégé). Chapelle Saint-Pierre de Behaune. Chapelle Saint-Étienne. Le clocher trinitaire porte deux stèles.
- De nombreux tumulus protohistoriques sont répertoriés sur le territoire de la commune ou à cheval avec celles d'Ostabat-Asme, de Larceveau-Arros-Cibits et de Iholdy[72].
- La chapelle Saint-Cyprien-de-Carthage à Ascombéguy[73] a des origines remontant au XIIe siècle (S(an)c(tu)s Cip(ri)anus de ol de tasson, « Saint-Cyprien d'œuil de blaireau »[74]). Le riche décor intérieur date du XVIIe siècle[75]. Elle recèle une croix de procession répertoriée par le ministère de la Culture[76]. La chapelle et son cimetière remarquable constituent un site protégé[77].
- La chapelle Saint-Pierre de Béhaune date probablement du XIIe siècle ; elle a été modifiée aux XVe ou XVIe et XIXe siècles[78].
- La chapelle Saint-Étienne (S(an)c(tu)s steph(anu)s de mendiburue, « Saint-Étienne près de la montagne »[74]) date des XIIe, XVe, XVIe et XVIIIe siècles[79]. Le porche comporte des tombes plates et montre une stèle discoïdale comportant des mentions sculptées à l'envers.
- L'église Saint-Martin-de-Tours date des XVIIIe et XIXe siècles. Elle a subi plusieurs campagnes de restauration au XXe siècle. Elle a remplacé une église du XIIe siècle Sanctus martinus de landebad[80].
- Des stèles discoïdales anciennes sont présentes dans les cimetières des anciennes paroisses. On note que certaines d'entre elles sont signées par un maître sculpteur bas-navarrais du XVIIe siècle[81].
- Une croix de chemin à Ascombeguy (vraisemblablement du XVIIIe siècle) comprenant à son envers une vierge et une fleur de lys[82],[83].
Croix de chemin à Ascombeguy[83],[82]. Stèle d'un maître-sculpteur à Ascombeguy (1649)[81]. Stèles du cimetière d'Ascombeguy. Stèle de 1629 à la chapelle Saint-Étienne comportant des lettres inversées.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[30].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- César-François Cassini de Thury, « Carte générale de la France no. 140, feuillet 105, Saint-Jean-Pied-de-Port ».
- « Carte géologique de France », sur Géoportail
- « Carte hydrographique de Lantabat » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Lantabat », sur www.geoportail.gouv.fr.
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Lantabat », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Carte IGN », sur Géoportail
Références
- - Académie de la langue basque
- « Métadonnées de la commune de Lantabat », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Lantabat et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Lantabat et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Lantabat et Saint-Palais », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Lantabat », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
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- (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
- J. Goyhenetche, Fors et coutumes de Basse Navarre, Elkar, (ISBN 2-903421-00-5)
- Carte IGN sous Géoportail
- « Qualité de l'eau sur l'unité de distribution : région de l'Ostabarret. Synthèse de l'année 2018 », sur Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine
- « IRSN : le zonage sismique de la France »
- « Nouvelle Aquitaine : mon environnement »
- « Fiche communale de Lantabat », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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- Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
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- Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3, LCCN 76466747), page 216
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- Clément Urrutibehety, « Union des chemins de Saint-Jacques en Basse-Navarre et en Navarre ».
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- Jean de Jaurgain, La Vasconie.Livre 2 (ISBN 2366740069, lire en ligne)
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « En 2019, le niveau de vie médian augmente nettement et le taux de pauvreté diminue », sur INSEE
- Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'enceinte protohistorique fortifiée
- Francis Gaudeul, « Enceintes protohistoriques du Pays Basque français », Bulletin du Musée basque hors-série, (lire en ligne)
- « Camp protohistorique (également sur commune de Suhescun) », sur Base Mérimée.
- Guy Ascarat, « Armoiries en Labourd, Basse-Navarre et Soule. Introduction », sur Armorial communes basques
- « Ferme Elizeiriko Borda », sur Base Mérimée.
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- J. Blot, « Nouveaux vestiges protohistoriques en Pays Basque », Bulletin du musée basque, no 9, (lire en ligne)
- « Chapelle Saint-Cyprien d'Ascombéguy », sur Base Mérimée.
- Jean-Baptiste Orpustan, « L’onomastique basque dans le “Cartulaire de Dax” (textes latins des XIe, XIIe et XIIIe siècles) »
- « Ascombeguy », sur Coup de Coeur basque
- « Croix de procession, vue générale », sur Base Palissy.
- « Pyrénées-Atlantiques (64) : Sites et fiches par communes », sur DREAL Nouvelle-Aquitaine
- « Église paroissiale Saint-Pierre, actuellement chapelle Saint-Pierre », sur Base Mérimée.
- « Église paroissiale Saint-Etienne, actuellement chapelle Saint-Etienne », sur Base Mérimée.
- « Église paroissiale Saint-Martin de Tours », sur Base Mérimée.
- Collectif Lauburu, Les stèles discoïdales et l’art funéraire basque, Elkarlanean, (ISBN 978-2913156555)
- René Cuzacq, Les croix de pierre sculptées du pays basque français,
- « Croix de chemin », sur Base Mérimée.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
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